Procès-verbal du 25 Octobre 2011 - Mons

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dire pour moi d’une certaine façon la rationalisation des deux institutions existantes qui
elles-mêmes sont constituées d’un côté de 7 personnes et de l’autre côté de 5 personnes
+ 2 récemment, c’est qu’au lieu de provoquer une rationalisation, ce serait un peu
logique, que nous avons plutôt une augmentation des coûts et une augmentation de
personnel. Cela m’interpelle. Il y aura non seulement un directeur général mais le plan
financier signale aussi qu’il va y avoir un analyste et deux personnes de plus évoquées
dans un document qui se trouvait il y a une semaine et aujourd’hui – je ne sais pas
pourquoi – ne se trouve plus dans le dossier. C’est ma première remarque. Est-ce-que
dans le personnel existant dans les deux associations, il n’y a pas l’une ou l’autre
personne compétente pour pouvoir elle-même déjà, d’une certaine façon, remplir la
mission de Directeur général ou celle d’analyste ? C’est la question que je pose. La
logique, si l’on réunit des institutions et que l’on mutualise, c’est dans le but de réduire
le coût, que ce soit pour la Ville ou pour la Région wallonne. Je ne suis pas sûr que ce
but est atteint. Seconde remarque, dans le même sens, je constate que la Région
wallonne va assurer jusqu’en 2014, le déficit qui pourrait survenir au sein de
l’institution et prévoit que cette assurance pourrait aller jusque 5 millions d’euros. C’est
ce qui était indiqué dans le dossier. Ces deux éléments m’interpellent. Je ne dis pas que
ce n’est pas une bonne opération pour la Ville de Mons parce qu’elle va réaliser peut-
être des économies mais le déficit va se répercuter à un autre niveau, à un endroit où la
Ville de Mons elle-même sera participante en étant d’une certaine façon actionnaire de
l’intercommunale. Nous sommes en train de vivre quelque chose – je ne vais pas faire
de rapprochement – mais on pourrait peut-être en faire un. Nous sommes en effet aussi
actionnaires d’un holding dont tout le monde parle et nous avons vu ce qui s’est passé.
Je n’irais pas plus loin. Voilà mes réflexions et je serais heureux d’avoir la réponse à ce
sujet.
Mme Catherine HOUDART, Echevine-Présidente : Merci M. le Conseiller. M.
BARVAIS.
M. Marc BARVAIS, Président du CPAS : Merci, Mme la Présidente. Lorsqu’on parle
de mutualisation, l’on considère mutualisation entre les différents pouvoirs locaux. Ce
qui compte, c’est justement de pouvoir fournir aux pouvoirs locaux et notamment, deux
communes, des standards de fonctionnement et d’organisation inclus dans des logiciels.
Cette intercommunale présente l’avantage qu’à partir du moment où vous acquérez un
logiciel, les autres structures n’ont pas de marché public à faire étant donné que nous
nous trouvons ici dans le cadre de la politique des marchés publics in house. C’est un