shogun: total war et l'extension officielle mongol invasion contient ...

les samouraï yari
Le yari est une longue lance surmontée d'une lame affûtée comme un
rasoir. A l'origine, c'était une version plus résistante de la lance utilisée par
les cavaliers samouraï, mais avec le temps le yari est devenu une arme un
peu différente et beaucoup plus lourde. Une fois qu'ils avaient rejoint la
bataille, les samouraï équipés d'un yari ne rechignaient pas à lutter en
combat rapproché, tant que l'unité restait groupée en bon ordre.
Les samouraï yari sont extrêmement efficaces contre la cavalerie. Il est
très difficile de forcer, même le mieux entraîné des chevaux, à charger dans une forêt de
pointes acérées. Ils peuvent donc être utilisés de façon défensive. Dans un monde idéal,
l'adversaire ne pourrait s'empêcher de charger en direction des lances, se faisant
déchiqueter par un ennemi qui n'est qu'à quelques mètres de là, hors de portée des épées.
les samouraï no-dachi
Tous les samouraï étaient armés de deux épées, signes d'appartenance à
leur classe. Ceux qui possédaient un no-dachi bénéficiaient d'un avantage
supplémentaire car cette arme à deux mains pouvaient faucher presque
n'importe quel adversaire lorsqu'elle était habilement utilisée. Les samouraï
équipés d'un no-dachi forment des troupes de choc, très utiles pour briser
les formations ennemies.
Ils sont également très efficaces contre les troupes dont le moral est déjà
bas. Une attaque menée par des hommes brandissant des épées à deux mains ferait vaciller
le plus courageux des guerriers ! Les samouraï no-dachi sont donc grandioses en attaque,
mais beaucoup moins efficaces en défense.
les moines combattants
Conviction religieuse et entraînement guerrier forment une association
puissante. Les sohei (moines combattants bouddhistes) avaient pour
habitude de prendre part à des conflits qui ne les concernaient pas
nécessairement. Nombreux étaient les monastères qui formaient des
guerriers courageux et fanatiques, des hommes persuadés que mourir au
combat n'était pas synonyme de défaite, de déshonneur ou d'échec, mais
garantissait une place au paradis.
Une unité de moines combattants représente une force de combat très puissante, motivée
par l'ardeur religieuse. Le symbole de ces unités était une châsse et non un étendard. De
fait, les troupes ennemies éprouvaient de la répugnance à les attaquer, ne serait-ce que par
peur d'un éventuel sacrilège. Cependant, cette réticence ne s'appliquait pas aux unités de
samouraï chrétiens (apparues après l'arrivée des jésuites portugais au Japon en 1542) car le
fait d'attaquer des moines combattants ne les pénalisait en aucune manière.
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Les archers A chevÀl
Equipés d'épées et d'arcs, les archers à cheval sont idéaux pour les
embuscades. Les guerriers étant à cheval, ils sont très mobiles. Armés
d'arcs, ils peuvent faire pleuvoir sur l'ennemi des torrents de flèches.
Armés d'épées, ils peuvent se battre en combat rapproché. Etant des
samouraï, ils sont dévoués et intrépides !
Certes, ils ne sont pas assez "costauds" pour charger avec succès des
défenseurs bien organisés, mais face à des troupes mal positionnées, mal
dirigées ou affaiblies, ils peuvent s'avérer mortels. Ils peuvent être utilisés pour harceler
l'ennemi à l'aide de projectiles, manœuvrés pour menacer les flancs les plus vulnérables, ou
envoyés à l'attaque de troupes hésitantes.
Comme la cavalerie, les archers à cheval doivent être manœuvrés avec prudence lorsqu'ils
affrontent des arquebusiers. Ils peuvent facilement être exterminés.
"Attaquez sans avertissement, là où l'ennemi s'y attend le moins et, alors que son
moral vacille, exploitez cet avantage pour le vaincre."
- Miyamoto Musashi, Ecrit sur les cinq cercles
la cavalerie lourde
Puissamment armés et protégés par de résistantes armures, ces samouraï
forment une élite. Capable d'affronter n'importe quel adversaire et de
l'emporter, ils sont rapides et puissants, et constituent des troupes de choc
redoutables pour l'ennemi. Ils sont relativement moins efficaces contre les
troupes armées de yari qui peuvent les maintenir à distance pour se protéger
de leurs katana et contre les ashigaru équipés d'arquebuses.
Attention cependant, car "relativement" est le mot clé dans l'énoncé précédent. Quel que
soit l'adversaire que les guerriers composant la cavalerie lourde aient à affronter, ils lui
causeront d'importants dommages. La cavalerie lourde est également capable d'assurer la
défense contre la plupart des attaques. Presque toutes les armées des clans comportent des
unités de cavalerie lourde. Ils sont une telle menace que l'on ne peut s'en passer.
Le clan des Takeda utilisa largement la cavalerie lourde pour charger et épuiser l'ennemi dès
le début d'une bataille.
les cavaliers yari
Ces troupes de choc samouraï trouvent leur place quelque part entre leurs
homologues "légers" et "lourds". Elles peuvent servir à briser des formations
d'infanterie grâce à des lances qui leur confèrent une portée raisonnable en
combat. La lance utilisée par les samouraï à cheval est l'ancêtre direct du yari
équipant l'infanterie. Elle est cependant plus courte et plus légère que celle
utilisée par les samouraï ou ashigaru à pied. Cela ne signifie pas pour autant
qu'ils sont désavantagés face aux guerriers armés de yari.
Globalement, ce sont des unités puissantes, mais il leur manque les bonus défensifs associés
à la cavalerie lourde. Là encore, ces unités doivent être dirigées avec prudence lorsqu'elles
sont lancées à l'attaque d'arquebusiers. Une charge mal synchronisée provoquera la perte
inéluctable de n'importe quelle unité de cavalerie.
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