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Anett à Courmelles, laver le linge
économie
en rendant l'eau propre ! ………………………………………………….…
L'activité de blanchissage peut avoir un impact fort sur l'environnement, d'où l'intérêt de la démarche de l'unité
de Courmelles.
La Blanchisserie de Courmelles a été fondée
en 1928 par Auguste Dupont, puis régulièrement
développée par ses successeurs.
Yves Dupont, son petit-fils, a industrialisé les
process, a essaimé dans la Meuse et en
Alsace, a dénommé sa firme Hyris, puis a
cédé l'activité à un autre groupe familial originaire
des Deux Sèvres, Anett, en 2008.
Aujourd'hui, l'usine Courmelloise emploie
près de 80 personnes, dont 48 en atelier et
une quinzaine de chauffeurs. Son activité est
en partie saisonnière, car liée à l'hôtellerie et
à la restauration. En haute saison, de Pâques
à fin juillet, ce sont jusqu'à 85/90 tonnes par
semaine qui sont nettoyées ici, en tout 3,5
millions de tonnes par an.
Les tunnels de lavage
Le linge est lavé, mais ce n'est pas si simple.
Il faut le trier, le linge plat d'une part
(draps et autres pour hôtellerie, santé), les
vêtements d'autre part. Le degré de salissure,
le résultat à obtenir (une blouse de laborantin
nécessite un nettoyage parfait, plus qu'un
vêtement de chantier), autant de critères de
sélection. Le linge, identifié, est lavé dans
deux tunnels, compartimentés par étapes de
production : mouillage, prélavage, lavage,
séchage, neutralisation). L'un absorbe 50 kg
Les tribunaux de commerce de Paris et de
Dijon ont été sollicités à de très nombreuses
reprises ces deux derniers mois, vu la complexité
des opérations (filiales), et les intérêts
très divergents des trois concurrents: Ceric
Nouvelle, Tellus et Poittemill.
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toutes les 4 minutes, soit 550 par heure ;
l'autre, plus ancien, plus conséquent, traite
1,2 tonne/heure. La composition des lessives
est fondamentale, l'entreprise cherchant à
concilier au mieux efficacité, rapport qualité
prix, et empreinte écologique moindre.
Une machine spécialisée lave les tapis
« antisalissures », ces sortes de paillassons
que l'on trouve désormais à l'entrée de nombreux
magasins ou bureaux, à raison de 7
T/semaine. Les circuits, les sacs sont suivis
par informatique.
Ensuite, selon les types de linge, intervient
le séchage sur cintre puis le défroissage – il
n'y a plus de repassage - ou le séchage à la
vapeur sur des plans de travail automatisés,
adaptés aux couettes, aux « bobines » (rouleaux
textiles essuies mains)...
Agrandissement prochain
La collecte du linge sale et l'expédition du
linge nettoyé sont assurés par une quinzaine
de véhicules, dont 4 en permanence en région
parisienne; le champ d'action de la blanchisserie
s'étend du sud parisien à Dunkerque, de
Fismes à la Normandie.
Fin mars, une extension du bâti est prévue.
Cet investissement d'environ 700 000 € permettra
de couvrir la zone de stockage (le
linge...et le personnel seront à l'abri des
Si l'offre du troisième, qui ne concernait
que Pèlerin, a été écartée assez vite, ce fut
plus difficile pour départager les deux autres,
qui comprenaient les sites Pèlerin,
Halluméca, Ceric Paris, Ceric Automation.
Au delà des suppressions d'emploi (27
maintenus avec Ceric, 22 avec Tellus), les
créanciers, puis les salariés des différentes
usines concernées, ont vite apporté leur préférence
à la solution Ceric, pourtant l'autre
repreneur ( dépendant du fonds de revitalisation
Nolay et de Legris Industrie) était soutenu
par des pressions extérieures, en
Bourgogne.
Le feuilleton judiciaire a duré deux mois,
pour s'achever, après de longues séances les
17, 24 mars, par un jugement du 26 mars
décidant la reprise par Ceric Nouvelle. L'usine
Pèlerin devient le département "matériels de
intempéries) et d'augmenter le volume du
local expéditions, en y améliorant le confort
de travail.
L'usine dispose d'une chaufferie indépendante
: la chaudière gaz produit la vapeur
nécessaire au linge, une part de cette vapeur
est récupérée en bout de ligne pour y être
réutilisée. Mais surtout, l'eau, matière première
indispensable du métier, fait l'objet de
toutes les attentions.
L'eau, matière première
En amont d'abord, un forage à 17 mètres de
profondeur vient d'être réalisé, et Anett va utiliser
l'eau de la nappe dès cette année.
En aval ensuite : les eaux sales partaient
autrefois dans le ru des Aulnes, affluent de la
Crise, elle même affluent de l'Aisne. Le traitement
était insuffisant, et l'usine s'est dotée,
juste avant la cession, d'une station
d'épuration maison.
Il a fallu le temps que les bactéries se développent,
et désormais l'ensemble est opérationnel.
Si la lessive ne contient plus de phosphates,
des adjuvants peuvent en contenir.
L'eau épurée repart au ruisseau sans risque,
des analyses sont réalisées quotidiennement,
certaines par le laboratoire d'hydrologie de
Belleu. Et les écrevisses sont revenues, nous
dit-on ! ■
Pèlerin : une « bonne » reprise……………………………………………….
Ca y est, la reprise de l'usine Soissonnaise est confirmée, avec maintien de 27 emplois sur 31.
Les établissements Pèlerin fabriquent des machines pour les briqueteries et les tuileries, l'unité est rentable, et
ses difficultés proviennent en réalité du redressement judiciaire de son ancienne maison mère( voir le Vase n°65).
Une mouleuse
prépa terre" de la nouvelle société CERIC,
financée majoritairement par le fonds
d'investissement « Pleiade investissement.»
Les salariés ont vécu de pénibles semaines,
les tergiversations et les retournements de
situation se succédaient. Désormais, la situation
s'éclaircit ! ■
Un excavateur
Le vase communicant