Le pape Benoît XVI à Chypre Le pape Benoît XVI à Chypre

Du 4 au 6 juin 2010 9
Dimanche 6 juin (Nicosie)
– 9h30 : Messe à l’occasion de la publication de l’Instrumentum Laboris de
l’Assemblée spéciale du Synode des évêques pour le Moyen-Orient au Palais
des Sports Elefteria de Nicosie - Prière de l’Angelus Domini
– 13h : Déjeuner avec les patriarches et évêques du Conseil spécial pour le
futur Synode, S.B. Chrysostomos II, et les membres de la Suite papale à la
nonciature apostolique de Nicosie
– 16h30 : Visite de la cathédrale maronite de Chypre à Nicosie
– 17h45 : Cérémonie de congé à l’Aéroport International de Larnaca
• Pourquoi le Pape va-t-il à Chypre ?
De toute l’histoire de l’Eglise, la venue de Benoît XVI est la 1 ère visite d’un
Pape à Chypre ! Avant toute autre raison, le Saint-Père s’y rendra en qualité de
pèlerin souligne le porte-parole du Saint-Siège. «Beaucoup se demandent pourquoi
le Pape doit précisément aller à Chypre pour rencontrer les évêques du Moyen-
Orient et leur remettre le document de travail du prochain Synode», admet le père
Federico Lombardi, directeur du Bureau de presse du Saint-Siège. La réponse, ditil,
«est simple : il suffit de lire les Actes des Apôtres, le récit des premiers pas de
l’annonce de l’Evangile dans le monde après la Résurrection de Jésus. Chypre y
apparaît au moins six fois».
«Barnabé, un des premiers à s’unir à la communauté des apôtres à Jérusalem,
est originaire de Chypre. Chypre est la première étape, à la fois tourmentée et
féconde, du premier voyage missionnaire de Paul, Barnabé et du futur évangéliste
Marc», souligne le porte-parole du Saint-Siège. «Barnabé, après s’être séparé de
Paul, reviendra y évangéliser. Paul, durant ses voyages successifs, y compris le
dernier, qui le conduira à Malte et à Rome, passera et repassera le long des côtes de
Chypre».
«Du reste, un seul regard sur la carte géographique suffit pour comprendre
que Chypre, au plan également culturel et spirituel, est un carrefour stratégique dans
la région, avec une histoire qui, pour nous, est étroitement liée à celle de la Terre
Sainte». «C’est par là que passaient les pèlerins juifs et chrétiens allant et venant de
Jérusalem, les navigateurs entre l’Orient et l’Occident, entre l’Asie et l’Europe».
«Donc, ajoute le père Lombardi, si d’une part on peut s’étonner que Jean-
Paul II n’y ait jamais mis les pieds, on ne peut être surpris que Benoît XVI ait
accueilli volontiers l’invitation à s’y rendre. Il entreprend ainsi en visiteur et
pèlerin, un voyage qui, idéalement et dans la continuité de celui de Malte, remonte
la Méditerranée vers l’Orient, tout en renvoyant au voyage fondamental de l’année
dernière, en Terre Sainte».
D’après Zenit