Carte Boisvert.jpg - CRMT en Limousin

- Jean-Baptiste Blachas, cultivateur à Alpuech, né en 1854 à La Chaze-Aumont (Lozère) et mort en
1926, écrasé par ses vaches. Il aurait appris avec des Limousins et a joué pour faire danser, à
l’auberge en particulier. Il s’accompagnait avec les deux pieds asynchrones.
- Denise Capoulade (1927-1964) à Soulages-Bonneval. Elle apprend le violon avec un plâtrier italien
installé au pays (Carara, décédé vers 1960) et anime quelques séances récréativess vers 1950 en
jouant les airs du pays qu’elle accompagne d’une battue rythmique aux pieds.
-Jules Cazes, exploitant agricole à Montpeyroux (1884-1951). Ayant appris le solfège et le violon au
cours de sa scolarité à Rodez, il en joue à l’occasion de réunions de familles. Les années passant, il
déchiffre les airs du recueil “La Bourrée” 2 et apprend de routine les airs de danses du pays sans pour
autant faire danser même dans son proche entourage.
- Joseph Chaliès (1902-1974), accordéoniste, cabretaïre, cafetier et agent postal à St-Symphorien.
Ayant également appris la musique et le violon au cours de ses études au collège d’Espalion, il ne
jouera de violon que pour son propre plaisir sans vouloir se montrer en public avec cet instrument.
- ? Plancq, instituteur à Cassuèjouls. Il aurait appris le violon au cours de sa scolarité. Vers 1880-
1890, il anime quelques veillées et quelques séances récréatives en jouant les airs du pays.
- Adrienne Martinez, originaire de Florentin, née Cassagnes à Paris en 1902. Elle méritait d’être
signalée ici car elle revient quelques étés pendant sa jeunesse “au pays” (avant de s’y installer
définitivement en 1965) et anime des bals au “Florentin” (actuellement la maison Aljabert) avec sa
cousine germaine Yvonne Palat le dimanche après-midi et en soirée. Pour le répertoire local, elles
jouaient d’oreille en “conservant la cadence d’ici”.
- Enfin citon pour être complet Jean-Pierre Cassagnes, originaie de St Amants des Côts, qui apprend
le violon “folk” à Toulouse et qui animera quelques après-midi estivaux et quelques soirées avec des
amis folkeux dans les années soixante-dix. Il est également l’organisateur des fêtes occitanes de St
Amant des Côts (1974, 1975, 1976) et de quelques concerts de musiques traditionnelles dans la
région (Huparlac, St Amant des Côts, St Gervais sur la commune de St Symphorien).
/…
Ce travail s'inscrivait dans le cadre d'une bourse de recherche octroyée par la Direction de la
Musique sur le thème "Evolution séculaire des pratiques musicales et paramusicales:
filiations, oppositions et perception humaine".
2 La Bourrée, Recueil de chants et danses populaires du Massif Central, Paris, 5° éditions, s.d., 126 p.
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