Etat des lieux sports de nature doc de travail - Conseil général 43

CDESI 43
zg23654789 Etat des lieux des sports de nature 1236547dp
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préalable à l’installation d’une CDESI* et d’un PDESI* en Haute Loire
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* Commission Départementale des Espaces, Sites et Itinéraires
* Plan Départemental des Espaces, Sites et Itinéraires
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I / Introduction, préambule
Préalablement à l’installation de la CDESI, ou dès son installation, nous devons définir les principaux enjeux du développement maîtrisé des
sports de nature et aboutir à la formalisation d’objectifs politiques. Ces objectifs seront visés par la mise en œuvre d’une stratégie et de moyens
adaptés.
L’état des lieux a été, pour de nombreux départements, l’étape préalable à la définition de la politique départementale et de ses modalités de
mise en oeuvre. Ce travail sert en premier lieu à définir le contexte des sports de nature dans le département, à estimer leur volume et à
identifier les principales préoccupations des acteurs concernés. Avec ces informations, il s’agit d’adapter un dispositif national aux spécificités
départementales.
L’état des lieux sera également un document de culture commune de base des membres de la CDESI, afin de partager une vision de la
situation de notre département. Celle-ci sera ensuite enrichie en commun par des formations, des études et des discussions afin de dégager des
objectifs communs.
Kfcrfdhofgr
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II / Sports de nature et territoires
Au carrefour d’enjeux économiques, socioculturels, environnementaux et identitaires, les sports de nature sont de plus en plus investis par les
collectivités territoriales, soucieux à la fois de préserver l’environnement et de profiter des retombées positives de ces derniers sur la vie
locale.
Les sports de nature ne connaissent pas de définition arrêtée. Leur évolution permanente, l’apparition de nouvelles activités (snow-kite,
paralpinisme…) comme la disparition d’autres rendraient cette définition peu opérationnelle. Selon l’article L. 311-1 du code du sport, « les
sports de nature s’exercent dans des espaces ou sur des sites et itinéraires qui peuvent comprendre des voies, des terrains et des souterrains du
domaine public ou privé des collectivités publiques ou appartenant à des propriétaires privés, ainsi que des cours d’eau domaniaux ou non
domaniaux ».
L’inclusion ou non d’une activité dans la notion « sports de nature » peut devenir changeante selon l’environnement dans lequel elle est
pratiquée. C’est pourquoi certaines sont considérées « de nature » par certaines formes de pratiques alors qu’elle ne le sera pas par d’autres.
Par exemple : Le canoë kayak en rivière est très logiquement considéré « de nature ». Dès lors que l’activité se fait dans un stade d’eau vive, la
pratique de nature n’est plus évidente : l’activité s’est urbanisée.
Le tir à l’arc est également dans cette configuration dans la mesure où la majeure partie de la pratique se fait dans des espaces protégés et
fermés aux autres pratiquants. Seule l’activité dite du tir 3D se fait en pleine nature (avec tout de même des considérations spécifiques de
sécurité).
La question du golf peut être posée. L’activité se fait en pleine nature mais l’espace est clos et non accessible à d’autres pratiques. Il n’y a pas
de partage de l’espace de pratique et la problématique de préservation ou protection de l’ESI n’est pas posée de la même manière que pour les
autres pratiques.
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Les sports de nature correspondent, parmi toutes les activités physiques, au segment le plus porteur en termes économiques, dans la mesure où
ils concernent la demande locale de loisirs et de pratiques sportives mais aussi celle de nombreux touristes extérieurs qui consomment des
services sportifs ainsi que des prestations connexes.
Les sports de nature sont fédérateurs car ils incitent les différents acteurs de l’offre à travailler en synergie afin de proposer des prestations de
qualité. Ils créent une véritable dynamique partenariale et sociale autour d’une branche d’activités. Il y a quelques années réservés à une
minorité de privilégiés ou de spécialistes, les loisirs et le tourisme sportif de nature se sont diffusés dans la société.
Ils sont également un espace-temps privilégié de valorisation sociale, parce que les sports de nature se pratiquent plus sur une logique
d’entraide, de coopération que sur une logique d’opposition. Ils participent au processus de construction identitaire de groupes sociaux
particuliers, les jeunes et la génération glisse par exemple, ou encore d’habitants de régions typées sur le plan des ressources naturelles (Le
surf en Aquitaine, la voile en Bretagne…).
Cependant, des conflits d’intérêt sont repérables : les différents acteurs structurant l’offre (acteurs
sportifs, touristiques, économiques) ne poursuivent pas toujours les mêmes objectifs. On remarque
des problèmes entre la population qui vit du tourisme et celle qui n’en profite pas, restant à l’écart
du développement. Les relations sont parfois difficiles entre les touristes et les habitants qui ont le
sentiment d’être envahis et dépossédés de leur culture d’origine. Des conflits d’usage existent
également entre les différents type de pratiquants. De même, des disparités sociales subsistent,
notamment au niveau des populations à faibles revenus, des femmes, et des handicapés.
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Concernant la protection de l’environnement, face au nombre grandissant de pratiquants, les sports de nature peuvent avoir des impacts.
Notons que ces impacts peuvent être positifs ou négatifs. Positifs dans le sens où les nombreux aménagements réalisés (sentiers, parking,
gîtes…) délimitent les espaces de pratique, d’hébergement et de stationnement, et canalisent le public. Ils évitent ainsi les usages anarchiques
du milieu naturel et permettent aux pratiquants de profiter de la nature sans la dégrader. De même, l’accès au milieu naturel permet une
meilleure connaissance de celui-ci, une sensibilisation du pratiquant. La pratique des sports de nature peut favoriser dans un premier temps une
découverte active et sensible du patrimoine puis, dans un second temps, une appropriation, une préservation et une mise à valeur de ce dernier.
Elle apparaît comme un stimulant de la construction d’une écocitoyenneté.
A l'opposé, les sports de nature peuvent être sources de nuisances : nuisances sonores,
dérangement de la faune, érosion, etc. Mais la pratique ne saurait être la seule en cause :
les spectateurs, les voitures qui permettent d'accéder à l'espace de pratique,
l'aménagement de parkings sont autant de problèmes, en terme de consommation
d'espace mais aussi en terme de dégradation pure et simple.
Le développement des sports de nature permet de valoriser des zones naturelles. De plus,
le patrimoine culturel local est de plus en plus associé à ces pratiques. Les sentiers
d’interprétation, mais aussi les activités propices à la découverte d’une région ou d’un
lieu, telles que la randonnée pédestre, équestre, en canoë-kayak et à VTT ou encore la
plongée, le parapente, en sont de bons exemples.
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La France souffre de déséquilibres territoriaux marqués entre les zones urbaines et les zones rurales. En mettant en valeur ces dernières, au fort
potentiel naturel mais délaissées car peu rentables sur le plan de l’économie touristique traditionnelle, le tourisme sportif de nature joue un rôle
non négligeable en matière de rééquilibrage de l’usage de l’espace.
• Des Espaces, sites et itinéraires relatifs aux sports de nature :
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En définitive, l’espace, le site ou l’itinéraire peuvent être définis comme un lieu sur lequel se déroulent, de façon spontanée ou organisée, des
activités sportives, quel que soit son statut foncier et le niveau d’équipement dédié à la pratique. Ces ESI peuvent être exclusivement dédiés
aux pratiques sportives ou, à l’inverse, utilisés de façon tout à fait occasionnelle pour ces activités. Dans la plupart des cas, ils supportent
d’autres usages.
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III / Le développement maîtrisé des sports de nature
Comme le demande le code du sport, les Conseils Généraux sont chargés du « développement maîtrisé des sports de nature »
• Des opportunités :
Les sports de nature constituent un moyen de faire connaître, apprécier et respecter la nature et sont donc un vecteur efficace d’éducation à
l’environnement. Ils héritent en outre des qualités inhérentes à l’ensemble des activités sportives et véhiculent notamment des valeurs
éducatives (règles, entraide, esprit d’équipe…) et sociales (intégration de publics spécifiques, cohésion, insertion, santé, recherche de
l’excellence personnelle…) qui participent à la cohésion et à l’amélioration du cadre de vie. Ils concourent également au développement des
territoires, en terme d’animation, d’identité locale et de qualité de vie (éducation populaire, appropriation du patrimoine naturel de
proximité…) d’économie et de créations d’emplois (attractivité des territoires, prestations touristiques…) voire de maintien d’activités dans
des espaces ruraux en cours de dévitalisation. Le développement des sports de nature s’appuie enfin sur un réseau d’acteurs structurés et
fortement mobilisés pour accompagner le Conseil Général dans la définition de sa politique départementale.
• Des risques :
Conflits d’usages et gestion des fréquentations, impacts des pratiques sur l’environnement (déplacements induits, surfréquentation…), gestion
des responsabilités (propriétaire, usagers, collectivité…) et de la sécurité des pratiquants ou encore obtention, le cas échéant, de l’accord des
propriétaires conditionnent le développement, voire le maintien, des sports de nature. Favoriser le développement maîtrisé des sports de nature
nécessite donc une recherche de compromis entre la légitime aspiration des citoyens à accéder à la nature, le respect du milieu naturel, des
autres usages et du droit de propriété. À cela s’ajoute le constat de la multitude d’initiatives peu coordonnées entre elles, parfois concurrentes,
qui démontrent tout autant le dynamisme des acteurs impliqués dans le développement des sports de nature que leur manque de structuration.
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• Des enjeux partagés durablement
Les sports de nature intéressent en conséquence de nombreux acteurs, publics et privés, chacun légitime et en responsabilité. En ce sens, une
politique de développement maîtrisé des sports de nature, s’appuyant sur une large concertation animée par le conseil général via la CDESI,
met en œuvre les principes du développement durable.
• La CDESI, un outil de développement durable
La prérogative législative ne signifie pas que le Conseil Général est le seul à s’occuper des sports de nature, mais qu’il doit être en mesure de
faciliter les initiatives qui répondent à cet objectif de développement, dans le respect de l’environnement et aussi du développement social et
économique.
La gestion de la multiplication des sites de pratiques de manière durable nécessite
une prise en compte de tout l’espace naturel et de ses différents acteurs. Le
développement des activités sportives de nature se trouve donc sur le même
espace que les exploitations agricoles, touristiques, les propriétés privées, les sites
de chasse ou de pêche, etc.
Ce constat incite à une structuration de l’offre d’activités en prévenant son
développement sporadique, en évitant les conflits d’usages et en protégeant des
risques naturels et écologiques.
Cette commission a l’avantage de représenter tous les usagers de l’espace. Un
regard commun sera donc porté sur les sports de nature.
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• Articulation avec les autres politiques sectorielles et territoriales.
De longue date, de nombreux acteurs territoriaux interviennent dans la gestion et la promotion des sports de nature. Les collectivités
territoriales, au premier rang desquelles les communes et intercommunalités qui sont les principaux financeurs d'équipements sportifs et
d'associations de pratiquants. Les Fédérations, comités départementaux et clubs, prestataires, organisent l'accès aux activités, leur
apprentissage et parfois la gestion des lieux de pratique. Parcs naturels régionaux, Départements, communes, Pays... organisent l'offre de
randonnées, l'entretiennent et la valorisent sous forme de topoguides par exemple. Cette multiplicité des intervenants et interventions est une
richesse parfois difficile à articuler avec la mise en place des CDESI, perçue comme redistributive de compétences et de moyens inhérents ou
concurrente. Des articulations sont à trouver pour coordonner l'ensemble des interventions préexistantes, en les adaptant éventuellement, plutôt
que de s'y substituer.
• Gouvernance.
La mise en place des CDESI appelle un nouveau mode de gestion territoriale, associant des intérêts privés, sectoriels et celui du public,
général. Une commission consultative, représentant l'ensemble les acteurs concernés par le développement maîtrisé des sports de nature, est la
solution trouvée par le législateur pour aider la collectivité à satisfaire cette diversité d'intérêts. La concertation est un concept séduisant,
comme celui de gouvernance ou de démocratie participative mais au delà, il signifie de profonds changements dans les modalités de prise de
décision. Certains élus voient là une remise en cause des principes de la démocratie participative, d'autres pensent le partage de la
connaissance ou de la compétence comme un risque de standardisation ou d'appauvrissement d'interventions pourtant très térritorialisées et
spécifiques. Les Départements engagés ont tous fait l'effort d'une distinction formelle des rôles de chacun ; la CDESI, consultative permet de
prendre des décisions adaptées aux spécificités territoriales ou sectorielles tandis que le Conseil Général, sur la base notamment de cette
consultation, mais aussi dans le cadre d'une stratégie politique, prend la décision, veille à sa mise en oeuvre et surtout en assume la
responsabilité.
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IV / Les sports de nature en Haute Loire
• Le contexte :
23 disciplines sportives concernées par les sports de nature, plus ou moins structurées en clubs et comités départementaux, sont présentes en
Haute-Loire : aviron, canoë kayak, cyclisme, équitation, ski, tir à l’arc, triathlon, voile, aéronautique, aéromodélisme, aérostation, automobile,
course d’orientation, cyclotourisme, sports sous-marins, montagne et escalade, motocyclisme, parachutisme, randonnée pédestre, vol à voile,
vol libre, chiens de traîneaux, spéléologie.
14
12
10
8
6
4
2
0
Aviron
Canoë Kayak
Cyclisme
Equitation (hors centres privés)
C lubs et Com ité départem entaux sports nature de HAU TE-LO IR E (CO N N U S D E LA D D JS)
Ski
Triathlon
Aéromodélisme
Aéronautique
Aérostation
Club Alpin Français
Course d'orientation
Cyclotourisme
ESSM
Montagne - Escalade
Motocyclisme
Parachutisme
Randonnée Pédestre
Spéléologie
Sports de traineau
Vol à voile
Vol libre
Voile
clubs C D
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• Les établissements d’activité physique et sportive dans le domaine des sports de nature déclarés en Haute-Loire :
Un établissement d’APS est la réunion d’un équipement qui peut être mobile mais généralement fixé dans un lieu, d’une activité physique et
sportive et d’une certaine durée. Le gestionnaire d’un établissement d’APS est tenu de se déclarer auprès de la direction départementale de la
jeunesse et des sports du lieu d’implantation.
En Haute-Loire, 143 établissements d’APS concernés par les sports de nature sont déclarés.
On remarque en particulier :
80 sont des centres équestres répartis sur l’ensemble du département
21 concernent les sports d’eaux vives sur la Loire ou l’Allier.
9 proposent des activités aériennes
9 proposent de la randonnée pédestre ou des activités physiques pour tous
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Nbre d'établissements d'APS
Etablissements APS sports
nature (76%)
Etablissements APS
'classiques' (24%)
Nombre d'établissements d'APS déclarés en Haute-Loire
0 20 40 60 80 100 120 140 160 180 200
• Les éducateurs sportifs intervenant dans le domaine des sports de nature :
Tout éducateur sportif qui exerce une activité d’enseignement, d’encadrement, d’animation, d’accompagnement ou d’entraînement contre
rémunération d’une APS, à titre d’occupation principale ou secondaire, de façon habituelle, saisonnière ou occasionnelle, doit être titulaire
d’un diplôme garantissant sa compétence en matière de sécurité des pratiquants et des tiers dans l’activité considérée. Il doit se déclarer à la
DDJS dans le but de garantir :
- qu’il possède bien un diplôme correspondant à son activité,
- la mention, sur la carte professionnelle, de ses prérogatives professionnelles,
- l’honorabilité de l’éducateur par une vérification de son casier judiciaire.
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Actuellement; plus de 700 éducateurs sportifs sont déclarés à la DDJS de la Haute-Loire. Parmi ceux-ci, plus de 400 ont un diplôme
permettant d’encadrer dans le domaine des sports de nature. Cependant ce chiffre n’a que peu de signification dans la mesure où :
- un éducateur qui cesse son activité de façon temporaire ou définitive n’est pas tenu de le signaler à la DDJS ;
- un éducateur venant pour une période déterminée en Haute-Loire (exemple : un moniteur de canoë kayak venant pour l’été), s’il n’a
pas d’autres activités ailleurs, va se déclarer en Haute-Loire, travailler durant la période considérée et repartir sans le signaler.
Pour approcher plus finement l’emploi sportif dans le champ des sports nature, une enquête individuelle pour mettre à jour le fichier serait
nécessaire. Si les travaux de la CDESI s’orientent vers l’emploi et la formation (ce qui me semblerait une nécessité dans un département tel
que celui de la Haute-Loire), la DDJS est prête à contribuer pour ce qui la concerne, à un chantier dans ce domaine.
• Ce que représentent les sports de nature dans le département :
Les sports de nature ne constituent pas un ensemble homogène. Une distinction importante : activités du secteur marchand et celles du secteur
non marchand.
Une activité peut être classée dans le secteur marchand lorsqu’elle génère des échanges financiers permettant la rémunération d’un
encadrement, la gestion d’un matériel ou d’un équipement et (surtout) s’adresse à des personnes non licenciées. Cependant, comme toutes les
activités sont rattachées à une fédération, elles ont toutes une dimension, si petite soit-elle, fédérale et non marchande.
Activités à la fois dans les secteurs marchand et non marchand (ces activités relèvent majoritairement, actuellement en Haute-Loire, du secteur
marchand) :
Canoë kayak, équitation, ski, voile, aéronautique, aérostation, automobile, sports sous-marins, golf, escalade, motocyclisme, parachutisme,
randonnée pédestre, vol à voile, vol libre, chien de traîneaux.
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Activités relevant presque exclusivement, actuellement en Haute-Loire, du secteur non marchand :
Aviron, cyclisme, tir à l’arc, triathlon, course d’orientation, cyclotourisme, montagne, spéléologie.
Les lieux en Haute-Loire où se concentre la majorité des sports de nature sont la vallée de l’Allier et le plateau du Mézenc. L’équitation est
présente sur tout le département au travers des centres équestres et se pratique sur tout le département. Le cyclotourisme et la randonnée
pédestre se pratiquent sur tout le département.
• La formation :
Dans le domaine des sports de nature, les formations aux brevets d’Etat proposées en Haute-Loire sont presque inexistantes puisqu’il n’y a
qu’une unité de formation du diplôme d’accompagnateur en moyenne montagne qui se déroule « traditionnellement » dans le département.
Dans la région, les formations proposées sont celles :
- de cyclisme
- d’accompagnateur en moyenne montagne (certains modules se faisant en Haute-Loire)
- de ski de piste (test technique et préformation)
- de ski de fond (test technique et préformation)
- de canoë kayak (proposée en Haute-Loire)
- d’équitation (proposée en Haute-Loire)
- de l’aviron
- de l’escalade
Selon les axes de travail définis par la CDESI, il peut être envisagé de consolider l’offre de formation, en Haute-Loire.
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• Spécificités :
Dans les sports de nature, la Haute-Loire a une réelle spécificité « moyenne montagne » qui intéresse un public qui ne recherche pas l’extrême.
L’offre du secteur marchand concerné peut se développer à partir d’un public essentiellement familial provenant des régions limitrophes, qui
recherche une variété de pratiques, une qualité d’encadrement et d’accueil hôtelier.
Cependant, même si elles ne drainent pas un public « rémunérateur », certaines activités du secteur non marchand peuvent faire l’objet d’une
aide au développement car elles peuvent permettre à des éducateurs sportifs de compléter leur activité, peuvent intéresser de jeunes alti
ligériens, peuvent se structurer au travers de clubs et même déboucher, par la suite, sur des « produits » susceptibles d’être proposés dans le
secteur marchand (ex. la course d’orientation, tir à l’arc…).
Enfin, le département constitue un espace privilégié permettant aux alti-ligériens de pratiquer des activités sportives de nature de manière
autonome, et ceci relativement facilement.
• Espaces, Sites et Itinéraires :
De nombreux sports de nature sont pratiqués en Haute Loire, en toutes saisons, avec tous les éléments (air, terre, eau, neige). Seulement la
plupart sont peu structurés et ont peu de moyens. De plus il n’existe presque pas de coordination entre les organismes.
23 disciplines recensées.
Comme dans tous les départements, le nombre de licenciés nous donne peu d’information sur l’importance de la pratique (pratique hors
fédéral majoritaire), néanmoins c’est un indice de structuration, de développement et de stabilité sur la saison. On peut en tenir compte pour
des projets, car il y a un potentiel de personnes actives, sur le département, hors saison.
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D’autre part, comme le montre le graphique ci-après, la pratique fédérée en Haute-Loire est largement inférieure au niveau national alors que
le département est propice à un développement fort.
25,00%
20,00%
15,00%
10,00%
5,00%
0,00%
Comparaison en pourcentage du rapport sports de nature / tous
sports
Haute Loire Auvergne National
Sports nature (nombre de
licenciés en % du total des
sports)
L’indicateur du nombre d’éducateurs n’est pas un élément fiable de statistique, comme le signale la synthèse de la DDJS. Il faut retenir par
contre que la DDJS est prête à contribuer à une étude précise sur les éducateurs.
La distinction entre le secteur marchand et non marchand est primordiale. Il est nécessaire de bien séparer les actions à mettre en place.
Cependant, il est nécessaire de coordonner et d’impulser des actions dans ces deux secteurs, car ces derniers sont complémentaires et ont des
apports différents pour le département ; ces secteurs faisant partie des ressources que souhaite développer le Conseil Général.
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Pour le secteur marchand : Le tourisme, le loisir, l’emploi, le maintien de bassins de vie, l’entretien de zones spécifiques,…
Pour le secteur non marchand : Le mouvement sportif départemental, le cadre de vie (fixateur de population), l’événementiel sportif, les
athlètes de Haute Loire, l’intégration, le sport scolaire de nature, …
Peu d’activités se pratiquent sur tout le département, on note essentiellement : la randonnée pédestre, équestre, ainsi que le cyclotourisme.
Sinon on remarque deux grands secteurs de pratiques : La vallée de l’allier et le plateau du Mézenc.
Il est important de développer des secteurs forts de pratiques car l’effet de synergie aide au développement du secteur marchand, mais il faut
savoir également gérer les flux de personnes dans l’espace et le temps, dans un souci de développement durable. La gestion de l’écologie, de
l’économie et du patrimoine sera à développer avec les spécialistes de ces « disciplines ».
Le nombre de formations en sports de nature dans la Haute Loire est presque inexistant. Il pourra éventuellement être pertinent de poser
quelques questions dans ce domaine : Quel peut être l’apport de formations en Haute Loire ? Se spécialiser dans une discipline ? Quelques
formations dans plusieurs disciplines ? Ou éviter totalement la formation ?
La spécificité du secteur non marchand est de développer les nombreuses
activités possibles, pouvant permettre une multi activité pour les
pratiquants et les encadrants.
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Au regard de ce document et de vos connaissances des Espaces, Sites et Itinéraires, il faudrait que nous ayons votre avis sur la
question suivante afin de préparer au mieux les assises des sports de nature qui se dérouleront le 27 novembre prochain :
« Pour la structure que vous représentez, quels sont les points qui
mériteraient une attention particulière lors de l’étude des Espaces, Sites et
Itinéraires (ESI) par la CDESI ? »
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