Procès-verbal du 25 Octobre 2011 - Mons

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communal. Demain, au Parlement wallon, il va être interrogé par un ensemble de
municipalistes de tous les partis pour pouvoir répondre à cette question là. Estime-t-il qu’il
avait, au moment où il a envoyé la circulaire nous demandant vraiment à toutes les villes et
communes de participer à la recapitalisation, avait-il en mains tous les éléments
d’information ? Il semblerait aujourd’hui que cette question mérite d’être développée
davantage et nous entendrons sa réponse demain. On saura alors s’il estime que oui ou non sa
circulaire ministérielle était pleinement fondée ou bien, si certains éléments lui avaient été
cachés. Alors, il y a un quatrième aspect à ma réponse, il y a une question également qui
aujourd’hui va être posée et qui va être de plus en plus développée, ce sont les compensations.
Ce sont les compensations qui devraient être apportées aux communes, dont la Ville de Mons.
Et je remercie M. l’Echevin pour sa présentation très claire, très objective et qui montre bien
qu’en fait, les conséquences pour la Ville de Mons sont en tous cas maîtrisées. Mais, il
n’empêche que pour d’autres villes et communes, c’est un véritable séisme qui est occupé de
se passer suite à cette circulaire ministérielle et donc, il y a une question qui se pose, M.
Furlan va y répondre probablement demain aussi, quelles sont les pistes pour les
compensations ? Les compensations, vous savez que le Ministre a évoqué l’idée que l’Etat
fédéral qui est actionnaire aujourd’hui à 100% de la Dexia Banque Belgique, ristourne à terme
une part de capital de la banque aux communes. Nous verrons si cette piste est empruntée ou
s’il y a d’autres pistes qui seront évoquées et donc, voilà M. VISEUR, je tenais vraiment à
vous répondre. Ni le Bourgmestre, ni les membres du Collège, ni moi-même n’avons pris une
décision en l’air, la décision que nous avons prise, nous l’avons prise dans l’intérêt général.
Aujourd’hui, il y a des conséquences néfastes, il faut voir comment les compensations
pourront peut-être être négociées et obtenues pour les villes et communes et ensuite, il y a un
autre élément, quel était le degré d’information du Ministre sur la situation exacte du Holding
communal au moment où il a envoyé la circulaire aux communes ?
M. Jean-Pierre VISEUR, Conseiller : Oui, une réplique, deux points. D’abord, il y a
longtemps que je dis qu’il faut se méfier de Dexia parce que Dexia est une société qui a
pour but de faire du bénéfice et elle en a fait pendant longtemps et à la Ville de Mons,
comme dans la plupart des communes, c’étaient les spécialistes de Dexia qui disaient ce
qu’il fallait faire, qui dictaient la politique. Ils dictaient les produits qu’il fallait acheter,
les produits qu’il ne fallait pas acheter, quand ils sont venus nous proposer des produits
structurés qui étaient des produits à risques où ils rechargeaient une partie de leurs
risques sur les communes, moi j’ai compris ce jour là que Dexia c’était quelque chose
de dangereux. Je crois en avoir discuté avec M. BEUGNIES qui n’était pas encore