reglement interieur du centre hospitalier de la rochelle

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CENTRE HOSPITALIER DE LA ROCHELLE – DQGR REGLEMENT INTERIEUR GENERAL CHAPITRE 3 Section 1 Sous-section 2 DISPOSITIONS RELATIVES AUX USAGERS DE L’ETABLISSEMENT Admissions Dispositions particulières Mise à jour Janvier 2007 p. 1/2 1 - Femmes enceintes Le Directeur ne peut, s’il existe des lits vacants dans le service de maternité, refuser l’admission d’une femme enceinte ou récemment accouchée dans le mois qui précède la date présumée de l’accouchement et dans le mois qui suit l’accouchement, ni celle d’une femme et de son enfant dans le mois qui suit l’accouchement. Si, pour sauvegarder le secret de la grossesse ou de la naissance, l’intéressée demande le bénéfice du secret de l’admission (accouchement sous X), dans les conditions prévues par l’article L.222-6 du code de l’action sociale et des familles, aucune pièce d’identité n’est exigée et aucune enquête n’est entreprise. Cette admission est prononcée sous réserve qu’il n’existe pas de lits vacants dans un centre maternel du département ou dans ceux avec lesquels le département a passé convention. Le directeur informe de cette admission le directeur départemental des affaires sanitaires et sociales. Par ailleurs, l’intéressée est informée, au cours de son séjour dans l’établissement, des conséquences juridiques de cette demande et de l’importance pour toute personne de connaître ses origines et son histoire. Elle est donc invitée à laisser, si elle l’accepte, des renseignements sur sa santé et celle du père, les origines de l’enfant et les circonstances de la naissance, ainsi que, sous pli fermé, son identité. Elle est informée de la possibilité qu’elle a de lever à tout moment le secret de son identité et, qu’à défaut, son identité ne pourra être communiquée que par l’intermédiaire du Conseil national pour l’accès aux origines personnelles. Elle est également informée qu’elle peut à tout moment donner son identité sous pli fermé ou compléter les renseignements qu’elle a donnés au moment de la naissance.. 2 - Militaires Si le directeur est appelé à prononcer l’admission d’un militaire dont l’état réclame des soins urgents, il signale cette admission à l’autorité militaire ou, à défaut, à la gendarmerie. Dès que l’état de santé de l’hospitalisé le permet, celui-ci est évacué sur l’hôpital des armées le plus proche. Les frais d’hospitalisation sont pris en charge par l’Etat. 3 - Détenus Hors hospitalisation psychiatrique, l’admission dans l’établissement d’un détenu ne peut être acceptée que pour des hospitalisations urgentes ou de courte durée. La direction de site doit en être avertie dans les plus brefs délais. A titre exceptionnel et pour des raisons de sécurité, l’autorité pénitentiaire ou judiciaire peut demander pour son malade une admission sous X. Sauf si le patient requiert des soins spécifiques, il est hospitalisé dans la chambre de sûreté située dans l’unité d’hospitalisation temporaire, au service des urgences. Si elle est déjà occupée, il est placé dans le service qui traite de sa pathologie, dans une chambre seule, si possible à l’écart des passages. La garde du patient-détenu est assurée obligatoirement par deux agents de police ou de gendarmerie en tenue. Dans le cas du placement dans une chambre aménagée, l’un doit se tenir dans la chambre, et l’autre dans le couloir. Les visites au patient-détenu et sa liberté de correspondance épistolaire et téléphonique sont encadrées par des dispositions spécifiques.

CENTRE HOSPITALIER DE LA ROCHELLE – DQGR REGLEMENT INTERIEUR GENERAL CHAPITRE 3 Section 1 Sous-section 2 DISPOSITIONS RELATIVES AUX USAGERS DE L’ETABLISSEMENT Admissions Dispositions particulières Mise à jour Janvier 2007 p. 2/2 4 - Mineurs L’admission d’un mineur est prononcée, sauf nécessité, à la demande d’au moins un des titulaires de l’autorité parentale, du représentant légal ou de l’autorité judiciaire. En cas de conflit entre les parents, connu par le service d’hospitalisation, l’accord des deux parents est requis. Lorsque des actes médicaux lourds ou chirurgicaux sont envisagés, le consentement exprès du ou des détenteurs de l’autorité parentale ou du représentant légal est obligatoire. Lorsque la santé ou l’intégrité corporelle du mineur risque d’être compromise par le refus du représentant légal du mineur de consentir au soins ou par l’impossibilité matérielle de recueillir le consentement de celui-ci, le médecin responsable du service peut, éventuellement par l’intermédiaire du Directeur ou de son représentant, saisir le ministère public afin de provoquer les mesures d’assistance éducative lui permettant de demander les soins qui s’imposent. La direction de la solidarité départementale du Conseil général peut également être saisie, notamment lorsque le mineur relève d’un service départemental de l’aide sociale à l’enfance. Par dérogation, le médecin peut se dispenser d’obtenir le consentement du ou des titulaires de l’autorité parentale sur les décisions médicales à prendre lorsque le traitement ou l’intervention s’impose pour sauvegarder la santé d’une personne mineure, dans le cas où cette dernière s’oppose expressément à la consultation du ou des titulaires de l’autorité parentale afin de garder le secret sur son état de santé. Dans cette situation, le médecin doit dans un premier temps s’efforcer d’obtenir le consentement du mineur à cette consultation. Dans le cas où le mineur maintient son opposition, le médecin peut mettre en œuvre le traitement ou l’intervention. Le mineur se fait alors accompagner d’une personne majeure de son choix. Lorsqu’une personne mineure, dont les liens de famille sont rompus, bénéficie à titre personnel du remboursement des prestations en nature de l’assurance maladie et maternité et de la couverture complémentaire mise en place par la loi portant création d’une couverture maladie universelle, son seul consentement est requis. Lorsqu’à l’admission d’un enfant, un médecin découvre ou suspecte qu’il est victime de sévices, il doit mettre en œuvre la procédure de protection des mineurs en le signalant aux autorités judiciaires ou administratives, que les parents consentent ou refusent l’hospitalisation. 5 - Majeurs légalement protégés Les biens des incapables majeurs, hospitalisés dans l’établissement, sont administrés dans des conditions particulières régies par des dispositions du code civil et des textes d’application. 6 - Malades toxicomanes Les toxicomanes qui se présentent spontanément au Centre Hospitalier afin d’y être traités peuvent, s’ils le demandent expressément, bénéficier de l’anonymat au moment de l’admission. Cet anonymat ne peut-être levé que pour des causes autres que la répression et l’usage illicite de stupéfiants. Ces personnes peuvent demander aux médecins qui les ont traitées un certificat nominatif mentionnant les dates, la durée et l’objet du traitement. L’admission et le départ des personnes auxquelles l’autorité judiciaire ou l’autorité sanitaire ont enjoint de se soumettre à une cure de désintoxication, ont lieu dans les conditions prévues par la réglementation.

CENTRE HOSPITALIER DE LA ROCHELLE – DQGR REGLEMENT INTERIEUR GENERAL<br />

CHAPITRE 3<br />

Section 1<br />

Sous-section 2<br />

DISPOSITIONS<br />

RELATIVES AUX<br />

USAGERS DE<br />

L’ETABLISSEMENT<br />

Admissions<br />

Dispositions particulières Mise à jour<br />

Janvier 2007<br />

p. 1/2<br />

1 - Femmes enceintes<br />

Le Directeur ne peut, s’il existe <strong>de</strong>s lits vacants dans le service <strong>de</strong> maternité, refuser l’admission d’une<br />

femme enceinte ou récemment accouchée dans le mois qui précè<strong>de</strong> <strong>la</strong> date présumée <strong>de</strong><br />

l’accouchement et dans le mois qui suit l’accouchement, ni celle d’une femme et <strong>de</strong> son enfant dans le<br />

mois qui suit l’accouchement.<br />

Si, pour sauvegar<strong>de</strong>r le secret <strong>de</strong> <strong>la</strong> grossesse ou <strong>de</strong> <strong>la</strong> naissance, l’intéressée <strong>de</strong>man<strong>de</strong> le bénéfice<br />

<strong>du</strong> secret <strong>de</strong> l’admission (accouchement sous X), dans les conditions prévues par l’article L.222-6 <strong>du</strong><br />

co<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’action sociale et <strong>de</strong>s familles, aucune pièce d’i<strong>de</strong>ntité n’est exigée et aucune enquête n’est<br />

entreprise. Cette admission est prononcée sous réserve qu’il n’existe pas <strong>de</strong> lits vacants dans un<br />

<strong>centre</strong> maternel <strong>du</strong> département ou dans ceux avec lesquels le département a passé convention.<br />

Le directeur informe <strong>de</strong> cette admission le directeur départemental <strong>de</strong>s affaires sanitaires et sociales.<br />

Par ailleurs, l’intéressée est informée, au cours <strong>de</strong> son séjour dans l’établissement, <strong>de</strong>s conséquences<br />

juridiques <strong>de</strong> cette <strong>de</strong>man<strong>de</strong> et <strong>de</strong> l’importance pour toute personne <strong>de</strong> connaître ses origines et son<br />

histoire. Elle est donc invitée à <strong>la</strong>isser, si elle l’accepte, <strong>de</strong>s renseignements sur sa santé et celle <strong>du</strong><br />

père, les origines <strong>de</strong> l’enfant et les circonstances <strong>de</strong> <strong>la</strong> naissance, ainsi que, sous pli fermé, son<br />

i<strong>de</strong>ntité. Elle est informée <strong>de</strong> <strong>la</strong> possibilité qu’elle a <strong>de</strong> lever à tout moment le secret <strong>de</strong> son i<strong>de</strong>ntité et,<br />

qu’à défaut, son i<strong>de</strong>ntité ne pourra être communiquée que par l’intermédiaire <strong>du</strong> Conseil national pour<br />

l’accès aux origines personnelles. Elle est également informée qu’elle peut à tout moment donner son<br />

i<strong>de</strong>ntité sous pli fermé ou compléter les renseignements qu’elle a donnés au moment <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

naissance..<br />

2 - Militaires<br />

Si le directeur est appelé à prononcer l’admission d’un militaire dont l’état réc<strong>la</strong>me <strong>de</strong>s soins urgents, il<br />

signale cette admission à l’autorité militaire ou, à défaut, à <strong>la</strong> gendarmerie.<br />

Dès que l’état <strong>de</strong> santé <strong>de</strong> l’hospitalisé le permet, celui-ci est évacué sur l’hôpital <strong>de</strong>s armées le plus<br />

proche.<br />

Les frais d’hospitalisation sont pris en charge par l’Etat.<br />

3 - Détenus<br />

Hors hospitalisation psychiatrique, l’admission dans l’établissement d’un détenu ne peut être acceptée<br />

que pour <strong>de</strong>s hospitalisations urgentes ou <strong>de</strong> courte <strong>du</strong>rée. La direction <strong>de</strong> site doit en être avertie<br />

dans les plus brefs dé<strong>la</strong>is.<br />

A titre exceptionnel et pour <strong>de</strong>s raisons <strong>de</strong> sécurité, l’autorité pénitentiaire ou judiciaire peut <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r<br />

pour son ma<strong>la</strong><strong>de</strong> une admission sous X.<br />

Sauf si le patient requiert <strong>de</strong>s soins spécifiques, il est hospitalisé dans <strong>la</strong> chambre <strong>de</strong> sûreté située<br />

dans l’unité d’hospitalisation temporaire, au service <strong>de</strong>s urgences. Si elle est déjà occupée, il est p<strong>la</strong>cé<br />

dans le service qui traite <strong>de</strong> sa pathologie, dans une chambre seule, si possible à l’écart <strong>de</strong>s<br />

passages.<br />

La gar<strong>de</strong> <strong>du</strong> patient-détenu est assurée obligatoirement par <strong>de</strong>ux agents <strong>de</strong> police ou <strong>de</strong> gendarmerie<br />

en tenue. Dans le cas <strong>du</strong> p<strong>la</strong>cement dans une chambre aménagée, l’un doit se tenir dans <strong>la</strong> chambre,<br />

et l’autre dans le couloir.<br />

Les visites au patient-détenu et sa liberté <strong>de</strong> correspondance épisto<strong>la</strong>ire et téléphonique sont<br />

encadrées par <strong>de</strong>s dispositions spécifiques.

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