la gestion du débriefing émotionnel pour les chefs - Association des ...

Gestion du débriefing émotionnel pour les chefs
4. Rôle du cortex préfrontal. La programmation neuronale.
Le cerveau agit comme un ordinateur. Il faut avoir à l’esprit que le
cerveau agit comme un ordinateur. Dans son choix de carrière, le
pompier est motivé par sa volonté de vouloir sauver les gens. Ainsi,
lors des interventions, est-il confronté à être témoin de la mort de
certaines personnes, de la souffrance et de la détresse de nombreuses
victimes. C’est pourquoi il doit ajouter à sa programmation initiale de
vouloir sauver les gens d’autres programmations qui sont reliées à des
prises de conscience particulières comme celles-ci:
Il ne pourra pas sauver toutes les victimes qu’il rencontrera sur son
chemin.
Il y aura des situations où il sera impuissant devant les éléments.
Il ne pourra que contribuer à rééquilibrer les situations de la
détresse humaine en aidant les gens au mieux de ses compétences
et de son expérience à s’en sortir.
Programme initial. S’il ne fait pas rationnellement cette prise
conscience, l’analyse de la situation se butera à son programme initial,
et il s’en trouvera perturbé dans la non-réalisation de son objectif
premier, celui de vouloir sauver les gens. Dans les cas où il n’aura pas
réussi à sauver tous les gens, les actions qu’il aura posées pendant une
intervention auront pour résultat d’aller à l’encontre de sa
programmation initiale. Ainsi, se butera-t-il lui-même à une vision
unilatérale de l’événement. L’unique programmation de vouloir sauver
les gens prise en début de carrière génèrera des réactions non
souhaitées, à savoir:
une déception envahissante,
une désolation ressentie au cours de l’intervention qui le fera
souffrir et
un fort sentiment de culpabilité relié à une perception d’échec, ce
qui peut l’affecter énormément.
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