Etat des lieux des sous-bassins hydrographiques Tome III - Portail ...
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<strong>Etat</strong> <strong>des</strong> <strong>lieux</strong> <strong>des</strong> <strong>sous</strong>-<strong>bassins</strong> <strong>hydrographiques</strong> <strong>Tome</strong> <strong>III</strong> : méthodologie<br />
dans le sol est modélisé, les processus de volatilisation, nitrification-dénitrification, fixation<br />
symbiotique, … sont pris en considération.<br />
Précipitations<br />
Apports N<br />
Pertes d’N-NO3<br />
Zone racinaire<br />
Prélèvement<br />
plantes<br />
Pertes d’N-NO3<br />
Vers les nappes<br />
Pertes par volatilisation<br />
Figure 3 : EPICgrid : Flux d’azote associés aux flux d’eau<br />
Pertes d’N-NO3 par<br />
Ruissellement direct<br />
(Ruissellement (Ruissellement suoerficiel +<br />
Flux latéral rapide)<br />
Pertes d’N-NO3 par<br />
Flux latéral lent<br />
Pertes vers les EAUX SOUTERRAINES<br />
Modèle IRC (quantification, pour les eaux de surface de Wallonie, <strong>des</strong> apports en nutriments<br />
issus de l’activité agricole)<br />
Ministère <strong>des</strong> Classes Moyennes et de l’Agriculture - V. Vanderheyden, P. Scokart – Mars<br />
1997<br />
Cette étude réalisée pour le Ministère de la Région wallonne (DGRNE-Direction <strong>des</strong> Eaux de<br />
Surface) avait pour objectif de construire un modèle à partir de données statistiques <strong>des</strong><br />
années 1993 à 1995 concernant l’activité agricole en Wallonie afin d’évaluer la contribution<br />
de l’agriculture à la pollution <strong>des</strong> eaux par les nitrates et les phosphates, à l’échelle de<br />
chaque <strong>sous</strong>-bassin hydrographique.<br />
La méthodologie utilisée se base essentiellement sur <strong>des</strong> données statistiques annuelles<br />
recueillies par l’Institut National de Statistiques ou par l’Institut Economique Agricole<br />
sur l’ensemble de la Région wallonne. Les données statistiques sont basées sur les années<br />
1993-1995, en outre le modèle n’est ni évolutif ni prédictif en ce qui concerne l’effet attendu<br />
de modifications de pratiques agricoles.<br />
Les pertes en nutriments d’origine agricole (azote et phosphore) sont réparties en plusieurs<br />
catégories :<br />
1. Les pertes dites directes, c’est-à-dire celles issues de déversements directs dans les<br />
eaux de surface. Ce type de pertes pouvant avoir <strong>des</strong> origines différentes donne lieu à un<br />
classement en quatre catégories :<br />
− pertes directes qui proviennent de l’emploi d’engrais minéraux : on estime ces pertes à 5<br />
% maximum <strong>des</strong> engrais produits. Ces pertes lors du transport et lors de l’épandage en<br />
champ peuvent avoir lieu tout le long de la chaîne de production. Toutefois, on estime<br />
que la fraction maximale susceptible d’aboutir directement dans les eaux de surface ne<br />
dépasse pas 5 % de ces pertes potentielles ;<br />
65<br />
PERTES<br />
vers les<br />
EAUX de<br />
SURFACE