Procès-verbal du 25 Octobre 2011 - Mons

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détail auparavant. Est-ce qu’il n’y a pas des êtres humains qui pourraient aussi faire ce
travail là ?
Mme Catherine HOUDART, Echevine-Présidente : Mais, justement M. DUBOIS et
vous le savez très bien que nous avons un service de Prévention pro actif qui est installé
dans les différents quartiers de l’entité montoise, nous en avons un à Ghlin, à Cuesmes,
à Jemappes, à Epinlieu, ici à Mons à l’Allée des Oiseaux. Ces services ont rencontré à
plusieurs reprises des personnes qui sont celles susceptibles d’avoir fait des dégâts
notamment aux bâtiments publics, ils ont à de nombreuses reprises discuté avec
certaines personnes, pour essayer de récréer un climat de confiance. Il y a tout un travail
de terrain qui est fait depuis des années et des années notamment sur Cuesmes,
puisqu’ici on parle de Cuesmes. Nous avons mis un dispositif en place, en collaboration
avec la Police et le service de Prévention avec un partenariat relativement accru, nous
avons créé des structures aussi sportives puisque c’était une demande d’une certaine
population d’avoir une agora space notamment. On essaye donc de répondre au mieux
aux attentes mais parfois ces attentes ne suffisent pas ou parfois elles suffisent à
certaines personnes et ce sont d’autres personnes qui créent des désagréments à certains
bâtiments mais en tout cas, il y a tout un travail de terrain qui est fait avec des personnes
qui connaissent cette population et qui essayent d’y répondre au mieux mais c’est
vraiment à un moment donné qu’on se rend compte qu’on n’arrive plus à trouver une
solution par le dialogue, par l’écoute qu’on doit agir autrement et c’est pour ça qu’on
agit de cette façon ici. Mais, il y a toujours un travail de terrain en parallèle qui continue
à être fait et qui continuera à être fait dans le futur.
M. Christophe DUBOIS, Conseiller : Je reconnais tout à fait le bon travail qui est fait
par le service de Prévention que je connais bien mais on prend ici des orientations qui
sont importantes. Je n’ai pas fait le détail de tous les Conseils communaux où on vote
des installations de caméras de surveillance ou de systèmes de surveillance
électronique, les chiffres deviennent affolants et au-delà des chiffres, il y a une réflexion
politique qui doit être portée sur tout cela. Si en effet, les services de Prévention ne sont
plus suffisants parce que les faits de délinquance nous dépassent, il faut pouvoir en
discuter, on est là pour ça.
Mme Catherine HOUDART, Echevine-Présidente : Mais, vous savez, pour pouvoir
dialoguer avec certaines personnes, il faut peut-être parfois les identifier, ce qui n’est
pas toujours non plus évident. Ces caméras vont servir à identifier certaines personnes
et permettre de construire ou reconstruire un dialogue qui ne s’était plus installé.