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Agence Qualité Construction : « Humidité en sous-sol des ... - smabtp

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Fiches Pathologie<br />

STRUCTURES ET GROS OEUVRE<br />

<strong>«</strong> <strong>Humidité</strong> <strong>en</strong> <strong>sous</strong>-<strong>sol</strong> <strong>des</strong> bâtim<strong>en</strong>ts »<br />

Le constat<br />

L'humidité dans les <strong>sous</strong>-<strong>sol</strong>s est souv<strong>en</strong>t la conséqu<strong>en</strong>ce d'une méconnaissance<br />

de la nature <strong>des</strong> <strong>sol</strong>s <strong>en</strong>vironnants mais aussi de néglig<strong>en</strong>ces dans la réalisation <strong>des</strong> ouvrages.<br />

Les infiltrations vont de la simple trace d'humidité ponctuelle sur la face intérieure <strong>des</strong> murs périphériques ou à la jonction <strong>en</strong>tre murs périphériques et dallage, jusqu'à l'inondation totale du <strong>sous</strong>-<strong>sol</strong>.<br />

Ce type de désordre concerne plus particulièrem<strong>en</strong>t les constructions sur <strong>sous</strong>-<strong>sol</strong> réalisé <strong>en</strong> maçonnerie de petits élém<strong>en</strong>ts (parpaings, par exemple).<br />

Les plus affectées sont les maisons individuelles.<br />

Le diagnostic <strong>des</strong> désordres<br />

A l'origine <strong>des</strong> désordres, on relève l'abs<strong>en</strong>ce ou le mauvais fonctionnem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> dispositifs de protection.<br />

L'abs<strong>en</strong>ce d'ouvrage<br />

● cuvelage non prévu <strong>en</strong> prés<strong>en</strong>ce d'une nappe phréatique peu profonde ;<br />

● drainage manquant autour d'un bâtim<strong>en</strong>t érigé sur un terrain imperméable. Phénomène acc<strong>en</strong>tué par l'abs<strong>en</strong>ce de tout <strong>en</strong>duit extérieur sur les murs ;<br />

Fonctionnem<strong>en</strong>t défectueux du système de drainage<br />

Afin d'éviter le colmatage du réseau de drainage, il faut veiller à respecter les règles suivantes :<br />

● la perméabilité <strong>des</strong> couches de matériaux remplissant la tranchée draînante doit être croissante vers le bas ;<br />

● proscrire l'emploi <strong>des</strong> matériaux terreux ou argileux ;<br />

● utiliser un textile non-tissé <strong>en</strong> fond de tranchée lorsque le terrain <strong>en</strong>vironnant est à grains fins (limons, argiles) ;<br />

● réaliser <strong>des</strong> regards de visite à chaque changem<strong>en</strong>t de direction du drain et <strong>en</strong> son point haut ;<br />

● la canalisation qui recueille les eaux <strong>en</strong> pied de mur doit être perforée <strong>en</strong> partie supérieure et prés<strong>en</strong>ter une p<strong>en</strong>te minimale. Son fil d'eau ne doit jamais être plus bas que le niveau de la fondation ni plus haut que<br />

le <strong>sol</strong> intérieur.<br />

Dans certains cas, un système de drainage peut être inutile voire néfaste : <strong>sol</strong> baigné par une nappe phréatique, abs<strong>en</strong>ce d'exutoire,…<br />

La défaillance de la paroi verticale<br />

● prés<strong>en</strong>ce de fissures traversant la paroi ;<br />

● maçonnerie <strong>des</strong> murs périphériques non revêtue d'un matériau imperméable ou étanche adapté aux risques propres du site ;<br />

● revêtem<strong>en</strong>t imperméable ou étanche <strong>des</strong> murs périphériques comportant <strong>des</strong> discontinuités : défauts d'exécution de ce revêtem<strong>en</strong>t, points singuliers (traversée de canalisation, par exemple) ;<br />

● matériaux de maçonnerie trop poreux, susceptibles d'être le siège de remontées capillaires jusqu'à une hauteur pouvant atteindre 3 m. Celles-ci sont alim<strong>en</strong>tées par une nappe phréatique peu profonde ou par<br />

l'humidité persistant <strong>en</strong> pied de mur si l'arase étanche (ou coupure de capillarité) a été omise au départ de cette maçonnerie ;<br />

Défaut d'aménagem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> abords<br />

● dallages dont la p<strong>en</strong>te ramène l'eau vers le bâtim<strong>en</strong>t et non l'inverse ;<br />

● terre du jardin au-<strong>des</strong>sus de la coupure de capillarité du mur.<br />

Les points s<strong>en</strong>sibles<br />

Exemples de systèmes de drainage<br />

● La maçonnerie de petits élém<strong>en</strong>ts - Norme NF P 10-202-2 ( DTU 20.1) " Règles de calcul et dispositions constructives minimales - chapitre 6 et annexe ".<br />

● La réalisation d'un cuvelage s'effectue conformém<strong>en</strong>t à la norme NF P 11-221-1 (DTU 14.1).<br />

● La réalisation <strong>des</strong> revêtem<strong>en</strong>ts d'imperméabilisation ou d'étanchéité sur les maçonneries doit respecter le DTU 20.1 pour les procédés traditionnels et les Avis Techniques pour les autres procédés.<br />

Les conseils de prév<strong>en</strong>tion<br />

● Réaliser impérativem<strong>en</strong>t une étude de <strong>sol</strong> préalable approfondie ;<br />

● Déterminer s'il faut un cuvelage ou un drainage, définir la nature <strong>des</strong> parois périphériques et de leur revêtem<strong>en</strong>t. Le cas échéant, r<strong>en</strong>oncer à réaliser un <strong>sous</strong>-<strong>sol</strong> ;<br />

● Réaliser les ouvrages dans le strict respect <strong>des</strong> normes - DTU, <strong>des</strong> Avis Techniques et <strong>des</strong> Cahiers <strong>des</strong> charges concernés ;<br />

● Veiller tout particulièrem<strong>en</strong>t à la réalisation <strong>des</strong> points singuliers et au traitem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> abords.<br />

Fiche mise à jour : février 2009<br />

© Copyright SMABTP, 2002 - Tous droits réservés<br />

© Copyright <strong>Ag<strong>en</strong>ce</strong> <strong>Qualité</strong> <strong>Construction</strong>, 2006 - Tous droits réservés


Fiches Pathologie - Glossaire<br />

STRUCTURES ET GROS OEUVRE<br />

<strong>«</strong> <strong>Humidité</strong> <strong>en</strong> <strong>sous</strong>-<strong>sol</strong> <strong>des</strong> bâtim<strong>en</strong>ts »<br />

Cuvelage<br />

Ouvrage d'étanchéité <strong>des</strong> parois d'un local souterrain, d'une cuve, d'un réservoir, etc., réalisé avec un <strong>en</strong>duit étanche (mortier fortem<strong>en</strong>t hydrofugé, ou mortier de résines synthétiques).<br />

La fonction principale d'un cuvelage consiste à résister aux pressions hydro-statiques <strong>sous</strong>-jac<strong>en</strong>tes <strong>en</strong> terrain humide ou à proximité de nappes phréatiques.<br />

Nappe phréatique<br />

Prés<strong>en</strong>ce d'eau <strong>en</strong> quantités plus ou moins importantes dans un <strong>sol</strong> poreux et perméable dont les couches inférieures sont étanches. La prés<strong>en</strong>ce d'une nappe d'eau à faible profondeur, lorsqu'elle r<strong>en</strong>d impossible<br />

l'assèchem<strong>en</strong>t naturel <strong>des</strong> fouilles, conduit à faire un pompage ou un drainage périphérique : Toute construction faite <strong>en</strong> <strong>sous</strong>-<strong>sol</strong> d'un terrain qui comporte une nappe d'eau doit faire l'objet de cuvelages étanches <strong>en</strong> fond et<br />

<strong>en</strong> périphérie, pour contrecarrer les pressions hydrostatiques <strong>sous</strong>-jac<strong>en</strong>tes.<br />

Drain, drainage<br />

Drain : volume absorbant <strong>en</strong>terré (pierres sèches ou autres), ou tuyau perforé disposé dans un <strong>sol</strong> humide, ou petit tube poreux serti dans un mur, pour recueillir et évacuer l'eau indésirable qu'ils conti<strong>en</strong>n<strong>en</strong>t.<br />

Un drain filant est celui qui court sur une certaine longueur, par exemple le long d'un mur de soutènem<strong>en</strong>t.<br />

Drainage <strong>des</strong> <strong>sol</strong>s : il est indisp<strong>en</strong>sable, <strong>en</strong> particulier <strong>en</strong> amont <strong>des</strong> constructions érigées sur les terrains <strong>en</strong> p<strong>en</strong>te, pour évacuer les eaux de ruissellem<strong>en</strong>t, et à la périphérie <strong>des</strong> constructions sur terrain humide, pour<br />

l'assainissem<strong>en</strong>t <strong>des</strong> caves et <strong>sous</strong>-<strong>sol</strong>s. Pour tous détails, on se reportera aux indications du D.T.U. de maçonnerie n°20.1.<br />

Imperméable, étanche<br />

Le terme " étanche " qualifie toute paroi qui fait totalem<strong>en</strong>t obstacle au passage d'un élém<strong>en</strong>t : étanche à l'eau, à l'air, à la lumière, aux poussières, etc.<br />

Il ne faut pas le confondre avec le terme " imperméable ", qui a un s<strong>en</strong>s distinct : une paroi imperméable peut laisser passer une quantité limitée d'eau.<br />

Si de légers suintem<strong>en</strong>ts sont tolérés (exemple : caves, parc de stationnem<strong>en</strong>t), on peut ne mettre <strong>en</strong> œuvre qu'une paroi imperméable. En revanche, si aucun suintem<strong>en</strong>t n'est acceptable (cas de locaux nobles), une<br />

étanchéité est nécessaire.<br />

Il revi<strong>en</strong>t au Maître d'ouvrage de choisir <strong>en</strong>tre ces deux niveaux de protection <strong>en</strong> fonction de la <strong>des</strong>tination de ses locaux.<br />

Remontée capillaire<br />

Le terme capillaire désigne un canal tubulaire de très petit diamètre (<strong>en</strong>viron celui d'un cheveu, d'où son nom) qui permet à l'air ou à l'eau de circuler à travers les matériaux, <strong>sous</strong> l'effet <strong>des</strong> forces de capillarité.<br />

Les capillaires peuv<strong>en</strong>t former <strong>des</strong> réseaux très ramifiés ; le plus souv<strong>en</strong>t, ils reli<strong>en</strong>t <strong>en</strong>tre elles les petites cavités internes qui donn<strong>en</strong>t à un matériau son caractère plus ou moins poreux et absorbant.<br />

La remontée capillaire correspond au phénomène de montée <strong>des</strong> eaux dans les capillaires <strong>des</strong> matériaux et <strong>des</strong> murs dont la base est située <strong>en</strong> milieu humide (exactem<strong>en</strong>t comme dans une éponge sèche que l'on pose sur<br />

une mince flaque d'eau).<br />

En pratique, l'asc<strong>en</strong>sion capillaire dans un mur peut atteindre 1,50 mètre de haut, mais rarem<strong>en</strong>t plus. Le remède est la mise <strong>en</strong> place ou la reconstitution d'une coupure de capillarité au pied du mur.<br />

Coupure de capillarité (ou arase étanche)<br />

Interposition, dans toute l'épaisseur d'un mur d'un matériau étanche qui fait écran aux remontées d'humidité par capillarité. Pour être efficace, une coupure de capillarité à la base <strong>des</strong> murs doit être au-<strong>des</strong>sus du niveau<br />

<strong>des</strong> terres du remblai extérieur ou du vide sanitaire, mais au-<strong>des</strong><strong>sous</strong> du chaînage du plancher bas. Elle est constituée soit d'une feuille de bitume armé, soit d'une couche de mortier de cim<strong>en</strong>t fortem<strong>en</strong>t dosé (500 kg/m³)<br />

additionné d'un adjuvant hydrofuge; dans les murs anci<strong>en</strong>s, <strong>des</strong> coupures peuv<strong>en</strong>t aussi être faites par injection de résines étanches.<br />

Perméabilité d'un <strong>sol</strong><br />

Désigne la capacité d'un <strong>sol</strong> à plus ou moins se laisser traverser par l'eau. La perméabilité k, appelée égalem<strong>en</strong>t conductivité hydraulique, s'obti<strong>en</strong>t par le quoti<strong>en</strong>t de la vitesse d'écoulem<strong>en</strong>t laminaire V par le gradi<strong>en</strong>t<br />

hydraulique (perte de charge hydraulique par unité de longueur dans la direction de l'écoulem<strong>en</strong>t) correspondant I.<br />

On a donc les relations k = V/I et V = k.I, cette dernière portant le nom de loi de Darcy.<br />

Suivant la direction de l'écoulem<strong>en</strong>t, on distingue la perméabilité verticale et horizontale.<br />

Voir échelle <strong>des</strong> perméabilités <strong>des</strong> <strong>sol</strong>s.<br />

Système de drainage<br />

Bâtim<strong>en</strong>t érigé sur un terrain imperméable<br />

Schémas de dispositifs de drainage (source REEF)<br />

Dans le cas d'un terrain de fondation perméable, les eaux de ruissellem<strong>en</strong>t s'infiltr<strong>en</strong>t rapidem<strong>en</strong>t sans soumettre le mur périphérique à une importante humidité perman<strong>en</strong>te; par contre, si le terrain de fondation est peu<br />

perméable, les eaux d'infiltration peuv<strong>en</strong>t v<strong>en</strong>ir s'accumuler le long du mur <strong>en</strong>terré, r<strong>en</strong>dant indisp<strong>en</strong>sable la mise <strong>en</strong> œuvre d'un système de drainage.


Échelle <strong>des</strong> perméabilités <strong>des</strong> différ<strong>en</strong>ts <strong>sol</strong>s<br />

P<strong>en</strong>te minimale<br />

Echelle <strong>des</strong> perméabilités <strong>des</strong> différ<strong>en</strong>ts <strong>sol</strong>s<br />

Extrait du DTU 20.1 partie 2 - annexe conception <strong>des</strong> ouvrages annexes associés aux maçonneries <strong>en</strong>terrées : regards d'eaux pluviales et réseaux de drainage - 3.3.1 zone de collecte.<br />

Lorsque la quantité d'eau à évacuer est importante, un tuyau doit être mis <strong>en</strong> place dans la zone de collecte. Ce tuyau doit être réalisé <strong>en</strong> matériaux non corrodables et imputrescibles. Seuls doiv<strong>en</strong>t être emboîtés les<br />

tuyaux <strong>en</strong> béton poreux ou les tuyaux à parois perforées.<br />

Le diamètre du drain se détermine <strong>en</strong> fonction de la quantité d'eau à évacuer.<br />

La p<strong>en</strong>te du tuyau est comprise <strong>en</strong>tre 3 et 10 mm par mètre.<br />

Comm<strong>en</strong>taire<br />

Les tuyaux de drainage sont, la plupart du temps, soit <strong>en</strong> terre cuite, soit <strong>en</strong> béton (poreux ou perforé), soit <strong>en</strong> PVC perforé.<br />

Pour <strong>des</strong> drainages périphériques, le diamètre minimal intérieur du tuyau est de l'ordre de 100 mm ; pour <strong>des</strong> drainages <strong>en</strong> épi, ce diamètre peut être plus faible (60 à 80 mm) selon la distance <strong>en</strong>tre 2 drains voisins.<br />

La p<strong>en</strong>te du drain ne peut être choisie au hasard : trop faible, elle permet le dépôt dans le drain <strong>des</strong> particules fines év<strong>en</strong>tuellem<strong>en</strong>t <strong>en</strong>traînées par l'eau ; trop forte, elle provoque l'érosion du terrain avoisinant.<br />

Perméabilité <strong>des</strong> couches<br />

Extrait du DTU 20.1 partie 2 - annexe conception <strong>des</strong> ouvrages annexes associés aux maçonneries <strong>en</strong>terrées : regards d'eaux pluviales et réseaux de drainage -<br />

3.3.2.1 remplissage avec <strong>des</strong> matériaux granuleux.<br />

La tranchée drainante est remplie de plusieurs couches de matériaux granuleux dont la granulométrie est croissante dans le s<strong>en</strong>s de l'écoulem<strong>en</strong>t de l'eau. La granulométrie de 2 couches successives doit être choisie de telle<br />

sorte que les particules les plus fines de la première couche ne puiss<strong>en</strong>t être <strong>en</strong>traînées par l'eau dans les vi<strong>des</strong> de la deuxième couche.<br />

Textile non-tissé<br />

Extrait du DTU 20.1 partie 2 - annexe conception <strong>des</strong> ouvrages annexes associés aux maçonneries <strong>en</strong>terrées : regards d'eaux pluviales et réseaux de drainage -<br />

3.3.2.2 utilisation de non-tissés synthétiques<br />

L'élém<strong>en</strong>t filtrant est constitué par un non-tissé synthétique imputrescible (par exemple du type polyester) d'au moins 200 g/m² <strong>en</strong> contact sur une face avec le terrain, et <strong>en</strong>veloppant complètem<strong>en</strong>t (fig. 68) ou<br />

partiellem<strong>en</strong>t (fig. 69) un remplissage <strong>en</strong> cailloux.<br />

Fil d'eau<br />

Extrait du DTU 20.1 partie 2 - annexe conception <strong>des</strong> ouvrages annexes associés aux maçonneries <strong>en</strong>terrées : regards d'eaux pluviales et réseaux de drainage -<br />

3.4.2.1<br />

Dans le cas où le drainage est situé immédiatem<strong>en</strong>t le long <strong>des</strong> fondations superficielles, il est interdit de <strong>des</strong>c<strong>en</strong>dre la tranchée drainante à un niveau inférieur à celui <strong>des</strong> fondations. Le tuyau du drain est alors posé sur un


éton maigre donnant les p<strong>en</strong>tes mises <strong>en</strong> oeuvre le long de la semelle (fig. 72) ou sur le débord de celle-ci par rapport au mur de soubassem<strong>en</strong>t.<br />

Regards de visite<br />

Extrait du DTU 20.1 partie 2 - annexe conception <strong>des</strong> ouvrages annexes associés aux maçonneries <strong>en</strong>terrées : regards d'eaux pluviales et réseaux de drainage - Regards.<br />

3.4.3 <strong>des</strong> regards doiv<strong>en</strong>t être implantés<br />

● • au point haut du drain,<br />

● à chaque changem<strong>en</strong>t important de direction du tuyau,<br />

● au raccordem<strong>en</strong>t de deux drains.<br />

Leur diamètre doit être suffisant pour permettre un tringlage év<strong>en</strong>tuel ; ces regards doiv<strong>en</strong>t, à leur extrémité supérieure, être munis d'un bouchon de visite ; ce bouchon doit être conçu et placé de telle sorte qu'il évite<br />

l'introduction, dans le regard, de terre, gravois ou autres corps étrangers.<br />

Bibliographie<br />

Textes de référ<strong>en</strong>ce<br />

● DTU 20.1 Ouvrages <strong>en</strong> maçonnerie de petits élém<strong>en</strong>ts - Parois et murs - Partie 2 : règles de calcul et dispositions constructives minimales - Chapitre 6 : règles relatives aux parois <strong>en</strong> maçonnerie utilisées <strong>en</strong><br />

soubassem<strong>en</strong>t.<br />

● DTU 14.1 Travaux de cuvelage.<br />

Docum<strong>en</strong>tation<br />

● Ouvrage <strong>Humidité</strong> par Michel Matana (éditions Eyrolles).<br />

● Ouvrage Les maçonneries <strong>en</strong>terrées publié par l'AQC.<br />

Fiche mise à jour : May 2009<br />

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