Procès-verbal du 25 Octobre 2011 - Mons

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à court terme s’élèvent ainsi à 16 millions, tandis que notre créance à court terme s’élève à 72
millions. Cela fait donc comptes financiers + créance à court terme = 88 millions. Alors que
l’ensemble de nos dettes à court terme s’élève seulement à 43.200.000. Nous avons donc un
excellent ratio de liquidités générales de plus de 2, on pourrait même dire qu’on est un peu
trop prudents, pour pouvoir faire face sans aucun problème au paiement de nos dettes à court
terme. D’un autre point de vue, notre cash flow, c’est-à-dire le boni dégagé + les
investissements réalisés, donc le surplus financier de notre activité divisé par nos charges
financières est depuis 2008 supérieur ou proche de 1. Ce ratio donne donc une bonne image
de la Ville à pouvoir couvrir les charges financières de ses investissements sans être obligée
d’augmenter ses produits ou de diminuer ses charges. Le taux de couverture des dépenses par
la fiscalité est d’ailleurs passé de 44% en 2009 à 43% en 2010. En outre, en 2010, les intérêts
débiteurs diminuent de 22% par rapport à 2009 et la mise en place de billets de trésorerie dès
2011, est plus avantageuse que les emprunts à court terme. Une parenthèse sur laquelle vous
allez certainement me questionner : les conséquences de Dexia. Au bilan 2010, en
immobilisations financières, les participations et titres à revenus fixes s’élèvent à 38.870.000,
il s’agit notamment de parts sociales que nous avons dans l’IDEA, à l’ISPH et dans Dexia
pour un montant de 10.580.000 ou 377.215 parts dans le Holding communal. Comme la
valeur de ces parts est devenue nulle lors du bilan 2011, j’insiste, 2011, les immobilisations
financières à l’actif du bilan diminueront donc de 10 millions. Elles seront heureusement
compensées par une diminution de 10 millions sur les 28 millions de résultats reportés et de
fonds de réserve repris au passif du bilan. Nous avons donc 18 millions de résultats reportés et
10 millions de réserves ordinaires qui compensent donc largement cette dépréciation pour le
bilan suivant. De ce point de vue, les conséquences ne sont donc pas dramatiques pour Mons.
En ce qui concerne la modification budgétaire n° 2, Dexia en recettes, au chapitre dettes, une
mise à zéro des articles relatifs aux dividendes de la participation Dexia est reprise pour
545.315 euros au budget initial de 2011. A ce même chapitre, comme il faut inscrire un
montant de 472.399 euros pour des intérêts de retard à percevoir sur 1.500.000 euros de TVA
justement à nous ristourner sur nos opérations avec le basket, la diminution globale n’est, à ce
chapitre, que de 75.976 euros. Le manque à gagner de 545.000 euros de dividendes de Dexia
représente sur les 152 millions de recettes totales du budget montois, 0,358% alors que la
moyenne est de 0,80% des budgets des villes et communes wallonnes. Nous n’avons donc
même pas la moitié en pourcentages relatifs. Néanmoins, pour Mons, en 2008, le dernier
dividende versé par Dexia était de 1.462.000 euros. A ce montant, il convient d’ajouter les
charges financières s’élevant à 439.000 sur un montant de 3.691.000 d’emprunts pour la