X 10 ANS JAAR YEARS Zu Wilf Plum Vox Terrie Ex ... - Cinéma Nova

ioskoopcinema 

X 

10 

ANS 

JAAR 

YEARS 

#93 

Zu 

Wilf Plum 

Vox 

Terrie Ex 

& Jaap Blonk 

Takashi Miike 

Sergei Loznitsa 

Sharunas Bartas 

Roy Andersson 

Robert Morin 

Pierre Carles 

Phil Mulloy 

Pedro Costa 

Open Screen 

Nicolas Klotz 

Microboutiek 

Luc Moullet 

Loredana Bianconi 

Lars Von Trier 

Joe Sarno 

Jean-Marie Straub 

& Danièle Huillet 

Guy Maddin 

Guy Debord 

Expo POA 

Cineketje 

Bokaal 

Andrew Kötting 

MENSUEL N°93 - JANVIER 2007 

NE PARAÎT PAS EN DÉCEMBRE ET EN MARS 

BUREAU DE DÉPÔT: BXL X 

1070 BRUXELLES 

Alejandro Jodorowsky 

Etc. Enz... 

BELGIQUE - BELGÏE 

P.P / P.B 

1/1392 

1070 BRUXELLES 

P402037

Promis à une existence de courte durée 

(d'où son nom, inspiré des supernovae qui brillent fort 

mais peu longtemps), le Cinéma Nova vient d'achever 

sa dixième année d'existence. Gasp, dix ans! Si on 

avait dit en 1997 aux parents de cet enfant prématuré 

qu'il atteindrait cet âge "avancé", ils n'y auraient pas 

cru un instant. 

A l'époque, Bruxelles était certes un belle piste d'atterrissage 

pour ce genre d'ovni, mais les potentialités 

dont la ville regorgeait se sont en partie évaporées depuis lors. Les signes sont perceptibles 

tout autour de nous. Que ce soit le Thalys et ses passagers cravatés remplaçant les 

trains "normaux" et leurs usagers, les cafés et commerces populaires faisant place aux 

enseignes "branchées", l'apparition du "city marketing", l'invasion des bureaux, la hausse 

des loyers etc... Le "standing" de la ville a grimpé. Rue d'Arenberg, également, le contexte 

a fort changé durant cette décennie et ce n'est pas fini: de nouveaux hôtels de luxe et un 

casino ouvriront bientôt leurs portes à quelques pas du Nova. Bruxelles court de plus en 

plus belle derrière son statut de "capitale internationale". 

Surnommé à l'origine "cinéma d'urgence", en raison de 

la rapidité et des conditions de sa naissance (à peine 

trois mois de gestation), le Nova était un projet précaire. 

Un pari, fait hors du marché, des règles de la culture 

institutionnelle et des politiques communautaires imposées 

à Bruxelles. En raison de ce caractère atypique, 

les observateurs les moins bienveillants donnaient tout 

au plus six mois d'existence au projet. Les plus optimistes 

ne misaient pas au-delà des deux printemps: 

la salle de la rue d'Arenberg était en effet censée être 

attribuée au Nova pour un maximum de deux années. 

Quatre changements de propriétaires et un certain 

nombre d'élections (communales, régionales, fédérales, 

communautaires) plus tard, la "niche" Nova est 

toujours là. Son équipe s'étant sans cesse renouvellée 

et toujours en cultivant la nature collective, "bi/co/inter-communautaire" 

et non salariée du projet. Ni résigné, 

ni mommifié, voici le Nova à "l'âge de raison" tout 

en ayant conservé sa part d'insouciance... 

Bref, en bonne santé, quoi! 

Pour fêter ça, le Nova organise une longue cérémonie (dix semaines), en plusieurs temps, 

où il convie ses usagers, anciens et nouveaux, fidèles ou non, amis ou ennemis de toujours, 

sans oublier toutes celles et ceux qui n'ont encore jamais trouvé l'occasion de franchir 

la porte du Nova. 

Un peu d'auto-célébration n'a jamais fait de mal à personne! D'autant que cet anniversaire 

ne sera pas le prétexte d'une rétrospective, mais l'occasion d'un parcours éclectique 

s'arrêtant sur certains des cinéastes, films, musiciens, collectifs qui ont marqué le Nova. 

Impossible de résumer ces dix années de découvertes, de rencontres, de galères, de pérégrinations 

artistiques et politiques à travers le monde. Et pas question de composer un 

"Best of" de la grosse centaine de programmations (9 programmes) qui ont jalonné cet 

itinéraire. Voici donc la première partie d'une proposition qui met l'accent sur des oeuvres 

nouvelles ou inédites, laisse la place à diverses surprises et a pour seul objectif de se faire 

plaisir. On n'a pas tous les jours dix ans. 

En 00 , pour ses 5 ans, le Nova organisait un anniversaire de 5 

jours... En 007: 10 ans, 10 semaines de programmation! 

Le programme que vous tenez entre vos mains n'en est que le premier volet. 

Un second programme sortira fin janvier pour détailler la seconde partie de 

cette programmation. 

Du jeudi 15 février au dimanche 18 mars, la programmation continuera de 

plus belle. Avec, par exemple, la présence du cinéaste israélien Avi Mograbi, 

une soirée sur le thème des patrons, ou encore une rencontre entre les cinéastes 

René Vautier (France) et Paul Meyer (Belgique), ainsi que des scénaristes 

et dessinateurs de bande dessinée ayant chacun à leur manière illustré 

ou adapté des films de ces deux grands messieurs. Parmi les événements 

musicaux, on peut déjà annoncer un concert commun d'Eugène Chadbourne 

et de Kevin Blechdom (USA), la venue de René Binamé & ses roues de secours 

(ils n'avaient encore jamais joué au Nova!), ainsi qu'un Live Soundtrack de 

Ludo Mich & Joyous Cosmology... 

In 00 vierde Nova haar 5de verjaardag met een programma van 

5 dagen. En nu, in 007, de 10de verjaardag met een programma van 10 weken! 

Wat meteen betekent dat het krantje dat je nu in handen houdt slechts 

een eerste deel is. Het tweede deel volgt einde januari. Aan wat voor moois 

kan je je verwachten? 

Wel, Avi Mograbi komt ons bezoeken, er is een thema-avond over patroons, 

een ontmoeting met René Vautier (Frankrijk) en Paul Meyer (België) en met 

de striptekenaars die films van deze illustere oudgedienden omzetten. Muziek 

is er ook met Eugene Chadbourne en Kevin Blechdom (USA), René Binamé 

(voor ’t eerst in Nova, ongelofelijk maar waar!) en een Live Soundtrack 

met Ludo Mich & Joyous Cosmology... 


ANS 

! JAAR 

Coming Soon 

15.02 > 18.03 

Het stond in de sterren geschreven. Nova zou 

slechts een kort leven beschoren zijn. Vandaar de naam 

trouwens: een supernova is een ster die kort doch sterk 

schittert. Vandaag vieren we Nova's tiende verjaardag. 

Zouden de trotse ouders er wel aan begonnen zijn moesten 

ze dit geweten hebben toen ze hun baby boven het 

doopvont hielden...? 

In 1997 was Brussel voedingsbodem voor allerlei vreemdsoortige 

projecten, maar de potentialiteit waarvan deze 

stad toen overvloeide is sindsdien haast opgebruikt, zo lijkt het wel. Overal zien we tekens 

aan de wand: de Thalys met haar reizigers in stropdas vervangt de "langzame" trein en 

haar gebruikers; volkse cafés maken plaats voor hippe tenten; we krijgen te maken met 

citymarketing en gentrificatie, kantoorinvasies en torenhoge huurprijzen... De stad krijgt 

standing. De Arenbergstraat eveneens. De straat verandert en we hebben nog niet alles 

gezien: weldra openen een nieuw luxehotel en een casino hun deuren op wandelafstand 

van Nova's zaal. Brussel zal kost wat kost haar statuut van "hoofdstad van Europa" eer 

aan doen. 

Nova startte onder het gesternte "cinéma d'urgence/ 

ciné qua non/mission impossible" gezien de ultrakorte 

termijn (amper drie maanden) waarin het project uit de 

startblokken was. De stedelijke context hielp een handje: 

stadskankers te over en dus plaats zat. Maar al bij 

al was het een weddenschap met hoog risicogehalte 

gezien de heersende regels in het institutionele culturele 

landschap en de communautaire politiek in Brussel. 

Optimisten gaven het project maximum twee jaar 

- de periode die de Kredietbank, toenmalige eigenaar, 

de zaal in bruikleen gaf. Sceptici geloofden al helemaal 

niet in de overlevingskansen van Nova. 

Vier veranderingen van eigenaren en een aantal verkiezingen 

later, is de "niche" Nova er nog steeds. Haar 

ploeg vernieuwde zich onophoudelijk maar behield 

haar collectieve organisatievorm, haar "bi/co/intercommunautaire" 

positie en haar vrijwilligersengagement. 

Ziehier Nova op rijpe leeftijd, 10 jaren wijzer en 

in goede gezondheid! 

Dit verdient een feest! Een lange ceremonie (10 weken) in twee delen, een uitnodiging aan 

alle gebruikers - oude en nieuwe, trouwe en ontrouwe - vrienden en vijanden, zonder hen 

die er nooit een voet (durfden) binnen zetten te vergeten. Zichzelf in de bloemetjes zetten 

doet uiteindelijk niemand kwaad. 

Onmogelijk om die tien jaar van ontdekkingen, ontmoetingen, netelige situaties en artistieke 

omzwervingen samen te vatten. Geen retrospectieve noch "Best of" uit de bijna 100 

programma's. Zie hier ons verjaardagsprogramma deel 1 dat het accent legt op nieuwe en 

onuitgegeven werken, een eclectisch parcours dat halt houdt bij regisseurs, films, muzikanten 

en collectieven die Nova markeerden... met als enige doel plezier doen. We verjaren 

tenslotte niet elke dag! 

Notez déjà ces quelques dates / Noteer alvast in je agenda: 

• Eugène Chadbourne + Kevin Blechdom > 17.0 

• Avi Mograbi > 18.0 

• Soirée Misha Moon avond > 01.03 

• Soirée "patrons" / "Patroon" avond > 03.03 

(suivie d'un concert de / gevolgd door een concert van René Binamé) 

• Jack Stevenson > 15.03 

• René Vautier + Kris / Paul Meyer + Merkeke > 16 & 17.03

Pierre Carles 

Ancienne "tête brûlée" des télévisions françaises auxquelles il ne participe plus que 

rarement, Pierre Carles est devenu praticien d'un cinéma documentaire bricolé à peu de moyens, 

tourné vers la critique des médias, indépendant, autofinancé et diffusé principalement dans 

les salles de cinéma. Déjà venu à plusieurs reprises au Nova où il a présenté notamment "Pas 

vu pas pris", "Enfin pris" et "La sociologie est un sport de combat". Il est de retour avec deux 

nouveaux films, dont le très attendu "Volem rien foutre al païs", chacun réalisé en collaboration 

avec d'autres documentaristes. 

11.01 > 20:00 

Volem rien foutre al paÏs 

Pierre Carles, Christophe Coello & Stéphane Goxe, Fr, 007, video, vo fr / fr ov, 100' 

A l'origine, il y a le projet de trois réalisateurs 

de se lancer dans la réalisation d'un 

film sur le refus du travail. Un long processus 

qui donnera lieu à un premier film en guise 

d'apéritif: c'était "Attention danger travail", pamphlet 

jubilatoire sur les déserteurs du salariat, 

sorti il y a déjà trois ans. Aujourd'hui, voilà enfin 

"Volem rien foutre al païs", dont la sortie française 

est prévue en mars prochain. Dans une 

approche très éloignée de "Pas vu pas pris" ou 

"Enfin pris", les réalisateurs ne se contentent 

pas d'un discours critique à l'adresse du salariat 

ou de l'idéologie travailliste. Si un portrait 

In den beginne was er een idee van drie 

regisseurs: ze wilden een film maken over 

werkweigeraars. Een lang proces wordt ingezet, 

en een eerste film is het voorproefje op wat 

moet volgen. "Attention Danger travail" was een 

enthousiast pamflet over de deserteurs van het 

salariaat. En vandaag, eindelijk, is er "Volem 

rien foutre al pais", dat in maart in Frankrijk in 

de zalen uitgebracht wordt. De regisseurs stellen 

zich niet tevreden met enkel een kritisch 

discours over gesalarieerd werk of werkideologie. 

Hoewel een brandend portret van het patro- 

13.01 > 20:00 

Ni vieux ni traîtres 

Pierre Carles & Georges Minangoy, Fr, 006, video, vo fr / fr ov, 100' 

Dans les années 70, des anarchistes 

français luttèrent avec leurs camarades catalans 

contre l'Espagne franquiste finissante. Pour 

financer leurs actions subversives, ils multiplièrent 

hold-up et braquages de banques. Au milieu 

des années 80, certains de ces "libertaires" 

passèrent à l'action "directe" anti-capitaliste en 

revendiquant l'assassinat de patrons comme 

celui de Renault. D'autres refusèrent catégoriquement 

de recourir à ce type de violence, sans 

toujours se désolidariser de leurs anciens compagnons 

de lutte. A l'heure où tant d'ex-soixan- 

In de jaren ’70 strijden Franse anarchisten 

aan de zijde van hun Catalaanse kameraden 

in Spanje tegen het regime van Franco. Om hun 

subversieve acties te financieren plegen ze 

hold-ups en banovervallen. Midden jaren ’80 

gaan enkele van deze libertairen over tot radicale 

directe actie tegen het kapitalisme en ze eisen 

de moord op enkele patroons op, zoals die van 

Renault. Anderen weigeren over te gaan tot dit 

soort geweld zonder zich daarom te desolidariseren 

van hun kameraden. Nu dat vele voor- 

Loredana Bianconi 

13.01 > 22:00 

Do you Remember Revolution? 

Loredana Bianconi, B, 1997, video, vo it st fr/ it ov fr ond, 116' 

Vers la moitié des années 70 Adriana, 

Barbara, Nadia et Susanna avaient à 

peine plus de vingt ans quand elles déciderent 

de tout quitter, la famille, les amis, leur 

vie sociale, pour adopter la lutte armée. 

Elles rejoignirent les Brigades Rouges, 

considérées le plus grand groupe terroriste 

italien de l'après-guerre, et toutes en 

devinrent des figures centrales. Susanna 

s'associera plus tard à Prima Linea, autre 

groupe terroriste. Après plusieurs années 

de lutte et de clandestinité elles furent arrêtées 

et condamnées à 67 ans de prison 

ou à la perpétuité. Des années plus tard, 

devant la caméra de Loredana Bianconi, 

elles acceptent de raconter les raisons qui 

les amenèrent à faire ce choix radical qui 

caustique du patronat et du monde politique est 

bien présent dans le film, c'est surtout à des 

hommes et des femmes bien décidés à ne plus 

accepter les règles du "marché" que s'attache 

"Volem rien foutre al païs". Loin de l'image du 

chômeur accablé ou déprimé, ces "sans-emploi 

qui n'en demandent pas pour autant", ces "déserteurs 

de la guerre économique" expliquent 

ouvertement pourquoi ils cherchent à s'épanouir 

en dehors du monde du travail, avec peu 

de ressources mais en disposant de leur temps. 

Plus que briser des tabous, le film mène un 

questionnement rarement porté à l'écran: s'il 

naat en de politieke wereld sterk aanwezig is, 

gaat het bovenal over besluitvaardige mannen 

en vrouwen die de regels van de "markt" niet 

meer willen volgen. Neen, hier geen depressieve 

werklozen die voor de beeldbuis hangen, 

maar strijders tegen het heersende economische 

systeem die expliciet uitleggen waarom en 

hoe ze zich ontplooien buiten de arbeidsmarkt, 

met weinig middelen maar met veel tijd. Een 

vraagstelling die je zelden op het scherm ziet: 

indien de motieven om vervreemdend werk 

te weigeren individueel zijn, kan je er dan ook 

te-huitards ont accèdé au pouvoir en reniant 

leurs engagements passés, ces rebelles prétendent 

avoir mis en conformité leurs convictions 

et leurs actes, et quelquefois le payent, comme 

Jean-Marc Rouillan, de longues années de prison. 

A l'époque du tout-à-l'antiterrorisme, ce 

film ouvre le débat sur la légitimité de la violence 

et la fidélité des choix politiques. Voilà l'intention 

des cinéastes, qui sont ainsi allés à la rencontre 

d'anciens partisans de la lutte anti-franquiste 

anarchiste des années '70: Joëlle Aubron, Annie 

Desseaux, Jacques Garcin, Jean Halfen, Gilbert 

malige “achtenzestigers” zich in hoge politieke 

en commerciële posten bevinden, beweren deze 

rebellen integer te zijn met hun overtuigingen, 

en sommigen, zoals Jean-Marc Rouillan, bekopen 

dit met jarenlange gevangenisstraffen. 

“Ni vieux ni traîtres” lokt polemiek uit over de 

legitimiteit van geweld en trouw aan idealen, 

zeker gezien de hedendaagse context van strijd 

tegen het terrorisme. Na de eerste vertoning 

van de ruwe versie van deze film in 2004 in Parijs, 

besloten de regisseurs nieuwe elementen 

bouleversera leur vie ainsi que celle d'un 

pays. Elles évoquent le début des années 

70 en Italie, une période marquée par d'importantes 

contestations sociales et par une 

volonté de rébellion. Ces années-là il y avait 

aussi l'IRA, l'ETA, l'Angola, le Vietnam, le 

Chili, le Che et Mao…Elles expliquent pourquoi 

le choix de faire usage de la violence, 

tout en osant aussi raconter les erreurs, 

les crises au sein du groupe, les déchirures 

qui s'ensuivirent. Loredana Bianconi réussi 

le difficile pari de nous mettre à l'écoute de 

ces femmes dont les récits et les réflexions 

sont captivantes. Elle ne les juge pas. Elle 

leur donne juste le statut de témoins d'une 

période de l'histoire qui ne peut être mise 

aux oubliettes. 

Pierre Carles, voormalig heethoofd van de Franse televisie waarvoor hij nog slechts 

zelden werkt, beoefent de filmdocumentaire met rudimentaire middelen. Hij richt zijn pijlen 

op het audiovisuele medialandschap, dat hij op onafhankelijke wijze en met eigen financiële 

middelen bekritiseert. Hij is dus een graag geziene gast in Nova. We vertoonden reeds "Pas vu 

pas pris", "Enfin pris" en "La sociologie est un sport de combat". Nu is hij terug met maar liefst 

twee nieuwe, langverwachte films, elk gemaakt in samenwerking met andere cineasten. 

y a bien des motifs de refuser le travail aliéné 

et que certains y parviennent à titre individuel, 

est-il permis d'envisager son dépassement sur 

un mode collectif? Pierre Carles, Christophe 

Coello et Stéphane Goxe sont allés à la rencontre 

de groupes, en zones urbaines ou rurales, 

qui cherchent collectivement des manières de 

vivre autrement, de s'autonomiser, de vivre 

hors du consumérisme… Ce qu'ils expriment à 

la caméra, c'est leur volonté de reprendre leur 

vie en main sans plus attendre les lendemains 

qui chantent ou se contenter de coller des affiches 

le proclamant. 

een collectieve claim uithalen? Pierre Carles, 

Christophe Coello en Stéphane Goxe ontmoetten 

mensen die collectief zoeken naar manieren om 

anders te leven, om zich te autonomiseren, te 

leven buiten het geijkte consumptiepatroon. Wat 

ze uitdrukken voor de camera is niets minder 

dan de wil om hier en nu hun leven in handen te 

nemen zonder te wachten op een hypothetische 

toekomst zoals theoretische artikels of straataffiches 

die verkondigen. 

Roth, Jean-Marc Rouillan… Présenté à Paris en 

2004 dans sa première version, le film provoqua 

un débat passionné, poussant Pierre Carles et 

Georges Minangoy à se questionner et à intégrer 

de nouveaux éléments au montage. Le résultat 

est à cent lieues des effets et du style d'un "Pas 

vu pas pris", se concentrant plus sur le sens que 

sur la forme et chemine doucement des petites 

histoires racontées par les protagonnistes, à la 

grande histoire qui fait ce film. 

toe te voegen aan hun montage. Het resultaat 

concentreert zich meer op inhoud dan op vorm 

(en heeft niets vandoen met "Pas vu pas pris", de 

film van Carles die we in Nova uitbrachten), en 

rijgt de verhalen van de protagonisten, voormalige 

anarchistische anti-falangisten zoals Joëlle 

Aubron, Annie Desseaux, Jacques Garcin, Jean 

Halfen en Gilbert Roth, aaneen totdat we het 

grote verhaal erachter inzien. 

Midden jaren ’70. Adriana, Barbara, Nadia en Susanna 

zijn amper 20 jaar wanneer ze besluiten familie, vrienden, 

sociale leven, op te geven voor de gewapende strijd. 

Ze vervoegen de Rode Brigades, beschouwd als de grootste 

naoorlogse terroristische organisatie in Italië. Ze worden er 

centrale figuren. Na verschillende jaren van strijd en clandestiniteit 

worden ze gearresteerd en veroordeeld tot 67 jaar 

opsluiting. Jaren later vertellen ze over hun beweegredenen 

die hen tot deze radicale keuze aanzette. Ze hebben het over 

begin jaren ’70, een periode vol sociale contestatie en rebellie, 

ook in Italië. In diezelfde periode was er ook het IRA, de 

ETA, de oorlogen in Angola, Vietnam, Chili, er was Ché en je 

had Mao… Waarom grepen deze vrouwen naar geweld, wat 

waren hun fouten, de conflicten, wat dreef de groep uiteen? 

Loredana Bianconi slaagt erin een beklijvend document af te leveren dat geen moreel oordeel velt over deze vrouwen, 

maar dat hen het statuut geeft waar ze recht op hebben: dat van bevoorrechte getuigen van een decennium 

vol omwentelingen die de loop van de geschiedenis verder bepaalden. 

3 

En présence de Pierre Carles / 

In aanwezigheid van Pierre Carles 

En présence de Pierre Carles / 

In aanwezigheid van Pierre Carles 

En présence de Loredana Bianconi / 

In aanwezigheid van Loredana Bianconi

Guy Debord 

20.01 > 20:00 

In girum imus nocte et consumimur igni 

Guy Debord, Fr, 1978, 35mm, vo fr ov, 95' 

Cela faisait longtemps que le Nova n'avait plus montré des films 

de Guy Debord. Surtout que durant des années, seules de rares VHS 

étaient disponibles. Cependant, grâce à l'acharnement de quelques uns 

- dont Jacques Leglou, complice de feu Debord et invité du Nova - tous 

les films de l'auteur de la "Société du Spectacle" ont enfin été restaurés 

et édités en coffret DVD (peu diffusé en Belgique). Mais aussi en copies 

35mm dont "In Girum...", peut-être le plus poignant de l'oeuvre cinématographique 

d'un des penseurs les plus lucides de la seconde moitié du 

Het was al een hele tijd geleden dat Nova de films van Guy Debord 

vertoonde. Spijtig, zeker omdat deze films moeilijk te vinden zijn. Ondertussen, 

dankzij de volharding van enkelen waaronder Jacques Leglou - 

makker van Debord en onze gast! – werden alle films van de auteur van het 

beruchte "Société du Spectacle" eindelijk gerestaureerd en uitgegeven in 

een DVD-koffertje (nog niet beschikbaar in België). Zo werd ook de 35mm 

kopij van "In Girum..." heruitgegeven, ongetwijfeld het meest pertinente 

audiovisuele werk van Debord, één van de meest lucide denkers over de 

Guy Maddin 

Guy Maddin, voici un nom qui résonne encore aux oreilles des spectateurs qui ont 

découvert les premiers films de cet autodidacte canadien sur l'écran du Nova il y a près de 

dix ans. Guy Maddin est devenu un habitué de la maison, qu'il a visité plusieurs fois. Quasi 

tous ses films, longs et courts, les plus inspirés comme les plus produits, y ont été montrés. 

Mais cela faisait longtemps que ses trois premiers longs métrages, à l'univers si particulier, 

n'avaient été projetés à Bruxelles. On se fait donc plaisir en les reprogrammant, même si Sir 

Guy ne peut nous rejoindre pour l'occasion: il met actuellement la dernière main à son tout 

nouveau film… sans doute très prochainement sur cet écran. 

Le premier long métrage de Guy Maddin révèle d'emblée 

un metteur en scène hors du commun. Des premiers films de 

David Lynch à ceux de Buñuel, de Sternberg à Cocteau, les références 

n'ont pas manqué pour tenter de cerner ce film qui, s'il 

nous ramène à sa manière aux origines du cinéma, relève d'une 

grande originalité, nous éblouis et nous étonne. Repéré aux Etats- 

Unis par Ben Barenholtz, le découvreur de Jodorowsky, Lynch, 

Romero ou des Frères Coen, ce film poétique et bizarre explore 

la folie et la jalousie qui s'installent entre deux hommes qui ont, 

chacun à leur manière, aimé la même femme. 

De eerste langspeelfilm van Guy Maddin was meteen 

een revelatie. Iedereen zocht naar passende referenties om deze 

film te plaatsen: van de eerste films van David Lynch tot die van 

Buñuel, van Sternberg tot Cocteau. De film voert ons terug naar 

de oorsprong van de cinema en getuigt daarmee van een grote 

originaliteit, waarmee hij verbluft en verbaast. Deze poëtische en 

bizarre film, die in de Verenigde Staten ontdekt is door Ben Barenholtz, 

eveneens de ontdekker van Jodorowsky, Lynch, Romero 

en de Coen-brothers, verkent de waanzin en de jaloezie die zich 

genesteld heeft in twee mannen die elk op hun manier dezelfde 

vrouw liefgehad hebben. 

XXème siècle. Essai pamphletaire et autobiographique, ce film personnel 

touche autant l'intellect que l'émotion du spectateur. Fabriqué à partir de 

détournements de classiques du cinéma, mais aussi d'images fixes ou 

filmées d'un Paris sublimé par la voix limpide de Guy Debord au sommet 

de sa maturité, "In Girum..." fait partie de ces films dont on ressort 

transfiguré, pleinement conscient de la falcification de la vrai vie par le 

spectaculaire intégré de notre société. Un chef d'oeuvre précieux, un brin 

nostalgique mais toujours aussi remuant, que l'on ne se lasse de revoir... 

Arkhangelsk, 1917: la cité russe ensevelie sous le givre 

pendant la Grande Guerre. Les gaz moutarde ont endormi la mémoire 

des soldats qui oublient d'arrêter de combattre, oublient de 

dormir, oublient qu'ils sont morts. Ils ne se souviennent que d'une 

chose: aimer. Sans jamais se rappeler qui. Dans un style situé par 

certains entre l'expressionnisme allemand et "Eraserhead", Guy 

Maddin signe un second long métrage aussi intense, halluciné et 

mélancolique que son prédécesseur. "Archangel" est un film baroque 

où tragédie et comédie se mêlent d'une façon étonnante. 

Guy Maddin is een naam die zeker een belletje doet rinkelen bij de toeschouwers die 

er bijna tien jaar geleden bij waren toen de eerste films van deze Canadese autodidact op het 

Novascherm vertoond werden. Hij werd zowaar een Nova-habitué, al verschillende keren 

was hij onze gast. Veruit al zijn films, zowel kortfilm als langspeelfilm zijn er vertoond, van 

de meest originele lowbudget tot de meest prestigieuze productie. Ondertussen is het lang 

geleden dat zijn eerste drie langspeelfilms, die toch wel een heel bijzonder universum schetsen, 

voor het publieksoog in Brussel te zien waren. Wij zetten ze met plezier terug op het 

programma, ook al kan Sir Guy zelf er dit keer niet bij zijn: hij legt momenteel de laatste hand 

aan zijn allernieuwste film, die u binnenkort ongetwijfeld in Nova zult kunnen zien. 

12.01 > 20:00 19.01 > 20:00 

26.01 > 20:00 

Tales from 

the Gimli Hospital 

Guy Maddin, Canada, 1988, vo st fr/ov fr ond, 35mm, 7 ' 

En présence de Jacques Leglou / 

In aanwezigheid van Jacques Leglou 

maatschappij van de twintigste eeuw. "In girum..." is een pamfletair en 

autobiografisch essay en tegelijkertijd een persoonlijke film die zowel het 

intellect als de emoties van de toeschouwer bewerkt. Op basis van bewerkte 

fragmenten van filmklassiekers en gefotografeerde en gefilmde 

beelden met de heldere commentaar van Debord zelf, is "In Girum..." één 

van die films die je ten volle confronteert met de vervalsing en de daaruit 

volgende vervreemding van het ware leven! Een bijzonder meesterwerk 

dus, een tikje nostalgisch maar nog steeds even pertinent. 

Archangel 

Guy Maddin, Canada, 1990, vo st fr/ov fr ond, 35mm, 83' 

Arkhangelsk, 1917: de arctische Russische stadstaat ligt 

bedolven onder de ijskristallen, maar is opgewarmd door de Eerste 

Wereldoorlog. Door het mosterdgas verloren soldaten hun geheugen 

en vergeten ze het staakt-het-vuren, vergeten ze te slapen, 

vergeten ze dat ze dood zijn. Ze herinneren zich slechts één ding: 

liefhebben. Ook al vergeten ze telkens weer wié. In een stijl die laveert 

tussen Duits expressionisme en "Eraserhead", signeert Guy 

Maddin deze tweede langspeelfilm die even intens, hallucinant en 

melancholisch is als zijn debuut. "Archangel" is een barokke film 

waarin humor en tragedie zich op een verbazingwekkende manier 

vermengen 

Careful 

Guy Maddin, Canada, 199 , vo st fr/ov fr ond, 35mm, 100' 

Sur les flancs abrupts de massifs montagneux dignes 

des Carpates, vivent les habitants de Tolzbad. Pourquoi le vol 

migratoire des oies sauvages est-il attendu chaque année avec 

tant d'appréhension? Quelle est cette prudence excessive qui les 

pousse à calfeutrer leurs fenêtres? Qui sont ces gens, où sommes-nous 

et quand? Pour son troisième film, Guy Maddin continue 

à bricoler la pellicule avec génie et introduit pour la première 

fois la couleur, dont il fait une utilisation fascinante, contrastant 

à merveille avec l'atmosphère somme toute schyzophrénique et 

incestueuse de son récit. 

De inwoners van Tolzbad leven op de steile hellingen van 

een bergmassief dat aan de Karpaten kan tippen. Waarom kijkt 

men elk jaar met zo veel vrees uit naar de migratie van de wilde 

ganzen? Vanwaar die overdreven voorzichtigheid waarmee de 

mensen hun ramen dichtstoppen? Wie zijn deze mensen, waar 

situeren we ons en in welk tijdperk? Voor zijn derde film blijft 

Guy Maddin het filmmateriaal geniaal bewerken en introduceert 

hij voor het eerst kleuren waar hij fascinerend gebruik van maakt 

en uitstekend laat contrasteren met de atmosfeer van zijn schizofrene 

relaas, vol onderdrukte emoties.

Phil Mulloy 

Prenez l'absurde des Shadoks multiplié par l'humour noir de Topor et vous n'obtiendrez 

qu'une faible approximation des travaux féroces de ce réalisateur anglais très peu tasse-dethé. 

Les "Mondo Mulloy", ces courts métrages à la fois violents et très drôles où Phil Mulloy 

passe à la moulinette les moeurs sociales, politiques et culturelles, avaient déjà été montrés 

au Nova. Voici maintenant une trilogie irrésistible peuplée de bonshommes bizarres dans un 

style propre à Mulloy, toujours digne de l'art brut. Un régal. 

18.01 > 22:00 + 03.02 > 20:00 Intolerance 

IntolErance I 

UK, 000, 35mm, vo st fr / ov fr ond, 11' 

Une bobine de film est retrouvée, montrant 

la vie d'extra-terrestres: les Zogs. Ceuxci 

sont en de nombreux points semblables aux 

humains, si ce n'est que la tête et les organes 

sexuels sont inversés. L'assistance qui découvre 

le film est outrée par l'existence d'êtres 

aussi scandaleux et demande l'extermination 

des habitants de la planète Zog. 

Een filmband die het leven van buitenaardse 

wezens vertoond is teruggevonden: de 

Zogs. Ze hebben veel overeenkomsten met de 

mens, behalve dat hun hoofd en geslachtsorganen 

van plaats gewisseld zijn. De mensen 

die de film ontdekken, zijn buiten zichzelf door 

het bestaan van zulke scandaleuze wezens en 

vragen om de uitroeiing van de bewoners van 

de planeet Zog. 

Andrew Kötting est un des auteurs de cinéma les plus intrigants et originaux de la 

scène anglaise actuelle. Depuis toujours, ce réalisateur a affiché une farouche résistance à 

toute forme de langage standardisé, sa capacité à inventer et jouer avec les codes du cinéma 

devenant un trait distinctif de ses films. Mais Kötting a une curiosité insatiable, et c'est 

pourquoi ses recherches l'ont aussi amené à réaliser des installations vidéo ou des œuvres 

sonores. Beaucoup le qualifient de visionnaire excentrique et cela se révèle pleinement dans 

ses deux longs métrages, "Gallivant" (1996) et "This Filthy Earth" (2001), programmés au Nova 

dans le passé. La maîtrise qu'il affiche avec ces deux films n'aurait certainement pas été la 

même sans la floppée de courts réalisés auparavant. Les voici, pour la toute première fois au 

Nova en version sous-titrée. 

20.01 > 22:00 + 02.02 > 20:00 | Courts métrages / Kortfilms 

Klipperty Klopp 

UK, 198 , super8-video, vo st fr / ov fr ond, 1 ' 

Une œuvre "post-punk" de sensibilité 

païenne, mêlant bestialité et sodomie à une 

énergie débordante de vitalité. 

Een post-punk oeuvre, van een heidense 

gevoeligheid, dat dierlijkheid en sodomie met 

elkaar vermengt, met een energie boordevol levenskracht. 

Hoi Polloi 

UK, 1990, super8-video, vo st fr / ov fr ond, 5' 

Mi-home-movie, mi-journal intime, "Hoi 

Polloi" (en grecque "gens ordinaires") est un film 

de famille décalé, tourné dans les Pyrénées. 

Half- home-movie, half dagboek, is "Hoi 

Polloi" (in het Grieks "gewone mensen") een familiefilm, 

gedraaid in de Pyreneeën. 

Roy Andersson 

27.01 > 20:00 + 03.02 > 22:00 

Songs from the Second Floor 

(Chansons du deuxième étage) 

Roy Andersson, Sw-Fr, 000, 35mm, vo st fr / ov fr ond, 98' 

A partir d'une accumulation de longs tableaux 

stylisés, Roy Andersson nous conte une 

histoire grinçante où notre société est pointée du 

doigt. Le début donne le ton: un vieil employé se 

cramponne à la jambe de son patron qui vient de 

le licencier. Un immigré est tabassé en rue dans 

l'indifférence générale. Un magicien rate son 

numéro de l'homme coupé en deux... Autant de 

séquences incongrues aussi drôles qu'un Christ 

se balançant sur sa croix! S'y détache Karl, 

père ruiné dont un fils est alcoolique et l'autre 

rendu fou par sa poésie. Cheminant dans une 

ville en proie au chaos, Karl cristallisera toute 

IntolErance II 

THE Invasion 

UK, 001, 35mm, vo st fr / ov fr ond, 

15' 

Seul Dwight Hokum sait 

que les Zogs ont déjà colonisé la 

terre. Seul lui peut donc sauver la 

planète. Mais les Zogs existent-ils 

vraiment? 

Alleen Dwight Hokum 

weet dat de Zogs de aarde al gekoloniseerd 

hebben. Alleen hij 

kan dus de planeet redden. Maar 

bestaan de Zogs wel echt? 

Andrew Kotting 

Gallivant (The Pilot) 

UK, 199 , super8-video, vo st fr / ov fr ond, 6' 

C'est le court métrage "pilote" que Kötting 

réalisa en préparation du long homonyme. "C'est 

dans les endroits les plus improbables qu'il est 

le plus probable de trouver son bonheur." 

Piloot-kortfilm ter voorbereiding van de 

langspeelfilm met de dezelfde naam. "Het is op 

de meest onwaarschijnlijke plaatsen dat het het 

meest waarschijnlijk is om je geluk te vinden". 

kingdom protista 

UK, 000, super8-video, vo st fr / ov fr ond, 6' 

L'odyssée monstrueuse et flexible d'une 

bactérie. 

De grote en flexibele zwerftocht van 

een bacterie. 

la culpabilité individuelle et collective dont peutêtre 

seul le Jugement dernier nous délivrera! 

Curieux mélange de Buñuel, Kaurismäki, Tati, 

voire Chaplin, "Chansons du deuxième étage" 

fait partie de ces films fulgurants qui auront fait 

date dans l'histoire du cinéma, et qui passera 

malheureusement inaperçu chez nous car incompréhensiblement 

non distribué à l'époque. 

Présenté pour la première fois dans la salle 

polyvalente de la Cité Administrative lors du 

mémorable PleinOPENair 2004, un grand film 

à (re)découvrir absolument sur grand écran, et 

cette fois enfin au Nova! 

Neem het absurde van de Shadoks vermenigvuldigd met de zwarte humor van Topor 

en u benadert nog bij lange na niet de grimmige werken van deze Engelse regisseur, die het 

niet van kopjes thee moet hebben! De "Mondo Mulloy", de serie kortfilms die zowel gewelddadig 

als erg grappig is, waarin Mulloy de sociale, politieke en culturele zeden op de korrel 

neemt, zijn al eerder in Nova vertoond. Nu een onweerstaanbare trilogie bevolkt door bizarre 

mannetjes in de eigen stijl van Mulloy, de ‘art brut’ waardig. 

Andrew Kötting is een van de meest intrigerende en originele filmmakers van de 

huidige Engelse scène. Altijd al heeft deze regisseur een forse weerstand gehad tegen elke 

vorm van gestandaardiseerde taal. Zijn talent om te spelen met de codes van de cinema en 

nieuwe codes uit te vinden, werd een onderscheidend kenmerk van zijn films. Kötting heeft 

een onverzadigbare nieuwsgierigheid, en dat zette hem er toe aan om ook video- en geluidsinstallaties 

te maken. Velen kwalificeren hem als een excentrieke visionair, en dat is te zien 

in zijn twee langspeelfilms, "Gallivant" (1996) en "This Filthy Earth" (2001), die Nova vroeger 

vertoond heeft. Het meesterschap dat hij laat zien met deze films was zeker niet hetzelfde 

geweest zonder de reeks kortfilms die hij daarvoor maakte. We vertonen ze voor het eerst in 

Nova in ondertitelde versie! 

Nucleous Ambiguous 

UK, 00 , video, vo st fr / ov fr ond, ' 

Quelque part, entre la normalité et l'anormalité, 

se situe la réalité… 

Ergens, tussen normaal en abnormaal, 

plaatst de werkelijkheid zich. 

Hub-Bub in the Baobabs 

UK, 1989, 16mm-video, vo st fr / ov fr ond, 30' 

Situé dans la contrée mythique des arbres 

"mangeurs d'hommes", à Madagascar, ce 

film nous montre l'auteur errant à travers la 

forêt. 

Deze film toont ons de auteur zwervend 

door het bos, gesitueerd in de mythische streek 

van de "mensenetende bomen" in Madagascar. 

Vanuit een aaneenschakeling 

van lange gestileerde beelden, 

vertelt Roy Anderson ons een grimmige 

geschiedenis waarin onze maatschappij 

met de vinger gewezen wordt. Het begin zet 

de toon: een immigrant wordt onder de voet 

gelopen in de straat in de algemene onverschilligheid. 

Een goochelaar slaagt niet in zijn nummer 

met een man die in tweeën gehakt wordt. 

Evenzoveel grappige ongerijmde beelden zoals 

een Christus die aan zijn kruis balanceert. Daar 

zien we Karl: een geruïneerde vader waarvan de 

ene zoon alcoholist is en de ander gek geworden 

door zijn poëzie. Door de stad zwervend ten 

prooi aan chaos, kristalliseert Karl alle individu- 

IntolErance III 

THE FINAL solution 

UK, 00 , 35mm, vo st fr / ov fr ond, ' 

5 

Dans 2000 ans: la flotte de vaisseaux 

spatiaux qui a quitté la terre parcourt l’univers 

à la recherche de la planète Zog. L’équipage 

est partagé entre ceux qui croient à l’existence 

de Zog et ceux qui la rejettent. Dans cette lutte 

acharnée entre les deux camps, Adam et Eva 

Hokum sont résolus à trouver le bonheur l’un 

avec l’autre. La planète Zog sera-t-elle un paradis 

pour eux? 

Over 2000 jaar: de vloot van ruimtevaartuigen 

die de aarde verlaten heeft, doorkruist 

het hele universum op zoek naar de planeet Zog. 

Het team is verdeeld: je hebt zij die geloven in 

het bestaan van de Zogs en zij die dat niet doen. 

In de verwoede strijd tussen de twee kampen, 

zijn Adam en Eva Hokum vastbesloten met elkaar 

het geluk te vinden. Zal de planeet Zog het 

paradijs voor hen zijn? 

ele en collectieve schuld, waarvan misschien alleen 

het laatste oordeel ons zal verlossen. Door 

de bijzonder mélange van Buñuel, Kaurismäki, 

Tati en Chaplin maakt de film deel uit van de 

schitterende films die geschiedenis gemaakt 

zouden moeten hebben en die toch helaas onopgemerkt 

zijn gebleven bij ons, omdat de film 

in die tijd niet gedistribueerd werd. Voor de eerste 

keer vertoond in de polyvalente zaal van het 

Rijksadminitratief centrum tijdens PleinOPENair 

2004, is dit een film die zeker het (her)ontdekken 

waard is, dit keer eindelijk in de zaal van Nova!

6 

Trois films déjà montrés au Nova: "L'île aux fleurs", à de multiples reprises et dès le premier soir d'ouverture, tout 

comme "Yes Sir! Madame…". Mais trois films toujours aussi contemporains. A voir, à revoir… et à écouter. 

Drie films die al vele malen in Nova vertoond zijn sinds de openingsavond: zoals "Het bloemeneiland" en ook "Yes 

sir! Madame...". Maar het gaat om drie onvergetelijke films! Om te zien, opnieuw te zien en steeds weer opnieuw te zien! 

Yes Sir! Madame... 

Robert Morin, Canada, 199 , super8-video, vo fr-ang / fr-eng ov, 75' 

Comme son titre l'indique, ce film parle de langues et 

même deux langues, en alternance: le français et l'anglais. Il 

est question ici d'un problème d'identité, d'une schyzophrénie 

linguistique et cutlurelle: celle que peut ressentir un canadien 

du Québec, comme ce pourrait être d'ailleurs aussi le cas en 

Belgique. "Yes Sir! Madame..." débute au moment où les forces 

policières retrouvent 19 bobines de film super8 ayant appartenu 

à un ancien ministre du Parti Conservateur, porté disparu: 

Earl Tremblay. 19 bobines de trois minutes chacune que ce dernier 

nous présente en voix off à la fois en anglais et en français. 

Mais quelque chose cloche entre les deux traductions qui ne se 

complètent aucunement. Entre caméra subjective et ambiguïté 

permanente entre réalité et fiction, Robert Morin nous laisse 

devant deux langues, deux manières de penser qui, à mesure 

que la pellicule défile, se dédoublent jusqu'à ne plus appréhender 

les événements de la même façon. 

Zoal de titel al aangeeft, gaat deze film over talen, en 

zelfs afwisselend over twee talen: het Frans en het Engels. Er is 

hier sprake van een identiteitsprobleem, van een linguïstische 

en culturele schizofrenie, die een Canadees uit Québec kan ervaren, 

zoals dat trouwens ook in België het geval kan zijn. "Yes 

Sir! Madame..." begint op het moment dat de politiemachten 19 

super8 filmrollen terugvinden, die toebehoorden aan een oudminister 

van de conservatieve partij: Earl Tremblay. Negentien 

filmrollen van ieder drie minuten die hijzelf presenteert in voice-over, 

soms in het Engels, soms in het Frans. Maar iets klopt 

niet met de vertalingen, die niet helemaal hetzelfde zeggen… 

Tussen subjectieve camera en permanente ambiguïteit, tussen 

realiteit en fictie, toont de film ons twee talen, twee manieren 

van denken, die naarmate de film zich ontrolt, steeds meer uit 

elkaar gaan totdat ze de gebeurtenissen helemaal niet meer op 

dezelfde manier vatten. 

Luc Moullet 

28.01 > 22:00 + 04.02 > 20:00 

Une aventure de Billy le Kid 

Luc Moullet, Fr, 1971, 35mm, vo fr / fr ov, 100' 

Robert Morin 

Jorge Furtado 

Pierre Falardeau 

28.01 > 20:00 + 01.02 > 22:00 

"Après avoir réussi seul le hold-up de la diligence de la Wells Fargo, Billy a bien 

du mal à transporter son butin. Il rencontre Ann qui a fui devant l'attaque des Cherokees". 

Voici donc un western, mais un western français. Dans le rôle principal, Jean-Pierre 

Léaud, un Billy the Kid halluciné et d'une indocilité absolue. A ses côtés: Rachel Kesterber, 

Jean Valmont, Bruno Kresoja… Pour décor, les Roubines, massifs désertiques des 

Alpes-de-haute-Provence, région d'origine du réalisateur qu'il filme rudement bien. Un 

hommage, "irrévérencieux et pas du tout sérieux", aux westerns sur lesquels Moullet a 

beaucoup écrit (critique aux "Cahiers du cinéma" de 1956 a 1965). Cinéaste marginal, inclassable, 

Moullet parle dans ses films de l'absurdité de la société ("La comédie du travail", 

1987, "Genèse d'un repas", 1978, qui démonte les industries alimentaires, etc…). Ses films 

sont rares; il tourne peu et il tourne des ovni. Rares aussi sont ceux qui ont pu les voir ("Les 

Naufrages de la D17", 2001, le dernier n'est pas sorti en Belgique). Le Nova en a montré à 

plusieurs reprises. "Une aventure de Billy le Kid", est passé lors du premier programme du 

Nova; n'attendez pas la prochaine décennie pour découvrir ce western ubuesque. 

Na erin geslaagd te zijn in zijn eentje de delegatie van de Wells 

Fargo te overvallen, heeft Billy heel wat moeite om zijn buit te vervoeren. 

Hij ontmoet Ann die is gevlucht voor de aanval van de Cherokee. 

Hier dus een western, een Franse weliswaar! In de hoofdrol, Jean- 

Pierre Léaud, een hallucinante Billy the Kid van een absolute ongehoorzaamheid. 

Aan zijn zijde: Rachel Kesterber, Jean Valmont, Bruno 

Kresoja. Als decor de Roubines, een massief in de woestenij van de 

Alpes-de-haute-Provence, waar de regisseur vandaan komt, dat hij 

zeer goed filmt. Een eerbetoon, "oneerbiedig en in het geheel niet serieus", 

aan westerns waarover Moullet veel geschreven heeft (kritieken 

Le temps des bouffons 

Pierre Falardeau, Canada, 1993, 16mm, vo fr / fr ov, 15' 

Un pamphlet jubilatoire contre le colonialisme britannique et 

canadien. Un film choquant sur la bourgeoisie coloniale qui fête ses 

200 ans de colonisation. Pendant que la voix-off passe en revue les 

désastres du moment, on peut admirer une tablée festive, des visages 

qui ne disent rien sinon la satisfaction d'être bien lavés, bien pomponnés, 

bien blanchis. Les maîtres jouent le rôle des maîtres et les 

esclaves jouent le rôle des esclaves… 

Een jubileumpamflet tegen het Britse en Canadese kolonialisme. 

Een shockerende film over de koloniale bourgeoisie die de verjaardag 

van 200 jaar kolonisatie viert. Terwijl de voice-over de rampen 

die zich op dat moment afspelen de revue laat passeren, kunnen we 

een feestelijk beeld bewonderen: gezichten die niets anders uitdrukken 

dan de bevrediging van schoongewassen en mooi opgedirkt te zijn. De 

meesters spelen de rol van meesters en de slaven de rol van slaven. 

Ilha das FLores (L'île aux FLeurs) 

Jorge Furtado, Br, 1989, 35 mm, vf st nl / fr v nl ond, 13' 

Qui n'a 

encore jamais 

vu ce petit film 

dense et incisif, 

où l'on suit 

n o t a m m e n t 

une tomate, 

un porc et le 

pouce préhenseur 

de 

Mme Annette? 

L'ambition du 

réalisateur ? 

"Montrer à un 

visiteur inter-planétaire comment est la Terre". Avec un humour 

implacable, ces 13 minutes suffisent à mettre en branle les rouages 

indéfectibles du commerce mondial. Nous, on ne s'en lasse 

pas. 

Wie heeft deze intense en rake film nog nooit gezien, waar men 

achtereenvolgens een tomaat, een varken en de duim van Mevrouw Annette 

volgt? De ambitie van de regisseur? "Aan een bewoner van een andere 

planeet laten zien hoe de aarde is”. Met een onnavolgbare humor, 

zijn deze dertien minuten voldoende om het onfeilbare raderwerk van de 

wereldhandel te onthullen. Wij raken er nooit door verveeld! 

in de "Cahiers du cinéma" van 1956 tot 1965). Als filmmaker in de marge, 

niet te klasseren, spreekt Moullet in zijn films van de absurditeit van 

de samenleving ("De komedie van het werk", 1987, "Oorsprong van een 

maaltijd", 1978, die de voedingsindustrie aan de kaak stelt, enzovoort.) 

Zijn films zijn zeldzaam, hij draait weinig en hij draait buitenissige films. 

Zeldzaam zijn ook degenen die ze hebben kunnen zien: de laatste, "De 

ongelukken van de D17" uit 2001, is niet uitgekomen in België. De Nova 

heeft er wel al enkele vertoond. "Een avontuur van Billy the Kid" was 

deel van het eerste programma. Wacht niet tot het volgende decennium 

om deze "ubueske" western te gaan bekijken! 

Lars Von Trier 

Riget (The Kingdom) 

Morten Arnfred & Lars Von Trier, Dk/Sw/D, 199 (Part #1) & 1997 (Part # ), 35mm, 

vo st fr / ov fr ond, 79' (Part #1) + 86' (Part # ) 

Part #1: 14.01 > 18:00 

Part #2: 21.01 > 18:00 

La série du dimanche après-midi. Deux weekends de suite, 

vous pourrez suivre en pellicule et sur grand écran la totalité de la 

série disjonctée de Lars Von Trier, déjà montrée au Nova lors d'une 

nuit mémorable. La totalité, oui, mais des épisodes existants... soit 

près de 10 heures de projection. La troisième et dernière partie de 

"Kingdom" n'a en effet jamais été tournée, certains des acteurs principaux 

étant malheureusement décédés et jugés irremplaçables par 

Lars Von Trier. Pourtant, avec une histoire aussi frapée que celle qui 

nous est contée ici, on aurait pu imaginer qu'une volte-face scénaristique 

eut permis de tourner la fin de ce trépidant suspense hospitalier 

tourné au Rigs Hospitalet de Copenhague (Riget voulant dire 

Royaume). Par métonymie, cet hôpital représentera aussi le Royaume 

du Danemark qui est pourri de toute façon, tout le monde sachant 

cela depuis Hamlet... La séquence d'ouverture est digne des films de 

la Hammer productions: sur des images de femmes lavant du linge 

dans un marais envahi par un brouillard cuivré, une voix caverneuse 

nous explique que de nos jours un hôpital y a été construit, mais vu 

l'arrogance des scientifiques envers l'irrationnel et la supertition, 

"les portes du Royaume se sont ouvertes". Mais ce ne sera pas au 

film conventionnel que l'on assistera, mais bien à une véritable explosion 

des genres, mélange du soap-opera au film d'épouvante, le 

film passant du registre du rire le plus grossier à une horreur indicible 

ou d'une poésie véritable à une critique socio-politique satyrique. 

Hallucinant! Et oh! surprise, The Kingdom II surenchérit sur tout: les 

esprits maléfiques envahissent pour de bon l'hôpital, les actions parallèles 

proliphèrent, les personnages s'accumulent, plus nuancés 

mais gagnant aussi en fantaisie. C'est donc à une véritable "chirurgie 

psychanalitique" auquel on assiste, qui déverse toutes les angoisses 

du réalisateur et où spiritisme, occultisme, scientisme, horreur, 

satyre, humour potache s'amalgament en un vertigineux délire exponentiel 

où le plaisir est roi... de rire et de se faire peur! Depuis que 

Lars Von Trier a pris sa "caméra-stylo" de la main gauche, il n'aura 

pas fini de nous étonner... 

Ah, televisieseries op druilerige zondagnamiddagen… Gedurende 

twee opeenvolgende weekends kan je op het witte doek 

de filmversie van Lars Von Triers huiveringwekkende serie “The 

Kingdom” bekijken, vroeger reeds vertoond in Nova gedurende één 

nacht (gevolgd door de welverdiende croissants). We vertonen de 

hele reeks opnieuw, goed voor 10 uur in totaal, maar weet dat het 

derde en het vierde deel uiteindelijk nooit gedraaid werden daar enkele 

onvervangbare auteurs ondertussen overleden waren… In het 

grootste ziekenhuis van Denemarken, Rigs Hospitalet, volgen we het 

wel en wee van het excentriek personeel en patiëntenbestand van het. 

Zo is er de hypochondrische mevrouw Druse, de enige die weet van 

het bestaan van de geesten. Professor Moesgaard probeert enkele 

bizarre hervormingen door te voeren op zijn departement, maar zijn 

personeel lijkt meer geïnteresseerd in voodoo rituelen en erotische 

spelletjes. En vergeten we vooral de arrogante Zweedse en Denenhatende 

hersenchirurg Stig Helmer niet, die werkelijk alle middelen 

gebruikt om een rapport te verdoezelen waarin beschreven staat hoe 

een fatale fout van hem tijdens een operatie een meisje hersendood 

maakte. To be continued... Dit televisiefeuilleton werd in 1994 onmiddellijk 

beschouwd als een instant cultklassieker. En terecht. Met flair, 

visuele brutaliteit en liefde voor het cliché, kruist Von Trier de basismechanismen 

van een soap met bovennatuurlijke elementen uit het 

thriller- en horrorgenre. De kijker wordt in een waanzinnig tempo 

meegesleept in een fascinerend gevecht tussen de moderne medische 

wetenschap en de krachten van het occulte. Slapstick komedie, 

nagelbijtende spanning, lyrische intermezzo's en bijtend sociaal 

commentaar: de serie is een ware explosie van genres en van visuele 

en narratieve codes. De volgehouden parellelmontage, de duizelingwekkende 

cameravoering, de onvoorspelbare plotwendingen, de 

absurde en krankzinnige humor en de grensverleggende visuele 

aanpak, maken van The Kingdom een mijlpaal in het televisiegenre 

en een sleutelfilm in het oeuvre van Von Trier.

Pedro Costa 

Comment expliquer qu'un cinéaste venu du long-métrage, du 35mm, des festivals-pingouins, 

puisse un beau jour laisser tomber tout ça pour en revenir à l'extrême simplicité : filmer 

seul et en DV un personnage à la dérive, dans un geste cinématographiquement épuré. Que 

s'est'il passé pour expliquer cette métamorphose? Lors de son passage à Bruxelles, Costa a utilisé 

le mot de "mysticisme" pour parler de son rapport aux personnages du film. Et c'est peut-être 

ça le mot clé. Costa nous donne l'impression de se retrouver devant ses personnages comme 

devant un mystère, comme devant une révélation.... Mais laquelle? La révélation de l'insoupçonnable 

beauté des déshérités? Ou celle de sa condition de cinéaste maudit? Oui, au Nova, 

nous avons un faible pour les films de Costa et pour le bonhomme. Nous nous sommes battus 

à ses côtés, plus d'une année durant, pour obtenir une copie de son avant-dernier film "Dans la 

chambre de Vanda". Ca finit par tisser des liens. Não è? Pedro passait au récent "Filmer à tout 

prix" pour présenter son dernier film. Alors, vous pensez bien que nous y étions. 

04.02 > 22:00 

Tout reFLeurit 

Aurélien Gerbault, Fr, 006, video, vo st fr / ov fr ond, 78' 

Aurélien Gerbault rejoint Pedro Costa à Lisbonne, sur le 

tournage de son dernier film: "Juventude, em marcha!". On y retrouve 

Pedro préparant minutieusement un plan, dirigeant subtilement 

son protagoniste, Ventura, tout en esquissant l'histoire de ce 

cap-verdien, père de Vanda Duarte (que l'on retrouve dans "Ossos", 

"No quarto da Vanda"). Pedro nous accompagne ensuite sur les 

lieux de vie et de reminiscences de Ventura, nous laisse assister, 

silencieux, à ses prises sonores délicates avant de nous mener 

dans "son" quartier. Ce quartier, c'est celui de ses films passés et 

peut-être à venir. Mais de ce quartier, loin de tout afflût touristique, 

il ne reste que des briques. Au sol. Et Pedro de redessiner le quartier: 

"ici, de là à là c'était la chambre de Vanda, où je venais tout les 

matins poser ma caméra… et là, il y avait cette rue où Vanda frappait 

de porte à porte pour vendre ses légumes… et là cette maison 

où mainteant se trouve ce camion… à moins que… non, non, c'était 

bien là!". Et Pedro de discourir jusqu'à la tombée de la nuit sur ce 

quartier qui fut. Sur ce quartier qu'il a arpenté insatiablement pendant 

des années, caméra à la main. Et de se remémorer ce qu'il a 

vu, vécu et filmé. Tout refleurit? A voir et entendre Pedro au milieu 

de ce terrain en ruine, l'on n'en doute pas. Il est toujours là. 

Aurélien Gerbault vervoegt Pedro Costa tijdens het draaien 

van zijn laatste film in Lissabon: "Juventude, em marcha!". We 

vinden er Pedro die op minutieuze wijze een shot voorbereid. Hij 

regisseert daarbij heel subtiel zijn hoofdpersonage, Ventura, de 

Kaapverdiër en vader van Vanda Duarte (die we o.a. terugvinden 

in de films "Ossos" en "No quarto da Vanda"). Pedro vergezeld 

ons vervolgens naar enkele plaatsen waar Ventura heeft geleefd 

of verbleef. Hij loodst ons door "zijn" wijk in Lissabon (Fontainhas) 

die centraal staat in veel van zijn films. Van deze wijk, ver 

van de stroom toeristen, blijft echter niet veel meer dan wat bakstenen 

over. Pedro beschrijft de wijk zoals ze eruit zag: "hier, van 

daar tot daar dat was de kamer van Vanda waar ik elke morgen 

mijn camera plaatste. En daar was de straat waar Vanda op de 

deuren klopte om haar groenten te verkopen. En daar, dat huis, 

waar nu die vrachtwagen staat… tenzij… nee, het was daar!". 

Pedro gaat maar door tot de nacht valt in de wijk. Hij vertelt over 

deze wijk die hij gedurende jaren doorkruist heeft met de camera 

in de hand, over zijn herinneringen aan wat hij er gezien en gefilmd 

heeft. Bloeit alles weer op? Kijk en luister naar het verhaal 

van Pedro te midden van dit terrein in ruïne. Als we hem zo zien, 

twijfelen wij er niet aan, hij is er nog altijd. 

08.02 > 22:00 

Où gît 

ton sourire enfoui 

Pedro Costa, Fr, 003, 35mm, vo fr / fr ov, 10 ' 

"La difficulté était là, de faire un film à la hauteur de Jean- 

Marie (Straub) et Danièle (Huillet). Et finalement on a trouvé ce moment 

de montage de la troisième version de Sicilia! J'ai proposé à 

Jean-Marie et Danièle de filmer le montage, de couvrir intégralement 

ce travail, mais comme un document. Je crois qu'ils m'ont dit 

à ce moment: "bizarre, comment tu vas faire ça". Ils ne voyaient pas 

très bien cette histoire de vidéo. Mais en même temps je crois qu'ils 

étaient intéressés après avoir vu ce que j'avais fait avec Vanda, un 

travail un peu de sociologue, d'anthropologue, quelque chose d'un 

type qui est là tout le temps, qui cherche. C'était ça la proposition: 

un document sur un travail qu'ils allaient faire pendant environ un 

mois. Après j'ai commencé à voir des choses sur le montage, à voir 

comment faire le film, quel plan faire, demander à Jean-Marie et 

Danièle de faire ceci ou cela. Et puis après, tout a été plus compliqué 

que simple à faire. Surtout parce qu'ils sont très généreux avec ce 

qu'ils savent, ce qu'ils sentent. Ils passent très bien ces sentiments. 

Et je sens ce que Jean-Marie et Danièle ressentent… au même moment." 

— Pedro Costa, extrait de "Tout refleurit". 

"De moeilijkheid zit 'm erin een film te maken op het niveau 

van Jean-Marie (Straub) en Danièle (Huillet). Uiteindelijk hebben we 

een goede gelegenheid gevonden, namelijk de montage van de derde 

versie van "Sicilia!". Ik heb Jean-Marie en Danièle voorgesteld het 

proces van de montage integraal te filmen, maar dan als document. 

Ik geloof dat ze me toen hebben gezegd: "Bizar, hoe ga jij dat doen?". 

Ze zagen niet goed hoe dit zou kunnen lukken. Maar tegelijk denk ik 

dat ze wel geïnteresseerd waren nadat ze zagen wat ik met Vanda heb 

gedaan: een werk met een beetje sociologie, antropologie, iets over 

een persoon steeds aanwezig is, steeds op zoek. Het voorstel bestond 

erin een document te maken over een werk dat ze zouden verwezenlijken 

gedurende ongeveer één maand. Ik heb de montage bekeken, 

hoe een film wordt gemaakt, de planning en aan Jean-Marie en Danièle 

gevraagd iets zus of zo te doen. Het werd er niet eenvoudiger op. 

Vooral omdat ze heel genereus waren bij het overbrengen van hun 

kennis en gevoelens. Ze vertalen hun gevoelens zeer goed. En ik voel 

dat Jean-Marie en Danièle dat ook gewaar werden." (Pedro Costa, een 

fragment uit "Tout refleurit") 

Wat bezielt een cineast om op een gegeven moment de wereld van de festivals en 

de 35mm langspeelfilm de rug toe te keren en zich toe te leggen op de uitgepuurde eenvoud 

door met een digitale camera een verslaafd personage te filmen? Welke gebeurtenis kan de 

ommekeer verklaren? Tijdens zijn verblijf in Brussel had Costa het over "mystiek" om zijn 

verhouding met de personages in de film te beschrijven. Misschien is mystiek wel het sleutelwoord. 

Costa geeft de indruk zijn personages te benaderen als een mysterie, zoals bij een 

openbaring. Maar welke openbaring? Die van de onverdachte schoonheid van de zelfkant van 

de maatschappij of die van een verdoemde cineast? Nova koestert een voorliefde voor deze 

man en zijn films. Een jaar lang - misschien zelfs meer - hebben we geworsteld om een kopij 

van zijn voorlaatste film te bemachtigen, "No quarto de Vanda". We hebben er een hechte band 

met hem aan overgehouden. Pedro kwam onlangs zijn laatste film presenteren ter gelegenheid 

van "Filmer à tout prix". Wij waren uiteraard van de partij. 

En présence de Pedro Costa / 

In aanwezigheid van Pedro Costa 

10.02 > 20:00 

Juventude, 

em marcha! 

Pedro Costa, Pt, 006, 35mm, vo st fr / ov fr ond, 155' 

7 

"En avant, jeunesse!" présente une étonnante continuité 

avec le précédent; il pourrait en être la suite avec la même recherche 

stylistique. Mais, différence de taille, il apporte une lueur 

d'espoir dans le sombre tableau du précédent. On y retrouve Vanda, 

qui entretemps a eu un enfant et a entrepris une cure de désintoxication. 

Au centre du film, il y a surtout Ventura, le père, d'origine 

Cap-Verdienne. Depuis sa séparation tumultueuse d'avec 

sa femme, il psalmodie une émouvante lettre d'amour qu'il ne 

peut lui adresser, faute de posséder l'écriture. Mais il s'accroche 

à l'avenir et retisse patiemment la toîle d'une famille disloquée. 

Expulsé du quartier Fontainhas, il réclame à l'administration un 

logement aux dimensions d'une arche de Noé qui puisse contenir 

tous les membres de sa famille et la sauver du déluge. 

"Juventude, em marcha!" bouwt voort op voorgaande 

films met eenzelfde stijl in dezelfde buurt en met dezelfde personages. 

In tegenstelling tot de voorgaande films, heerst er nu een 

schijn van hoop in het sombere tafereel. We vinden er Vanda, die 

intussen een kind heeft gekregen en een ontwenningspoging achter 

de rug heeft. Centraal in de film staat Ventura, de arbeider uit 

Kaapverdië. Na de tumultueuze scheiding met zijn vrouw, draagt 

hij een ontroerende liefdesbrief voor die echter niet van zijn hand 

kan zijn. Hij kijkt vooruit en tracht geduldig zijn leven weer op de 

rails te krijgen. Eens uitgewezen uit de Fontainhas wijk in Lissabon 

eist hij van de administratie een woning zo groot als de Ark 

van Noah zodat het alle familieleden kan herbergen en hen kan 

behoeden voor de zondvloed. 

En présence de Pedro Costa / 

In aanwezigheid van Pedro Costa

8 

Straub & Huillet 

11.02 > 18:00 

Ouvriers, paysans [Operai, Contadini] 

Danièle Huillet & Jean-Marie Straub, Fr-It, 001, 35mm, vo fr-it/it-fr ov, 1 3' 

En juin 2001, le Nova sortait en 

Belgique un film dont aucun distributeur 

et aucune salle du pays ne voulaient, 

malgré la prime substantielle d'aide à la 

distribution que lui avait octroyé le jury de 

la manifestation "Cinédécouvertes" onze 

mois auparavant. Il s'agissait de "Sicilia!", 

soixante-six minutes de colère calme et 

d'écoute sensible, de politique et de quotidien 

sensuel d'après un texte de l'écrivain 

communiste Elio Vittorini. La même 

année, le couple de cinéastes présentait 

"Ouvriers, paysans", nouvelle adaptation 

("personnages, constellations et textes") 

de l'écrivain, cette fois d'après son roman 

documentaire "Les Femmes de Messine". 

Le noir et blanc de "Sicilia!" laisse la 

In juni 2001 bracht Nova een film uit die geen enkele verdeler, 

geen enkele zaal wilde vertonen, ondanks de prijs van 

distributiesteun die hij kreeg van de jury van "Filmvondsten", elf 

maanden eerder. Het ging om "Sicilia!", zesenzestig minuten ingehouden 

boosheid en gevoelige empatie, over politiek en sensuele 

alledaagsheid, gebaseerd op een tekst van de communistische 

schrijver Elio Vittorini. Datzelfde jaar stelde het regisseurskoppel 

Huillet & Straub "Operai, Contadini" (Arbeiders, boeren) voor, een 

verfilming van een documentaire roman van dezelfde schrijver. 

Nicolas Klotz 

11.02 > 20:00 

La blessure 

Nicolas Klotz, Fr-B, 00 , 35mm, vo fr / fr ov, 160' 

Depuis des mois, Papi, réfugié 

politique en France, attend que sa femme 

Blandine vienne le rejoindre de Kinshasa. 

Finalement un jour il reçoit son coup de 

téléphone qui lui annonce qu'elle vient de 

débarquer à Paris. Mais à l'aéroport de 

Roissy, Blandine se fait renfermer dans 

une cellule d'isolement avec des dizaines 

d'autres personnes et la police nie que son 

nom soit repris dans la liste des passagers 

place à la couleur, les espaces construits 

(port, train, maison, place du village...) à 

un sous-bois dont les cadrages et le son 

direct du film captent le frétillement des 

feuilles et les rais changeants de la lumière 

du soleil... Toujours avec les corps et les 

voix vraies (ce que certains s'évertuent à 

débilement appeler des "acteurs non-professionnels") 

du Teatro Comunale de Buti, 

il s'agit cette fois, au fil des saisons, du 

quotidien - souvent difficile et contradictoire 

mais toujours fécond - d'une communauté 

d'ouvriers et de paysans, de femmes 

et d'hommes, en train de construire leur 

"vivre ensemble" en même temps qu'ils 

reconstruisent leur village détruit par un 

tremblement de terre. En 2002, dans "Hu- 

Auteur de plusieurs longs métrages documentaires et de fiction, Nicolas Klotz fait partie 

de cette frange de cinéastes qui ne cessent de revendiquer la nécessité d'une morale dans le 

cinéma, que ce soit par rapport aux choix d'un sujet ou à une manière de mettre en scène et de 

filmer. Cela se révèle de façon frappante dans l'approche qu'il a des acteurs, peu importe qu'ils 

soient professionnels ou amateurs. Car dans ses films chaque visage, chaque regard, chaque 

corps est filmé pour en révéler une spécificité qui lui est propre, unique et intime. Il est probablement 

bon à savoir que Nicolas Klotz est aussi metteur en scène de théâtre, et l'on comprend 

alors que c'est probablement de là qu'il puise une aisance à explorer non seulement le jeu d'un 

acteur, mais aussi la force que peuvent avoir les mots. Et puis on n'oubliera pas non plus cette 

incroyable complicité qu'il a avec Elisabeth Perceval, sa scénariste et compagne. A deux ils 

représentent un de ces couples de cinéma qu'on pourrait croire n'exister que dans un film. 

Maandenlang al wacht Papi, politiek 

vluchteling in Frankrijk, op de komst 

van zijn vrouw Blandine die op dat moment 

nog in Kinsjasa is. En plotseling het verlossende 

telefoontje: zij is net in Parijs geland. 

Maar op de luchthaven van Roissy wordt 

Blandine opgesloten in een cel samen met 

tientallen andere personen, en de politie 

ontkent dat haar naam op de passagiers- 

provenant du Congo. Entre insultes et humiliations, 

ce qui devait être le début d'une 

"nouvelle vie" démarre ainsi bien différemment 

de ce qu'elle avait imaginé. Jusqu'à 

ce que n'arrive l'incident, la blessure… 

Transgressant toute règle et code éthique, 

des officiers essayent par la force de la rapatrier 

avec d'autres demandeurs d'asile. 

Réalisé quatre ans après "Paria", autre film 

sur le monde des exclus, "La blessure" est 

lijst komende van Kongo vermeld staat. 

Beledigingen en vernederingen kondigen 

haar nieuwe aan, dat zo anders begint dan 

dat ze verwachtte. Er worden wonden geslagen 

die nooit meer helen. De autoriteiten 

trachten haar uit te wijzen met geweld, 

waarbij ze juridische regels en ethische 

codes naast zich neer leggen. Vier jaar na 

“Paria”, die andere film over uitgestotenen 

miliés", troisième film d'après Vittorini, 

une communauté s'étant appropriée une 

terre en friche est menacée d'expulsion 

par ses propriétaires qui tout d'un coup 

entendent la récupérer... Comme il y a 

quelques années les nouveaux propriétaires 

du 3 rue d'Arenberg tentèrent de récupérer 

une salle qu'un collectif, lui-aussi 

à la fois fort et fragile, avait entrepris de 

faire revivre, de re-cultiver. Les films 

des Straub ne nous touchent pas juste 

parce que leur intransigeance fait souvent 

contre-poids ou garde-fou à certaines de 

nos lâchetés, mais aussi parce qu'ils mettent 

en voix et en images des situations qui 

nous touchent profondément. 

Het zwart-wit van "Sicilia!" maakte plaats voor kleur, de locaties 

-haven, trein, huis, dorpsplein- worden vervangen door een bos 

met vol bladgeritsel en wisselende zonnestralen. Maar nog altijd 

met de acteurs van Teatro Comunale de Butien, waarvan sommigen 

gemakshalve beweren dat het amateur-acteurs zijn. "Operai, 

Contadini" verhaalt gedurende vier seizoenen het dagelijkse leven 

van een gemeenschap arbeiders en boeren, mannen en vrouwen 

die trachten, soms moeizaam, samen te leven en hun dorp opnieuw 

op te bouwen na een aardbeving. In 2002, in "Humiliés", 

Met verschillende lange documentaires en fictiefilms op zijn naam, maakt Nicolas 

Klotz deel uit van die filmmakers die onophoudelijk de noodzaak opeisen om films met een 

sterke ethiek te maken, of dat nu om de keuze van het onderwerp gaat of om de manier van 

enscenering of in beeld brengen. Dit komt op frappante wijze tot uiting in de benadering 

die hij heeft tot de auteurs, of die nu professioneel zijn of amateur. Want in zijn films is elk 

gezicht, elke blik, elk lichaam gefilmd om een bijzonder, uniek en intiem aspect te tonen. 

Klotz is eveneens theatermaker, wat misschien verklaart waarom hij met gemak niet enkel 

het auteursspel verkent, maar ook de kracht van woorden en stiltes, en deze tot het uiterste 

duwt. Bovendien is er die ongelofelijke samenwerking met Elisabeth Perceval, zijn scenariste 

en levensgezellin. Samen vormen ze één van die koppels waarvan je zou denken dat ze enkel 

op het witte doek bestaan. 

En présence de Nicolas Klotz et Elisabeth Perceval / 

In aanwezigheid van Nicolas Klotz en Elisabeth Perceval 

avant tout une œuvre de fiction bien qu'elle 

comporte une forte veine documentaire. 

Fruit de longues recherches effectuées sur 

le terrain et d'un minutieux travail d'écriture 

et de mise en scène, Nicolas Klotz y 

soupèse presque à l'extrême la signification 

que chacune des images, voire des 

séquences, peut induire. Et en ce faisant il 

revendique la nécessité aujourd'hui d'avoir 

une morale dans la mise en scène. 

(daklozen in parijs), is “La blessure” bovenal 

een fictie die evenzogoed een documentaire 

zou kunnen zijn. Minutieus opzoeking- 

en verkenningswerk, een sterk scenario en 

een enscenering met acteurs die hun eigen 

ervaringen vertolken, maken van “La blessure” 

een film waarin elke scène haast tot 

in het extreme afgewogen is op de morele 

betekenis die ze kan inhouden. 

En présence de Pedro Costa (réal "Où gît ton sourire...", p7) / 

In aanwezigheid van P. Costa (reg. "Où gît ton sourire...", p7) 

derde film naar een tekst van Vittorini, wordt een gemeenschap 

die zich een braakliggend terrein toegeëigend had, bedreigd met 

uitzetting door de eigenaren die er plots weer gebruik van willen 

maken... net zoals de nieuwe eigenaren van de Arenbergstraat 3 

enkele jaren geleden trachtten de zaal te recupereren, terwijl een 

collectief de plek liet heropleven. De films van de Straubs bevallen 

ons niet alleen door hun onverzettelijkheid die vaak tegengewicht 

biedt aan onze zwakke plekken, maar ook omdat ze beeld en stem 

geven aan situaties die ons diep raken.

Sharunas Bartas 

"Le cinéma de Sharunas Bartas a toujours existé, depuis que le monde est monde. 

Mais nous, où étions-nous?" — Leos Carax, extrait de "De quoi sommes-nous la somme?" 

(1995). Déjà lu? "Au rythme d'une production par an, Bartas, travailleur sans relâche a, à lui seul, 

produit les deux tiers de la production cinématographique lituanienne de ces dernières années. 

Ses films, du premier au plus récent, dévoilent le potentiel, la maîtrise et la maturité croissante 

de ce jeune cinéaste instinctif" — Nova, programme #21 (décembre 1998). "Le dénominateur commun 

des films de Sharunas Bartas est la fuite. (...) Cette fuite est invariablement liée à une quête, 

déterminée et déterminante, obstinément vouée à l'échec: la recherche, souvent désabusée, d'un 

peu de chaleur humaine et de compréhension dans un monde n'y laissant, finalement, que peu 

de place" — Nova, programme #21 (décembre 1998). 

09.02 > 20:00 

Seven Invisible Men 

Sharunas Bartas, Lt/Fr/Pt, 005, 35mm, vo st fr / ov fr ond, 1 5' 

Déjà vu? Bartas et son équipe chargent camionnettes et camions de tout le 

matériel nécessaire au tournage du film. Et quittent Vilnius. Tout comme pour "Few 

of Us" (Sibérie) et "Freedom" (désert marocain), Bartas met en place une véritable 

expédition pour rejoindre son lieu de prises de vues. Pas d'avion ni confort première 

classe. Tout le monde, techniciens, acteurs, producteurs se retrouvent dans 

la caravane, à bord de vieux véhicules russes et d'une ou deux jeeps. Pendant des 

jours. La destination cette fois: la Crimée, au Sud de l'ancien empire soviétique. 

En Crimée où, une communauté de gens, unifiée par cette commune volonté de 

vivre une autre société, quitte la ville et rejoignent la campagne pour établir leurs 

quartiers dans un petit village. Que résultera de cette fuite? Est-elle seulement 

possible? Quand on sait que ce que l'on veut fuir est probablement le tout? Autant 

de réponses pour laquelle, la dernière séquence du film, est… 

Bartas en zijn ploeg laden bestelwagen en vrachtwagens vol materiaal om 

een film te draaien. En ze verlaten Vilnius. Net zoals voor "Few of Us" (Siberië) en 

"Freedom" (woestijn in Marokko), zet Bartas een ware expeditie op poten om de 

ideale opnameplek te vinden. Vliegtuig noch ander eerste klasse-comfort wordt 

ingezet. Iedereen, techniekers, acteurs, producers vindt elkaar terug in de caravan, 

aan boord van oude Russische voertuigen en van één of twee jeeps. Dagenlang. 

Dit keer is de bestemming de Krim, het Zuiden van het oude Sovjetrijk. In de Krim 

11.02 > 16:00 

Vulkanovka - After the Grand CinEma 

Giedre Beinoriuté, Lt, 005, video, vo st ang / ov eng ond, 50' 

"On nous avait prévénu qu'ils allaient arriver. Alors quand 

je les ai vu devant l'épicerie, j'ai été voir. Ils étaient quelques-uns 

à installer de grandes lumières. Je m'attendais à ce que tout aille 

vite… comme on voit dans les films. Mais, non! Ils tournaient et 

puis ils bougeaient la caméra et toutes les lumières. Après deux, 

trois heures, je suis rentré. Je ne savais pas que le cinéma était 

comme ça."... Un habitant. Vulkanovka (Lat.: 45°8'N - Long.: 

35°57'OE), une petite ville de Crimée, oubliée des dieux et même 

des gens, selon les dires de ses habitants. Mais pas oubliée de 

tous, puisque c'est dans ce village que Sharunas Bartas tourna, 

"Men had ons gewaarschuwd dat ze eraan kwamen. Dus 

toen ik ze heb gezien voor de kruidenier, ben ik gaan kijken. Ze 

waren met enkele om grote lichten te installeren. Ik verwachtte 

dat alles snel zou gaan, zoals je in de films ziet. Maar neen! Ze 

draaiden en dan bewogen ze de camera en alle lichten. Na twee, 

drie uur, ben ik naar huis gegaan. Ik wist niet dat film zo was.” 

(een bewoner). Vulkanovka (hoogtegraad.: 45°8'N - breedtegraad.: 

35°57'OE), een klein stadje in de Krim, door goden en mensen vergeten, 

volgens de bewoners. Maar niet door iedereen, want het is 

daar dat Sharunas Bartas gedurende twee jaren zijn film "Seven 

Artel 

Sergei Loznitsa 

Né en 1964, Loznitsa suit les traces de ses parents mathématiciens et obtient son 

diplôme d'ingénieur en 1987. En 1991, il change de cap en s'inscrivant au VGIK (Institut russe 

de cinéma). Il conclut ses études avec le documentaire "Today We Are Going To Build A House". 

Il poursuit sur sa lancée en réalisant d'autres courts et moyens métrages. Depuis quelques 

années, Sergei Loznitsa, construit une oeuvre où se tisse, tangiblement, des liens de film à film. Il 

fait tourner sa caméra et son enregistreur pour dévoiler un lieu et les personnes y évoluant. Que 

ce soit des ouvriers ("Today We Are…"), des passagers en attente ("The Train Stop"), des paysans 

("The Settlement", "Portraits") ou des pêcheurs ("Artel"), Loznitsa encadre leur quotidien et, grâce 

à un subtil travail sonore, y fait ressortir de purs moments de poésie, des instants d'une autre 

dimension semblerait-il. 

10.02 > 18:00 | Courts métrages / Kortfilms 

Sergei Loznitsa, Rus, 006, 35mm, sans parole / zonder 

woorden, 30' 

Ces pêcheurs déroulent leurs filets et 

préparent la pêche. Ils marchent sur l'eau. Endessous 

d'eux, les poissons. Et entre les deux, 

la glace qu'il faudra briser pour espérer en récolter 

quelques-uns entre les mailles. 

Vissers rollen hun netten uit en bereiden 

de vangst voor. Ze lopen op het water. Onder hen, 

vissen. En tussen hen in, het ijs dat gebroken 

moet worden in de hoop dat zo enkele vissen in 

de mazen van hun netten blijven hangen. 

Today We are Going 

to Build a House 

pendant deux ans, son film "Seven Invisible Men". Geidre Beinoriuté, 

quelques neuf mois plus tard, retrouve ces habitants pour 

recueillir impressions, réactions et autres billets d'humeur. Ces 

deux années de "cohabitation" ont permis à chacun de mettre la 

main à la pâte: assurer la cantine, prêter main forte à l'équipe, découvrir, 

partager, apprendre… Mais une fois le tournage terminé, 

que reste-t-il? Des souvenirs, bien sûr, des bons. Mais aussi de la 

mélancolie. Et des espoirs, que ce bref passage a pu éveiller chez 

quelques-uns. Là où la caravane de Bartas passe… 

Sergei Loznitsa & Marat Magambetova, Rus, 1996, 

35mm, sans parole / zonder woorden, 30' 

Le temps d'une journée, sur un chantier, 

Loznitsa et Magambetova nous donne à voir le 

patient, minutieux et parfois pharaonique travail 

de ces ouvriers de la construction. 

Een dag lang, op een werf, tonen Loznitsa 

en Marat Magambetova het geduldige, 

minutieuze en soms faraonische werk van de 

bouwarbeiders. 

"De cinema van Sharunas Bartas heeft altijd bestaan, sinds de wereld wereld is. Maar 

wij, waar waren wij?" - Leos Carax, fragment uit "De quoi sommes-nous la somme?" (1995). 

"Op het ritme van een productie per jaar, werkt Bartas onophoudelijk en staat hij, helemaal op 

z’n eentje in voor twee derde van de Litouwse filmproductie van de laatste jaren. Zijn films, 

van de eerste tot de meest recente, onthullen het potentieel, het meesterschap en de groeiende 

rijpheid van deze jonge instinctieve regisseur" - Nova programma #21 (december 1988). "De 

gemeenschappelijke noemer van de films van Sharunas Bartas is de vlucht (…) Deze vlucht is 

onveranderlijk verbonden met een besliste en beslissende zoektocht, koppig bestemd om te 

mislukken: de zoektocht, vaak ontgoochelend, naar een beetje menselijke warmte en begrip in 

een wereld die uiteindelijk weinig te bieden heeft."- Nova programma #21 (december 1998). 

En présence de S. Bartas et S. Loznitsa / 

In aanwezigheid van S. Bartas en S. Loznitsa 

waar een gemeenschap van mensen, bijeengebracht door de wil om 

in een andere maatschappij te leven, de stad verlaten om er intrek te 

nemen in een klein plattelandsdorpje. Wat is het resultaat van deze 

vlucht? Is zoiets wel mogelijk indien je weet dat wat je wilt ontvluchten 

waarschijnlijk alles is? Evenzoveel antwoorden in de laatste sequentie 

van film… 

Invisible Men" draait. Geidre Beinoriuté gaat de bewoners negen 

maanden later opzoeken om naar hun indrukken, reacties en andere 

humeuren te peilen. Gedurende die twee jaren dat filmploeg 

en bewoners samenleefden, deed iedereen wel iets: het eten maken, 

de ploeg een handje toesteken, ontdekken, delen en leren. 

Maar wat blijft ervan over, eens dat de opnamen beëindigd zijn? 

Herinneringen, natuurlijk, goede dan nog wel. Maar ook melancholie 

en hoop, opgewekt door dit korte hoofdstuk, daar waar de 

karavaan van Bartas voorbijkwam. 

The Train Stop 

Sergei Loznitsa, Rus, 000, 35mm, sans parole / zonder 

woorden, 5' 

Ce court métrage est projeté avant Seven 

Invisible Men, car ces deux réalisateurs 

jumeaux se sont retrouvés et collaborent sur le 

scénario du prochain film de Bartas. 

Deze kortfilm wordt vertoond voor "Seven 

Invisible Men”, want deze twee zielsverwanten 

werkten samen op het scenario van de volgende 

film van Bartas. 

9 

The Train Stop 

Sergei Loznitsa, Rus, 000, 35mm, 

sans parole / zonder woorden, 5' 

Dans cette salle d'attente d'une gare russe, les 

gens dorment. Entre deux trains. La caméra de Loznitsa 

caresse leur visage et épie leurs moindres gestes, 

avant qu'ils ne se réveillent. Avant qu'ils ne prennent le 

train. Un film qui berce. A regarder tête reposée. 

In een wachtzaal van een Russisch station 

slapen mensen. De camera van Loznitsa 

streelt hun gezichten en bespiedt hun minste 

bewegingen, voordat ze ontwaken. Voordat ze 

de trein nemen. Een film die wiegt, die je best 

bekijkt met neergelegd hoofd. 

Loznitsa, geboren in 1964, treedt in de voetsporen van zijn ouders die wiskundigen zijn 

en behaalt zijn ingenieursdiploma in 1987. In 1991 slaat hij een andere richting in en schrijft zich 

in aan het VGIK, de bekende Russische filmschool. Zijn eindejaarswerk is "Today We Are Going 

To Build A House” en sindsdien volgden verschillende korte en middellange films. Loznitsa 

bouwt zijn oeuvre met films die onderling sterk verweven zijn. Telkens weer opnieuw laat hij 

zijn camera draaien om een plaats en de personen die erin evolueren te ontsluieren. Of het nu 

om arbeiders gaat ("Today We Are…"), wachtende passagiers ("The Train Stop"), landbouwers 

("The Settlement", "Portraits") of vissers ("Artel"), Loznitsa toont hun dagelijkse leven en dankzij 

een subtiel werk van geluidsopnamen, toont hij momenten van pure poëzie, momenten uit 

een andere dimensie, zo lijkt het wel. 

En présence de Sergei Loznitsa / 

In aanwezigheid van Sergei Loznitsa


Janet, jeune modèle, 

est l'employée de Tanya, 

artiste mangeuse d'hommes. 

Envieuse des succès 

de sa patronne, elle rencontre 

dans un bar une diseuse 

de bonne aventures qui lui 

donne le pouvoir de dominer 

les autres. Mais bientôt, corrompue 

par ce nouveau pouvoir, 

qui lui permet de séduire 

hommes et femmes, Janet 

ira se perdre dans une ronde 

du vice qui la mènera jusqu'à 

sa propre destruction. 

Découvert lors du "7ème Parallèle" 

en même temps que "The Audition", "Visitor 

Q" aura marqué pour longtemps les afficionados 

de l'étrange. Alors inconnu chez nous, le 

prolifique Takashi Miike aura depuis apporté 

une fraîcheur indéniable à certains cinémas de 

genre en mal de renouvellement. Et avec quelle 

force transgressive! Ainsi cet ovni à petit budget, 

tourné en 5 jours, nous déroute par ses 

situations décalées aussi malsaines qu'absurdes. 

Il nous présente un documentariste raté 

qui, suite à sa journée de travail passée à partager 

le lit "professionnel" de sa fille, introduit 

chez lui son nouvel ami: l'homme qui vient de 

lui fracasser la tête. A la maison, la mère toxico 

est battue par son fils, lui-même humilié quotidiennement 

par ses camarades de classe. 

Joe Sarno 

Pionnier de la sexploitation, Joseph W. Sarno réalisa plus d'une cinquantaine de 

films tout au long de sa prolifique carrière. Aux Etats-Unis tout d'abord, où ses nudies 

ravirent toute une génération d'amateurs. C'était l'âge d'or du cinéma underground, les 

joyeuses années soixante. Il décide ensuite de s'envoler pour la Suède, cet eldorado 

supposé du sexe, où il se lance à corps perdu dans les films d'exploitation softcore et 

hardcore. Le Festival de Turin vient de rendre un hommage à ce cinéaste méconnu, 

dont les copies de films sont devenus très rares. En avant-goût d'une nuit des "Films 

du grenier", à venir dans le prochain programme, le Nova sort deux copies très rares 

de deux films très peu montrés (et en version originale sous-titrée bilingue encore 

bien) de la période new-yorkaise de ce maître du genre. Dans le jargon des spécialistes, 

il s'agit de "suburban psycho-sleazy". Puisqu'on vous le dit. 

19.01 > 22:00 

The Sex Cycle (La ronde du vice) 

Joe Sarno, USA, 1966, 35mm, vo st bil. / ov tweet. ond, 77' 

Takashi Miike 

26.01 > 22:00 

Visitor Q 

Takashi Miike, Jap, 001, video, vo st fr / ov fr ond, 8 ' 

Mais le visiteur ne s'en émeut pas et révèlera 

chez chacun leur véritable ego, ressoudant la 

cellule familiale alors disloquée. Echo implicite 

au "Théorème" de Pasolini, "Visitor Q" en est 

une démonstration autrement perverse, non 

dénuée d'un humour dévastateur qui permet 

d'un tant soit peu souffler de situations vraiment 

extrêmes… et réalistes vu l'emploi judicieux 

du format DV pour l'un des films paradoxalement 

des plus aboutis de Miike. 

Net zoals "The Audition", was "Visitor Q" 

een openbaring voor genrefans tijdens "Het Zevende 

Spoor". De toen relatief onbekende Takashi Miike 

maakte een verpletterende indruk en liet met zijn 

ongehoord onklassieke aanpak een nieuwe wind 

waaien doorheen de filmwereld. "Visitor Q" is een 

26.01 > 24:00 

Ichi The Killer (Koroshiya 1) 

Takashi Miike, Jap, 001, 35mm, vo st fr & nl ond ov, 1 9' 

Ovationné dans de nombreux festivals dont le 

BIFFF (partenaire du "7ème parallèle"), "Ichi The Killer" 

ne sera que très peu distribué, si ce n'est en version 

tronquée… Il n'aura pas non plus été montré au Nova, 

ayant divisé notre équipe, certains n'y voyant que violence 

gratuite, d'autres le génie tordu d'un réalisateur 

imprévisible, ici au sommet de son art. Cette adaptation 

époustouflante d'un manga célèbre d'Hideo Yamamoto 

est le film de toutes les outrances: Ichi ("1" en japonais), 

post-ado frustré déguisé en super héros, est traqué 

pour avoir massacré l'un des big-boss Yakusa. En 

particulier par le sado-maso à la cicatrice sarcastique, 

Kakihara dont les recherches sont aussi sanglantes 

que les tueries d'Ichi… Sans oublier une galerie de personnages 

givrés, tel celui campé par Shinya Tsukamoto 

Janet, een jong model, 

werkt voor Tanya, artieste en 

mannenverslindster. Jaloers 

op het succes van haar bazin, 

ontmoet ze in een bar een waarzegster 

die haar de kracht geeft 

om anderen te domineren. Maar 

al snel misbruikt ze haar nieuw 

verworven macht voor het aan 

de lopende band verleiden van 

mannen én vrouwen. Janet verliest 

zichzelf en raakt verstrikt in 

een vicieuze cirkel die naar haar 

ondergang leidt 

(autre réalisateur adulé au Nova). Plus de 2h effrénées, 

d'un surréalisme ultragore, le plus souvent hilarant, à 

l'occasion sensible voire poétique, "Ichi The Killer" est 

un spectacle total, néanmoins pourvu d'un regard subtile 

sur la perversion de l'innocence. Eprouvant et fascinant, 

ses excès en deviennent divertissants à condition 

d'être vus par des adultes consentants. D'autant plus 

que la copie Scope projetée est certifiée "uncut"! Vous 

voilà donc prévenus. 

Ondanks lof op vele festivals - waaronder 

het BIFFF (partner van "Het Zevende Spoor" in Nova) 

- zou "Ichi The Killer" amper vertoond worden, ware er 

niet de ingekorte versie. Zelfs Nova slikt twee keer alvorens 

de film te programmeren. "Ichi The Killer" lokt 

Als één van de pioniers van de sexploitation film, realiseerde Joseph W. Sarno 

meer dan vijftig films in zijn uiterst vruchtbare carrière. Eerst in de Verenigde Staten 

waar zijn "nudies" een hele generatie liefhebbers in verrukking brachten. Het was het 

gouden tijdperk van de underground cinema, de vrolijke jaren zestig. Daarna maakte 

Sarno de sprong naar Zweden, het zogenaamde Mekka van de erotiek, waar hij met 

soft- en hardcore seksfilms definitief furore maakte. Het Festival van Turijn bracht net 

hommage aan deze miskende filmmaker, wiens films haast onvindbaar zijn. Als voorproefje 

op de speciale nacht van "De films van de Novazolder" (te zien in het volgende 

programma!), draaien we twee zeldzame kopijen van nauwelijks vertoonde films (in 

originele versie tweetalig ondertiteld dan nog!) uit de Newyorkse periode van deze 

meester. In het jargon van specialisten gaat het om zogenaamde "suburban psychosleazy". 

Zeg dat wij het gezegd hebben. 

19.01 > 24:00 

Come Ride the Wild Pink Horse 

(Sensuellement vôtre) 

Joe Sarno, USA, 1967, 35mm, vo st bil. / ov tweet. ond, 79' 

Jennifer est une 

femme au foyer qui s'ennuie 

dans sa banlieue repue. Elle 

se laisse convaincre par sa 

délurée voisine de l'accompagner 

dans une escapade 

en ville. Au lèche-vitrine, les 

deux femmes vont bien vite 

préférer le shopping érotique: 

leur excursion les mènera 

d'un bar louche, où elles 

accrocheront deux jeunes 

voyageurs de commerce, à 

une colonie d'artistes adeptes 

de musiques lascives et 

du libre-échange de partenaires 

(et pas seulement pour 

la danse). Jalousie, perfidie et 

chantage sont au rendez-vous. 

typevoorbeeld: ultra lowbudget, op amper vijf dagen 

ingeblikt, en vol ongezonde en absurde personages. 

Een huisvader legt, na een zware werkdag, de 

weinig eerbare doch lucratieve activiteiten van zijn 

weggelopen dochter vast op video. Hij keert terug 

naar huis met een nieuwe vriend, alwaar zijn aan 

drugs verslaafde vrouw zich voor de zoveelste keer 

laat afranselen door haar zoon. Deze reageert hiermee 

zijn frustratie af als gevolg van vernederingen 

aangedaan door zijn klasgenoten. Op korte tijd nestelt 

de bezoeker zich stevig in de schoot van deze 

disfunctionele familie. Langzaam maar zeker graaft 

hij de ware persoonlijkheid van de gezinsleden naar 

boven. En, wis en waarachtig, hoe meer ze zich uitleven 

in hun perversies, hoe hechter de familieband 

wordt. De belevenissen van dit apocalyptisch huishouden 

worden gelukkig gebracht met de nodige 

namelijk ook hier hevige controverse uit: voor de ene 

gaat het om een geval van "zinloos en gratuit geweld", 

de andere ziet er het verwrongen genie in van een 

onvoorspelbare regisseur op het hoogtepunt van zijn 

kunnen…. Deze verbazingwekkende verfilming van 

een manga van Hideo Yamamoto is een radicale film: 

Ichi ("1" in het Japans), een als superheld vermomde 

gefrustreerde post-adolescent, wordt vervolgd voor 

de moord op een big boss van de Japanse maffia. De 

sado-masochist Kakihara, van kop tot teen onder de 

littekens, gebruikt opsporingstechnieken die al even 

bloederig zijn als de moord van Ichi. En dan zijn er nog 

een reeks ijzingwekkende personages, zoals Shinya 

Tsukamoto er één van vertolkt. Twee uur vol buitensporig 

en ultragoor surrealisme, meestal hilarisch, 

Jennifer is een huisvrouw 

die zich steendood 

verveelt in haar oersaaie buitenwijk. 

Ze laat zich door haar 

brutale buurvrouw overtuigen 

om haar te vergezellen op een 

uitstapje naar de stad. Maar 

al gauw houden ze het "window 

shopping" voor bekeken 

om zich over te geven aan een 

portie erotische "swing". Hun 

excursie voert hen langs een 

louche bar, waar ze twee jonge 

handelsreizigers tegenkomen, 

tot in het hart van een artiestenkolonie, 

allen aanhangers 

van zinnelijke muziek, naar de 

geneugten van partnerruil (niet 

alleen wat betreft de danspasjes natuurlijk). 

Weldra zijn jaloezie, ontrouw en chantage aan 

de orde van de dag! 

humor, waardoor men op adem kan komen als het 

allemaal wat te wreed of te extreem wordt. Miike's 

film, die vaak doet denken aan Pasolini's "Theorema", 

is een echte kaakslag voor iedere zichzelf 

respecterende moraalridder en een aanrader voor 

avontuurlijk aangelegde cinefielen. 

bij momenten zelfs gevoelig en poëtisch… "Ichi" is 

een totaalspektakel dat ondanks alles een subtiele kijk 

biedt op het verlies van onschuld. Wij vertonen de uncut 

versie, in Scoop bovendien. U bent gewaarschuwd.

02.02 > 22:00 

El Topo 

Alejandro Jodorowsky 

En 2003, lors du Festival du Film 

Fantastique, le Nova accueillait le monstre 

iconoclaste Alejandro Jodorowsky, devant 

un public curieux et nombreux. Et pour 

cause, le coco était un invité idéal pour le 

"7ème Parallèle", autant pour le culte cinématographique 

qu'il représente que pour 

son parcours atypique, allant de la création 

d'un théâtre de marionnettes au Chili 

à sa carrière d'écrivain (poésie, livres de 

psychothérapie ésotérique, scénarios de 

films, de BD, ...), en passant par sa période 

pantomime en France aux côtés de Marcel 

Marceau ou encore par la fondation 

du mouvement "Panique" avec Fernando 

Arrabal et Roland Topor. Toujours inspiré 

par la spiritualité et l'art, il mélange les 

thèmes sacrés (i.e. les plus obscurs blasphèmes) 

à des mondes imaginaires de 

toutes sortes, souvent teintés de surréalisme, 

ce qui lui vaut l'imcompréhension et 

le mépris, mais aussi la fascination de ses 

fans ou de simples curieux. L'hommage 

que nous lui consacrions en 2003 devait 

notamment inclure deux de ses films, réalisés 

dans les années 70, qui contribuè- 

Alejandro Jodorowsky, Mx, 1971, 35mm, vo st fr / ov fr ond, 1 5' 

Le héros du pistolet "El Topo" voyage à 

travers le désert avec son fils. Il est témoin d’un 

carnage, témoin de l’aveu d’un agonisant, il se 

jure de faire justice. Une femme qu’il a sauvée 

des griffes des bandits, lui lance un défi: il doit 

prouver son courage en tuant quatre héros mythiques 

du révolver. Ce qui suit est un parcours 

semé de carnages et d'éruptions sensuelles, 

un carnaval d'extrêmes, d'atrocités physiques 

et psychologiques. "El Topo" est un western 

instinctif, métaphysique et anarchique et en 

02.02 > 24:00 

The Holy Mountain 

Alejandro Jodorowsky, Mx, 1973, 35mm, vo st fr / ov fr ond, 11 ’ 

Un personnage un peu "jésuesque" 

erre dans un monde bizarre et grotesque, plein 

d’images religieuses et sacrées. Il rencontre un 

guide mystique qui l’introduit chez six individus 

riches et puissants, qui chacun représente une 

planète de l’univers. Ensemble, ils prennent 

distance de leurs biens matériels et partent à 

la recherche de la montagne sacrée. Le résultat 

est un délire érotique très personnel, une parade 

folle quelque part entre Buñuel et Fellini, 

composée d'aberrations visuelles dont les psy- 

Al Adamson 

09.02 > 24:00 

Cinderella 2000 

Al Adamson, USA, 1977, 35mm, vo st bil / ov tweet ond, 9 ' 

Une version sexploitation futuristicomusicale 

du conte de fée classique de Cendrillon? 

Ça existe et ça a déjà été au programme 

des nocturnes! Un tel défi, c'était quelque 

chose pour Al Adamson, réalisateur qui dans 

les années '60 et '70 surprenait le public des 

drive-in avec des films-B bon marché qui portaient 

des titres ronronnants comme "Satan's 

Sadist", "Horror of the Blood Monsters" ou "Blazing 

Stewardesses". Sans oublier les mémorables 

"Dracula versus Frankenstein" et "Brain 

of Blood". Nous sommes en 2047. Le sexe est 

interdit par le nouveau Maître du Monde. La 

reproduction est contrôlée sévèrement et des 

robots appliquent l'observation stricte des 

rent à sa réputation culte: "El Topo" et "The 

Holy Mountain". Malheureusement, la 

cérémonie ne fut pas tout à fait réussie... 

La situation concernant les droits d'auteur 

n'étant pas claire à l'époque, il fut difficile 

de localiser des copies 35mm. Au prix de 

litres de sueur, nous en avions finalement 

repéré au Canada... mais elles n'ont pas pu 

nous parvenir à temps! Avec Jodorowsky 

déjà sur place, il fallut, en dernière minute, 

se procurer des DVD bootleg italiens dont 

nous avions tout juste entendu parler. 

Mais le plan B n'était qu'un plan B et les 

Dieux de la technique n'étaient pas non 

plus au rendez-vous... Quatre ans plus 

tard, les choses ont changées, certaines 

en tout cas. Et c'est justement le cas en 

ce qui concerne les copies 35mm de ces 

deux films, à présent disponibles en versions 

restaurées et sous-titrées en français! 

Nous profitons donc de l'opportunité 

pour vous offrir ces deux mystérieux et 

exquis objets cinématographiques, dans 

toute leur gloire, sur grand écran... et sans 

problème technique! ... 

même temps une diatribe contre l’arrogance 

du pouvoir; un film qui n’a rien perdu de sa 

force aujourd’hui. 

Pistoolheld El Topo trekt samen met 

zijn zoontje door de woestijn. Hij is er getuige 

van een bloedbad, aanhoort de bekentenis van 

een stervende en zweert wraak. Een vrouw, 

door hem bevrijd uit de klauwen van de bandieten, 

daagt hem uit zijn moed te bewijzen door 

chanalystes raffoleraient. Une satire politique 

aigüe qui traite le sacré comme construction 

humaine, emballée comme une quête alchimique 

vers l’immortalité dans un univers peuplé 

de martyrs, de putes et de faux prophètes. 

Holy Mountain, de heilige berg, wordt 

zoals dit vaak voorkomt bij Jodorowsky, het doel 

van een initiatietocht, de plaats van een spirituele 

verovering. Behalve avontuurlijk -bepaalde 

bonnes moeurs. Cendrillon trouve ces restrictions 

nulles, et convoque des célibataires pour 

une soirée relativement débauchée. Le prince, 

un brave type, rencontre un problème sérieux 

quand Cendrillon… ne perd pas sa chaussure 

lors de son départ soudain. Bref, si une partie 

de baise en déguisements de lapin et de la 

disco synchronisée par des robots dans des 

costumes brillants vous plaisent, alors ce film, 

exceptionnellement projeté en cinémascope 

avec sous-titrage bilingue, sera pour vous un 

véritable "must"! 

In 2003, tijdens het Brussels Internationaal 

Festival van de Fantastische 

Film, streek de creatieve duizendpoot 

en provocerende beeldenstormer Alejandro 

Jodorowsky in Cinema Nova neer. 

Staatsloze poëet, clown en marionettenspeler 

in Chili, mimespeler in Frankrijk, 

regisseur in Mexico, co-stichter van de 

Paniek-beweging, esoterisch recensent, 

directeur van een avant-gardistisch theater, 

valse goeroe of echte manipulator, 

blasfemische mysticus: Nova kon zich 

kon zich geen meer geëigende gast van 

de parallelle sectie, het Zevende Spoor, 

wensen. Op het programma van de hommage 

stonden onder andere twee films 

die hem vanaf de jaren zeventig een cult 

reputatie van jewelste bezorgden: El Topo 

en The Holy Mountain. De films waren al 

in geen tijden meer vertoond omwille 

van het ontbreken van goede kopijen en 

een aanslepende gerechtelijke procedure 

in verband met de auteursrechten. De 

rechtenkwestie werd, in nauw overleg 

met Jodorowsky zelf, onder het tapijt 

geveegd en wat er over bleef aan 35mm 

vier mythische revolverhelden te doden. Wat 

volgt is een parcours bezaaid met slachtpartijen 

en zinnelijke uitbarstingen, een carnaval 

van uitersten, van lichamelijke én geestelijke 

wanstaltigheid. El Topo is een instinctieve, metafysische 

en anarchistische western én een 

gewelddadige apologie tegen de onderdrukking 

en arrogantie van de macht die ook vandaag 

nog de toeschouwer naar de strot vliegt. 

scènes herinneren de stripachtige decors van de 

beproevingen van de Major- is het raadselachtige 

en intrigerende verhaal dat ons verteld wordt, het 

resultaat van erotische waanzin envan politieke 

satire. Op tijd en stond onthult Jodorowsky ons 

dat het heilige ook een menselijke constructie is 

en nodigt onsuit binnen te dringen in zijn eigen 

cinematografische reconstructies waar de wrange 

kritiek op de waarden van onze samenleving 

zeer subtiel aanwezig is en doorvlochten met dat 

cinematografische talent, dat het zijne is. 

Een musical sci-fi sexploitation versie 

van het klassieke Assepoester verhaal. Dat was 

een kolfje naar de hand van regisseur Al Adamson, 

die in de 60-70'ies het drive-in publiek 

trakteerde op goedkope B-films met ronkende 

titels als "Satan's Sadist", "Blazing Stewardesses", 

"Dracula vs Frankenstein" of "Brain of 

Blood"! Het jaar 2047. Seks is door de nieuwe 

Wereldmeester verboden. Cinderella wil het niet 

weten en doet auditie op het redelijk onstuimige 

vrijgezellenbal van de Prins. De stakker zit dan 

ook met een serieus probleem als Cinderella 

tijdens haar overhaaste vertrek geen schoentje 

verliest... Kortom, als een portie geneuk in 

konijnenkostuums en een gesynchroniseerde 

11 

kopijen in redelijke staat zou vanuit 

Canada worden verscheept. Helaas, Jodorowsky 

was er wel maar de films niet! 

Inderhaast werden de op dat moment net 

in Italië uitgebrachte bootleg dvd’s op de 

kop getikt en door de videoprojector gejaagd. 

Gelukkig kon een prachtige print 

van Santa Sangre, zijn barokke en morbide 

meesterwerk uit 1989, de bittere pil 

verzachten. Ondertussen zijn we 4 jaar 

verder en de wereld staat niet stil. Beide 

films krijgen binnenkort in de Verenigde 

Staten een officiële (gerestaureerde en 

HD getransfereerde) dvd release en, wat 

meer is, de films worden in Frankrijk door 

distributeur Pretty Pictures op spiksplinternieuwe 

35mm kopijen in de bioscopen 

uitgebracht. Deze kans kon Cinema Nova 

niet laten lopen. Ter gelegenheid van de 

10de verjaardag en in afwachting van het 

al even mythische en nog te verfilmen 

vervolg op El Topo, krijg je de kans om 

deze twee exquise prototypes van surreële 

shock cinema in hun volle glorie op 

het grote scherm te (her)ontdekken! 

discodans van in glitterpakjes gestoken robotten 

uw ding zijn, dan is deze film, uitzonderlijk 

vertoond in cinemascoop en met tweetalige ondertiteling, 

een must!

1 

NOVA COMPIL # 1 

18.01 > 20:00 

La FIn de notre amour 

Hélène Cattet et Bruno Forzani, B, 003, 35mm, 9' 

Un couple se déchire littéralement. L’une des dernières 

expérimentations fantasmagoriques de ce duo complice dont 

Bruno fût un temps celui du Nova… comme la monteuse du film, 

Nathalie Julien. 

Twee geliefden worden letterlijk verscheurd. Een van de 

laatste fantasmagorische experimenten van dit duo, waarvan Bruno 

een tijdje medewerker was van Nova, net zoals Nathalie Julien die 

de film monteerde. 

Bruxelles 4023 

Mathieu Delvaux & Xavier Van Huffel, B, 003, video, vo fr ov, 10' 

Un reportage sur "la pensée présente pour le futur" par 

"les ambassadeurs" dont l’inénarable Xavier, disparu en juillet 

2005. Ces compères iconoclastes l'étaient parfois du Nova. Et à la 

caméra, Hugo, alors aussi bénévole de notre cinéma. 

Een burleske reportage over het "hedendaags denken over 

de toekomst" van onder andere de onvergetelijke Xavier die van 

ons heenging in juli 2005. Deze rebelse vrienden maakten deel uit 

van Cinema Nova. Aan de camera, Hugo, eveneens vrijwilliger in 

Cinema Nova. 

Conductor 

LES BénéVoLES du noVA font AuSSi LEuR CinéMA! 

dE noVA-PLoEg MAAKt ooK fiLMS! 

La première décade du Nova: une occasion rêvée de mettre en avant des films de bénévoles 

de ce projet collectif dédié au cinéma dans tous ses états. Ces compilations démontreront 

que ceux et celles qui font ou ont fait le Nova, au-delà des tâches souvent "ingrates" pour le 

faire fonctionner, restent avant tout des passionnés refusant le cloisonnement tant des genres 

que des frontières, tels ceux établis par la profession ou les communautés. Souvent autoproduits, 

de tous formats, leurs films n'ont rien à envier aux "institutionnalisés", proposant un 

cinéma indépendant où s'expriment des personnalités fort diverses, non pas estampillées d'un 

quelconque cachet "Nova". Répartis tout au long de l'anniversaire, chaque compilation vous est 

offerte par ses auteurs. Merci à eux et désolé pour ceux dont on n'aura pu montrer leur oeuvre 

ou "le" film qui leur tenait à coeur. (Ha! cette sempiternelle tyrannie de la programmation! ;-). 

Anouk De Clercq, B, 00 , video, sans/zonder dial, ' 

Un film expérimental cadancé à 125 beats/minutes où un 

parratonnère dirige les nuages. Co-fondatrice et bénévole de la 

première année du Nova, Anouk est désormais célèbre dans les 

circuits festivaliers ou d’art contemporain. 

In deze korte animatievideo, "Conductor", treedt een bliksemafleider 

op als dirigent van het wolkendek, waarbij 125bpm de 

ritmische leiddraad vormt. Anouk is niet voor een gat te vangen: ze 

is een van de oprichtsters van Cinema Nova, en met haar filmen 

videowerk kreeg ze internationale naam en faam op allerlei festivals 

en tentoonstellingen. 

Les FIlles en orange 

Yaël André, B, 003, 16mm, sans/zonder dial, 3 ' 

Un film qui respire la joie de vivre sur les toits, ou de danser 

dans les rues d’un village bruxellois. Réalisé par une complice 

des débuts du Nova, qui finalise par ailleurs son premier long! 

Een film die de levensvreugde van de daken schreeuwt en 

waarin gedanst wordt in de straten van Brussel. Gerealiseerd door 

één van de oprichters van Nova, die net haar eerste langspeelfilm 

maakte! 

Chaque jour 

est un jour du mois d'août 

Nathalie André, B, 00 , 35mm, vo fr ov, 15' 

Un appartement hanté par un personnage que l'on ne voit, 

et qui cherche à exorciser un passé lointain dont ce lieu délabré 

fût témoin. Une expérience abyssale produite par Françoise Hoste 

qui fût avec Nathalie parmis les fondateurs du Nova. 

Een appartement wordt bewoond door een onzichtbare 

geest die het verleden in dit bouwvallig huis wil uitdrijven. De film 

werd gerealiseerd door Nathalie die samen met Françoise Hoste 

Cinema Nova mee oprichtten 


VOX & Nova People 

01.02 > 20:00 

Avec Polymorfilms et City Mine(d), le Nova démarrait en 2000 un collectif 

autonome de micro-production (format DV) à l’accès facile (structure 

horizontale et bénévole) : Video Organisation for X. Depuis lors quelques 

dizaines de films sont terminés, exprimant tous "un autre regard sur la 

société". Parmi eux, pas mal sont de membres du Nova… 

VOX is een idee dat voortkwam uit de TV Nova-voorstellingen. Maar het 

bleef niet bij een idee: samen met Polymorfilms en City Mine(d) werd een 

heuse kleinschalige, laagdrempelig productiecollectief op poten gezet. 

Dat was in het gezegende jaar 2000. Sindsdien kwamen er zo'n 50-tal 

filmpjes en films (op video welteverstaan) allen met «een andere kijk op 

de maatschappij». Heel wat Nova-mensen kwamen er ook hun ding doen, 

en vanavond tonen we enkele resultaten ervan.. 

Mardi 

www.vox-video.be 

Thierry Mousty, B, 006, video, vo sans parole/ov zonder woorden, 5' 

La société du "toujours plus vite" produit des paradoxes 

auxquels on ne pense même plus. Un escalator plat par exemple. 

Thierry avait notamment collaboré au programme "Cinémasiel" en 

décembre 2004. 

De steeds maar sneller maatschappij produceert paradoxen 

die we voor banaal aannemen maar eens we erover nadenken, 

nogal belachelijk zijn. Een "platte roltrap" bijvoorbeeld. Thierry 

werkte ook mee aan het "Cinémasiel" programma in december 

2004. 

Het eerste decennium van Nova: een gedroomde gelegenheid om films, gemaakt door 

zijn vrijwilligers van dit collectief project, zijnde een "alternatieve cinema", te vertonen! De 

compilatie van films toont de creativiteit en eigenzinnigheid van de makers die zich tevens 

hebben ingezet (en dat nog steeds doen) voor het goed functioneren van de zaal. De eigenzinnigheid 

in hun werk vertaalt zich vaak in het zich verzetten tegen grenzen of instituten die 

mensen uit elkaar drijft. De compilatie bestaat uit onafhankelijke, kleine producties gerealiseerd 

door zeer verschillende personen die we geen stempel kunnen geven, zelfs niet die van 

"Nova". Elke compilatie van films, verspreid over het gehele verjaardagsprogramma, wordt 

ingeleid door zijn regisseurs. Met dank aan iedereen die zijn of haar film aanbood!. 

S'Hassah (Menteur/Leugenaar) 

Vox & Saïd Saïdi, B, 001, video, vo st fr / vo fr ond, 80' 

Annoncé en Tamazight (langue rifaine) dans notre programme 

de mai 2001, ce one man show satyrique sur la vie au 

Maroc ne pouvait être accessible aux non-berbérophones. Mais 

grâce à Vox qui l’a capté en multicaméra et sous-titré, "S’hassah" 

est de retour au Nova! Les comédiens et dramaturges amazights 

sont rares et inconnus en Europe. Nous étions donc les premiers 

surpris par la prestation de Saïd Saïdi, alors bénévole au Nova 

(rencontré à notre festival Urar Imazighen en 2000). Adapté d’un 

texte éponyme de Fouad Azeroual, "S’hassah" se compose de 

saynètes racontées par Abbès, le roi des menteurs, à qui arrivent 

mille-et-deux mésaventures tragi-comiques. Etonnant! 

"S'Hassah" is een satirische "one man show". Het stuk was 

te zien in Nova in mei 2001 en werd in het Tamazight (Berbertaal) 

gespeeld, dus onbegrijpelijk voor zij die de taal niet machtig zijn. 

Maar dankzij Vox, die het stuk opnam met verschillende videocamera’s 

en de opnames monteerde en ondertitelde, kunnen we nu 

allemaal komen kijken! Het stuk is gebaseerd op de gelijknamige 

tekst van Fouad Azeroual. De tekst bestaat uit verschillende episodes 

die verteld worden door Abbès, de koning van de leugenaars, 

die duizend en een tragikomische tegenslagen te verwerken krijgt. 

Berber-acteurs en regisseurs zijn hier meestal onbekend. We 

waren destijds dan ook aangenaam verrast door Said, die we ontmoetten 

tijdens het festival "Urar Imazighen" in 2001 en die daarna 

vrijwilliger werd in Nova. 

Intervention 

Tristan Wibault, B, 006, video, vo/ov, ’ 

Un dialogue entre des journalistes et la police suite aux 

expulsions manu militari d'Iraniens de l'église des Minimes le 8 

novembre 2006... Tristan, l’un des initiateurs de la programmation 

"Exils" du Nova, est aussi le réalisateur des "Maîtres Chanteurs", 

l'un des rares moyens métrages "voxien". 

Op 8 november werden enkele tientallen Iraniërs met 

harde hand verdreven uit de Brusselse Miniemenkerk die ze al enkele 

maanden bezetten om hun regularisatie te vragen. Tristan, die 

onder andere instond voor de "Exils" programmatie in Nova, nam 

vragen van journalisten en antwoorden van de woordvoerder van 

de politie op. 

J'arrive, je prends le bus 

Collectif Sans Ticket, B, 001, video, vo fr ov, ' 

Une vidéo ludique sur l’accessibilité douteuse des transports 

en commun par des militants du "Collectif Sans Ticket" dont 

certains ont servi de temps en temps au bar au Nova ! 

Een zeer kort en ludiek filmpje dat gemaakt werd voor Coup 

de Pouce (Télé-Bruxelles) over de soms twijfelachtige toegankelijkheid 

van het openbaar vervoer. Enkele actievelingen van het beruchte 

"Collectif Sans Ticket" kon je af en toe achter de bar van Nova 

tegenkomen!


08.02 > 20:00 

Jealous 

Ivica Zubak, Sw, 005, S16mm, sans / zonder dial, 5' 

La jalousie… un vilain défaut! D'origine Croate, résident 

en Suède, Ivica est venu exprès au Nova en 2003 pour un stage de 

six mois en projection. Et dire qu'il termine son premier long! 

Jaloersheid is een gemene trek. De film werd gerealiseerd 

door Ivica, een Kroaat uit Zweden. In 2003 liep hij bij ons 6 maanden 

stage om te leren projecteren. En dan te bedenken dat hij zo 

juist zijn eerste langspeelfilm heeft afgemaakt ! 

cineketje 

21.01 > 15:00 

La guerre des boutons 

Yves Robert, Fr, 196 , 35mm, vo fr st nl / fr ov nl ond, 90' 

Le cinéma Nova a lancé à ses débuts une programmation 

autour de l'enfance, dont certains films étaient aussi destinés 

à toute la famille. Parmi ces films, Cineketje à choisi pour vous 

"La Guerre des Boutons". Un film dont on se souvient malgré 

les années qui passent et qu'on a plaisir à faire 

(re)découvrir! Le film sera introduit 

par des courts métrages 

réalisés au Nova, lors 

d'ateliers organisés 

par Cineketje. 

D e p u i s 

des temps 

i m m é - 

moriaux, 

chaque année, 

à la rentrée des 

classes, les écoliers de 

Longeverne déclarent 

la guerre à ceux de Verlans. Aux prisonniers, 

on coupe les boutons et les bretelles, et 

on les relâche, humiliés de devoir retourner dans leur village en 

tenant leur culotte à deux mains. Adaptation du roman de Louis 

Pergaud, qui à sa parution fit scandale car jamais on n'avait entendu 

des enfants s'exprimer avec tant de verdeur, "La guerre 

des boutons" possède désormais la saveur d'un film d'une autre 

époque où les enfants s'ébrouaient encore dans les campagnes, 

celle de l'école buissonnière. La vitalité et le naturel des jeunes 

interprètes (à l'antipode des "jeunes prodiges" d'Hollywood) nous 

offrent un plaisir jubilatoire, une salutaire cure de jeunesse, de 

soleil, de gaieté et de simplicité. 

Le grand vent 

Valérie Lienardy, B, 005, 35mm, vo fr ov st angl / eng ond, 15' 

Une famille en deuil et Antoine, un ado perdu dans cette 

"masse mouvante sans visage". Sélectionné à Cannes 2006, ce 

court traite avec justesse un sujet délicat. Par Valérie qui aura 

participé aux premières années du Nova. 

Het verhaal van een familie in rouw en een verloren adolescent, 

geselecteerd door het festival van Cannes. Een delicaat onderwerp 

met de juiste gevoeligheid wordt behandeld door Valérie 

die werkzaam was in de beginjaren van Nova. 

L'histoire 

que la vieille transporte 

Réjane Hallet, B, 1995, video, vo fr ov, ' 

Un superbe portrait en animation d'une vieille portugaise. 

Par une artiste aux multiples facettes, disparue en août 2004. Cofondatrice 

du Simili Théâtre et du Théâtre du N-Ombr'Ile, Réjane 

était une proche du Nova. 

Deze animatiefilm is een prachtig portret over een oude 

Portugese vrouw. De regisseuse, een veelzijdige arieste, werd ons 

ontnomen tijdens de zomer van 2004. Ze was nauw betrokken bij 

Nova. 

Babette! 

Stéfanie Bodien, B, 00 , video, vo fr ov, 9' 

Le portrait réussi d'une apprentie pâtissière espiègle. Le 

premier film de Stéfanie qui aura côtoyé quelques temps le Nova. 

Een geslaagd portret van een guitig meisje in de leer bij 

een bakker. De regisseuse maakte destijds ook deel uit van onze 

ploeg. 

Nu bijna tien jaar geleden lanceerde het team van Cinema 

Nova een programmatie met films waarin kinderen de hoofrol 

spelen. Nova toonde toen ook enkele film voor kinderen bestemd. 

Speciaal voor de tiende verjaardag van Cinema Nova hebben we 

een film uitgekozen die kinderen én volwassenen van nu nog 

steeds leuk zullen vinden: "La Guerre des boutons". De 

langspeelfilm wordt ingeleid door drie filmpjes 

die tijdens de workshops van Cineketje 

in Cinema Nova tot stand kwamen. 

Reeds sinds mensenheugenis verklaren 

de leerlingen van 

Longeverne aan het begin 

van het schooljaar de oorlog 

aan de leerlingen van 

het naburige dorp Verlans. De oorlog 

die ze voeren is er één volgens 

de regels van de traditie. Kinderen van één 

bende die worden gevangen genomen door 

een ander bende worden behandeld met dezelfde hardheid 

als een "echte" oorlog. Nadat de "gevangenen" worden vrijgelaten 

halen de kinderen alle knopen van hun kleding en worden 

hun broeksbrettellen doorgeknipt zodat ze naar hun eigen dorp 

terug moeten gaan met hun broek tot op hun knieën. De film is 

gemaakt naar het boek van Louis Pergaud, dat destijds een groot 

schandaal veroorzaakte want nooit eerder drukten kinderen zich 

zo spontaan uit. De vitaliteit en echtheid van de jonge acteurs is 

een waar plezier om te zien: een ode een de blijdschap en de eenvoud 

van het leven. Een film voor jong en oud. Voor de "ouderen" 

onder ons: onderga deze film als een ware verjongingskuur. 

Afterhour 

Ingo Baltes & Ellen Meiresonne, B, 000, 16mm, 13’ 

13 

Une bande de fêtards se retrouve dans une ancienne villa 

au bord de la mer. Travail de fin d’étude où aux côtés d’Ingo et Ellen, 

on reconnaîtra d’autres membres de notre équipe, figurant ou collaborateur... 

dont la villa, l’un des lieux de "retraite" du Nova! 

Een groepje feestvarkens trekt naar een oude villa aan de 

zee. Ingo en Ellen maakten "Afterhour" als eindwerk aan de Brusselse 

filmschool INSAS. Andere illustere Nova-leden kwamen tijdens 

de draaidagen ook een handje toesteken. En de villa waar de 

opnamen gebeurden diende Nova enkele jaren later als toevluchtoord 

in turbulente tijden's. 

Grenze 

Christiane Schmidt & Didier Guillain, D, 005, video, sans paroles/zonder woorden, 10' 

Des personnes attendent pour passer une frontière et 

doivent s'adapter à des règles sans cesse mouvantes. Présenté 

lors de notre programme "Exils", cette farce engagée est coréalisée 

par Didier qui le fût aussi au Nova. 

Mensen wachten om de grens over te steken et passen 

zich aan aan de steeds veranderende regels. De butleske film werd 

vertoond in het kader van het programma "Exils" en onder andere 

gerealiseerd door Didier, een geëngageerde vrijwilliger in Nova. 

Sans titre 

L., B, 001; Super8, sans paroles/zonder woorden., 1 ' 

Un film aux consonnances lituaniennes où "rien ne sert de 

bouger si on ne sait pas où on va." Avec Philippe Bachy dans le rôle 

du contemplatif, et qui aura formé pas mal de nos projectionnistes 

dont très tôt L.aurent G., toujours assidû à pas mal de tâches. 

Een film met een Litouwse inslag met als slogan "het dient 

tot niets om verder te gaan als men niet weet waar naartoe". Met 

Philippe Bachy in de rol van contemplatief personage. Hij heeft 

een aantal projectionisten opgeleid waaronder L.aurent, op wie we 

steeds kunnen rekenen. 

A partir de 8 ans / Vanaf 8 jaar 

Prix enfants / Prijs kinderen : 2,50 euro 

Prix adultes / Prijs volwassen : 3,50 euro

1 

LE BoKAAL 

L'ART C'EST VOUS ! 

Appel à projets / 

Projectoproep... 

Une installation, une performance, une bande 

sonore etc. "Amis artistes, plasticiens", qui que vous 

soyez! Le Nova met à votre disposition un espace: LA MI- 

CROGALLERY: dans "LE BOKAAL" (la plus petite galerie 

de Bruxxel). 

Dossier à déposer avec contact et fiche technique au bureau 

du Nova, 65 rue de l'Ecuyer, 1000 BXL 

Een installatie, een performance, een geluidsband, 

etc. "Kunstliefhebbers, kunstenaars", wie u ook bent! 

Nova stelt een ruimte ter beschikking: DE MICROGALLERY 

in "LE BOKAAL", de kleinste galerij in Bruxxel. Stuur uw 

dossier met contactgegevens en technische fiche op naar 

Cinema Nova, Schildknaapstraat 65, 1000 BXL. 

infos : microgallery@bruxxel.org 

11-12.01 

Weird Juke-Box 

Guillaume Mopein 

13 > 28.01 

Laurent & Raph 

01 > 11.02 

Benoit Dhennin 

Projection 

Expo 11.01 > 11.02 

PLEinoPEnAiR 

Vernissage 11.01 > 19:00 

Improbable. Vous débarquez à Bruxelles: le bordel 

urbain, aucun repère, perdu dans la ville? Vous vous intéressez 

à tout ce qui touche la ville et ses problématiques et là, 

en plein été, loin de la "merde institutionnelle" et des "loisirs 

culturels" un cinéma itinérant (avec une équipe de bénévoles) 

au coeur même de la ville, se pose des questions sur la façon 

de concevoir, de voir autrement la ville et ses habitants. Le 

PleinOPENair écrit le quotidien de la cité de béton et d'amiante. 

Chaque été, le Nova se pose la question: "un PleinOPENair 

ou des vacances"? Et comme une habitude, c'est la même réponse: 

près de 10 ans que cela dure. Le POA, c'est presque 

des vacances... pour ceux qui ne sont pas partis. Urbanisme 

galopant, bruxellisation, gentrification etc. Autant de thèmes 

qui ont été abordés pendant cette décennie. Petit à petit, ces 

déambulations urbaines ont pris une certaine dimension, une 

aura au sein du paysage "culturel" bruxellois. Le POA s'est 

installé peu à peu, il est devenu "incontournable". Quant à la 

taille de l'événement, nous avons voulu qu'elle reste à notre 

portée. Pas trop grande. Humain, quoi! Voici, à l'occasion de 

l'anniversaire du Nova, une expo retraçant 10 ans de POA, au 

travers de photos, vidéos, installations, témoignages sonores, 

etc... Allez, nous osons espérer passer un chouette moment 

en votre compagnie. Car finalement, on aime Bruxelles... 

Enfin, surtout, ses habitants. 

Een onwaarschijnlijk scenario: je komt aan in Brussel 

in het midden van de stedelijke chaos met geen enkel ankerpunt. 

Je bent geïnteresseerd in alles wat er zich in een stad 

afspeelt. En dan gebeurt het: in de zomer, iedereen is weg op 

vakantie, merk je plots een openlucht cinema op. Er wordt 

niet zomaar een film gedraaid, maar je ziet vrijwilligers hard 

aan het werk. Zij willen hun eigenzinnige visie op de stad tonen 

aan haar bewoners. PleinOPENair maakt deel uit van het 

dagdagelijkse in deze betonnen stad. Elke zomer stelt cinema 

Nova zich de vraag: een PleinOPENair festival organiseren of 

gewoon vakantie nemen? En ja, elke jaar, zoals gewoonlijk, 

luidt het antwoord: PleinOPENair is toch een soort van vakantie 

voor diegenen die niet vertrekken naar verre en zonnige 

bestemmingen! Verregaande verstedelijking, verbrusseling, 

gentrificatie, het zijn allemaal thema's die tijdens POA werden 

aangekaart. Stapje per stapje kreeg dit kleinschalige initiatief 

vorm en werd PleinOPENair een onmisbaar deel van het 

Brussels cultureel landschap. Ondanks het feit dat het festival 

meer bekendheid kreeg is het toch op maat gebleven. Ter gelegenheid 

van de tiende verjaardag van Cinema Nova wordt 

er een tentoonstelling op poten gezet over tien jaar POA en dit 

met foto's, geluidsfragmenten, videobeelden, installaties, enz. 

We hopen dat jullie hiervan evenveel genieten zoals wij van de 

stad en zijn bewoners houden. 

25 > 28.01 

MiCRoBoutiEK 

Au début il n'y avait rien... ça on le sait. 

Mais avant la Microboutiek, il y avait quoi? La 

Microboutiekje, l'Afish's'theek et, encore avant, 

la Mini-boutiek. Pour se faire une petite idée 

de tous les trésors de la micro-édition amassée 

depuis plus de 13 ans, exceptionnellement 

la Microboutiek ouvrira ses portes pendant 4 

jours consécutifs et présentera la totalité de 

son stock: films, CD, fanzines sérigraphies, 

stencils, photocopiés, bandes dessinées, anciennes 

nouveautés devenues collectors et 

nouvelles nouveautés déjà introuvables… et 

ça, c'est pas rien. 

MoVE 

12-13-14.01 

Installation vidéo interactive de Yacine Sebti. Cela 

ressemble à un miroir qui à la particularité de reproduire 

les derniers déplacements ayant lieu dans chacune de ses 

16 parties. En gros, plus on bouge dans l'image plus on la 

remplit de son image: à certains moments, une sorte de tetris 

narcissique, à d'autres, une simple trace de passage. 

Interactieve video-installatie van Yacine Sebti, die veel 

weg heeft van een magische spiegel die de laaste bewegingen 

elk in 16 delen reproduceert. Kortom, hoe meer men in het 

beeld beweegt, hoe meer het beeld zich vult met het spiegelbeeld: 

op sommige momenten een soort narcistische caleidoscoop, 

op andere een vluchtig spoor van passage. 

25.01 > 20:00 

oPEn SCREEn 

Dix ans de Nova, dix ans d'Open Screen, des films 

courts tournés et projetés dans n'importe quel format du moment 

qu'ils durent moins de quinze minutes… mais on a souvent 

été indulgents. Ce soir, pas de compiles des meilleurs ou 

des pires films montrés jusque-là. L'Open Screen est toujours 

dans le présent, nous y verrons donc vos films pour peu que 

vous nous les fassiez parvenir une semaine avant la projection. 

Comme d'habitude, aucune censure, tout sera montré, 

même les petits malins qui enverront leur super 8 tourné lors 

de leur dixième anniversaire pour la blague. 

Tien jaar Nova dat is ook tien jaar Open Screen! Kortfilms 

geprojecteerd in om het even welk formaat maar minder 

dan 15 minuten, dat is het concept. Voor vanavond willen we 

geen compilatie maken, geen "best of" en zelfs geen "worst 

of" voor tien jaar Open Screen. Gewoon een projectie van filmpjes 

die jullie nu inzenden. Zoals gewoonlijk: geen censuur, 

alles wordt vertoond, zelfs de Super8 filmpjes gemaakt op je 

tiende verjaardag, zolang je ze maar minstens één week op 

voorhand naar ons verstuurt. 

In den beginne was er niets ; tot daaraan 

toe. Maar wat was er voor de Microboutiek? Het 

Microboutiekje, de Afish's'theek en als wij nog 

verder teruggaan in de tijd: de Mini-boutiek. Om 

een idee te krijgen van alle kostbare micro-uitgaven 

die sinds meer dan 13 jaar werden uitgebracht, 

opent de Microboutiek uitzonderlijk vier 

dagen na elkaar haar deuren. De totale voorraad 

wordt er voorgesteld: films, CD’s, fanzines, seriegrafieën, 

stencils, kopies, stripverhalen, oude 

nieuwigheden die collectors zijn geworden en 

nieuwe nieuwigheden die soms al onvindbaar 

zijn. Verwacht een schat aan materiaal!

27.01 > 22:00 

tERRiE Ex & 

JAAP BLonK 

Que dire de plus concernant Terrie Ex qui n'ait été dit? 

Lui cet habitué du Nova, toujours attendu et le bienvenu. Au sein 

de The Ex Terrie a développé un style particulier mêlant bruit, 

"folk" , jazz, "world music". Résultat d'une longue évolution s'étalant 

sur un quart de siècle... une véritable 'institution alternative'. 

Vous complèterez vous même les éléments sciemment omis. A 

la moitié des années 90 Jaap Blonk, musiciien du groupe hollandais 

Braaxtaal, effectue une tournée de quatre dates en Belgique 

en compagnie de The Ex et de Girls Against Boys. Chaque soir, 

et ceci afin de refuser toute hiérachie, l'ordre de passage des 

groupes change. Pas de tête d'affiche donc. Braaxtaal offre des 

ambiances dadaïstes, d'étranges voix, des sons modifiés le tout 

véhiculé par le onderland (langage imaginaire en néerlandais). En 

solo Jaap Blonk pratique un 'flux de bouche' (aussi le titre d'un 

album paru chez Staalplaat) interprétant l'oeuvre de Hugo Ball 

et de Kurt Schwitters (cf: Ursunate). Jaap Blonk a 10.000 lieues 

de la récitation, de la narration, de la déclamation classique se 

confrontera à la douce brutalité inventive guitaristique de Terrie 

Ex. Cette rencontre, ce duo à défaut d'être inédite est rarissime et 

nous apportera assurément beaucoup d'inattendu. 

Wat valt er nog te vermelden over Terrie Ex, regelmatige en 

graag geziene gast in de Nova? Met The Ex ontwikkelde hij een eigen 

geluidscombinatie van bruitages, folk, jazz, punk en world music. 

Een alternatieve mijlpaal na een kwarteeuw muzikale evolutie. Jaap 

Blonk, muzikant bij de Nederlandse groep Braaxtaal, ondernam midden 

jaren ‘90 samen met The Ex en Girls Against Boys een tournee 

met vier speeldata in België. Om elke vorm van hiërarchie uit te wissen, 

wisselde telkens de line-up van de verschillende groepen. Geen 

headliners dus. Braaxtaal zelf brengt dadaïstische sferen, eigenaardige 

stemmen en verknipte geluiden, en dat alles gedragen door een 

denkbeeldig Nederlands, het “onderland”. Solo engageert Blonk zich 

in een “flux de bouche” (meteen ook de titel van een bij Staalplaat 

verschenen album), waarbij hij het oeuvre van Hugo Ball en Kurt 

Schwitters interpreteert. De declamaties, vertellingen en klassieke 

voordrachten van Jaap Blonk worden hier vervoegd door de zachte 

brutaliteit van Terrie Ex’ inventieve gitaarwerk. Deze ontmoeting is 

uniek en levert ongetwijfeld de nodige verassingen op! 

12.01 > 22:00 

Zu 

Live Soundtrack on "Häxan" 

Benjamin Christensen, Sw, 19 , 16 mm, 76' 

Cela faisait depuis plus d'un an qu'on essayait de faire 

débarquer les ZU (Jacopo Battaglia, Luca Mai, Massimo Pupillo, 

percussions, sax baryton & alto, basse) au Nova. Pas facile de 

trouver une date avec ces musiciens dont on ne compte plus les 

multiples collaborations aux quatre coins du monde. Lorsqu'on 

leur a proposé un live-soundtrack sur le film "Häxan", programmé 

par le Nova à ses tous débuts, la réponse ne s'est pas faite attendre: 

enthousiaste! On ne sait par quel phénomène télépathique, 

depuis deux semaines les ZU étaient sous la fascination de ce film 

et voilà que le Nova leur demande de faire leur toute première 

expérience d'impro sur celui-ci! Unique dans son genre,"Häxan" 

est difficile à classer. Entre documentaire et cinéma "d'horreur", 

ce film au style gothique parcourt l'histoire de la sorcellerie et 

de la superstition depuis le Moyen-Âge jusqu'au années '20. En 

avance sur son temps, le réalisateur, Christensen, y incorpore des 

Langer dan een jaar al trachten wij de groep ZU (Jacopo 

Battaglia, Luca Mai, Massimo Pupillo, percussie, alto- en baritonsax, 

bass) Nova binnen te loodsen. Inderdaad geen sinecure om 

een datum vast te pinnen met dit gezelschap, dat in de verste uithoeken 

van de wereld aan een resem projecten deelneemt. Toen 

wij hen voorstelden een live-soundtrack te verzorgen bij de film 

"Häxan", vertoond in de begindagen van Nova, klonk het antwoord 

enthousiast: blijkbaar fascineerde deze film de ZU’s al enige tijd. 

"Häxan" is uniek, weerbarstig en moeilijk thuis te brengen. Een 

gotische stijloefening, ergens tussen documentaire en horrorcinema, 

die de geschiedenis van hekserij en bijgeloof vanaf de Middeleeuwen 

tot de jaren ‘20 doorloopt. De regisseur trakteert ons 

op een aantal scènes die hallucinant en choquerend waren in 1922: 

orgieën met de duivel, pasgeborenen die in kookketels verdwij- 

27.01 > 24:00 

WiLf PLuM 

Wilf Plum a grandi sous les tulipes. Avec son nez dans un 

livre. Batteur de Dog Faced Hermans, il joua aussi avec The Ex Orkest, 

De Kift, Donkey, Rhythm Activism, Jackdaw with Crowbar et 

à peu près 40 autres groupes. On le retrouve actuellement aux baguettes 

dans The Bent Moustache et Liana Flu Winks, à la guitare 

guitare avec Two Pin Din et The West Hell 3+2. Habillé en peau de 

léopard, il a été le jukebox humain pendant la tournée des 25 ans 

de The Ex et va l'être à nouveau pour le Nova avec une nouvelle 

liste de morceaux que vous pourrez lui commander! 

Wilf Plum baant zich een weg door tulpenland, verdiept in 

de boeken. Ooit was hij drummer bij The Dog Faced Hermans en 

hij speelde ook bij in The Ex Orkest, De Kift, Donkey, Rhythm Activism, 

Jackdaw with Crowbar, en nog zo’n 40 andere bands, drumt 

momenteel bij The Bent Moustache en Liana Flu Winks, en speelt 

gitaar bij Two Pin Din en The West Hell 3+2. Uitgedost in namaak 

luipaardhuid, gaf hij een "Levende Jukebox" ten beste ter gelegenheid 

van The Ex' 25th Birthday Tour. In de Nova krijgen wij iets 

gelijkaardigs te zien, maar met een andere setlist. 

15 

séquences choquantes et hallucinantes pour l'époque: des scènes 

d'orgie avec le diable, des nouveaux-nés cuits dans des chaudrons, 

des nonnes dévergondées, des scènes de nu et de fornication... 

Mais on est bien en 1922! Et le film est évidemment censuré 

pour ses tons explicitement anti-ecclésiastiques. Peut-être n'estce 

pas étonnant que ZU ait décidé de faire un live-soundtrack sur 

ce film. Leur musique, qui navigue entre progressive-rock, freejazz, 

expérimental, contemporary metal, funk, casse toute barrière 

entre les genres musicaux et ne pourrait effectivement se 

confronter, spontanément, qu'à un film qui témoigne d'une même 

démarche. Incisifs, tranchants, précis, aventureux, curieux, à sa 

manière imprévisible, et certainement un des plus intéressants 

sur la scène musicale italienne. Basés à Rome, on peut s'imaginer 

la joie qu'ils y trouveront à sonoriser un film comme "Häxan"! 

nen, bandeloze nonnen en andere naakt- en ontuchtscènes. De 

film werd vanzelfsprekend gecensureerd omwille van de anti-kerkelijke 

teneur. Al bij al is het niet verwonderlijk dat ZU besloot een 

live-soundtrack bij deze film te maken. Hun muziek, laverend tussen 

prog-rock, free-jazz, experimenteel, hedendaagse metal en 

funk, boort zich doorheen alle muzikale barrières en kon moeilijk 

anders dan zich aan een film wagen die dezelfde impuls waarmaakt. 

Vlijmscherp, vastberaden, precies, avontuurlijk en hoogst 

onvoorspelbaar is deze band uit Rome. Eén van de interessantste 

Italiaanse acts van dit ogenblik dus, en het plezier om een film als 

"Häxan" van klank te voorzien laat zich al raden!

16 

JEU DON 11.01 

19:00 • Vernissage: 

expo PleinOPENair > P.14 

0:00 • Volem rien foutre al païs > P.3 

+ Weird Juke-Box [Bokaal] > P.14 

DON JEU 18.01 

0:00 • Nova Compil #1 > P.12 

:00 • Intolerance > P.5 

JEU DON 25.01 

0:00 • Open Screen > P.14 

+ Microboutiek! > P.14 

DON JEU 01.02 


:00 • Yes Sir! Madame… 

+ L'île aux fleurs + Le temps des bouffons > P.6 

JEU DON 08.02 


:00 • Où git ton sourire enfoui > P.7 

VRIJ VEN 12.01 

0:00 • Tales from the Gimli Hospital > P.4 

:00 • Live Soundtrack: Zu on Häxan > P.15 

+ Weird Juke-Box [Bokaal] > P.14 

VEN VRIJ 19.01 

0:00 • Archangel > P.4 

:00 • Sex Cycle > P.10 

:00 • Come Ride the Wild Pink Horse > P.10 


0:00 • Careful > P.4 

:00 • Visitor Q > P.10 

:00 • Ichi the Killer > P.10 


VEN VRIJ 02.02 

0:00 • Andrew Kötting 

[courts métrages / kortfilms] > P.5 

:00 • El Topo > P.11 

:00 • The Holy Mountain > P.11 


0:00 • Seven Invisible Men 

+ The Train Stop > P.9 

:00 • Cinderella 2000 > P.11 

SAM ZAT 13.01 

0:00 • Ni vieux ni traîtres > P.3 

:00 • Do You Remember Revolution? > P.3 

ZAT SAM 20.01 

0:00 • In girum imus nocte 

et consumimur igni > P.4 

:00 • Andrew Kötting 


SAM ZAT 27.01 

0:00 • Songs from the Second Floor > P.5 

:00 • Terrie Ex + Jaap Blonck > P.15 

:00 • Wilf Plum > P.15 


ZAT SAM 03.02 

0:00 • Intolerance > P.5 

:00 • Songs from the Second Floor > P.5 

SAM ZAT 10.02 

CINEMA 11.01 >> 11.02 2007 

18:00 • Sergei Loznitsa 


0:00 • Juventude, em marcha! > P.7 

ZON DIM 14.01 

18:00 • The Kingdom Part #1 > P.6 

DIM ZON 21.01 

15:00 • La guerre des boutons > P.13 

18:00 • The Kingdom Part #2 > P.6 

ZON DIM 28.01 

0:00 • Yes Sir! Madame… 

+ L'île aux fleurs + Le temps des bouffons > P.6 

:00 • Une aventure de Billy le Kid > P.6 


DIM ZON 04.02 

0:00 • Une aventure de Billy le Kid > P.6 

:00 • Tout refleurit > P.7 

ZON DIM 11.02 

16:00 • Vulkanovka > P.9 

18:00 • Ouvriers, paysans > P.8 

0:00 • La blessure > P.8 

3 rue Arenbergstraat 1000 Bxl • T&F 0032(0)2/511.24.77 • www.nova-cinema.org 

Combien de personnes ont-elles 

transité, travaillé, de près ou de 

loin, au Nova tout au long de ces dix 

années? Quelques centaines de bénévoles 

polyvalents, caissiers, barman, 

projectionnistes, programmateurs 

et autres traducteurs, 

bricoleurs, administrateurs? Vous 

vous reconnaissez? Hé bien sachez 

que le Nova vous invite à un grand 

repas pour tous les membres de 

l'équipe, passés et présents. Lors 

d'une soirée dont nous tairons ici 

la date, afin d'en préserver le caractère 

privé. Et comme on n'a 

plus forcément vos coodonnées, merci de prendre contact avec nous afin 

que nous puissions vous faire parvenir une invitation digne de ce nom 

et connaître le nombre de convives qui viendront partager avec nous ce 

banquet qui se terminera, si le chef coq le veut bien, par une pièce montée! 

A bientôt! 

LE gRAnd BAnQuEt du noVA / HEt SuPERBAnKEt 

Appel à tou-te-s les ancien-ne-s du Nova! / Oproep aan alle veteranen van Nova ! 

nova@nova-cinema.org • 0 /511. .77 

De voorbije tien jaar hebben een heleboel 

mensen deel uitgemaakt van 

de Nova-ploeg. Sommigen onder 

hen als polyvalente medewerkers, 

anderen werkzaam in een specifiek 

domein als kassa, bar, projectie, 

vertaalwerk, administratie, techniek... 

Heb jij ook je steentje bijgedragen, 

hoe groot of hoe klein ook, 

Nova wil je ervoor bedanken met 

een banket dat we samen, huidige 

ploeg en oud-medewerkers, willen 

nuttigen. 

Omdat we niet over al jullie contactgegevens 

beschikken, is dit een 

oproep om jullie bekend te maken zodat we je een uitnodiging kunnen 

versturen. Gelieve je aanwezigheid op deze privé-avond op voorhand te 

bevestigen. Zo weet de chef-kok van dienst hoeveel hongerige magen 

hij moet vullen en hoe hoog zijn monumentale verjaardagstaart zal zijn. 

Hopelijk tot dan! 

tARifS tARiEVEn 

• film > 5 euros > Réduction/reductie: 3,50 euros 

• Concert > 7,50 euros > Reductie/réduction: 6 euros 

• Cineketje > 2,50 euros 

• Expo, open Screen, Compils nova… > Gratis! 

• Abonnement : 

21 euros > Réduction/reductie: 15 euros (6 séances/voorstellingen) 

Promotion 

spéciale anniversaire!!! 

Speciale verjaardagspromotie!!! 

one day ticket (2 ou/of 3 séances/voostellingen) 

>> 7,50 euros > réduction/reductie: 6 euros 

(Attention: non valable pour les concerts / 

Opgelet: niet geldig voor de concerten) 

Nova-team: Aki, Alain, Alexandra, Alexis, Alexandre, Alice, Amélie, Andy, Arne, Aïcha, Astrid, Antonine, Aude, Aurélie, Benoît, Bijke, Bruno, Céline, Claire, Clément, Denis, Diederik, Dirk, Dominik, 

Elisabeth, Ellen, Emilie, Eric, Evie, Fabien, Fabrizio, Gérald, Guillaume A, Guillaume M, Gwen, Hélène, Hilde, Ioana, Isabelle, Jacques, Jean-Louis, Jérôme, Julie, Katia, L., Laurent Tz, L. Ter., Lila, 

Lorenzo, Lucie, Marie, Marie-Eve, Maximilien, Mélanie, Micheline, Milan, Mohamed, Nathan, Nico, Olivier, Pauline, Patrick, Peb, Philippe Brrr, Quentin, Rachel, Ramon, Raph, Remy, rno, Saskia, 

Seb, Serge, Sophie, Soul, Stephan, Stephanie, Tamara, Toon, Tristan, Véronique, Vince C., Vlad, Windy, Yacine, Yvan... 

Merci à / Dank aan: Antoine Clette, Contender Entertainment Group, Dutch Film Works, ED Distribution, Gonda Rabens (NFM), Hélène Jacquin (Memento Films), Jurga Dikciuviené (Studija Kinema), Pretty Pictures, 

Hélicotronc, Jacques Leglou, Johanna Wennerberg (Studio24), Laurent De Maertelaer (Cinémathèque de Belgique), Maria Gabriela Perez (Gemini Films), On Move Production, Pedro Costa, Pierre Carles, Sharunas 

Bartas, Sergeï Loznitsa, Wouter M. Hessels, tous nos invités / alle genodigden… les anciens ou actuels bénévoles-réalisateurs du Nova / de voormalige en huidige filmmakers-vrijwilligers van Nova… 

E.R. / V.U.: David Burnet, Schildknaapstraat 65 rue de l'Ecuyer, 1000 Bxl.

X 10 ANS JAAR YEARS Zu Wilf Plum Vox Terrie Ex ... - Cinéma Nova

Create successful ePaper yourself

Delete template?

Save as template?