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LITTÉRATURE / PAR JACQUES PAOLI
Jacques Fusina
Honoré par ses pairs à l’Université de Corse
Parmi les traditions académiques que respecte l’université de
Corse Pasquale Paoli, il y a celle qui consiste à honorer un
collègue qui la quitte en fin de carrière par la publication d’un
ouvrage collectif. Cet ouvrage peut regrouper des articles, des
témoignages, des poésies, des dessins, et des photographies qui
sont autant de mélanges offerts au professeur. C’est sous le titre
«Liber amicorum» que celui dédié à Jacques Fusina a vu récemment
le jour, sous la direction d’Eugène Gherardi, avec le concours
de Daniele Maoudj, des clichés signés Rita Scaglia et des contributions
de Toni Casalonga, Francesca-Maria Ceccaldi, Jean
Chiorboli, Jean-Marie Comiti, Jean-Yves Coppolani, Marie-
Josée Dalbera-Stefanaggi, Suzanne Dracius, Philippe Gardy,
Nedim Gürsel, Alain Di Meglio, Francis Favreau, Ghjuvan Ghjaseppiu
Franchi, Florence Jean, Philippe Martel, Pasquale Ottavi,
Francis Pallenti, Ernest Pépin, Philippe Pesteil, Lucette Poncin,
Didier Rey, Antoine-Laurent Serpentini, Dominique Verdoni,
Marie-Jeanne Verny et Michel Claude Weiss.
Cet ouvrage, paru aux imprimeries Sammarcelli, se veut témoignage
d’attachement et de reconnaissance. Il atteste de l’ampleur
des contacts et des liens d’amitié liés par Jacques Fusina au cours
de sa longue et féconde carrière.
La présentation de l’ouvrage et sa remise officielle au professeur
émérite des universités, à la retraite depuis 2006, ont donné lieu à
une cérémonie organisée dans la salle des actes du palazzu naziunale
de Corte en présence de ses anciens collègues, de proches
collaborateurs et d’amis, venus notamment de A casa musicale di
Pigna, ou de l’Adecec à Cervioni (association dont Jacques Fusina
est administrateur).
Le président Antoine Aiello a accueilli avec bonheur le professeur
«in casa soia». Eugène Gherardi et Pasquale Ottavi ont une nouvelle
fois affirmé leur respect au pédagogue éclairé qu’il fut dans le
domaine de la langue et de la littérature corses, comme dans celui
des sciences de l’éducation dont il fonda le département dans son
université. Hommage aussi au poète, à l’écrivain, à l’humaniste.
Accompagné de son épouse Monique, Ghjacumu Fusina - dont la
retraite est aussi foisonnante que ses années d’activité - a réitéré
son attachement à la langue, à la culture corse, à l’université et à la
ville de Corte, faisant part d’un vœu – qu’il espère ne pas être un
vœu pieux : celui de voir Corte, capitale historique, retrouver le
grade et la place qu’elle mérite dans l’équilibre de la Corse.
L’Informateur Corse - Journal du 2 au 8 avril 2010 - N° 6308 - Page 11
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