Revue belge de numismatique et de sigillographie

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ments qui auraient expliqué les motifs de ce changement dans la
manière de fabriquer la monnaie. Au reste les monnaies existantes
de cette époque démontrent que les ducs de Brabant continuèrent
de fabriquer seuls des monnaies à Maestricht , et que les évêques
de Liège établirent leur atelier monétaire au village de S 1
. Pierre
(sanctus Petrus) près de cette ville.
6. — ÉPOQUE BRABANÇONNE.
Les ducs de Brabant, comme copropriétaires et seigneurs de
Maestricht, et en leur qualité de comtes du Vroenhof, frappaient
monnaie à Maestricht dans un bâtiment nommé le Vroenhof, situé
près de l'ancienne enceinte de la ville et du Vrythoff , sur l'empla-
cement duquel fut bâti ensuite l'hôtel des États (Staten-huis) qui
servait à la réunion des membres des États, et où siégea la justice
brabançonne jusqu'à l'entrée des troupes françaises à Maestricht.
Cette édifice fut alors converti en tribunal de première instance et
conserva cette destination jusqu'à l'époque de la construction du
nouveau palais de justice, époque à laquelle il fut vendu et con-
verti en maison particulière.
Le signe ou marque monétaire de l'atelier de Maestricht est une
étoile à cinq pointes qui forme aussi les armoiries de cette ville.
Nous ne possédons jusqu'ici aucun document authentique sur
l'atelier monétaire de Maestricht pendant les règnes des ducs de
Brabant, Jean 1 er , Jean II et Jean III. Nous savons seulement qu'ils
y firent frapper les monnaies suivantes , savoir :
1° — Av. Écu au lion : *
JEAN I"
1260 — 1294.
-f * MONETA. DVX. — R. Croix double