Le Vase Communicant N°71.pdf

N°71
du 8 au 21
avril 2010
Retrouvez-nous aussi sur :
www.levase.fr
Bimensuel indépendant et gratuit d’informations locales du Soissonnais
« Se réunir est un début, rester ensemble est un progrès,
travailler ensemble est la réussite. » (Henry Ford)
Soissons
bouge !
Voyez pages 6 à 10
P. 2 : Infomerciales
P. 4 : Nos élus
P. 6-10 : Economie
P. 12 : Urbanisme
P. 14 : Le SITUS
P. 16 : Nos rubriques
P. 18 : Histoire d’un magasin
P. 20 à 23 : Culture / Loisirs
Cette photo, prise sur le vif, au parc des Moulins symbolise les différents investissements en cours à Soissons et alentours.
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LES INFOMERCIALES Un seul gagnant ?
■ Création
Jean Claude Denizot s'installe comme commerçant
ambulant en fruits et légumes frais
et va tourner dans différents villages du
Soissonnais. Il aménage un dépôt dans la
pépinière des Etomelles à Villeneuve Saint
Germain.
■ A Grisolles
L’installation de stockage de déchets non
dangereux, « L’EcoCentre La Tuilerie », a
accueilli ses premiers déchets le lundi 8
mars. Elle est située sur la commune de
Grisolles dans le sud de l’Aisne. Le premier
camion a acheminé des déchets ménagers
résiduels de la Communauté de Communes
de Villers-Cotterêts Forêt de Retz. L’EcoCentre
La Tuilerie ouvre ses portes après 10 mois de
travaux.
■ Côte de Vauxrot
Communiqué de la Voirie départementale
en date du 19 mars :
« Les restrictions en place font suite aux
dégradations apparues sur la voie lente dès
les premiers gros gels. Afin de limiter les
conséquences sur la totalité des 3 voies, la
circulation a été restreinte sur 2 voies, et avec
pour effet non négligeable la diminution de la
vitesse dans les 2 sens. La vitesse est un facteur
aggravant sur ce type de portion sinueuse
avec un trafic PL relativement important.
Les travaux sont envisagés sous deux à trois
semaines . Nous attendions les conditions climatiques
favorables pour les programmer. Ils
devraient consister en la réalisation de purge
importante sur les zones dégradées, et la
réfection partielle du tapis d’enrobés. »
■ Rue de Bouvines
Cette rue joint les quartiers Saint-Waast et
Saint-Médard, une partie des terrains étaient
vagues.
Côté pair, c'est fini, à l'emplacement laissé
libre par l'usine APS, un cabinet para médical
Rue de Bouvines.
a été construit ; juste à côté, après l'ancienne
voie ferrée en s'en allant vers Saint-Médard,
le terrain où se trouvaient autrefois les établissements
Gaillard (charbon), acquis par
Logivam dans les années 75, reçoit un programme
de constructions important : 24 logements
répartis en trois petits immeubles collectifs,
à l'architecture signée par BM
Architecture, de Chaville (92). Ce seront 12
T3 et autant de T4 à usage locatif aidé qui
seront livrés dans un an environ.
■ A Noyant et Aconin
Le quartier du Fonds Saint Martin s'achève.
Commencé en 1978 par la Copérative
Logivam, il comprendra une petite soixantaine
d'habitations en tout, sous différents
régimes juridiques (accession aidée, accession
libre, locatif aidé).
La dernière tranche, tout en haut, vient de
démarrer. Elle comprendra 11 maisons à
louer. L'architecte en est le cabinet Bellière-
Manière, de Villers Cotterêts.
■ Chaudronnerie nucléaire
La construction de la centrale nucléaire de
Flamanville donne du travail aux Soissonnais.
L'entreprise CMI (située dans l'ancienne
usine Pecquet Tesson de Crouy) vient de réaliser
deux « contournements vapeur », destinés
à être placés sous les turbines. Chaque
pièce pèse 63 tonnes, mesure 4,90 m de
haut, 15 de long, et a nécessité 3 000 heures
de travail.
La commande émanait d'Alstom.
éDITO
Le dernier scrutin des
régionales a été marqué
par un taux d'abstention
spectaculaire.
Jusqu'à 75% dans certains
quartiers, comme à Chevreux
par exemple.
Si le taux d'abstention est un bon thermomètre
de la démocratie, il y a du souci à se
faire !
Nos élus ont du travail, et vite. Les électeurs
absentéistes ont tort, mais de le savoir
ne les fait pas revenir.
Un scrutin compliqué (listes départementales
pour une région!), des listes (de tous
bords) composées bizarrement , pas de programme
distribué pour le deuxième tour dans
de nombreux endroits, et enfin une région, la
Picardie, à laquelle l'attachement local est
évidemment plus faible, vu l'éloignement.
Quant aux promesses des programmes !
Michel Bultot
■ Travaux à la Poste
Les 19 et 20 avril, le bureau de la rue Saint
Martin sera complètement fermé, adressez
vous aux bureaux de Presles, de Belleu, de
Mercin-et-Vaux.
Le 21, réouverture, avec l'horaire suivant:
8h30/ 19h en continu en semaine,
8h30/12h30 et 14h/17h le samedi.
■ Vent contraire pour l'éolien
Par arrêté du Préfet daté du 24 février, la
Zone de Développement de l'Eolien (ZDE) prévue
sur le territoire de la Communauté de
Communes du Pays de la Vallée de l' Aisne a
été refusée. L'arrêté précise que ceci ne préjuge
pas de l'obtention ultérieure de permis
de construire des aérogénérateurs, mais dans
ce cas le prix d'achat de l'électricité est bien
inférieur.
Pour le secteur Cuffies/Leury, la ZDE a été
approuvée, le permis de construire est en
cours d'instruction depuis près de deux ans. Il
porte sur 9 aérogénérateurs.
■ Animations
A Reims, lors du salon champenois des
véhicules anciens, le club local CARS a animé
son stand sur le thème de Martine, héroïne
d'histoires pour enfants, avec un certain succès,
bravo ! ■
Directeur de la publication : Michel BULTOT - 06 81 79 45 74 - Courriel : contact@levase.fr - Bimensuel gratuit d’informations locales édité par Le Vase Communicant
®, SARL au capital de 5000 €, 2 Allée de l’innovation, Parc Gouraud - 02200 Soissons. RCS Soissons 493 468 243 - Code APE 221 C - Composition, impression : Technimages - 02320
Pinon - Tirage de ce numéro : 23 200 ex. Tous droits de reproduction réservés. L’annonceur est censé disposer des droits de reproduction des documents confiés.
Distribution : Adrexo, et entre autres par Gilles Lequeux. Dépôt légal : à parution. ISSN 1955-9909. A participé à ce numéro : Pierre Commeine
Prochain numéro : le 22 avril, « jour de la Terre ». Abonnement : 40 € pour 20 numéros, par chèque à adresser au Vase Communicant.
2
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Je lis
Le Vase
communicant

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confits,
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tel le filet de bar sauce au cidre, le
filet de rouget aux airelles, et que
dire encore de son rougail de Saint-
Jacques crues !
Plats gastronomiques, menu traditionnel,
menu découverte, la cuisine
du lieu est variée.
Et les desserts sont faits maison,
comme cette délicieuse crème brûlée
à la lavande !
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les terrasses sont répertoriées
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Des finances 2010 en bonne forme ………
4
nos élus
Les élus soissonnais ont voté le budget 2010. Voici quelques éléments glanés au cours de la séance, au cours
de laquelle a été débattu le Projet d'Aménagement et de Développement Durable, sur lequel nous reviendrons.
■ Les chiffres globaux
En 2008, la section de fonctionnement
avait dégagé un excédent de 2 155 K€ (milliers
d'euros). En 2009, cet excédent est de
5 381 K€.
Ce chiffre est bien sûr la conséquence de la
hausse des recettes de fonctionnement, c'est
à dire des impôts locaux. L'excédent permet
de contribuer au financement des investissements,
en minorant le recours à l'emprunt.
■ Autofinancement
Le désendettement est l'un des objectifs
poursuivi par la majorité actuelle. L'encours a
diminué de 25 à 23 Millions d'€. On notera
que côté dépenses, les charges financières
ont fortement diminué (- 37%), ceci étant la
conséquence des diminutions des taux
d'intérêt. La ville rembourse plusieurs
emprunts à taux variables; ces emprunts
avaient été critiqués en 2008, mais
aujourd'hui, ils se révèlent pleins...d'intérêt !
■ Dépenses en baisse,
recettes en hausse
Le budget prévoit une baisse de 2,6% des
dépenses de fonctionnement, ce résultat
étant principalement lié à la diminution des
remboursements.
Côté recettes, les dotations d'Etat sont en
progression (la Dotation de Solidarité Urbaine,
la nouvelle DDU, dotation de Développement
Urbain, reçue pour la première fois courant
2009), même si le délégué souligne fort justement
que ce ne sont pas des recettes
pérennes.
A ce chapitre, la TLPE, Taxe sur la Publicité
extérieure, est bien comptabilisée, pour 280
K€, même si la taxe 2009 n'a toujours pas
été appelée.
■ Investissements
Le budget a les moyens des ambitions
municipales. Quelques chiffres :
• 2 370 K€ pour les bâtiments communaux
(1 pour les écoles et la cuisine centrale, 0,7
pour les équipements sportifs) ;
• 480 K€ pour le boulevard Jeanne d'Arc
(étude et premiers travaux en 2010), ce
seront 1, 8 million chacune des trois années
suivantes ;
• 1 140 K€ pour l'aménagement de la route
de Chevreux entre la Crise et le Parc
Commercial des Moulins (première tranche) ;
• 2 400 K€ pour le patrimoine historique :
Permanences des élus de Soissons :
Dans les centres sociaux, chaque mardi de
17 h à 18 h.
Chevreux : 4 mai, 1er juin
Presles : 13 avril, 11 mai, 18 juin
Saint-Waast : 20 avril, 18 mai, 15 juin
Saint-Crépin : 27 avril, 25 mai, 22 juin
L'arroseur arrosé
Le poste Imprévus a été expliqué, « c'est ce
type de ligne qui permet de faire face à des
imprévus telle la hausse récente du gaz,
décidée par l'Etat, actionnaire de GDF,
+ 9,7% », a précisé de façon très critique
Jean-Louis Sève, conseiller délégué aux
Finances.
Mais, cher Jean-Louis, les ménages, qui,
eux, ont reçu une taxe en progression de
23% l'an dernier, disposaient-ils de ce
poste « imprévus »?
2 pour le dépôt de fouilles (dites « Centre de
conservation et d'études », en cours
d'achèvement rue Saint-Jean, 200 K€ pour le
Centre départemental Archéologique (rénovation
du bâtiment à saint jean des Vignes), et
170 K€ pour le réfectoire.
• 675 K€ pour les premiers travaux du Plan
de Rénovation Urbaine, 250 K€ pour les
Berges de l'Aisne, dossiers qui vont maintenant,
selon Patrick Day, « entrer dans leur
phase active ». Le projet d'implantation d'un
équipement multisports dans le secteur
Michelet, à Presles, a été approuvé lors du
même conseil.
■ Achats et ventes
La ville a décidé de mettre en vente deux
anciens logements de fonction, 18 rue
Alphonse Janvier et 83 rue du Paradis.
D'autre part, elle a décidé d'exercer son
droit de préemption sur deux maisons, 14 rue
de Vic (maison voisine d'un programme de
l'ODES), et 13 rue Jeanne Macherez.
■ Dénomination
14 Rue de Vic-sur-Aisne.
A la demande de l'Agglo, la ville a dénommé
la voie qui permet d'accéder au Parc Gouraud.
Ce détail avait été oublié lors de la dénomination
de l'ensemble des voies. Ce sera donc la
porte Gouraud, tout simplement.
A ce sujet, signalons que l'Office de tourisme
prépare actuellement un nouveau plan
de la Ville. Il devrait être disponible d'ici 2/3
mois, nous avons vu son esquisse, enfin un
plan complet et irréprochable ! M.B. ■
13 Rue Jeanne Macherez.
Les élus régionaux
Le Soissonnais est bien représenté au Conseil Régional de Picardie, jugez-en plutôt :
A gauche, Mireille Tiquet, Sylvie Hubert (toutes deux vice-présidentes), Franck Delattre.
A droite, Isabelle Letrillart.
Pour le Front National, Franck Briffaut (Villers Cotterêts), Nathalie Betegnies (Vic), sans
oublier Wallerand de Saint-Just, élu sur la liste du département de la Somme.
A contrario, le sud de l'Aisne ( arrondissement de Château-Thierry) ne dispose d'aucun élu !
Le vase communicant

Bimensuel - N°71
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Anett à Courmelles, laver le linge
économie
en rendant l'eau propre ! ………………………………………………….…
L'activité de blanchissage peut avoir un impact fort sur l'environnement, d'où l'intérêt de la démarche de l'unité
de Courmelles.
La Blanchisserie de Courmelles a été fondée
en 1928 par Auguste Dupont, puis régulièrement
développée par ses successeurs.
Yves Dupont, son petit-fils, a industrialisé les
process, a essaimé dans la Meuse et en
Alsace, a dénommé sa firme Hyris, puis a
cédé l'activité à un autre groupe familial originaire
des Deux Sèvres, Anett, en 2008.
Aujourd'hui, l'usine Courmelloise emploie
près de 80 personnes, dont 48 en atelier et
une quinzaine de chauffeurs. Son activité est
en partie saisonnière, car liée à l'hôtellerie et
à la restauration. En haute saison, de Pâques
à fin juillet, ce sont jusqu'à 85/90 tonnes par
semaine qui sont nettoyées ici, en tout 3,5
millions de tonnes par an.
Les tunnels de lavage
Le linge est lavé, mais ce n'est pas si simple.
Il faut le trier, le linge plat d'une part
(draps et autres pour hôtellerie, santé), les
vêtements d'autre part. Le degré de salissure,
le résultat à obtenir (une blouse de laborantin
nécessite un nettoyage parfait, plus qu'un
vêtement de chantier), autant de critères de
sélection. Le linge, identifié, est lavé dans
deux tunnels, compartimentés par étapes de
production : mouillage, prélavage, lavage,
séchage, neutralisation). L'un absorbe 50 kg
Les tribunaux de commerce de Paris et de
Dijon ont été sollicités à de très nombreuses
reprises ces deux derniers mois, vu la complexité
des opérations (filiales), et les intérêts
très divergents des trois concurrents: Ceric
Nouvelle, Tellus et Poittemill.
6
toutes les 4 minutes, soit 550 par heure ;
l'autre, plus ancien, plus conséquent, traite
1,2 tonne/heure. La composition des lessives
est fondamentale, l'entreprise cherchant à
concilier au mieux efficacité, rapport qualité
prix, et empreinte écologique moindre.
Une machine spécialisée lave les tapis
« antisalissures », ces sortes de paillassons
que l'on trouve désormais à l'entrée de nombreux
magasins ou bureaux, à raison de 7
T/semaine. Les circuits, les sacs sont suivis
par informatique.
Ensuite, selon les types de linge, intervient
le séchage sur cintre puis le défroissage – il
n'y a plus de repassage - ou le séchage à la
vapeur sur des plans de travail automatisés,
adaptés aux couettes, aux « bobines » (rouleaux
textiles essuies mains)...
Agrandissement prochain
La collecte du linge sale et l'expédition du
linge nettoyé sont assurés par une quinzaine
de véhicules, dont 4 en permanence en région
parisienne; le champ d'action de la blanchisserie
s'étend du sud parisien à Dunkerque, de
Fismes à la Normandie.
Fin mars, une extension du bâti est prévue.
Cet investissement d'environ 700 000 € permettra
de couvrir la zone de stockage (le
linge...et le personnel seront à l'abri des
Si l'offre du troisième, qui ne concernait
que Pèlerin, a été écartée assez vite, ce fut
plus difficile pour départager les deux autres,
qui comprenaient les sites Pèlerin,
Halluméca, Ceric Paris, Ceric Automation.
Au delà des suppressions d'emploi (27
maintenus avec Ceric, 22 avec Tellus), les
créanciers, puis les salariés des différentes
usines concernées, ont vite apporté leur préférence
à la solution Ceric, pourtant l'autre
repreneur ( dépendant du fonds de revitalisation
Nolay et de Legris Industrie) était soutenu
par des pressions extérieures, en
Bourgogne.
Le feuilleton judiciaire a duré deux mois,
pour s'achever, après de longues séances les
17, 24 mars, par un jugement du 26 mars
décidant la reprise par Ceric Nouvelle. L'usine
Pèlerin devient le département "matériels de
intempéries) et d'augmenter le volume du
local expéditions, en y améliorant le confort
de travail.
L'usine dispose d'une chaufferie indépendante
: la chaudière gaz produit la vapeur
nécessaire au linge, une part de cette vapeur
est récupérée en bout de ligne pour y être
réutilisée. Mais surtout, l'eau, matière première
indispensable du métier, fait l'objet de
toutes les attentions.
L'eau, matière première
En amont d'abord, un forage à 17 mètres de
profondeur vient d'être réalisé, et Anett va utiliser
l'eau de la nappe dès cette année.
En aval ensuite : les eaux sales partaient
autrefois dans le ru des Aulnes, affluent de la
Crise, elle même affluent de l'Aisne. Le traitement
était insuffisant, et l'usine s'est dotée,
juste avant la cession, d'une station
d'épuration maison.
Il a fallu le temps que les bactéries se développent,
et désormais l'ensemble est opérationnel.
Si la lessive ne contient plus de phosphates,
des adjuvants peuvent en contenir.
L'eau épurée repart au ruisseau sans risque,
des analyses sont réalisées quotidiennement,
certaines par le laboratoire d'hydrologie de
Belleu. Et les écrevisses sont revenues, nous
dit-on ! ■
Pèlerin : une « bonne » reprise……………………………………………….
Ca y est, la reprise de l'usine Soissonnaise est confirmée, avec maintien de 27 emplois sur 31.
Les établissements Pèlerin fabriquent des machines pour les briqueteries et les tuileries, l'unité est rentable, et
ses difficultés proviennent en réalité du redressement judiciaire de son ancienne maison mère( voir le Vase n°65).
Une mouleuse
prépa terre" de la nouvelle société CERIC,
financée majoritairement par le fonds
d'investissement « Pleiade investissement.»
Les salariés ont vécu de pénibles semaines,
les tergiversations et les retournements de
situation se succédaient. Désormais, la situation
s'éclaircit ! ■
Un excavateur
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écologique, parlons-en
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7

Le Relais Nord Est :
le recyclage crée des emplois…………………
Le Relais, entreprise de récupération de textiles, vient d'emménager dans
le Parc d'activités du Plateau, à Ploisy. Le Relais, c'est d'abord une aventure
humaine, c'est aussi une réussite économique et écologique.
Pierre Duponchel, ingénieur, travaillait dans
une très grande entreprise, où il implantait
des machines pour gagner de la productivité,
et indirectement supprimer des emplois. Le
week end, il était bénévole à Emmaüs et ATD
Quart Monde, où il constatait les dégâts du
non emploi...Un jour, il a sauté le pas, et,
avec le soutien d'Emmaüs, à Bruay-La-
Bussière (Pas de Calais), il a repris une PME
de fabrication de peinture, puis a créé une
filière de récupération de textiles, audelà du
bénévolat de différentes associations caritatives.
Aujourd'hui, après 25 ans, ce sont quelque
600 emplois ainsi créés dans le bassin
minier...
A Soissons, c'est en 1998 que trois associations
se regroupent, sous l'impulsion
d'Emmanuelle Bouquillon, maire à l'époque,
pour fonder une SARL à capitaux associatifs,
le Relais, et implantent l'activité dans
l'ancienne fonderie Delaporte rue de la
Terrière.
8
Un transfert nécessaire
L'exigüité des locaux, les nuisances engendrées,
ont conduit les responsables à rechercher
une autre solution. La structure collectait
jusqu'ici 3 000 tonnes mais n'en triait que
1700. Parallèlement, ils ont souhaité transformer
la structure en SCOP, Société
Coopérative de Production, schéma juridique
en adéquation avec les valeurs portées par les
fondateurs.
En effet, une Coopérative permet aux personnes
employées, toutes éloignées du monde
du travail auparavant, de prendre en mains
leur destin. Ici, la règle, c'est « un homme
une voix », chacun participe à la décision. Et
c'est particulièrement motivant, ils sont réellement
fiers de présenter leur outil de travail
moderne, fruit de leur labeur depuis dix ans.
N'oubliez pas : plus il y a de vêtements,
plus il y a d'emploi ! Où déposer ?
Soissons : Chevreux avenue Allende,
Presles face au collège G. Philipe, Place
Saint Christophe, Rue Bara, Avenue du
Général de Gaulle, Avenue de Château
Thierry près de FGI, parking rue de
l'Evêché, Saint-Waast bd Jules Ferry,
Avenue de Pasly, Avenue Winston
Churchill, parking ED rue de l'Arquebuse
Pasly, abribus Bois Roger
Cuffies place de la mairie,
Crouy près d'Intermarché, allée des
Bleuets et en haut de la Perrière,
Bucy-le-Long devant la ZA de la Fosselle et
près des tennis,
Courmelles près du poste EDF de Saint Félix,
Démocratie au travail
Ici, pas de dividendes aux actionnaires, les
bénéfices sont réinvestis ou distribués aux
salariés associés sous forme de participation,
répartie de façon égalitaire entre tous les salariés
des différents Relais de France, quelque
soit le salaire et l'ancienneté, et placée à un
taux élevé (4 à 5%!). La solidarité se vit en
interne, en réseau, et aussi à l'international.
L'actuel dirigeant, Emmanuel Pilloy, ingénieur,
est élu pour quatre ans. Pour lui, « la
SCOP correspond à la volonté de démocratie
vécue dans l'entreprise. Les salariés reçoivent
une information transparente, chaque mois;
les salaires sont affichés. Ils sont embauchés
d'abord sous forme de contrats aidés, puis, au
bout de 2 ans, en contrat à durée indéterminée.
Ce ne sont pas des emplois occupationnels,
le travail est dur. Au bout de 3 ans, ils
savent comment ça marche, ils peuvent devenir
associés. »
Un secteur d'avenir
Le Relais Nord Est Ile de France exerce 3
métiers : la collecte, le tri/revalorisation, la
revente.
Le gisement est colossal : chaque année, on
estime qu'il y a 600 000 tonnes à récupérer,
il s'en récupère actuellement environ
110 000 tonnes, la marge de développement
est immense. A Soissons, le Relais collecte
3000 tonnes, le nouveau bâtiment permettra
d'en traiter 7 000. La zone de collecte s'étend
sur une partie de la Picardie, le nord parisien,
la Champagne. Les Relais voisins sont à
Bruay, Amiens, Cambrai, Mulhouse... 12
chauffeurs apportent ici le contenu de ces
fameux bacs de dépôt volontaire. D'ailleurs,
c'est bien là que commence la chaîne, précise
le dirigeant : à partir du donateur !
Vauxbuin rue Saint Bernard et salle polyvalente,
Mercin-et-Vaux rue du Chemin vert et
déchetterie,
Villeneuve rue de la Mairie et avenue
Allende,
Missy/Aisne rue de Vouziers,
Leury,
Acy rue de Soissons,
Billy/Aisne rue de la Croix Lahors
Ciry-Salsogne au foyer,
Belleu parking Intermarché,
Presles-et-Boves à la déchetterie,
Braine parking Carrefour et place de
l'Eglise,
Vic/Aisne rue de l'écluse.
économie
Puis les vêtements, le linge, et le reste sont
triés, au rythme de 15 tonnes/jour. Les sacs
sont ouverts, plusieurs tris successifs sont
effectués.
5 à 10% du tonnage peut être revendu en
l'état, c'est le rôle des boutiques Ding Fring (à
Soissons, rue des Feuillants, avec des arrivages
quotidiens!). Ce poste représente 40%
des recettes de l'entreprise.
Environ 30% sont exportés en Afrique noire
ou dans les pays de l'Est : de qualité moindre,
ils sont appréciés là-bas.
Un isolant efficace
Le solde est destiné à être valorisé, avec
deux filières principales :
• La laine, le coton...sont destinés à devenir
des fibres techniques, pour des
moquettes, des revêtements automobiles...Ils
sont transformés par des effilocheurs.
• Une partie devient un excellent produit
isolant, la « métisse ». Transformé en poudre,
puis aggloméré en panneau, le textile se
révèle très efficace, plus durable que la laine
de verre. L'activité pourrait être intégrée dans
l'avenir. Une certification est en cours pour
cet éco matériau, qui contribue déjà à
l'isolation du bâtiment de Ploisy.
Une petite part est déchirée et sert de chiffons
d'essuyage, et 15% sont non valorisables
et enfouis (type jean plein de peinture...).
En 2004, la filière a failli disparaître. Les
coûts étaient élevés, la rentabilité incertaine.
La loi a institué une taxe, invisible pour le
consommateur (de l'ordre d'un demi centime
par vêtement), mais qui permet de reverser
70€/T aux recycleurs. Ceci assure 220 000€
par an au Relais local...
Des emplois
Vous l'aurez compris, le recyclage du textile
est un secteur porteur. Le dynamisme des fondateurs,
la motivation du personnel, l'intérêt
écologique de ce travail, tout concourt à
l'essor de la filière. A Soissons, 44 salariés fin
2009, déjà 52 à ce jour à Ploisy, plusieurs
embauches prévues... un doublement de
l'activité débouche naturellement sur un doublement
des emplois à terme !
Rappelons que le
recrutement concerne
des chômeurs de longue
durée, d'anciens prisonniers,
des personnes en
situation sociale très difficile,
qui ainsi retrouvent
une activité professionnelle,
un statut
social, bref leur dignité.
Pour accompagner le
transfert, le SITUS a
prévu une ligne Place
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9

Portrait ………………………………………………
LAM Vénizel : Christophe Labruyère, un entrepreneur, tout simplement.
La simplicité se dégage dès le premier contact
avec Christophe Labruyère, le jeune patron de
LAM à Vénizel, près de Soissons. Déjà trois
entreprises à son actif, plus d'importantes responsabilités
économiques, sans se prendre la
tête.
Au départ, avec son épouse et ses enfants,
Christophe Labruyère, armé d'un DESS
d'Audit, cadre dans une PME familiale en Ile
de France, a souhaité vivre en province.
En 2004, première opportunité près de
Reims, à Sillery, où Gallorema (Gallois
Location Rénovation manutention) est à vendre.
La PME loue, vend, entretient des chariots
élévateurs, des transpalettes, des gerbeurs...Le
fondateur-vendeur tenait à la
conservation du nom, des hommes, et souhaitait
le maintien et le développement de
l'activité, avec passage de témoin sur une certaine
durée. L'entreprise est spécialisée dans
la vente et la location d'appareils de manuten-
10
tion.Tout se passe bien, en 2005, c'est la
reprise d'une petite serrurerie à Bétheniville.
En 2006, M. Lavisse, gérant de LAM,
Lavisse Assistance Manutention, située à
Vénizel, au lieudit la Bêcherie, le contacte.
Une PME en expansion
« Je connaissais le métier, c'était plus
facile. Mais plusieurs départs dans le personnel
(retraite), dans une petite équipe, ont
imposé un renouvellement. Dans une reprise,
il faut bien connaître les motivations du vendeur.
Pour moi, l'homme est au centre des
préoccupations de l'entreprise, encore plus ici
dans une entreprise de services. »
LAM, ce sont 9 collaborateurs (6 en 2006),
dont 3 techniciens itinérants, 1 sur place, 1
magasinier, 1 assistante, 1 commercial, 1 responsable
de site. A l'activité d'entretien, il a
ajouté la vente de matériel, qui représente
maintenant 1/3 du chiffre. Le chiffre
d'affaires passe en 3 ans de 1 à 1,4 M€;
La Bêcherie :
Cet ancien moulin à eau seigneurial a été transformé en taillanderie au XIXème siècle. Ici sont
fabriquées des bêches (20 à 25 000) et des binettes(v 5 à 6 000), toutes montées, vendues
dans le nord et le nord est de la France. L'atelier occupe alors une douzaine de personnes,
aidés dans leur tâche par une roue hydraulique à aubes et une machine à vapeur,
de 6 chevaux chacune, pouvant fonctionner ensemble ou alternativement.
Juliette Colpin, de Billy, se souvient avoir commencé à y travailler, dès 14 ans, en 1937,
avec le propriétaire, Gaston Vielet. La bêcherie a reçu une bombe en 1944, et un garagiste
de Vénizel a repris l'atelier juste après la guerre, pour y réparer des voitures et y vendre du
carburant. Le garage de la Bêcherie s'est transporté à Belleu il y a une dizaine d'années.
(sources : « les mille ans de Billy » par le Comte Maxime de Sars)
Daniel Dasilva, directeur d'exploitation de
l'usine Triangle, se désespère :
« Nous sommes une entreprise industrielle
de la zone des Etomelles de Villeneuve St
Germain, et y sommes installés depuis 2000.
Triangle est une entreprise fidèle au bassin
Soissonnais car c’est ici même, à Soissons,
que le fondateur s’y est installé en 1980.
Depuis, notre évolution a été maintes fois
évoquée, et nous sommes fiers de représenter
un savoir faire de qualité en Picardie.
Quoiqu’il en soit, pour y arriver nous avons
besoin d’outils performants et innovants, et
de nos jours la communication par le biais de
l’internet et l’immatérialisation des process et
documents ont pris une part importante de
notre quotidien.
Voilà depuis trois ans que je me bats à
essayer, en vain, d’obtenir dans la zone industrielle
des moyens d’évoluer et de travailler
dans des conditions meilleures.
Pour exemple flagrant, une simple liaison
ADSL 512Ko n’est pas suffisante pour un si
grand nombre d’entreprises. Même les élus ou
sociétés privées que j’ai pu rencontrer semblent
étonnés de cette information, et il faut
bien admettre qu’il est aberrant de trouver
encore ce type de technologie dans une zone
industrielle, comportant en plus une pépinière
d’entreprises.
Autre exemple frappant, celui des moyens
de transport vers cette zone. Arrêtons de pen-
ser qu’une zone industrielle est une gêne
environnementale, essayons plutôt de
l’intégrer dans la vie des citoyens en y mêlant
transport et cadre de vie agréable. Pourquoi
une zone industrielle ne serait pas desservie
pas des bus quotidiens ? Pourquoi n’y a-t-il
pas de restauration diversifiée alors que la
demande se fait sentir ?
Il a fallu attendre de nombreuses années
avant d’obtenir un simple rond point nous
reliant à la N31, je n’ose imaginer la suite…
Si l’on souhaite attirer du monde et notamment
des jeunes par le biais de stages ou
apprentissage, bien évidemment il faudrait un
minimum d’attrait et de services à leur proposer.
Comment pouvons nous refléter une image
de performance et de qualité envers nos
clients internationaux et nos partenaires de la
presse internationale si de toute façon nous
sommes seuls à nous y intéresser ?
Il est temps de soutenir le tissu industriel
local présent, et éviter d’investir des moyens
colossaux dans des zones fantômes où de
toute façon seules les entreprises bénéficiant
de conditions extraordinaires s’y installeront.
Peut être que mon message sera entendu… »
Mme Daudre-Vignier écrit :
« Nous habitons rue Deflandre, côté des
numéros pairs. Nous n'aurions eu que la rue à
traverser pour pouvoir aller voter à l'école du
Centre où est installé un bureau de vote les
avenir
Gallorema représentant 4,2M€. Ensemble, les
deux entités disposent d'une centaine de
matériels.
A Vénizel, LAM compte environ 250 clients,
dans un rayon d'une cinquantaine de kilomètres
autour de Soissons, dont des sites industriels
comme Saica-Vénizel.
L'humanisme de Christophe Labruyère ne
pouvait se limiter à la seule activité professionnelle.
Très vite, il a été repéré par le
milieu entrepreneurial local. En 2007/2009,
le voici président du CJD de la Marne.
Désormais, il préside le Club des entrepreneurs
champenois, qui a pour objet de fédérer
l'ensemble des entreprises connexes au
Champagne. A ce titre , il organise le salon
annuel Viti-Vini.
Christophe Labruyère vient d'avoir 40 ans.
Son contact direct, respectueux de ses
troupes, son humour, son expérience désormais,
sont prometteurs. M.B. ■
Courrier des lecteurs ………………………………………………………………
jours d'élections. C'eut été trop simple et
pourquoi faire simple quand on peut faire
compliqué ? Nous sommes obligés d'aller
beaucoup plus loin, jusqu'à la Mutualité pour
accomplir notre devoir électoral. Merci pour
les personnes âgées. Cerise sur le gâteau:
nous sommes sur le territoire du canton de
Soissons-Sud et on nous impose un bureau de
vote situé sur Soissons-Nord !!! Bizarre, vous
avez dit bizarre ?... »
Et Jacques Melin signale le problème du carrefour
de l'Elephant :
« Sur la photo jointe, on constate que les
automobilistes venant de Soissons vers Reims
ont un panneau indiquant que leur voie est
prioritaire vers Reims (après un stop).
Le problème est que les voitures venant de
la gare et allant vers Reims croient avoir la
priorité (venant de la droite) car aucun panneau
n'indique le contraire. » ■
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Qui se souvient de la « Voie Triomphale »?………
Le plan de reconstruction de la ville après
les destructions de 1914/1918 a prévu la réalisation
d'une voirie large et aérée, caractérisant
toujours notre cité.
Les urbanistes de l'époque avaient vu large,
il fallait, disaient-ils, que l'air puisse rentrer
dans la ville. Et nombre de ruelles ont ainsi
disparu du plan, après avoir disparu physiquement
sous les bombes.
Ainsi la rue de l'Hôtel Dieu, qui serpentait
sur l'actuelle place Fernand Marquigny.
Les prémices de ce plan existaient déjà
avant 1914, puisque le Marché Couvert a été
édifié en 1912, à l'emplacement de différentes
bâtisses et d'une partie de l'Hôtel Dieu,
le nouvel hôpital ayant été livré. Les rues du
Marché et Charles Desboves préfiguraient le
plan futur.
12
République/Marché
D'ailleurs, tout le plan n'a été concrétisé
que fort tard : l'élargissement de la rue de la
Congrégation (actuelle rue Georges Muzart)
n'a été effectif que dans les années 1965.
Les constructions ne se sont parfois alignées
que récemment: ainsi, rue Quinquet, la résidence
du Coq Lombard n'a épousé le bord de
la voirie qu'en 1978.
Au delà des modifications réalisées, l'une
n'a jamais vu le jour. Il s'agit de la « rue projetée
entre la rue de l'Hôpital et de la rue
Saint-Antoine », dénommée encore Voie
triomphale. Cet axe aurait permis de joindre
la Place de la République à la place centrale
(appelée ensuite Fernand Marquigny), et surtout
de « doubler » la rue Saint Martin, en
créant un second axe nord sud, dans un secteur
assez peu construit.
La ville a acquis différentes parcelles, mais
le conseil municipal, en 1950, a tout simplement
annulé le projet et les terrains ont été
revendus.*
Des maisons enclavées
Sauf qu'entre temps, certains ont construit
des immeubles en tenant compte de cet alignement:
actuel magasin Magor, maison à
l'angle de la rue Brouillaud et de l'impasse de
l'école du Centre. Pas grave. Mais d'autres ont
construit des habitations à l'intérieur de leurs
parcelles: quelques commerçants de la rue
Saint Martin, dont la propriété allait disposer
d'un accès à l'arrière, par cette nouvelle voie.
Pas de chance, le projet a été abandonné,
et ces maisons se sont trouvées complètement
enclavées, inaccessibles aux voitures.
On ne peut guère les apercevoir que du
haut de la Cathédrale !
Aujourd'hui, la remise en route d'un tel
projet serait difficile: il faudrait démolir...le
parking du Monoprix (et le magasin en sous
sol!), l'école du Centre, et la Maison du
Combattant, rue de l'Hôpital. Le coût en
vaudrait-il le coup ?
* Nos remerciements à Mme Delval, responsable
des archives municipales. ■
urbanisme
Au moment où des urbanistes se penchent sur l'évolution du centre ville, il nous a semblé intéressant d'exhumer
un dossier classé en 1950 : celui de la « Voie triomphale ».
Vue de l’école du
centre vers le Sud.
2
2
1
Vue de l’école du centre vers le Nord.
1
Axe de la voie
triomphale.
Partie déjà alignée.
Maisons construites
en alignement.
Maisons enclavées.
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14
transport
Le SITUS…………………………………
Le service de transport urbain existe maintenant en Soissonnais depuis 1984. Petit retour sur une évolution :
l'histoire permet de comprendre le chemin parcouru, et les impatiences d'aujourd'hui doivent être mesurées à
l'aune du temps et des décisions politiques, d'autant qu'une expérience est en voie de pérennisation.
Les explications suivantes nous sont détaillées par Didier Boda, président du Syndicat.
1984
Création du Syndicat Intercommunal des
Transports Urbains Soissonnais.
Deux communes adhèrent (Soissons –
Villeneuve-Saint-Germain)
Participation financière des deux collectivités
: 2.600.000 Francs en 1984 (788.000
en euros)
1985 à 1995
Adhésions des communes suivantes dans
l'ordre : Cuffies (1985), Crouy (1989),
Courmelles (1989),Belleu (1989), Billy-sur-
Aisne (1991), Bucy-Le-Long (1993), Pasly
(1993), Chivres-Val (1995), Missy-sur-Aisne
(1995), Venizel (1995).
Chaque commune assure sa propre participation
financière au SITUS qui tient compte
du nombre de kilomètres parcourus sur le territoire
de la commune et du nombre
d'habitants.
2000
Création de la Communauté
d'Agglomération du Soissonnais (CAS), prise
de la compétence transport, délégation de
celle-ci au SITUS – modification des statuts
du SITUS (création d'un syndicat mixte fermé
comprenant la CAS + trois communes extérieures
(Bucy-le-Long, Missy-sur-Aisne et
Chivres-Val).
La Communauté d'Agglomération du
Soissonnais reprend les participations financières
des communes adhérentes au SITUS (9
communes), les trois communes extérieures
continuent à apporter leurs propres participations
financières sur les mêmes bases que la
Communauté d'Agglomération du
Soissonnais.
2002
9 communes sur les 27 de la CAS étant
desservies par les transports collectifs, il est
fait le constat que les autres communes doivent
également être desservies sur les mêmes
bases (9 allers- retours / jour sauf dimanches
et jours fériés).
Sur cette base, il est impossible, sur le plan
financier, de faire une desserte en bus
d'autant que la densité/ habitants / Km² de
ces 19 collectivités nouvelles est faible.
Après consultation des Maires de l'époque
de ces communes, il ressort qu'une commune
n'est pas intéressée et certaines autres sceptiques.
Aussi, il est lancé une expérimentation en
2002 sur 6 communes (Vauxbuin, Noyant-et-
Aconin, Septmonts, Leury, Juvigny, Bagneux).
La CAS décide de prendre en charge le
financement de cette opération.
2003
Généralisation de l'expérience en fin
d'année à toutes les communes de la CAS à
l'exception de Missy-aux-Bois.
2004
Mise en route progressive des TAD. Le
financement est assuré par la CAS sur la base
d'une répartition par habitant seulement (le
kilométrage TAD est virtuel et indéfinissable
sur le territoire de chaque commune, le TAD
ne fonctionnant que sur demande). De plus,
seule la CAS est concernée.
2005 – 2006
Montée en charge des TAD. Un service qui
répond aux attentes des communes urbaines
(Mercin-et-Vaux - Vauxbuin) et rurales et surtout
de leurs habitants !
Démarche de coopération interterritoire du
Soissonnais engagée par cinq Communautés
de communes (CCVA, CCPVA, CCO, CCVCFR)
et la CAS. La Communauté de Communes du
Val de l'Aisne assure la maîtrise d'ouvrage de
cette opération. Le SITUS est partie prenante
mais n'est pas à l'origine de la prise de décision
concernant cette démarche.
2007
En fin d'année, expérimentation TAD pour
trois ans sur 14 communes situées sur les territoires
de la CCVA (Vailly/Braine), de la
CCPVA (Vic) et de la CCO (Oulchy). Dans le
cadre de cette expérience sont ajoutées pour
la Communauté d'Agglomération du
Soissonnais : Missy-aux Bois, Vregny (adhérent
nouveau) et la zone du Plateau.
Lancement d'une ligne « spéciale gare
SNCF» à titre expérimental (demande formulée
par les habitants et souhait de la Région
de mieux desservir les gares).
2008
Pérennisation de la ligne Gare.
2009
L’expérimentation TAD menée sur 14 communes
arrivant à échéance le 31 Octobre
2010, il était nécessaire de définir les solutions
possibles afin
de pérenniser ces
dessertes ou non.
Les règles de fonctionnement
de ce
type de syndicats
sont complexes,
dans la mesure où
les adhérents y ont
des statuts différents.
C’est le Cabinet
d’études "Mobhilis"
qui a réalisé une
étude juridique sur :
• les différents
scénarii possibles à
l'issue de
l'expérimentation en
Transport A la
Demande menée sur
14 communes hors PTU afin de pérenniser
sur ces territoires ce mode de transport
• les différents scénarii possibles afin
d'envisager l'extension éventuelle du TAD à
d'autres communes du Pays Soissonnais (tel
que défini dans le Plan de Déplacements
Interterritoire (PDI).
Cette étude a fait ressortir que la seule solution
possible afin de pérenniser ces dessertes
en TAD consistait en l’adhésion des communes
concernées au Syndicat Intercommunal
des Transports Urbains Soissonnais.
Quelques chiffres :
Transport urbain TàD
2005 456 000 km 190 000 km
2008 500 000 km 336 000 km
2010 Prévu 510 000 km 374 000 km
Prix revient
prévu 2010 3,14 €/km 1,30 /km
Recettes du SITUS en 2010, et en € :
• Versement transport des employeurs :
1 650 000 (diminue depuis deux ans)
• Produit vente tickets et divers : 473 000
• Participation CAS : 696 000
• Participation Bucy, Missy, Chivres Val : 40 000
• Participation des 14 nouvelles communes
adhérentes : 94 800.
La participation financière de la CAS sera
cette année de 14,37 €/habitant, à comparer
à Laon (79€), Chauny ( 34€), Château-
Thierry (30€).
Enfin, le SITUS a transporté 1 225 000
usagers en urbain, et 37 800 à la demande,
en 2009. M.B. ■
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D’accord………………………………………………
A la découverte des métiers de l'industrie
La DP 3 s'installe progressivement dans les
collèges soissonnais. DP3 = Découverte
Professionnelle 3 heures.
Par exemple, le collège Lamartine vient de
proposer cette option, qui permet aux jeunes
de découvrir un éventail de professions pour
Pas d’accord…………………
La récente élection a été remarquable par
l'importance du taux d'abstention.
Si les irakis ou les afghans l'apprennent, ils peuvent
se demander si quelque part nous ne sommes
pas des enfants gâtés...
N'empêche que les colleurs d'affiche ne contribuent
pas à la clarté du débat : témoin cette affiche
leur avenir, ou bien simplement pour aiguillonner
leur curiosité.
Il en existe également au collège Saint-Paul,
et au collège Max Dussuchal à Villers-
Cotterêts.
Encadrés par deux de leurs enseignants, 3
h/semaine, les élèves de Lamartine visitent
des entreprises puis en font des présentations
écrites et orales. Ils ont ainsi vu Cora, les biscuits
Fossier, les Compagnons du Devoir...
Ces jours derniers, dans le cadre du
Printemps de l'Industrie, nous les avons suivi
à l'AFIDA CFAI 80-02, puis à la chaudronnerie
BEI.
En partenariat avec l'UIMM, les jeunes ont
pu approcher le milieu de l'entreprise industrielle,
façon pour eux d'apprendre qu'il y a un
nos rubriques
gisement d'emploi dans ce domaine.
M. Tranin, responsable chez BEI, leur a rappelé
combien il avait des difficultés à recruter
des chaudronniers soudeurs.
Arthur-Benoît Lambrecht, stagiaire. ■
……………………………………
concernant les municipales de Reims, collée sur des panneaux
à Septmonts, à Vauxbuin... à l'occasion des élections
régionales 2010 !
En plus, dans les communes rurales, les électeurs n'ont
pas reçu les professions de foi des listes en lice au second
tour, et malgré cela, l'abstention a diminué un peu.
De là à dire que les programmes ne servent à rien... ■
Saint Crépin, mon quartier, mon histoire …………………………………………
Permettre aux enfants et à leurs parents de redécouvrir leur quartier,
créer des liens, c'est le but poursuivi par le projet de réalisation d'un documentaire
sur l'histoire de Saint-Crépin.
Rive droite, association théâtrale, réunit actuellement les personnes
intéressées par ce projet, avec pour objectif de finaliser ce documentaire
d'ici la fin de l'année. Les participants sont invités à rechercher
des témoignages, des documents, des photos, ...sur l'histoire du quartier
et de ses habitants, de l'époque des semi provisoires, de l'église,
du parc, etc. Qui se souvient de l'importance de l'immigration italienne
ici, par exemple ?
Ce travail de mémoire intergénérationnel entraînera des rencontres,
autant de moyens de lutter contre l'isolement des uns et des autres. Le
tournage (il est prévu 40 heures de tournage) sera aussi l'occasion de
préparer des questions, de rendre compte, d'approcher les techniques
et les métiers du cinéma, du son. Une démarche intéressante, financée
dans le cadre du Contrat Urbain de Cohésion Sociale (CUCS).
Contacts : Rive droite, 7 avenue Choron (03 23 74 95 53). ■
Collection Christian Bomy.
Projets à la CSF…………………………………………………………………….
La Confédération Syndicale des Familles a présenté
ses projets pour 2010. En plus de la poursuite
de ses actions habituelles, la CSF propose :
• Ateliers du consommateur
Une partie des 366 adhérents.
jeudi 29 avril, de 14 à 16h, les remboursements
de la CPAM ;
jeudi 27 mai, de 14 à 16h; les mutuelles.
• Permanences de défense des
consommateurs et des locataires :
12 avenue Choron, lundi à vendredi
14h/17h
2 impasse Sapincourt, chaque lundi
17h/18h depuis début mars
12 bis avenue Salvador Allende :
chaque lundi 9h/12h.
• un atelier de remise à niveau, chaque
jeudi de 14h30 à 16h, pour y accueillir
quelques personnes n'ayant plus leur
place dans l'atelier d'alphabétisation.
Plusieurs journées parents enfants sont
organisées, sur le thème des fruits et légumes
cette année. Des ateliers de réflexion, comme
« comment aborder la sexualité avec ses
ados », le mercredi 28 avril, sont prévus.
Rappelons encore que la CSF a mis en
place, avec un agriculteur de Noyant-et -
Aconin, une AMAP, Ass. Pour le Maintien
d'une Agriculture Paysanne, le Vert Solidaire
(voir le Vase n°68)
Renseignements : 03 23 59 73 18 ou
csf.soissons@wanadoo.fr ■
De site en site …………………………………………………………………….
Un blog sur Bucy-le-Long.
Les bucyquois et les autres apprécieront ce blog à visiter sans modération. Vous y remarquerez notamment une magnifique collection de photos
aériennes sur le bourg, et différents textes plein d'intérêt. Félicitations à son auteur, Sylvie Lamoureux, qui nous indique : « J'ai créé un
petit blog sur notre village de Bucy , rien de commercial, juste des choses à partager sur notre joli village ! »
http://bucy-le-long-aisne.over-blog.com/ ■
16
Le vase communicant

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(plateau complet 300 m²).
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Depuis le 2 avril 2010, la Distribution de la marque VOLKSWAGEN et la Réparation Agréée des véhicules de marques
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CRÉATION D’AFFICHE SPÉCIALE
En partant du souhait de notre
client, nous lui avons présenté
pour choix 3 esquisses. Celle
sélectionnée a été mise en
huile par notre artiste peintre
Jean Philippe RICHE. La toile
reproduite a servi de fond aux
aches, cartons d’invitations
et programmes.

Plus que centenaire, la droguerie Baroteaux ……
C'est en 1905 que Léon Baroteaux, peintre en bâtiment, sacrifie
deux pièces de son appartement pour créer une droguerie, 16 rue
Saint-Christophe.
Son épouse Mélanie tient la boutique.
18
L'immeuble est détruit pendant la guerre de 1914/1918, le com-
histoire
Après les chaussures Paul, Au Vase de Soissons, Tutin, la pharmacie Ferté, découvrons encore un commerce
plus que centenaire.
Depuis 1925 • 16 rue Saint-Christophe.
1905-1919 • 16 rue Saint-Christophe. 1919-1925 • 24 rue des Cordeliers.
merce réouvre en 1919 au 24 rue
des Cordeliers, à l'angle de la Grand
Place, là où se trouve actuellement le
restaurant le Chalutier.
En 1925, réouverture rue Saint-
Christophe, la surface de vente passe
de 40 à 55 m 2 .
En 1928, Emile Baroteaux, fils de
Léon, et sa jeune épouse Jeanne,
prennent la suite.
1970, l'affaire, en nom propre,
passe en société. En 1971, premier
agrandissement pour porter la surface
à 82 m 2 , puis en 1975, nouvel
agrandissement pour atteindre 130
m 2 . C'est cette année-là que Lina
Baroteaux, épouse de Joseph, prend
la tête de l'entreprise.
En 1982, encore une extension, la
surface de vente passe à 182m 2 ,
configuration toujours actuelle.
En 1991, Line et Laurent Idelot, gendre
et belle-fille de Lina, reprennent
la majorité des parts et, 4 ème génération,
poursuivent l'exploitation.
En 1995, ils y adjoignent une nouvelle activité, la pyrotechnie. En
2009, par exemple, l'entreprise aura tiré 35 feux d'artifice, dont un sur
les plages de Normandie à l'occasion du 65 ème anniversaire du débarquement.
En 2005, la société Baroteaux adhère à l'enseigne « Eureka Ma maison
», ce qui lui ouvre un référencement plus large dans ses domaines
d'activité traditionnels : ménage, droguerie, bricolage.
105 ans, voilà une belle histoire ! ■
Le vase communicant

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(1) voir conditions en atelier

20
Culture-loisirs
Une nouvelle saison débute pour l’Union Vélocipédique d’Anizy Pinon.
Mercredi 3 mars
dernier, le club a
reçu ses nouvelles
tenues des mains de
Laurent STEIN-
MANN, président de
la SDP de Pinon, et
sponsor du club
depuis de nombreuses
années. ■
Sponsoring sportif
Société Historique
La prochaine réunion de la Société historique de Soissons aura lieu le
25 avril à 15 h à l’auditorium du Mail. Mme Stéphanie Dargaud nous parlera
des palais de l’intendance en France et à Soissons.
La seconde moitié du XVIII° siècle voit se développer dans l’urbanisme
des Lumières un type original de bâtiment : l’hôtel de l’intendance.
Résidence du représentant du roi dans la circonscription, l’hôtel de
l’intendance est à la fois lieu de vie, lieu de travail et espace de représentation.
Cette conférence se propose de mettre en perspective l’hôtel de
l’intendance de Soissons avec le vaste mouvement de réaménagement et
de construction de ces bâtiments dans l’ensemble du royaume en présentant
les particularités distributives de l’insertion urbaine de ce parti architectural.
■
Précision
L'AMAP Le Vert Solidaire (Vase Communicant n°68) précise que son
siège social est à Villeneuve, en mairie, et non à Soissons. ■
Modules Picardie en ligne Avril 2010
Le Module "Présentation et installation Ubuntu" débutera le Mardi 13
avril de 14h à 17h sur 2 séances.
Le Module "Traitement de texte - OpenOffice" débutera le Jeudi 15 avril
de 14h à 16h sur 8 séances.
Le Module "Audacity" débutera le vendredi 16 avril de 14h à 16h sur
3 séances.
Le Module "Impress - OpenOffice" débutera le mardi 27 avril de 14h à
17h sur 5 séances. Pour plus d'infos : Picardie en Ligne du Soissonnais
58 Bd Jeanne d'Arc - 02200 - Soissons - Tél. 03.23.53.17.54
E-mail : libresoissonnais@gmail.com ■
Salon du vin et de la gastronomie
A l'espace Parisot, avenue du Mail à Soissons, le samedi 17 avril de
10h à 20h et le dimanche 18 de 10h à 18h. Restauration sur place.
Organisation du Soissons football Club. ■
Stage théâtre Rive droite
Le Contrat Éducatif Local - La VILLE DE SOISSONS, les 4 CENTRES
SOCIAUX, et les Ateliers Théâtre et Cinéma RIVE DROITE proposent du
12 au 17 avril inclus de 9h30 à 12h à l'Auditorium du Mail SOISSONS
un stage animé par Cyril LEROY « IMPRO EN SCÈNE » ; représentation
publique gratuite en fin de stage, Samedi 17 Avril à 19h30 à l'Auditorium
du Mail (Rens 03.23.74.95.53).
But : faire se rencontrer des jeunes (12 maximum soit 3 volontaires par
centre social) des différents quartiers de Soissons dans un endroit « neutre
» du centre ville (Auditorium du Mail) les faire participer à un stage
« IMPRO EN SCÈNE » afin de faire émerger la créativité, l’imaginaire,
l’écoute de l’autre, prendre confiance en soi, s’intégrer à un nouveau
groupe, produire collectivement une représentation publique de fin de
stage. ■
Le vase communicant

PORTES OUVERTES à l’agence de la Fosselle
Vendredi 16 et samedi 17 avril
8h/19h non stop
1 an déjà
Venez découvrir
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et le nouveau 4x4 Dacia Duster
Vous pouvez rencontrer sur rendez-vous :
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Bimensuel - N°71
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pendant ces 2 jours ! !
21

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Vase-y donc, l’agenda pour avril/mai
Date Spectacle - Conférence - Autres manifestations Lieu
Jusqu’au 25 avril Peintures de Daniel Humair, batteur de jazz Arsenal
Jusqu'au 8 mai, Chantier interdit au public, Théâtre du Petit Bouffon
les vendredis/samedis à 21h par la compagnie du Milempart
Jusqu'au au 24 avril, Tout le monde au lit, Théâtre Saint Médard
les vendredis/samedis à 21h comédie jouée par Acaly
Mardi 13 avril 20h30 Conf. Historique du calendrier, par l'Ass. Astronomique 7 rue Echelle du Temple
Samedi 17 avril 9h30 Restauration des pelouses calcicoles RV devant église
de Pasly et Pommiers, réservation 03 23 80 29 32 Pommiers
Samedi 17 9h30 /12h Visite guidée du Bois Bertrand, s'inscrire au 03 23 55 92 41 Fontenoy
Samedi 17 à 14 h Réunion de la Société d'Horticulture 7 rue Echelle du Temple
Samedi 17, dimanche 18 Salon du vin et de la gastronomie Espace Parisot
Dimanche 18 à 9h Randolibre : la vallée de l'Automne, Pasly, avec pique nique
avec Gigi (03 23 59 45 01), 15 km
Dimanche 18 Concours de Quilles, par les Vieilles Tiges Place Violet à Belleu
Mardi 20 14h15 Conf. Les épidémies de grippe (ass du temps libre) Auditorium du Mail
Mardi 20 à 21 h Barcella (humour et dérision) EJC
Vendredi 23 à 18h Manifestation pour la mise à niveau de la N2 Carrefour de l'Archer
Vendredi 23 a à 20h30 Ensemble La Fenice, les musiciens de Rubens Abbaye Saint Léger
Samedi 24 Portes ouvertes dans les lycées
Samedi 24 14h/18h Têtes de lard, exposition artistique Abbaye Saint Léger,
organisée par des clubs services place de l'Hôtel de Ville
Samedi 24 18h30 Café philo : qui doit diriger ? Le Havana
Samedi 24 après midi Fleurs et saveurs, Au jardin d'horticulture
dimanche 25 avril 9h/18h fête du jardin d'horticulture de Soissons
24 et 25 avril Foire médiévale Coucy-le-Château
Dimanche 25 Marché aux fleurs, Belleu, place Violet
exposition de véhicules anciens et autour de la mairie
Dimanche 25 9h/12h 8 ème troc de plantes vivaces Acy, aire de loisirs
Dimanche 25 9h/12h Parcours du Cœur Place de l'Hôtel de Ville
Dimanche 25 16 h Concert de gala du cercle musical Le Mail
Mercredi 28 à 20h30 Jazz : François Corneloup Quintet Arsenal
Jeudi 29 à 20h30 Théâtre : Ivanov Le Mail
Culture-loisirs
Rendez-vous du Patrimoine
Le vase communicant

Bimensuel - N°71
Basket au Printemps
A l'occasion du Printemps Cufficien, dimanche 18 avril, le SCABB
(Soissons Cuffies Aisne Basket Ball organise des ateliers pédagogiques,
puis des matches et un tournoi, au stade de Cuffies, de 13h30 à 17h,
récompense au meilleur résultat par atelier. Un match amical entre les
minimes filles du SCABB et Cormontreuil aura lieu à 15h. ■
Concert du Cercle Musical de Soissons
Aux éditions « le Livre
d'Histoire »; « Prémontré »,
étude sur l'abbaye et sur l'ordre
monastique qui y a pris naissance.
Il s'agit d'une réédition
de l'ouvrage de Charles Taiée,
publié en 1872, extrêmement
bien documenté. De Norbert, le
fondateur, jusqu'à la Révolution,
l'histoire de l'un des plus grands
ordres est racontée avec moult
détails, le prosélytisme, puis la
richesse et le déclin des moines
prémontrés est expliqué précisément.
Le livre d'histoire-Lorisse,
place du Château, 02250
Autremencourt, prix 54€
Tél. 03 23 20 26 31. ■
Vient de paraître
Stages avec Acaly
Vacances scolaires ! Nous proposons des stages :
• Stage LA SERIE TV du 12 au 16 Avril 2010 de 10h à 17h. (12 à 16 ans).
Travail d'acteur, création et tournage d'une mini-série en vidéo. Projection
en public. (Prévoir le pique-nique. Coût du stage : 40 €uros)
• Stage de Théâtre Adultes Dimanche 18 Avril de 10h à 17h.
Pour passer un Dimanche pas comme les autres, venez vous détendre au
Café-Théâtre St Médard... Travail d'acteurs, improvisations...
(Prévoir le Pique-nique. Coût du stage : 30 €uros).
• Et toujours à l'affiche : TOUT LE MONDE AU LIT !! Les Vendredis et
Samedis à 21h. Ouverture des portes 20h30.
Réservation conseillée ! 03.23.53.54.42 ou
acaly@theatresaintmedard.com - www.theatresaintmedard.com ■
Stages avec Le Guetteur
Dimanche 25 avril
2010, à 16h, au Mail-
Scène Culturelle, à
Soissons
au programme, des
oeuvres de Rossini,
Haydn, Schubert...
Entrée libre, pas de
réservation. ■
Le Guetteur - Luc Petton & Cie vous propose de vous retrouver pour des
ateliers abordant « la musicalité du mouvement » - du 12 au 16 avril -
Salle de danse du conservatoire.
Ces ateliers, en direction des adolescents et des enfants, aborderont le
rapport au rythme, en permettant à chacun de développer ses possibilités
techniques ainsi que sa créativité de manière ludique !
Ils présenteront ensuite le travail accompli au Mail le samedi 17 avril à
16h en salle des fêtes lors de Regards croisés. Regards croisés vous proposera
ainsi de découvrir un duo percussions/danse de, et avec Laurence
Meisterlin et Katia Petrowick, suivi d'un solo de et avec Julie Barbier.
Renseignement au 03 23 76 77 85 ou Ateliers :
Pour les 5/7ans : 14h15 - 15h15 - Pour les 12/14ans : 15h15 - 16h45
Inscriptions obligatoires au 03 23 76 22 78
Regards croisés : Entrée libre sur réservation au 03 23 76 77 70 ■
Autour de la Mairie de Belleu.
23

24
Pour sourire
CONFIANCE Liberté que l'on accorde
à une personne pour qu'elle fasse des
bêtises.
Pour réfléchir
Quand tu dis : j’ai un beau cheval, tu
t’enorgueillis d’un avantage qui
appartient au cheval. (Epictète)
Pour se prendre la tête
Donner avec ostentation, ce n’est pas
très joli ; mais ne rien donner avec
discrétion, ce n’est guère mieux.
(Pierre Dac)
Pour bien parler le français
Sûreté : situation d'une personne qui
n'est pas en danger.
Sécurité : situation d'une personne
qui se croit à l'abri du danger. Selon
les dictionnaires, la différence est
ténue. On parle de mesures de sécurité,
de verrou de sécurité, d'épingle
de sûreté... Le mot sûreté désigne
aussi des actes juridiques de protection
des contrats (cautions, hypothèques...)
En droit pénal, on parle de
mesure de sûreté (mise à l'écrou),
pour que la société soit en sécurité.
Mais la Sécurité Sociale est elle en
sûreté ? Et les rues sont-elles sûres,
sinon il convient de les sécuriser !
La Photo insolite
Curieuse tête d'animal, peut-être un
cerf ?
Qui pourra nous éclairer, et aussi
deviner où Claudy Diot a photographié
cet animal, en ville ?
Réponse dans le prochain numéro !
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Renseignements
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