Carte Boisvert.jpg - CRMT en Limousin

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24.06.2013 Views

- “Certains airs, je les tiens du père Fenou, de Lanobre, Gatignol il s’appelait. Moi, j’ai commencé, j’avais 8 ans. Je me suis fait acheter un petit trois-quart. Et alors je l’avais fait monter, et le père Mathia m’avait appris à accorder. Le père Mathia, de Crespy, qui était violoneux, il faisait des bals, des noces. Ces violoneux dans le temps, il y avait des gens qui jouaient un peu bien ! Si on parlait de Gatignol de Lanobre, Fenou on l’appelait, il fallait voir comment il touchait le violon. Ca résonnait ! Il avait une cadence, c’était une manière spéciale, il faisait sonner le violon. Et il y avait des gens à Fouillat (?) qui jouaient aussi, deux vieux garçons. Ils s’appelaient Marcelin et Léon, c’était deux frères célibataires. Mon deuxième violon, c’est mon père qui l’a acheté à un nommé Charbonnel, 180 F. Il y avait le père Charbonnel, le père de celui à qui j’ai acheté le violon, il jouait pas mal aussi.” Jean Cocquard, Lanobre. - “J’ai commencé à bricoler à une dizaine d’années. Quand j’arrivais au bal dans le temps, il y en avait un qui jouait bien le violon, le lendemain moi je prenais le violon, et puis c’est là que j’apprenais. Il y en avait un de Cros, Léon Gatignol. J’avais jouer avec Lanla moi, à Cros. Mon premier violon, je l’avais fait venir de Paris, de la Samaritaine. Et celui-là, il vient de La Godivelle. Dans le temps à La Godivelle, il y a un peu plus de 60 ans, il y avait deux hôtels, alors j’allais jouer le samedi et le dimanche.” Jean-Marie Brandely, La Bourboule (Fenestre). - “Etienne Gaidier, je l’ai connu, on allait aux foires à La Tour et lui il jouait dans les cafés, alors on allait l’écouter. Des fois, il nous disait, “les gars, vous allez me remplacer un petit peu”, et alors on prenait le violon et on essayait de sortir quelque chose et les gens dansaient. Gaidier, c’est bien le premier que j’ai entendu, il tenait son violon contre la poitrine. Il y avait le père Chanet à Saint Sauves qui jouait aussi. Moi j’ai fait beaucoup de noces quand j’étais jeune. Dans les temps, il y avait beaucoup de violons dans les maisons, ça ne jouait pas partout mais il y en a qui disaient, “tiens je te donne le mien”. Gaidier jouait bien, mais son fils surtout, François. Il jouait avec Gustave Bonhomme. J’ai arrêté pendant 50 ans, et j’avais commencé à 17 ans.” 185

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- “Certains airs, je les ti<strong>en</strong>s du père F<strong>en</strong>ou, de Lanobre, Gatignol il s’appelait. Moi, j’ai<br />

comm<strong>en</strong>cé, j’avais 8 ans. Je me suis fait acheter un petit trois-quart. Et alors je l’avais fait<br />

monter, et le père Mathia m’avait appris à accorder. Le père Mathia, de Crespy, qui était<br />

violoneux, il faisait des bals, des noces. Ces violoneux dans le temps, il y avait des g<strong>en</strong>s qui<br />

jouai<strong>en</strong>t un peu bi<strong>en</strong> ! Si on parlait de Gatignol de Lanobre, F<strong>en</strong>ou on l’appelait, il fallait voir<br />

comm<strong>en</strong>t il touchait le violon. Ca résonnait ! Il avait une cad<strong>en</strong>ce, c’était une manière<br />

spéciale, il faisait sonner le violon.<br />

Et il y avait des g<strong>en</strong>s à Fouillat (?) qui jouai<strong>en</strong>t aussi, deux vieux garçons. Ils s’appelai<strong>en</strong>t<br />

Marcelin et Léon, c’était deux frères célibataires.<br />

Mon deuxième violon, c’est mon père qui l’a acheté à un nommé Charbonnel, 180 F. Il y<br />

avait le père Charbonnel, le père de celui à qui j’ai acheté le violon, il jouait pas mal aussi.”<br />

Jean Cocquard, Lanobre.<br />

- “J’ai comm<strong>en</strong>cé à bricoler à une dizaine d’années. Quand j’arrivais au bal dans le temps, il y<br />

<strong>en</strong> avait un qui jouait bi<strong>en</strong> le violon, le l<strong>en</strong>demain moi je pr<strong>en</strong>ais le violon, et puis c’est là que<br />

j’appr<strong>en</strong>ais. Il y <strong>en</strong> avait un de Cros, Léon Gatignol. J’avais jouer avec Lanla moi, à Cros.<br />

Mon premier violon, je l’avais fait v<strong>en</strong>ir de Paris, de la Samaritaine. Et celui-là, il vi<strong>en</strong>t de La<br />

Godivelle. Dans le temps à La Godivelle, il y a un peu plus de 60 ans, il y avait deux hôtels,<br />

alors j’allais jouer le samedi et le dimanche.”<br />

Jean-Marie Brandely, La Bourboule (F<strong>en</strong>estre).<br />

- “Eti<strong>en</strong>ne Gaidier, je l’ai connu, on allait aux foires à La Tour et lui il jouait dans les cafés,<br />

alors on allait l’écouter. Des fois, il nous disait, “les gars, vous allez me remplacer un petit<br />

peu”, et alors on pr<strong>en</strong>ait le violon et on essayait de sortir quelque chose et les g<strong>en</strong>s dansai<strong>en</strong>t.<br />

Gaidier, c’est bi<strong>en</strong> le premier que j’ai <strong>en</strong>t<strong>en</strong>du, il t<strong>en</strong>ait son violon contre la poitrine. Il y avait<br />

le père Chanet à Saint Sauves qui jouait aussi.<br />

Moi j’ai fait beaucoup de noces quand j’étais jeune. Dans les temps, il y avait beaucoup de<br />

violons dans les maisons, ça ne jouait pas partout mais il y <strong>en</strong> a qui disai<strong>en</strong>t, “ti<strong>en</strong>s je te donne<br />

le mi<strong>en</strong>”. Gaidier jouait bi<strong>en</strong>, mais son fils surtout, François. Il jouait avec Gustave<br />

Bonhomme.<br />

J’ai arrêté p<strong>en</strong>dant 50 ans, et j’avais comm<strong>en</strong>cé à 17 ans.”<br />

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