Revue belge de numismatique et de sigillographie

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D'ailleurs l'évacuation de la Frise par les Francks, immédiatement
après cette occupation , est confirmée par une chronique du XIII e
siècle, d'où ces auteurs ont tirés leurs récits et qui est citée com-
me peu authentique par M. Schayes dans l'excellent ouvrage au-
quel j'ai déjà fait tant d'emprunts.
D'autres numismates font valoir, en faveur de l'atelier moné-
f?33$ taire à'Utrecht, son voisinage de celui de Doreslat. On aurait pu
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corroborer cette opinion par une circonstance qui serait plus con-
^T/r*v3-Vv cluante, celle de la reproduction exacte, sur des Triens de Triec-
JXX tum, du type de la croix posée sur des boules, type spécial de la
2>7* monnaie de Dorestad.
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Perdons de vue pour un instant les considérations que nous
avons fait valoir pour prouver qu'Utrecht n'existait point sous les
.a rois mérovingiens ; ne devrait-on pas dans cette supposition même
admettre plutôt que, puisqu'un atelier monétaire existait à Dorstat,.
7 3 < il était moins nécessaire d'en établir un second tout près de cette
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ville, et qu'il était plus rationel de voir ces établissements
éparpillés de distance en distance. Dans tous les cas l'existence
d'un atelier monétaire ne saurait conduire à la supposition que
tout près de cette localité il devait se trouver un deuxième atelier.
Nous avons dit que certains Triens de Triectum offrent, quant
au type, une ressemblance parfaite avec les Triens de Dorstat.
Mais les Triens de Dinant sont également la reproduction fidèle
de ce type , et cependant cette dernière ville se trouve à 80 lieues
de Dorstat, tandis que Maestricht n'en est éloigné que de 50 lieues.
Nous donnons (pi. VII, n° 1) le tiers de sol de Dinant qui se
trouve dans le cabinet de M. Van der Meer, à Tongres. Av. DEO
NV :
EIT. — R. CARIFRIDO M (1).
(l)M.Chalon (Revue numismatique belge , 2 e année, page 501) signale
la trouvaille d'un triens de Dinant, faite depuis peu , près de Mons: » cette