la gestion du débriefing émotionnel pour les chefs - Association des ...

Gestion du débriefing émotionnel pour les chefs
Partie II
LE DÉBRIEFING ÉMOTIONNEL
1. Le protocole du débriefing émotionnel.
CONDITIONS ESSENTIELLES À LA BONNE MARCHE DU
DÉBRIEFING ÉMOTIONNEL:
1. Quand le faire? Immédiatement après l’intervention, dans le but de
prévenir le choc post-traumatique.
2. Quoi faire?
Faire parler les intervenants. Au lieu d’être prisonniers de leur
cerveau droit et d’entretenir leur émotion, en parlant, les
intervenants se situent dans leur cerveau gauche où se trouve le
raisonnement logique.
S’ils ne veulent pas verbaliser ce qu’ils ressentent, les faire
marcher.
3. Pourquoi les faire parler ou les faire marcher?
Dans le but de prévenir le choc post-traumatique. Pourquoi? Pour
faire baisser l’intensité de la bioélectricité cérébrale pouvant blesser
les neurones du cerveau. Dans la marche, la bioélectricité, l’influx
nerveux, permet aux muscles des jambes de fonctionner. Il importe
donc de situer l’intervenant au niveau de son corps au lieu de mobiliser
uniquement la bioélectricité de son cerveau. Ce faisant, le mécanisme
d’une telle activité physique rééquilibre la bioélectricité corporelle.
L’intervenant peut aussi, à plusieurs reprises, déplacer ses yeux de
droite à gauche et de gauche à droite. Un tel mouvement des yeux
mobilise la bioélectricité du cerveau, passant du cerveau droit au
cerveau gauche, et vice-versa.
4. Qui doit participer au débriefing? Tous les intervenants qui ont été
témoins actifs lors de l’événement perturbateur. Pourquoi tous? Pour
éviter de recevoir quelques semaines après le débriefing des
informations supplémentaires venant des intervenants qui auraient été
absents de la rencontre initiale. Il importe donc d’éviter de les
confronter de nouveau à gérer l’intervention en leur faisant revivre
émotionnellement l’événement et, par la suite, les obliger à clore de
nouveau l’intervention.
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