Revue belge de numismatique et de sigillographie

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avril 1817 fi), de l'importante découverte faite par un laboureur de
ce village de tout un pot de monnaies d'or des XIV e et XV e siècles;
et dans les procès-verbaux il a longuement décrit les sept pièces
qu'il parvint à se procurer. Ce sont des monnaies belges, anglaises
et françaises, parmi lesquelles aucune de rare.
Les indications que nous venons de donner suffiront pour donner
une idée de la partie de la collection de Yan Hulthem, qui se trou-
vait à Gand, lors des événements de 1830, et qui par conséquent
doit encore exister en entier.
Mr. de Bremmaecker a institué, pour ses légataires universels,
deux de ses parents. C'est à eux par conséquent qu'appartiennent
aujourd'hui les trésors littéraires et scientifiques réunis par Van
Hulthem. Leurs intentions par rapport à ces collections sont encore
inconnues.
C.-P. Serrure.
MONNAIES DES SEIGNEURS DE HERSTAL.
Mr. Perreau a inséré dans le premier volume de cette Revue
(p. 285— 289) une intéressante monographie des monnaies frappées
par les seigneurs de Herstal. Le nombre des pièces, qui y sont dé-
crites, s'élève à dix. Nous n'avons pas ici de nouvelles découvertes
à signaler, mais seulement à faire observer que Mader dans les
Krilische Beytraege zur Miinzkunde des Mittcllaltcrs ( t. VI , pl. II ,
n° 27 et 28) avait déjà fait graver deux de ces monnaies. D'abord
l'esterlin au lion de Henri de Louvain (n° 2 de la Revue), sur lequel
le numismate allemand avait lu par erreur : D. E. T. R. au lieu de :
P. E. T. R. Dans le texte, il cite également l'autre esterlin au même
type, mais il y avait vu G. I. S. C. tandis qu'il porte : G. H. I. S. La
(1 ) Voir Nouveaux mémoires de l'académie royale des sciences et belles-
lettres de Bruxelles. T. II, p. XIII et XIV. Bruxelles (1822) in-4.