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Le Vase Communicant N°71.pdf

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Portrait ………………………………………………<br />

LAM Vénizel : Christophe Labruyère, un entrepreneur, tout simplement.<br />

La simplicité se dégage dès le premier contact<br />

avec Christophe Labruyère, le jeune patron de<br />

LAM à Vénizel, près de Soissons. Déjà trois<br />

entreprises à son actif, plus d'importantes responsabilités<br />

économiques, sans se prendre la<br />

tête.<br />

Au départ, avec son épouse et ses enfants,<br />

Christophe Labruyère, armé d'un DESS<br />

d'Audit, cadre dans une PME familiale en Ile<br />

de France, a souhaité vivre en province.<br />

En 2004, première opportunité près de<br />

Reims, à Sillery, où Gallorema (Gallois<br />

Location Rénovation manutention) est à vendre.<br />

La PME loue, vend, entretient des chariots<br />

élévateurs, des transpalettes, des gerbeurs...<strong>Le</strong><br />

fondateur-vendeur tenait à la<br />

conservation du nom, des hommes, et souhaitait<br />

le maintien et le développement de<br />

l'activité, avec passage de témoin sur une certaine<br />

durée. L'entreprise est spécialisée dans<br />

la vente et la location d'appareils de manuten-<br />

10<br />

tion.Tout se passe bien, en 2005, c'est la<br />

reprise d'une petite serrurerie à Bétheniville.<br />

En 2006, M. Lavisse, gérant de LAM,<br />

Lavisse Assistance Manutention, située à<br />

Vénizel, au lieudit la Bêcherie, le contacte.<br />

Une PME en expansion<br />

« Je connaissais le métier, c'était plus<br />

facile. Mais plusieurs départs dans le personnel<br />

(retraite), dans une petite équipe, ont<br />

imposé un renouvellement. Dans une reprise,<br />

il faut bien connaître les motivations du vendeur.<br />

Pour moi, l'homme est au centre des<br />

préoccupations de l'entreprise, encore plus ici<br />

dans une entreprise de services. »<br />

LAM, ce sont 9 collaborateurs (6 en 2006),<br />

dont 3 techniciens itinérants, 1 sur place, 1<br />

magasinier, 1 assistante, 1 commercial, 1 responsable<br />

de site. A l'activité d'entretien, il a<br />

ajouté la vente de matériel, qui représente<br />

maintenant 1/3 du chiffre. <strong>Le</strong> chiffre<br />

d'affaires passe en 3 ans de 1 à 1,4 M€;<br />

La Bêcherie :<br />

Cet ancien moulin à eau seigneurial a été transformé en taillanderie au XIXème siècle. Ici sont<br />

fabriquées des bêches (20 à 25 000) et des binettes(v 5 à 6 000), toutes montées, vendues<br />

dans le nord et le nord est de la France. L'atelier occupe alors une douzaine de personnes,<br />

aidés dans leur tâche par une roue hydraulique à aubes et une machine à vapeur,<br />

de 6 chevaux chacune, pouvant fonctionner ensemble ou alternativement.<br />

Juliette Colpin, de Billy, se souvient avoir commencé à y travailler, dès 14 ans, en 1937,<br />

avec le propriétaire, Gaston Vielet. La bêcherie a reçu une bombe en 1944, et un garagiste<br />

de Vénizel a repris l'atelier juste après la guerre, pour y réparer des voitures et y vendre du<br />

carburant. <strong>Le</strong> garage de la Bêcherie s'est transporté à Belleu il y a une dizaine d'années.<br />

(sources : « les mille ans de Billy » par le Comte Maxime de Sars)<br />

Daniel Dasilva, directeur d'exploitation de<br />

l'usine Triangle, se désespère :<br />

« Nous sommes une entreprise industrielle<br />

de la zone des Etomelles de Villeneuve St<br />

Germain, et y sommes installés depuis 2000.<br />

Triangle est une entreprise fidèle au bassin<br />

Soissonnais car c’est ici même, à Soissons,<br />

que le fondateur s’y est installé en 1980.<br />

Depuis, notre évolution a été maintes fois<br />

évoquée, et nous sommes fiers de représenter<br />

un savoir faire de qualité en Picardie.<br />

Quoiqu’il en soit, pour y arriver nous avons<br />

besoin d’outils performants et innovants, et<br />

de nos jours la communication par le biais de<br />

l’internet et l’immatérialisation des process et<br />

documents ont pris une part importante de<br />

notre quotidien.<br />

Voilà depuis trois ans que je me bats à<br />

essayer, en vain, d’obtenir dans la zone industrielle<br />

des moyens d’évoluer et de travailler<br />

dans des conditions meilleures.<br />

Pour exemple flagrant, une simple liaison<br />

ADSL 512Ko n’est pas suffisante pour un si<br />

grand nombre d’entreprises. Même les élus ou<br />

sociétés privées que j’ai pu rencontrer semblent<br />

étonnés de cette information, et il faut<br />

bien admettre qu’il est aberrant de trouver<br />

encore ce type de technologie dans une zone<br />

industrielle, comportant en plus une pépinière<br />

d’entreprises.<br />

Autre exemple frappant, celui des moyens<br />

de transport vers cette zone. Arrêtons de pen-<br />

ser qu’une zone industrielle est une gêne<br />

environnementale, essayons plutôt de<br />

l’intégrer dans la vie des citoyens en y mêlant<br />

transport et cadre de vie agréable. Pourquoi<br />

une zone industrielle ne serait pas desservie<br />

pas des bus quotidiens ? Pourquoi n’y a-t-il<br />

pas de restauration diversifiée alors que la<br />

demande se fait sentir ?<br />

Il a fallu attendre de nombreuses années<br />

avant d’obtenir un simple rond point nous<br />

reliant à la N31, je n’ose imaginer la suite…<br />

Si l’on souhaite attirer du monde et notamment<br />

des jeunes par le biais de stages ou<br />

apprentissage, bien évidemment il faudrait un<br />

minimum d’attrait et de services à leur proposer.<br />

Comment pouvons nous refléter une image<br />

de performance et de qualité envers nos<br />

clients internationaux et nos partenaires de la<br />

presse internationale si de toute façon nous<br />

sommes seuls à nous y intéresser ?<br />

Il est temps de soutenir le tissu industriel<br />

local présent, et éviter d’investir des moyens<br />

colossaux dans des zones fantômes où de<br />

toute façon seules les entreprises bénéficiant<br />

de conditions extraordinaires s’y installeront.<br />

Peut être que mon message sera entendu… »<br />

Mme Daudre-Vignier écrit :<br />

« Nous habitons rue Deflandre, côté des<br />

numéros pairs. Nous n'aurions eu que la rue à<br />

traverser pour pouvoir aller voter à l'école du<br />

Centre où est installé un bureau de vote les<br />

avenir<br />

Gallorema représentant 4,2M€. Ensemble, les<br />

deux entités disposent d'une centaine de<br />

matériels.<br />

A Vénizel, LAM compte environ 250 clients,<br />

dans un rayon d'une cinquantaine de kilomètres<br />

autour de Soissons, dont des sites industriels<br />

comme Saica-Vénizel.<br />

L'humanisme de Christophe Labruyère ne<br />

pouvait se limiter à la seule activité professionnelle.<br />

Très vite, il a été repéré par le<br />

milieu entrepreneurial local. En 2007/2009,<br />

le voici président du CJD de la Marne.<br />

Désormais, il préside le Club des entrepreneurs<br />

champenois, qui a pour objet de fédérer<br />

l'ensemble des entreprises connexes au<br />

Champagne. A ce titre , il organise le salon<br />

annuel Viti-Vini.<br />

Christophe Labruyère vient d'avoir 40 ans.<br />

Son contact direct, respectueux de ses<br />

troupes, son humour, son expérience désormais,<br />

sont prometteurs. M.B. ■<br />

Courrier des lecteurs ………………………………………………………………<br />

jours d'élections. C'eut été trop simple et<br />

pourquoi faire simple quand on peut faire<br />

compliqué ? Nous sommes obligés d'aller<br />

beaucoup plus loin, jusqu'à la Mutualité pour<br />

accomplir notre devoir électoral. Merci pour<br />

les personnes âgées. Cerise sur le gâteau:<br />

nous sommes sur le territoire du canton de<br />

Soissons-Sud et on nous impose un bureau de<br />

vote situé sur Soissons-Nord !!! Bizarre, vous<br />

avez dit bizarre ?... »<br />

Et Jacques Melin signale le problème du carrefour<br />

de l'Elephant :<br />

« Sur la photo jointe, on constate que les<br />

automobilistes venant de Soissons vers Reims<br />

ont un panneau indiquant que leur voie est<br />

prioritaire vers Reims (après un stop).<br />

<strong>Le</strong> problème est que les voitures venant de<br />

la gare et allant vers Reims croient avoir la<br />

priorité (venant de la droite) car aucun panneau<br />

n'indique le contraire. » ■<br />

<strong>Le</strong> vase communicant

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