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JAN LAUWERS & NEEDCOMPANY VARIATIONS C-SONG

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<strong>JAN</strong> <strong>LAUWERS</strong> & <strong>NEEDCOMPANY</strong><br />

<strong>VARIATIONS</strong> C-<strong>SONG</strong><br />

Une production de Needcompany<br />

1


Les Variations C-Song se composent d’un certain nombre d’histoires sur les gens et le destin. Le seul lien entre toutes ces ‘chansons de mer’ est la mer. La mer comme fosse commune, la mer<br />

comme dernier refuge, la mer comme porte de l’enfer, la mer comme source de toute vie.<br />

Quelques exemples.<br />

1 ère histoire : Alexandre.<br />

Alexandre fait un barbecue sur la plage de Wissant. Sa femme va nager et disparaît dans la mer. Alexandre ne cesse de revenir à l’endroit du malheur, dans l’espoir de trouver sa femme. Le<br />

film de cette histoire est déjà partiellement tourné. (Voir C-Song 01, 02, 03 et 04 : le film.)<br />

2 ème histoire : MO<br />

MO est garçon au restaurant Chez Henri, à Bruxelles. Un jour, il sert un homard à l’armoricaine, mais il glisse et le plat de homard tombe sur les genoux d’un client. Le garçon supplie le client<br />

de ne rien dire à son patron, parce qu’il n’a pas de papiers.<br />

Je suis un peu original, un peu bizarre, si vous préférez. Un peu incompris aussi, ou incompréhensible, si vous préférez. Mais mes convictions sont intactes et ma<br />

personnalité demeure inchangée. Vous me trouvez fou, mégalomane et dépravé, vous trouvez mon non-conformisme scandaleux et il ne vous vient pas à l’esprit<br />

qu’il puisse s’agir d’une façon intelligente d’appréhender les choses et de les accepter. Je suis plus sensible que j’en ai l’air, et vous ne pensez tout de même pas<br />

qu’un homme qui a essuyé les humiliations que j’ai essuyées, subi les calomnies que j’ai subies, puisse encore accorder une quelconque importance aux<br />

apparences, quelles qu’elles soient ? Pourtant, j’ai l’air différent, dites-vous, mais je vous le demande, que veut dire différent ?<br />

2


3 ème histoire : Ivan Ivanovitch - Vladimir<br />

Le long des côtes russes naviguent de grands bateaux complètement rouillés qu’on appelle, dans le grand nord, des bateaux de la mort. Ces navires n’ont pas de quoi payer les taxes<br />

portuaires, et leur équipage est voué à rester à bord. Nombreux sont ceux qui meurent et dont le corps est jeté à l’eau. Ivan décide de s’évader.<br />

4 ème histoire : Siddharta<br />

Siddharta est un garçon de dix-sept ans qui vit sur une plage de la côte méridionale du Sri Lanka. Il surveille et protège les œufs des tortues géantes qui pondent à cet endroit depuis toujours.<br />

Chaque jour, des touristes viennent nager à cet endroit. Beaucoup d’entre eux se retrouvent en difficultés dans les vagues beaucoup trop puissantes. Siddharta connaît la mer à fond, et tous<br />

les jours, narguant la mort, il plonge dans l’océan pour sauver la vie à des touristes maladroits.<br />

3


DISTRIBUTION DU SPECTACLE<br />

Texte<br />

Jan Lauwers et Anneke Bonnema<br />

Musique<br />

Hans Petter Dahl, Rombout Willems, Maarten Seghers<br />

Costumes<br />

Lot Lemm<br />

Avec<br />

Grace Ellen Barkey, Anneke Bonnema,<br />

Benoît Gob, Julien Faure, Maarten Seghers,<br />

Hans Petter Dahl, Louise Peterhoff, Tijen Lawton<br />

4


SYNOPSIS DU FILM VIDEO C-<strong>SONG</strong><br />

Alexandre, un homme de quarante ans, traverse une profonde crise psychologique. Sa femme a disparu au cours d'un barbecue, un soir au bord de la mer. Il ne peut accepter qu'elle se soit<br />

noyée et retourne sans cesse au même endroit sur la plage, dans l'espoir d'y revoir sa bien-aimée. À un certain moment, il s'y trouve en compagnie de son meilleur ami et de leurs jeunes fils<br />

respectifs. Suite à un jeu d'enfant innocent, le fils d'Alexandre tombe dans le coma. (C-Song 01)<br />

L'obsession d'Alexandre est à présent pétrie de haine ; elle s'agrippe à son cerveau telle une tumeur. Il revient continuellement se confronter à cet endroit maudit et à la mer qui devient son<br />

unique interlocutrice. Il ne supporte pas que les gens viennent s'y prélasser au soleil, qu'ils considèrent l'endroit comme un lieu de détente. Il voit les enfants jouer, les jeunes faire de la moto<br />

sur le sable, le cheval d'une amazone s'effrayer des aboiements du chien d'un chasseur qui tente de tuer un lapin de Garenne. (C-Song 02)<br />

Comme il ne supporte plus la présence des autres, il se met à fréquenter la plage uniquement la nuit. Lors de l'une de ces nuits solitaires, il remarque une barque qui tente d'accoster, mais en<br />

est empêchée par les vagues déchaînées. Il s'en approche et voit plusieurs réfugiés africains descendre de l'embarcation. Pour les aider, il veut tenir la proue du bateau, mais il tombe et sa<br />

jambe est écrasée sous la quille. Les réfugiés s'enfuient, le bateau repart.<br />

Tandis que le protagoniste perd connaissance, il a encore tout juste le temps de voir les réfugiés noirs effectuer une danse de joie sur la plage. (C-Song 03)<br />

L’aube. L’heure avant le lever du soleil. Les grommellements et reniflements d’un chien. Alexandre est couché sur le sable. Un chien lèche sa jambe déchiquetée. Il se réveille et chasse<br />

l’animal. Il tente de se lever, mais n’y parvient pas. Nombreuses tentatives infructueuses. Le chien qui revient sans cesse. Alexandre s’aperçoit que la marée monte. Il tente de monter plus haut<br />

sur le récif, mais la boue épaisse et l’argile lui rendent la tâche très difficile. Epuisé, il se laisse glisser et disparaît dans la mer. (C-Song 04)<br />

5


LA REALISATION<br />

Ces quatre volets constituent ensemble la première partie d’un cycle sur la mer.<br />

Il s’agit en fait d’une installation vidéo très sensorielle dans laquelle le son constitue un aspect tout aussi important que l’image. Pour C-Song 01, déjà réalisé, nous avons opté pour le Dolby-<br />

surround, et le son de la mer est un mix d’une dizaine de types de mers différents qui confère à l’ensemble une sensation claustrophobique, effet renforcé par le fait que chaque image est<br />

filmée en zoom. Ainsi la mer remplit tout l’écran, en arrière-plan, et l’avant-plan menace de s’effriter.<br />

C-Song 01 est construit comme une composition sensorielle qui éveille d'une manière quasiment abstraite des sentiments très concrets chez le spectateur. La bande-son, d'une importance<br />

capitale, y contribue ; elle crée une formidable densité qui rend superflue toute narration. Le résultat est un récit sans paroles, une image qui s'impose à la mémoire du spectateur.<br />

C-Song 02 est beaucoup plus tranquille. Le faciès du protagoniste est le fil conducteur de l’image. Le petit groupe de personnes est représenté de façon très artificielle grâce à l’effet<br />

steadycam, qui rend les mouvements de caméra très doux, contrairement à C-Song 01. Pour accentuer ce sentiment de paix, on a demandé à Rombout Willems de composer un quatuor à<br />

cordes qui s’insinue sous l’image comme un adagio. Au total, cela donne le portrait d’un homme au désespoir dans un monde apparemment tranquille. Le côté artificiel du petit groupe de<br />

bronzeurs, d’un groupe de soldats avec des mitrailleuses, d’une petite fille avec un petit cheval, d’un homme avec un faux ours gigantesque au bout d’une chaîne, etc., font douter de la réalité<br />

des perceptions de l’homme. Il s’agit au fond du mensonge inhérent au souvenir. L’alternance entre les points de vue subjectif et objectif de la caméra le souligne encore davantage.<br />

6


C-Song 03 est construit comme un film d’action. Contrairement aux mouvements de caméra calmes de C-Song 02, la photographie est utilisée comme moyen pour contextualiser un récit. La<br />

noirceur de la nuit confrontée à la noirceur des réfugiés noirs. La puissance de la mer confrontée au courage classique de l’homme d’affronter celle-ci avec une barque en bois. La fragilité de la<br />

jambe du protagoniste qui se fait écraser sous le bois de la barque, par la force de l’eau. Ici aussi, les sons – le vent, la mer déchaînée et le bruit trépidant du moteur de la barque – sont tout à<br />

fait déterminants pour l’ensemble. L’issue fatale pour le protagoniste fait pendant à son visage déformé par le désespoir dans C-Song 02. La chorégraphie effectuée sur la plage à la fin de C-<br />

Song 03 replace l’ensemble dans la recherche de la subjectivité du souvenir. Le spectateur ne sait pas si cette danse est une hallucination, un souvenir subjectif ou la réalité.<br />

C-Song 04 montre à quel point le destin a tout en main et décide de tout. L’homme, le sable, la mer deviennent lentement mais sûrement un ensemble dans lequel tout disparaît. On ne saura<br />

pas si l’homme meurt ou non. En effet, l’histoire n’est jamais racontée dans son entièreté. C-Song 04 est la lutte, atrocement lente, de l’homme contre la mer. L’immobilité de l’homme face à la<br />

mer montante : deux éléments qui sont très passifs et qui créent néanmoins une menace terrible avec la symbiose totale des images : ce qui reste, c’est la mer et rien que la mer. La caméra ne<br />

va pas sous l’eau. L’image de fin est une mer qui remplit tout l’écran et dans laquelle chacun peut se construire lui-même une histoire. Il n’y a pas deux images de la mer qui se ressemblent. La<br />

mer n’est jamais la mer. Et c’est peut-être pour cela qu’on utilise souvent la mer comme symbole de la mort : parce que la mort n’est jamais pareille et qu’elle reste toujours la grande inconnue.<br />

7


CREDITS ET DISTRIBUTION DU FILM VIDEO C-<strong>SONG</strong><br />

Titre original/Titre international C-Song<br />

Scénario Jan Lauwers<br />

Réalisation Jan Lauwers<br />

Alexander Hans Petter Dahl<br />

Figurants<br />

La fille dans l’eau Romy Lauwers<br />

La jeune fille au pair Lotte Vaes<br />

Les enfants Maoro Bultheel, Lolo Heene-Van Goor<br />

Les mamans Janni Van Goor, Christel Simons<br />

L’homme qui médite Steven Heene<br />

Le conducteur de la jeep Lieven De Meyere<br />

Les soldats Piet Goosen, Carl Gydé,<br />

Bart Leenhouwers<br />

L’ours Benoît Gob<br />

Les jeunes amoureux Aster Lauwers, Jef Langbeen<br />

Les motards Kristof Vermeir, Rik Seghers<br />

Les filles de la plage Lot Lemm, Inge Ceustermans,<br />

Bieke Lauwers<br />

Les footballeurs Joeri Cnapelinckx, Eli Van Boxelaere<br />

La cavalière Elin Lauwers<br />

8<br />

Directeur de production Luc Galle<br />

Premier assistant production Bob Vanwayenbergh<br />

Coordinatrice de production Emilie Blézat<br />

Assistants de production Thijs De Ceuster, Anita De Rijck,<br />

Elke Janssens, Eddy Lauwers,<br />

Lieve Lauwers<br />

Costumes Lemm&Barkey<br />

Set et accessoires Lot Lemm, Luc Galle<br />

Maquillage Lot Lemm<br />

Intendance Lemm&Barkey<br />

Caméra - photographie Maarten van der Put<br />

Montage Nico Leunen<br />

Musique Rombout Willems<br />

Musique exécutée par Matangi kwartet (La Haye)<br />

Enregistré aux Grasland Studio’s<br />

(Haarlem)<br />

Concept sonore Senjan Jansen / Senstudio (Anvers)<br />

Son Maarten Seghers<br />

Production Needcompany (Bruxelles)<br />

& Sciapode (Paris)<br />

Producteurs Christel Simons & Emilie Blézat


Pays de production Belgique / France<br />

Année de production 2004<br />

Format Betacam SP / Digital betacam<br />

Copie Nico Leunen Digital Video<br />

Durée 18’ 26’’<br />

Distribution Sciapode<br />

Médias & promotion Elke Janssens<br />

Comptabilité Fiskodata<br />

Première<br />

Filmé en extérieur à la plage de Strouanne (Wissant), France<br />

Merci à Mr. Alexandre pour le cheval, Victor Lauwers<br />

Avec le soutien du Kaaitheater (Bruxelles), Pact Zollverein (Essen)<br />

Needcompany & Sciapode © 2005<br />

9


<strong>JAN</strong> <strong>LAUWERS</strong> - FILMOGRAPHIE<br />

Jan Lauwers a réalisé plusieurs films et productions vidéo, dont From Alexandria, Mangia et Sampled Images. Au cours de l’été 2001, il a réalisé son premier long métrage, Goldfish Game<br />

(2002); il est l’auteur du scénario, en collaboration avec Dick Crane. Goldfish Game est l’histoire d’une petite communauté qui se disloque violemment. Goldfish Game a été sélectionné pour le<br />

Festival du film de Venise dans la catégorie New Territories (Nuovi Territori). Dans cette catégorie, le jury s’est principalement concentré sur les films très novateurs qui mettent l’accent sur<br />

l’expérimentation, les nouvelles technologies et les styles nouveaux, et qui préfigurent dès à présent la culture de l’image de demain. Le magazine internet Kinematrix (Italie) a sacré Goldfish<br />

Game meilleur film dans la catégorie Formati Anomali. Extrait du rapport du jury : un style de mise en scène novateur qui surmonte les limitations du digital. Goldfish Game a été sélectionné<br />

pour le ‘International Human Rights Film And Video Festival Buenos Aires’ en 2002, le festival du film de Gand en 2002 ainsi que le Solothum FilmFestival, Suisse, en 2003. Au Slamdance<br />

Filmfestival (janvier 2004), Goldfish Game a obtenu le prix du meilleur ensemble, à savoir le ‘Grand Jury Honor for Best Ensemble Cast’. Depuis lors, Goldfish Game a été projeté notamment à<br />

Stockholm (Intercult), Paris (MK2), Malakoff (Théâtre 71/ Cinéma Marcel Pagnol), Vilnius (New Drama Action Festival), Riga (New Riga Theatre), Rakvere (Baltoscandal Festival), et<br />

Copenhague (International Theatre Festival).<br />

En février 2003, Jan Lauwers a écrit et mis en scène un court métrage sans paroles sur la violence, C-Song. C-Song a déjà été projeté à quelques reprises devant un public restreint dans le<br />

cadre des Needlapbs au STUK (Louvain) et dans les studios du Kaaitheater (Bruxelles), ainsi que lors de Oorlog is geen Kunst, au Vooruit de Gand. En avril 2004, C-Song 01 a connu sa<br />

première officielle au festival du court métrage Courtisane (2004) à Gand. Ensuite, il a été sélectionné pour le Festival international du Court Métrage de Hambourg 2004, et il sera projeté au<br />

mois de juillet dans l’ancien château d’eau de Bredene, dans le cadre de Grasduinen 2004, SMAK aan zee.<br />

10


<strong>JAN</strong> <strong>LAUWERS</strong> & <strong>NEEDCOMPANY</strong><br />

Jan Lauwers (° Anvers, 17 avril 1957), homme de théâtre et plasticien, a étudié la peinture à l’Académie des Beaux-Arts de Gand. Fin 1979, il s’entoure d’un certain nombre de gens au sein de<br />

l’Epigonenensemble. En 1981, cette troupe est transformée en un collectif, Epigonentheater zlv (zlv = ‘zonder leiding van’, sous la direction de personne) qui, en six productions, épate le<br />

paysage théâtral. Jan Lauwers s’inscrit ainsi dans le mouvement de renouveau radical du début des années quatre-vingts en Flandre, et perce sur la scène internationale. Epigonentheater zlv<br />

fait du théâtre concret, direct et très visuel, avec la musique et le langage pour éléments structurants. L’impact de Jan Lauwers au sein du collectif s’accroît et mène, en 1985, à la dissolution de<br />

l’Epigonentheater zlv et à la création de Needcompany (1986).<br />

Depuis lors, tant le fonctionnement de la nouvelle compagnie que son groupe de comédiens ont eu un caractère explicitement international, et chaque production a été jouée en plusieurs<br />

langues. Par conséquent, Needcompany a rapidement acquis un retentissement international. Les premières productions Needcompany, Need to Know (1987) et ça va (1989) – pour lequel<br />

Needcompany a obtenu le Mobil Pegasus Preis – sont encore très visuelles, mais dans celles qui suivent, la ligne narrative et la notion de thème central gagnent en importance, même si la<br />

construction fragmentée est conservée.<br />

La formation de plasticien de Jan Lauwers est déterminante dans son rapport au théâtre et résulte en un langage théâtral propre, novateur à plus d’un titre, et qui examine le théâtre et sa<br />

signification. L’une de ses caractéristiques principales est le jeu transparent, ‘pensant’, des comédiens, ainsi que le paradoxe entre jeu et non-jeu.<br />

Cette écriture spécifique se retrouve également dans les pièces de répertoire (toutes de Shakespeare) qu’il a mises en scène, Julius Caesar (1990), Antonius und Kleopatra (1992),<br />

Needcompany’s Macbeth (1996), Needcompany’s King Lear (2000) et Ein Sturm (2001, au Deutsches Schauspielhaus Hamburg). Après la mise en scène d’Invictos (1991), du monologue<br />

SCHADE/Schade (1992) et de l’opéra Orfeo (1993), il entame en 1994 la réalisation d’un vaste projet, The Snakesong Trilogy : Snakesong/Le Voyeur (1994), Snakesong/Le Pouvoir (1995) et<br />

Snakesong/Le Désir (1996). En 1998, il a mis en scène la version adaptée de l’entièreté de la Trilogie Snakesong.<br />

En septembre 1997, Jan Lauwers est invité pour le volet théâtral de la Documenta X. Il y crée Caligula d’après Camus, le premier volet du diptyque No beauty for me there, where human life is<br />

rare. Avec Morning Song (1999), le second volet du diptyque No beauty…, Jan Lauwers et Needcompany obtiennent un Obie-Award à New York. A la demande de William Forsythe, Jan<br />

Lauwers conçoit en mai 2000, en coproduction avec le Ballett Frankfurt, le spectacle DeaDDogsDon´tDance/ DjamesDjoyceDeaD. En 2001, il met en scène le spectacle Kind, une coproduction<br />

de Needcompany et Het Net.<br />

11


Images of Affection (2002), le spectacle qui fut créé à l’occasion du 15ème anniversaire de Needcompany, est sélectionné pour le Festival de Théâtre (2002).<br />

Sous le titre No Comment, Jan Lauwers propose trois monologues et un solo de danse. Charles L. Mee, Josse De Pauw et Jan Lauwers écrivent respectivement des textes pour Carlotta Sagna<br />

(‘Salomé’), Grace Ellen Barkey (‘La buveuse de thé’) et Viviane De Muynck (‘Ulrike’). Six compositeurs: Rombout Willems, Doachim Mann, Walter Hus, Sen Jan Jansen, Hans Petter Dahl et<br />

Felix Seger ont composé la musique pour le solo de danse de Tijen Lawton. Les thèmes de ce spectacle sont ceux que Lauwers reformule et redéfinit depuis le début de son travail avec<br />

Needcompany : la violence, l’amour, l’érotisme et la mort.<br />

Une collection de plusieurs milliers d’objets ethnologiques et archéologiques constitue le point de départ pour raconter l’histoire d’Isabella Morandi dans le spectacle La chambre d'Isabella<br />

(2004) (Festival d’Avignon). Neuf interprètes dévoilent ensemble le secret de la chambre d'Isabella. Le personnage central est interprété par l'immense actrice Viviane De Muynck.<br />

A la demande du commissaire d'exposition Luk Lambrecht, Jan Lauwers a également participé à l'exposition Grimbergen 2002 pour laquelle neuf artistes ont créé des œuvres in situ<br />

(notamment Thomas Schütte, Lili Dujourie, Job Koelewijn, Atelier Van Lieshout, Ann Veronica Janssens,…).<br />

12


HANS PETTER DAHL<br />

Entre 1987 et 1995, Hans Petter Dahl a fait partie de la compagnie norvégienne Bak-Truppen. En 1995, il monte avec Anneke Bonnema la troupe de performance L & O Amsterdam. Ensemble,<br />

ils créent plusieurs spectacles, dont le ‘love-show’ Tantra & Western, la série Sing-Dance # 1 à 3, avec notamment le happening méditatif Made in Heaven – Sing-Dance #2 – et la performance<br />

multidisciplinaire Post coïtum omne animal triste est, avec chaque soir l’improvisation d’un danseur différent. Pour ces projets, ils collaborent avec des gens issus de disciplines différentes,<br />

comme Liza May Post (plasticienne), Oyvind Berg (écrivain), Tom Jansen (comédien), des danseurs improvisateurs, dont David Zambrano, Laurie Booth, Eva Maria Keller, Michael<br />

Schumacher, et d’autres. En 1997, ils réalisent Good Good Very Good, une coproduction avec Bak-Truppen. Ils créent un spectacle en duo, qui donne naissance à Nieuw Werk et Shoes and<br />

Bags (2003). Le point de départ de Shoes and Bags est l’ouverture de la Maison Dahl Bonnema, une maison de mode, d’art et de concept virtuelle.<br />

C’est à l’occasion de Needcompany’s King Lear (2000) qu’il travaille pour la première fois avec Jan Lauwers. Depuis lors, on a également pu le voir dans Images of Affection (2002), Goldfish<br />

Game (2002) et La chambre d’Isabella (2004). Dans No Comment (2003), il est l’un des six compositeurs. Il compose également des musiques pour Needlapb et La chambre d’Isabella.<br />

13


GRACE ELLEN BARKEY<br />

Grace Ellen Barkey, née à Surabaya, en Indonésie, a étudié la danse expressive et la danse moderne à la Theaterschool d’Amsterdam. Elle travaille ensuite comme comédienne et danseuse.<br />

Avant de rejoindre Needcompany en 1986 et de devenir la chorégraphe attitrée de la troupe, elle a signé la chorégraphie de diverses productions. Grace Ellen Barkey a réalisé les<br />

chorégraphies de Need to know (1987), ça va (1989), Julius Caesar (1990), Invictos (1991), Antonius und Cleopatra (1992) et Orfeo (1993). Elle a également joué dans plusieurs de ces<br />

spectacles, ainsi que dans The Snakesong Trilogy - Snakesong/Le Voyeur (1994), Caligula (1997), Needcompany’s King Lear (2000), Images of Affection (2001) et No Comment (2003). Elle<br />

fait également partie de la distribution de Goldfish Game (2002), le premier film long métrage de Jan Lauwers & Needcompany. Pour La chambre d’Isabella (2004), elle a signé, avec Lot Lemm,<br />

les costumes du spectacle.<br />

Depuis 1992, avec ses propres mises en scène, sa carrière prend une tournure internationale. Le Theater Am Turm, à Francfort, a coproduit ses premiers spectacles One (1992), Don Quijote<br />

(1993) et Tres (1995). Elle a ensuite créé Stories (Histoires/Verhalen) (1996), Rood Red Rouge (1998) et Few Things (2000), trois productions Needcompany. Few Things a été reçu de façon<br />

très enthousiaste, tant en Belgique qu’à l’étranger. Avec (AND) (2002), la chorégraphe Grace Ellen Barkey franchit, avec une irrésistible adresse, toutes les limites entre théâtre, danse et<br />

musique.<br />

En 2005, Grace Ellen Barkey présentera Chunking, son nouveau spectacle.<br />

ANNEKE BONNEMA<br />

De 1982 à 1986, la Hollandaise Anneke Bonnema fréquente l’école de théâtre d’Amsterdam. Elle réalise plusieurs spectacles et écrit un grand nombre de textes pour le théâtre, dont De bomen<br />

het bos, réalisé avec la troupe Nieuw West, et Tegenmaat. Depuis 1995, elle travaille avec Hans Petter Dahl au sein de la troupe de performance L & O Amsterdam. Ensemble, ils créent<br />

plusieurs spectacles, dont le ‘love-show’ Tantra & Western, la série Sing-Dance # 1 à 3, avec notamment le happening méditatif Made in Heaven – Sing-Dance #2 – et la performance<br />

multidisciplinaire Post coïtum omne animal triste est, avec chaque soir l’improvisation d’un danseur différent. Pour ces projets, ils collaborent avec des gens issus de disciplines différentes,<br />

comme Liza May Post (plasticienne), Oyvind Berg (écrivain), Tom Jansen (comédien), des danseurs improvisateurs, dont David Zambrano, Laurie Booth, Eva Maria Keller, Michael<br />

14


Schumacher, et d’autres. En 1997, ils réalisent Good Good Very Good, une coproduction avec Bak-Truppen. Ils créent un spectacle en duo, qui donne naissance à Nieuw Werk et Shoes and<br />

Bags (2003). Le point de départ de Shoes and Bags est l’ouverture de la Maison Dahl Bonnema, une maison de mode, d’art et de concept virtuelle.<br />

Needcompany’s King Lear (2000) est la première production d’Anneke Bonnema avec Jan Lauwers. Depuis lors, on a également pu la voir dans Images of Affection (2002), Goldfish Game<br />

(2002) et La chambre d’Isabella (2004). Dans No Comment (2003), elle remplace Carlotta Sagna. Elle a déjà écrit plusieurs textes, dont un texte pour Needlapb et Le monologue du menteur<br />

pour La chambre d'Isabella (2004).<br />

JULIEN FAURE<br />

Julien Faure, né en France, a suivi entre 1995 et 1998 une formation artistique à l'INSAS à Bruxelles. Après ses études, il a collaboré avec Pierre Droulers à la création Multum in Parvo, un<br />

spectacle écrit pour le KunstenFESTIVALdesArts. Il a ensuite collaboré avec différents chorégraphes dont Karin Vyncke, Julie Bougard, Jean-François Doroure et la Cie Osmosie. En 2001, il a<br />

réalisé sa propre chorégraphie Stamata #1-Et si demain voit le jour.<br />

Il a travaillé pour la première fois avec Needcompany dans la dernière création (AND) (2002) de Grace Ellen Barkey. Il a remplacé Timothy Couchman dans Images of Affection. On a<br />

également pu le voir dans le spectacle La chambre d’Isabella (2004), de Jan Lauwers & Needcompany. Chunking (2005) est sa seconde production en collaboration avec Grace Ellen Barkey &<br />

Needcompany.<br />

BENOIT GOB<br />

Benoît Gob a étudié la peinture à l’académie des Beaux-Arts de Liège, avant de poursuivre ses études à l’INSAS à Bruxelles. En 1998, il a rejoint la compagnie de danse Ultima Vez de Wim<br />

Vandekeybus, et il a dansé dans différentes productions comme The day of heaven and hell, In spite of wishing and wanting et Inasmuch as life is borrowed.<br />

(AND)(2002), de Grace Ellen Barkey, était sa première collaboration avec Needcompany. Dans Images of Affection, il a remplacé Dick Crane dans le rôle du narrateur. On a également pu le<br />

voir dans le spectacle La chambre d’Isabella (2004), de Jan Lauwers & Needcompany. Chunking (2005) est sa seconde production en collaboration avec Grace Ellen Barkey & Needcompany.<br />

15


TIJEN LAWTON<br />

Tijen Lawton est née à Vienne de père britannique et de mère turque. Elle a grandi en Autriche, en Italie et en Turquie, et elle s’est finalement retrouvée en Grande-Bretagne. A Londres, elle<br />

suit une formation de danse et de musique, entre 1984 et 1988 à la The Arts Educational School, et entre 1988 et 1991 à la London Contemporary Dance School. In 1989, elle suit pendant un<br />

an un programme d’échange avec la prestigieuse Juilliard School à New York. Ensuite, elle suit des stages de danse à Paris et à Istanbul.<br />

En 1991, elle est parmi les fondateurs de Foco Loco, une compagnie qui se consacre à la recherche et au développement de la danse dans tous les domaines. En 1992, elle rejoint Emma<br />

Carlson & dancers, et elle part en tournée en Grande-Bretagne et en Allemagne avec le spectacle Inner Corner. En 1996, elle vient à Bruxelles pour y travailler sur plusieurs créations de Pierre<br />

Droulers : Les Beaux jours (1996), Lilas (1997) et Multum in Parvo (1998), suivies de tournées internationales. Pendant ce temps, elle signe également ses premières chorégraphies : Les<br />

petites formes (1997), qui comprend Je n’ai jamais parlé, Les Beaux Jours et Plus fort que leurs voix aiguës (1998).<br />

Sa collaboration avec Jan Lauwers a commencé avec sa participation en tant que comédienne/danseuse à la reprise de Caligula (1997) et à Morning Song (1999). Depuis lors, elle est une<br />

valeur sûre des productions de Needcompany. Elle a notamment participé à Needcompany’s King Lear (2000), Images of Affection (2002), Goldfish Game (2002), No Comment (2003) et La<br />

chambre d’Isabella (2004). Elle apparaît également dans Few Things (2000), (AND) (2002) et Chunking (2005) de Grace Ellen Barkey & Needcompany.<br />

LOUISE PETERHOFF<br />

Louise Peterhoff, née en Suède, a suivi une formation de danse à l’Ecole suédoise de Ballet. De 1997 à 1998, elle a travaillé pour le Royal Swedish Ballet, où elle a dansé aussi bien des<br />

chorégraphies contemporaines que le répertoire classique. Pendant plusieurs années, elle a travaillé avec divers metteurs en scène et chorégraphes comme Jens Östberg (Billy’s dream, 1999,<br />

Play House, 2000), Irene Hultman (Cascade, 2000), Philippe Blanchard (Airbag, 2000, Noodles, 2003) et Fabrice Lambert (Play Mobile, 2003). Déjà, elle a créé quelques productions, comme<br />

Swing for a lifetime (2001), un duo avec Lisa Östberg, et Flingor (2002), un film de danse réalisé avec Per Sacklen et Lisa Östberg. En 2003, elle a participé à la création Je suis Sang, de Jan<br />

Fabre et Troubleyn. La chambre d’Isabella (2004) était la première production pour laquelle elle a travaillé avec Jan Lauwers & Needcompany. Chunking (2005) est sa première collaboration<br />

avec Grace Ellen Barkey & Needcompany.<br />

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MAARTEN SEGHERS<br />

Il a étudié la mise en scène théâtrale au RITS, à Bruxelles. Parallèlement, il a créé des œuvres personnelles (théâtre et compositions). En 2001, il a réalisé, avec la troupe théâtrale<br />

d a e m m e r u n g, la pièce Angel Butcher.<br />

Sa collaboration avec Needcompany a commencé avec la production Images of Affection (2002). Pour No Comment (2003) il a signé la musique. Il était à la fois comédien, danseur et musicien<br />

dans le spectacle (AND) (2002), de Grace Ellen Barkey. Enfin, Maarten a composé la musique pour Unauthorized portrait (2003), un film de Nico Leunen sur Jan Lauwers.<br />

Dans le spectacle La chambre d’Isabella (2004), de Jan Lauwers & Needcompany, il a composé, avec Hans Petter Dahl, la musique du spectacle, en plus de sa participation en tant que<br />

performer. On peut également le voir dans Chunking (2005), de Grace Ellen Barkey & Needcompany.<br />

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SEN<strong>JAN</strong> <strong>JAN</strong>SEN – CONCEPT SONORE<br />

Senjan Jansen est mondialement connu en tant que sonorisateur de films. C’est lui qui a signé les “sound scores” de Anyway The Wind Blows et de Science Fiction. Il réalise également<br />

régulièrement le son et la musique de divers spectacles de danse et de théâtre. Pour le reste, il est aussi DJ, il dirige le label Discodesafinado, et il est responsable de la musique des défilés du<br />

créateur de mode Haider Ackerman.<br />

Sa collaboration avec Needcompany a commencé avec No Comment (2003), un spectacle de Jan Lauwers & Needcompany, et Goldfish Game (2002), le premier long métrage de Jan Lauwers<br />

& Needcompany.<br />

NICO LEUNEN - MONTAGE<br />

Nico Leunen a fait des études de cinéma expérimental à la Sint-Lukas Hogeschool à Bruxelles. Il a réalisé plusieurs courts métrages. Il s’est chargé du montage de The Cutting (Peter Missotten<br />

& Bram Smeyers) (2000), Hide and seek (Gerrit Messiaen & Rob Visser) (2001), Goldfish Game (Jan Lauwers, Needcompany et Filmfabriek) (2002), Le Jardin (Frank Chartier & Gabriëla<br />

Carizzo) (2002), W.O.L.F. (SKaGeN) (2003), Steve and Sky (Felix van Groeningen) (2003). Il a été assistant monteur sur plusieurs autres longs métrages, dont Blinker (Filip van Neyghem),<br />

Iedereen Beroemd (Dominique Deruddere), Olivetti 82 (Rudi Vandenbossche) et Penalty (Pieter Van Hees).<br />

MAARTEN VAN DER PUT – CAMERA/PHOTOGRAPHIE<br />

Maarten van der Put a déjà prouvé à plusieurs reprises ses grandes qualités en tant que cadreur. Comme vidéaste, il a notamment collaboré avec Ivo Van Hove, De Nederlandse Opera et Jan<br />

Lauwers. Il a également créé des installations vidéo, exposées en divers lieux. Pour les vidéos de ça va et Rabbit Day, des spectacles de Jan Lauwers & Needcompany, il était responsable de<br />

l’image et du montage. Outre cadreur et vidéaste, Maarten van der Put est également le metteur en scène et scénographe de sa propre compagnie, United Cowboys. En tant qu’artiste, Maarten<br />

van der Put est actif à la fois dans le monde du théâtre, du cinéma et de la vidéo. Un tel spécialiste, doté d’une grande expérience de ces trois domaines, est indispensable dans ce projet, où<br />

chacune des disciplines apporte une plus-value au produit final.<br />

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ROMBOUT WILLEMS - MUSIQUE<br />

Rombout Willems a étudié la guitare et la direction d’orchestre. A partir de 1984, il a travaillé comme guitariste et chef d’orchestre pour plusieurs compagnies de théâtre et de danse, et il s’est<br />

intéressé de plus en plus à la composition. Dans les années 85/86, il a dirigé, avec Reinbert de Leeuw et Roland Kieft De Deuren Gesloten, de Cornelis de Bondt, et il fut notamment guitariste<br />

au Schönberg Ensemble et au Nederlands Blazers Ensemble dans de Materie et de Stijl, de Louis Andriessen.<br />

Entre 1987 et 1992, il a écrit la musique de plusieurs productions de théâtre musical, dont die Bochel et Mezzo, mezzo, mezzo. Entre 93 et 98, Rombout Willems a composé, à la demande de<br />

Needcompany, de nombreuses musiques qui se singularisaient par leur caractère autonome et leur vision spécifique de l’ensemble théâtral. En avril 1998 a eu lieu à Bruxelles la première d’une<br />

version intégrale adaptée de Snakesong Trilogy avec le Kammerensemble Neue Musik Berlin sous la direction de Roland Klüttig. Cette première fut suivie d’une tournée internationale.<br />

Rombout Willems a également composé la musique de quelques productions de Grace Ellen Barkey, dont Tres pour 8 pianos.<br />

En 1999, il a composé quelques oeuvres pour trombone, cor et trompette pour la chorégraphe italienne Caterina Sagna. Début 2000, Rombout Willems a composé la musique de Salomé, une<br />

production du Toneelgroep de Appel, dans une mise en scène de Jules Terlingen, puis celle de Lysistrata, une production de De Nieuw Amsterdam, dans une mise en scène d’Aram Adriaanse.<br />

Ce que dit la presse de l’œuvre de Rombout Willems<br />

« Toute la trilogie ressemble à un oratorio, dans lequel la musique constitue le courant sous-jacent indéfinissable,<br />

indicible, émotionnel, qui amende et nuance les textes. »<br />

« La musique du compositeur Rombout Willems s’est mise à jouer un rôle de plus en plus important à mesure que<br />

le cycle Snakesong se mettait en place. C’est donc à raison que le Kammerensemble Neue Musik Berlin participe<br />

désormais à l’événement, avec l’altiste Paul De Clerck dans un rôle de premier plan. Ainsi, le spectacle peut<br />

commencer par un solo nerveux qui fait penser à ce que feu Jimi Hendrix arrivait à faire sur une guitare<br />

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électrique: une succession de notes sans doute difficile à figer sur le papier, mais qui donne immédiatement le ton<br />

menaçant. »<br />

« La musique de Rombout Willems, partiellement exécutée en live par un Paul De Clerck brillant à l’alto, parfois<br />

en dialogue avec des passages préalablement enregistrés sur bande, joue le rôle des chœurs. »<br />

« Outre la littérature, la musique de Rombout Willems constitue un élément vital du spectacle par lequel l’homme<br />

de théâtre flamand Jan Lauwers achève sa Snakesong Trilogy. »<br />

„....da werden Zwiespalte und Verzweiflung deutlich, wie in der in ihrer Sparsamkeit genialen Musik von Rombout<br />

Willems. In nur wenigen angerissenen Klavierakkorden entstehen Abgründe.“<br />

Outre les compositions pour des troupes de théâtre et de danse, Rombout Willems s’est de plus en plus concentré sur la composition d’œuvres pour concerts traditionnels. Il a créé notamment<br />

Sculpture of glass pour le ‘Trio Ikhoor’ belgo-allemand, ainsi que la nouvelle composition The youth of Louise Bourgeois pour harmonium et continuo. Pendant qu’il compose, ce sont surtout les<br />

aspects physiques liés à la pratique d’un instrument qui suscitent son émoi. L’évocation directe du contact avec l’instrument et l’imagination de la sensation physique éprouvée en jouant sont<br />

des éléments importants du processus de composition. En ce sens, ce sont souvent des œuvres qui tendent vers l’idée de l’étude, l’une des formes musicales favorites de Rombout Willems.<br />

Depuis 1997, Rombout Willems enseigne la musique à la Amsterdamse Hogeschool voor de Kunsten, section danse théâtrale moderne, et il a été enseignant invité pour les années<br />

académiques 1997, 1998 et 2001 à la Rietveld Academie d’Amsterdam et à l’académie Beeldende Kunsten de Kampen. Depuis 2004, il enseigne à la Rietveld Academie, l’académie des arts<br />

plastiques d’Amsterdam.<br />

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35, quai au Foin<br />

B-1000 Bruxelles<br />

tél +32 2 218 40 75<br />

fax +32 2 218 23 17<br />

www.needcompany.org<br />

Direction administrative : Christel Simons / christel@needcompany.org / +32 477 66 34 66<br />

Assistant direction administrative : Thijs De Ceuster / thijs@needcompany.org<br />

Relations Internationales et ventes : Inge Ceustermans / inge@needcompany.org / + 32 495 27 17 24<br />

Directeur de production : Luc Galle / luc@needcompany.org<br />

Assistante mise en scène, dramaturgie et promotion : Elke Janssens / elke@needcompany.org<br />

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