Procès-verbal du 25 Octobre 2011 - Mons
Procès-verbal du 25 Octobre 2011 - Mons
Procès-verbal du 25 Octobre 2011 - Mons
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
2716<br />
eu une espèce d’unanimité qui s’est propagée. Mais, effectivement on aurait pu être plus<br />
méfiants parce que, à partir <strong>du</strong> moment où on a une rentabilité à deux chiffres, c’est que<br />
certains risques sont pris mais néanmoins, à tous les niveaux, on a poussé les communes à<br />
recapitaliser Dexia. Mais, comme je vous l’ai montré, ici à <strong>Mons</strong>, ce n’est pas dramatique, il y<br />
dans d’autres communes que c’est beaucoup plus important qu’à <strong>Mons</strong>. Vous en conviendrez.<br />
M. Jean-Pierre VISEUR, Conseiller : Je voudrais quand même rappeler à M. BEUGNIES que<br />
dans son parti il y a eu un Bourgmestre, Jean-Luc CRUCKE, qui n’a pas voulu emprunter et<br />
je crois que vous auriez bien fait d’en prendre de la graine.<br />
Mme Catherine HOUDART, Echevine-Présidente : M. MILLER.<br />
M. Richard MILLER, Conseiller : Oui, étant donné que M. VISEUR établit des comparaisons<br />
avec d’autres municipalistes MR, je vais donc apporter quelques éléments de réponse aussi. Je<br />
ne suis plus membre <strong>du</strong> Collège mais à l’époque c’était moi qui avais le dossier en charge et<br />
donc je veux apporter quelques éléments de précision. Tout d’abord, sur les craintes qui ont<br />
été formulées par M. VISEUR lors de la fameuse séance de septembre 2009, vous avez repris<br />
quelques extraits <strong>du</strong> procès-<strong>verbal</strong>, je pourrais également en reprendre de la réponse <strong>du</strong><br />
Collège, exprimée par le Bourgmestre et par moi-même. Nous avons dit, M. VISEUR que<br />
nous n’étions pas plus naïfs que vous et que ce que vous annonciez comme étant une décision<br />
dans un cadre surréaliste, aussi bien le Bourgmestre que moi-même, nous avons dit que vous<br />
aviez raison mais il y avait, à ce moment là, la nécessité pour les pouvoirs publics aux<br />
différents niveaux, de prendre une décision pour essayer d’empêcher, pour essayer d’éviter ce<br />
qui, malheureusement, aujourd’hui n’a pas pu l’être. Mais, on ne peut pas nous faire le<br />
reproche au Collège montois, dans sa composition de l’époque, on ne peut pas lui faire le<br />
reproche de naïveté puisque nous savions pertinemment bien qu’en prenant cette décision là il<br />
y avait un risque mais il le fallait dans l’intérêt général. La deuxième remarque que je veux<br />
faire, c’est quand même un élément que vous n’avez pas cité, M. VISEUR, vous l’avez<br />
rapidement omis. La décision qui a été prise par le Collège montois elle l’a été sur base non<br />
pas d’articles de presse, elle l’a était sur base d’une circulaire ministérielle envoyée par un<br />
Ministre, membre d’un gouvernement dont Ecolo fait partie et donc, si vous aviez le<br />
sentiment vraiment qu’il y allait y avoir un véritable risque, vous auriez pu aussi le faire<br />
savoir via vos représentants au niveau <strong>du</strong> gouvernement wallon. Troisièmement, il y a une<br />
question qui maintenant mérite d’être posée et qui est peut-être la vraie question qui se pose, à<br />
savoir quel était le degré de fiabilité des informations dont disposait le Ministre wallon des<br />
communes au moment où il a adressé la circulaire aux municipalistes aux villes et communes<br />
en leur recommandant fortement de participer à l’opération de recapitalisation <strong>du</strong> Holding