Le pape Benoît XVI à Chypre Le pape Benoît XVI à Chypre
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Du 4 au 6 juin 2010 29<br />
de l’événement. Il insiste davantage sur la dimension politique de l’événement.<br />
«Tout le monde est très enthousiaste. Nous espérons des bénéfices politiques de<br />
cette visite. Nos 4 villages maronites – Kormakiti, Assomatos, Karpasha et Agia<br />
Marina – sont occupés par les Turcs, et deux sont inaccessibles, même pour la<br />
messe dominicale.» Dans ces conditions, M. Roussos craint pour la survie même de<br />
la communauté maronite chypriote, 80% des mariages étant mixtes. «Sans le droit<br />
de revenir dans nos villages, nous ne pouvons survivre. Nous sommes menacés<br />
comme communauté.» <strong>Le</strong> député a montré le cadeau qu’il donnerait au Saint-Père<br />
au cours de la cérémonie : un beau plat en argent avec le nom des quatre villages et<br />
des médaillons représentant leurs Eglises. Sur le pourtour du plat, cette phrase qui<br />
résonne comme un cri : «Nous réclamons le retour <strong>à</strong> nos racines». M. Roussos a<br />
conclu en déclarant : «Nous espérons que le Pape donnera un message de paix et de<br />
réconciliation, et que les Turcs entendront ce message.»<br />
A 10h45, le Pape pénètre dans l’enceinte de l’école, acclamé par la foule qui<br />
chante l’hymne officielle de la visite : «Un seul cœur, une seule âme».<br />
C’est Mgr Joseph Soueif,<br />
l’archevêque maronite de <strong>Chypre</strong><br />
qui, au nom de la communauté<br />
maronite, mais aussi «du Patriarcat<br />
latin, du Custode, de toutes les<br />
communautés et de tous les gens<br />
qui l’aiment», accueille le Pape<br />
comme «un précieux don fait <strong>à</strong><br />
<strong>Chypre</strong>». Il rappelle la situation<br />
de minorité dans laquelle vivent<br />
les catholiques de l’île, pris au