23.06.2013 Views

Il y a longtemps que je t'aime - Les Grignoux

Il y a longtemps que je t'aime - Les Grignoux

Il y a longtemps que je t'aime - Les Grignoux

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

Nos souveNirs brûlés<br />

un film de Susanne Bier<br />

l 173<br />

5 mars au 8 avril 2008<br />

<strong>Il</strong> y a <strong>longtemps</strong><br />

<strong>que</strong> <strong>je</strong> t’aime<br />

au parc<br />

Samedi 8 mars à 20 h<br />

pro<strong>je</strong>ction<br />

en présence de Déborah François<br />

un film de Philippe Claudel<br />

un film de Cédric Klapisch<br />

Paris<br />

<strong>je</strong>une<br />

public<br />

Chasseurs<br />

de dragons<br />

Horton


2 l 5 mars au 8 avril 2008 l 173<br />

J’ai toujours rêvé d’être un gangster<br />

di<br />

é to<br />

C’est avec ce journal 173 <strong>que</strong> nous allons<br />

guetter les premiers frémissements du<br />

printemps 2008. On ne sait pas encore<br />

si nous allons cueillir un nouveau gouvernement<br />

en forme de fruit ou légume<br />

surréaliste, mais <strong>Les</strong> <strong>Grignoux</strong> vous garan-<br />

tissent l’ouverture du futur cinéma Sauvenière au printemps.<br />

A l’heure où nous écrivons cet éditorial, on peut vous dire<br />

<strong>que</strong> le chauffage a déjà connu sa mise à feu, <strong>que</strong> les salles<br />

sont habillées de tissus tendus, d’écrans et de fauteuils. C’est<br />

promis, juré, dans la prochaine livraison du journal, on vous<br />

donnera la date d’une inauguration qui sera forcément<br />

festive, éléphantes<strong>que</strong> et ouverte à tous.<br />

En attendant ce jour mémorable, vous verrez <strong>que</strong> cette<br />

nouvelle programmation s’articule souvent autour des multiples<br />

facettes du combat des femmes. On a l’heureuse<br />

impression <strong>que</strong> la journée du 8 mars consacrée à la femme<br />

déborde de partout.<br />

Inspiré de faits réels, <strong>Les</strong> femmes de l’ombre de Jean-<br />

Pierre Salomé nous rappelle <strong>que</strong> des femmes ordinaires ont<br />

participé activement à la Résistance pendant la Seconde<br />

Guerre mondiale. Déborah François, qui fait partie du casting<br />

avec notamment Sophie Marceau, Julie Depardieu et<br />

Marie Gillain, sera présente au Parc le 8 mars pour présenter<br />

le film et parrainer la coopérative liégeoise « Scènes et Fil »,<br />

spécialisée dans la création et la confection de costumes au<br />

service des arts du spectacle.<br />

Le lendemain, dimanche 9 mars, la <strong>je</strong>une réalisatrice<br />

Delphine Lehericey présentera au Churchill sa première<br />

réalisation, Comme à Ostende. Un film en liberté, fruit d’un<br />

travail d’improvisation exceptionnel par des acteurs transcendés<br />

et de la vision personnelle et sensible <strong>que</strong> porte la<br />

réalisatrice sur les rapports humains. Une bouffée d’oxygène<br />

dans notre cinéma belge.<br />

La réalisatrice danoise Susanne Bier a rejoint les états-<br />

Unis pour réaliser son dernier film, Nos souvenirs brûlés. Le<br />

savoir-faire et les contraintes de la production américaine<br />

ne l’ont pas empêchée de rester fidèle à ses drames familiaux<br />

épurés et percutants (Open Hearts, After the Wedding).<br />

Aujourd’hui, elle a pu utiliser l’expérience, l’instinct et le<br />

charisme d’acteurs chevronnés comme Halle Berry et Benicio<br />

Del Toro pour signer un mélodrame où il est <strong>que</strong>stion de<br />

deuil, de rédemption et de fêlures existentielles.<br />

Dans un même registre, avec <strong>Il</strong> y a <strong>longtemps</strong> <strong>que</strong> <strong>je</strong><br />

t’aime, l’écrivain français Philippe Claudel (<strong>Les</strong> âmes grises)<br />

passe derrière la caméra pour évo<strong>que</strong>r les retrouvailles de<br />

deux sœurs (Kristin Scott Thomas et Elsa Zylberstein) dont<br />

l’aînée vient de purger une peine de quinze ans de prison.<br />

Et pour ses premiers pas en tant <strong>que</strong> réalisateur, Philippe<br />

Claudel a eu la bonne idée de ne pas privilégier les beaux<br />

mots pour faire davantage confiance aux gestes, aux nondits,<br />

aux visages égarés ou lumineux de ses actrices.<br />

Dans le cadre de la Semaine allemande, nous vous recommanderons<br />

chaudement Quatre minutes de Chris Kraus, où<br />

une vieille dame aigrie enseigne le piano dans une prison et<br />

finit par y rencontrer une <strong>je</strong>une musicienne prodige mais<br />

enragée et rebelle à toute forme d’autorité. Le film nous<br />

réserve des face-à-face poignants entre la professeure et<br />

l’élève, le tout magnifié par la présence déchirante et vivifiante<br />

d’une musi<strong>que</strong> classi<strong>que</strong> qui acquiert d’étonnantes<br />

vibrations dès qu’elle s’exprime loin des chapelles mondaines<br />

de l’élite.<br />

Dans des registres plus décalés qui fleurent bon l’humour<br />

burles<strong>que</strong>, on vous conseille le road-movie indien A bord du<br />

Dar<strong>je</strong>eling Limited concocté par l’inclassable Wes Anderson<br />

(La vie aquati<strong>que</strong>, La famille Tenenbaum) ainsi <strong>que</strong> J’ai toujours<br />

rêvé d’être un gangster de Samuel Benchetrit (Janis<br />

et John), qui décline un incroyable cri d’amour au cinéma<br />

muet et à la mythologie des films de gangsters à l’ancienne.<br />

Et pour notre bonheur, le cinéaste français a eu le bon goût<br />

d’épicer sa fantaisie en noir et blanc avec de l’humour potache<br />

made in Belgium en convoquant des énergumènes<br />

comme Bouli Lanners, Arno et Serge Larivière.<br />

On restera fidèle à la pro<strong>je</strong>ction de documentaires sur<br />

grand écran en vous proposant Coin rouge, coin bleu, le<br />

dernier film d’Alain Marcoen, le chef opérateur des frères<br />

Dardenne. Le cinéaste nous offre un regard magistral sur<br />

le monde de la boxe amateur; et tout son génie (on pèse<br />

nos mots !) est d’avoir su restituer la fulgurance physi<strong>que</strong>,<br />

le corps à corps éprouvant de la boxe et d’installer une<br />

réflexion sociale sur la destinée d’une génération de <strong>je</strong>unes<br />

immigrés caressant l’inaccessible étoile et tentant de revendi<strong>que</strong>r<br />

une reconnaissance sociale.<br />

<strong>Les</strong> préparatifs du Sauvenière ne nous ont pas empêchés<br />

de nous mobiliser pour le fantasti<strong>que</strong> avec sa Nuit, le samedi<br />

5 avril au Parc, et les courts métrages du genre, le <strong>je</strong>udi 3<br />

avril au Churchill. Le tout devrait vous permettre de passer<br />

une bonne fin d’hiver.<br />

NB : Bonne nouvelle pour les irréductibles de la voiture :<br />

le Parking Neu<strong>je</strong>an écrase ses prix pour les spectateurs du<br />

Churchill et du futur Sauvenière. Jetez donc un œil à l’encart<br />

ci-dessous.<br />

Parking Neu<strong>je</strong>an<br />

Partenaire des cinémas<br />

Churchill & Sauvenière<br />

Vendredi & samedi<br />

ouVert toute la nuit<br />

Du dimanche au <strong>je</strong>udi<br />

ouVert jusqu’à 1 h du matin<br />

1 h de parking gratuit*<br />

ou<br />

ForFait soirée cinéma<br />

(à partir de 19 h) > 3,50 ¤*<br />

* Le ticket de parking est à valider au cinéma<br />

Churchill ou Sauvenière.<br />

Vous êtes responsable d’entreprise<br />

Vous pensez <strong>que</strong> vous pourriez vous associer à l’événement<br />

<strong>que</strong> constitue l’ouverture du Cinéma Sauvenière…<br />

N’hésitez pas à nous contacter par courriel à contact@grignoux.be<br />

Diverses formules sont possibles : achat de places, d’une soirée privée,<br />

d’une avant-première…<br />

cInéMa SauVEnIèrE<br />

La touche finale<br />

Photos Sauvenière : Du doigté, du noir et de la couleur, effectivement…<br />

© www.alainjanssens.be<br />

D’autres photos sont également visibles sur notre site internet www.grignoux.be.<br />

Loïc Lantoine<br />

En concErt<br />

Jeudi 20 mars à 20 h 30<br />

Préventes : 16 €<br />

parc, churchill, café le parc, caroline Music, Belle-<strong>Il</strong>e, Fnac<br />

Le jour-même : 18 €<br />

grignoux.be, le journal des membres des cinémas Le Parc, Churchill & Sauvenière gérés par le centre culturel « <strong>Les</strong> grignoux » asbl 9 rue Sœurs de Has<strong>que</strong> 4000 Liège · Tél. 04 222 27 78 · Fax 04 222 31 78<br />

■ Programmation et infos : http://www.grignoux.be ■ Programmation quotidienne sur répondeur : 04 343 24 67 · courriel : contact@grignoux.be ■ grignoux.be n o 173 du 5 mars au 8 avril 2008 ■ Tirage :<br />

57 000 ex. ■ equipe de rédaction : Michel Condé · Dany Habran · Michaël ismeni · Jean-Pierre Pécasse · Anne Vervier ■ illustrateurs : Pierre Kroll · Jean-Claude Salémi ■ graphisme : Yves Schamp ■ impression : Masset sa ■<br />

Contact publicité : <strong>Les</strong> grignoux · Christine Legros · christine.legros@grignoux.be ■ editeur responsable : J.M. Hermand 5 rue g. rem 4000 Liège ■ Cinéma Churchill · 20 rue du Mouton blanc Liège ■ Cinéma Sauvenière · 12 Place<br />

xavier neu<strong>je</strong>an Liège ■ Cinéma Le Parc 22 rue Carpay Liège/Droixhe ■ Avec l’aide du Ministère de la Communauté française, du Ministère de la région Wallonne, de la Ville de Liège et le soutien d’europa Cinemas media · programme of the european union<br />

Avec l’aide des Affaires culturelles de la Province de Liège


<strong>Les</strong> femmes de l’ombre<br />

L’histoire de cinq Françaises engagées dans la Résistance pendant la Seconde<br />

Guerre mondiale. Leur mission : l’exfiltration d’un agent britanni<strong>que</strong> tombé aux<br />

mains des Allemands juste avant le débar<strong>que</strong>ment. Cinq femmes qui, loin d’être<br />

des héroïnes, vont le devenir. Avec Sophie Marceau, Marie Gillain, Julie Depardieu,<br />

Déborah François et Maya Sansa<br />

Engagée dans la Résistance française,<br />

Louise (Sophie Marceau) s’enfuit<br />

à Londres après l’assassinat de son<br />

mari. Elle est recrutée par le SOE,<br />

un service secret de renseignement<br />

et de sabotage piloté par Churchill.<br />

Dans l’urgence, on lui confie sa première<br />

mission, l’exfiltration d’un<br />

agent britanni<strong>que</strong> tombé aux mains<br />

des Allemands alors qu’il préparait le débar<strong>que</strong>ment sur les plages<br />

normandes. Louise doit d’abord constituer un commando<br />

de femmes spécialement choisies pour les besoins de l’opération.<br />

Elle engage Suzy (Marie Gillain), danseuse de cabaret qui<br />

excelle dans l’art de séduire les hommes ; puis Gaëlle (Déborah<br />

François), chimiste, spécialiste en explosifs ; enfin, Jeanne (Julie<br />

Depardieu), prostituée, capable d’assassiner de sang froid.<br />

Parachutées en Normandie, elles sont rejointes par Maria, juive<br />

italienne, opératrice radio et dernière pièce du dispositif.<br />

Tracer le portrait d’une femme avec les seconds rôles autour ne<br />

m’intéressait pas parce qu’au-delà de traiter l’héroïsme au féminin,<br />

<strong>je</strong> voulais décrire l’entraide qui a existé, chez les femmes, dans ce<br />

contexte violent. Un groupe de personnages permet de montrer<br />

plusieurs facettes de la guerre, différentes réactions, à une même<br />

situation.<br />

Mais il y avait un ris<strong>que</strong> à cela, car nous sommes dans un film<br />

d’action où l’intrigue doit progresser en permanence. Je me suis souvent<br />

demandé si le rythme de l’action permettrait de créer de vrais<br />

rapports entre tous ces personnages féminins. Je crois qu’on a réussi<br />

grâce au travail des comédiennes et à leurs fortes personnalités. Elles<br />

ont su faire exister leur personnage dans le groupe. (…)<br />

Et puis, j’avais vraiment envie de rendre hommage aux femmes<br />

de la Résistance, car celles qui ont eu la chance de survivre n’ont pas<br />

eu des vies simples, après la libération. Nombre d’entre elles ont eu<br />

du mal à retrouver une place, car aux yeux des hommes, elles sont<br />

passées pour de drôles de femmes. Elles avaient une certaine indépendance,<br />

n’avaient pas froid aux yeux, et on se demandait jusqu’où<br />

elles étaient allées. Leur héroïsme ne les a pas aidées dans leur vie de<br />

femme. (Jean-Paul Salomé, réalisateur)<br />

de Jean-Paul Salomé, France, 2007, 2 h. Avec Sophie Marceau, Julie Depardieu,<br />

Marie Gillain, Déborah François, Maya Sansa, Julien Boisselier, Moritz Bleibtreu,<br />

Vincent Rottiers. www.lesfemmesdelombre.com. PARC ChURChiLL<br />

au parc<br />

Samedi 8 mars à 20 h<br />

pro<strong>je</strong>ction<br />

en présence de Déborah François,<br />

actrice.<br />

accompagnée d’une présentation<br />

de Scènes et Fil, atelier liégeois<br />

de création et de confection de<br />

costumes.<br />

Une co-organisation <strong>Grignoux</strong> et FPS.<br />

Cette soirée sera pour nous l’occasion de faire connaître<br />

une Société Coopérative à finalité Sociale nouvellement<br />

créée par cinq <strong>je</strong>unes Liégeoises, Scènes et<br />

fil, atelier de création et de confection de costumes<br />

au service du spectacle et des arts de la scène, où<br />

« cinq <strong>je</strong>unes femmes mettent en commun leur talent<br />

de costumière : une coopérative aux doigts d’or. »<br />

(Le Soir)<br />

après avoir suivi une formation de deux ans à l’école<br />

des femmes prévoyantes Socialistes, avec le soutien<br />

de la région Wallonne, pour devenir costumières,<br />

cinq femmes se sont lancées, avec l’aide de la fpS<br />

et la collaboration de la Smart et de l’arebs, dans la<br />

réalisation de costumes pour le théâtre, le cinéma,<br />

la danse, la musi<strong>que</strong>, le <strong>je</strong>u de rôle, le folklore, les<br />

entreprises et les particuliers.<br />

Cette année commence fort pour elles avec la création<br />

de leur société coopérative à finalité sociale. Ce<br />

pro<strong>je</strong>t a pour but de permettre à différents partenaires<br />

culturels ou sociaux de s’associer à elles afin <strong>que</strong><br />

l’entreprise soit au plus près des besons des acteurs<br />

de terrain.<br />

Cette soirée sera pour elles l’occasion de présenter<br />

leur travail et d’exposer <strong>que</strong>l<strong>que</strong>s-uns des costumes<br />

qu’elles ont réalisés.<br />

en outre, déborah françois a accepté de devenir marraine<br />

de cette coopérative, soutenant cette initiative<br />

originale qui prouve une fois de plus <strong>que</strong> les arts de la<br />

scène ont de multiples facettes et <strong>que</strong> les différents<br />

métiers du cinéma, de la lumière ou de l’ombre, ne<br />

seraient rien les uns sans les autres.<br />

de plus, en cette journée du 8 mars, cette activité<br />

rappellera utilement le rôle actif <strong>que</strong> peuvent prendre<br />

des femmes – <strong>je</strong>unes et liégeoises en l’occurrence<br />

– dans la vie culturelle et économi<strong>que</strong>.<br />

au churchILL<br />

Dimanche 9 mars à 20 h 15<br />

pro<strong>je</strong>ction uni<strong>que</strong><br />

suivie d’une rencontre<br />

avec la réalisatrice.<br />

Entrée gratuite à retirer le 9 mars à partir<br />

de 15 h à la caisse des cinémas (2 places<br />

maximum par personne).<br />

Dans le cadre de la Journée de la Femme.<br />

Avec l’aide de Femmes Enseignement<br />

Recherche Université de Liège (FER-ULg).<br />

<strong>Il</strong> y a <strong>longtemps</strong><br />

<strong>que</strong> <strong>je</strong> t’aime<br />

comme à ostende<br />

173 l 5 mars au 8 avril 2008 l 3<br />

Sélectionné au Festival de Berlin, l’écrivain Philippe Claudel (<strong>Les</strong> âmes<br />

grises) réussit brillamment son entrée dans le cinéma avec un drame familial<br />

sobre et poignant porté par Kristin Scott Thomas et Elsa Zylberstein<br />

Dans ce premier film,<br />

le romancier orchestre<br />

les retrouvailles de deux<br />

sœurs. L’aînée (Kristin<br />

Scott Thomas) sort de prison<br />

après avoir purgé une<br />

longue peine. La cadette<br />

(Elsa Zylberstein) est une<br />

mère épanouie. Tout semble<br />

les séparer ou pres<strong>que</strong>.<br />

Mais les liens du sang sont<br />

les plus forts et la première,<br />

en portant un lourd secret,<br />

possède une étonnante<br />

force de vie…<br />

Philippe Claudel n’a <strong>que</strong><br />

faire de l’esbroufe. C’est<br />

d’abord à ses personnages<br />

qu’il s’intéresse. <strong>Il</strong> a choisi<br />

pour incarner ces sœurs deux comédiennes qu’on n’imaginait pas nécessairement à l’affiche du<br />

même film. Elles se révèlent l’une et l’autre formidables. Kristin Scott Thomas, d’abord, qui trouve<br />

là le plus beau rôle d’une carrière qui n’a pas toujours tenu les promesses de ces débuts (…). Sa<br />

performance est d’autant plus remarquable qu’elle passe par un dépouillement total et une prise<br />

de ris<strong>que</strong> dont peu de comédiennes de son âge sont capables. (…) Nul besoin pour la comédienne<br />

de morceaux d’anthologie ou de tirades taillées dans le verbe : c’est de l’intérieur qu’elle joue ce<br />

personnage. Face à elle, le moins qu’on puisse dire, c’est qu’Elsa Zylberstein se trouve réduite à un<br />

statut de faire-valoir. Elle va toutefois bien au-delà de son contrat et insuffle à son personnage une<br />

précieuse vitalité qui contraste avec le <strong>je</strong>u en retrait de sa partenaire. Comme si Claudel orchestrait<br />

ce pas de deux à seule fin de trouver une impossible harmonie, quand la paix reviendra enfin.<br />

<strong>Il</strong> y a <strong>longtemps</strong> <strong>que</strong> <strong>je</strong> t’aime n’est ni un film verbeux ni un manifeste littéraire saupoudré de<br />

mots d’auteur. Philippe Claudel a saisi la spécificité du cinéma comme peu de ses confrères. Pas<br />

<strong>que</strong>stion pour lui de se contenter d’aligner les dialogues choc ou les considérations existentielles. <strong>Il</strong><br />

sait également faire la juste part des choses entre le théâtre et le cinéma. Certaines expressions du<br />

visage en disent plus long devant sa caméra <strong>que</strong> des répli<strong>que</strong>s inutiles chez d’autres. De même, il<br />

traite chacun de ses protagonistes avec le même respect et fait appel pour les seconds rôles à des<br />

interprètes d’une justesse confondante (…). Par son tempo musical qui alterne les longs silences et les<br />

brus<strong>que</strong>s envolées, <strong>Il</strong> y a <strong>longtemps</strong> <strong>que</strong> <strong>je</strong> t’aime mar<strong>que</strong> la naissance d’un cinéaste authenti<strong>que</strong><br />

qui sait ne jamais confondre les mots avec les images. (Jean-Philippe Guerand, dvdrama.com)<br />

de Philippe Claudel, France, 2007, 1 h 55. Avec Kristin Scott Thomas, Elsa Zylberstein, Serge Hazanavicius,<br />

Laurent Grévill, Frédéric Pierrot. PARC ChURChiLL<br />

Comme à Ostende fait partie de ces « petits » films dont le souvenir perdure<br />

<strong>longtemps</strong> après le généri<strong>que</strong> de fin : une impression mélancoli<strong>que</strong>, un sentiment<br />

de légèreté, un frisson de bien-être et finalement, et tout simplement, on ressent<br />

la douce sensation d’avoir partagé une humanité vraie, le temps d’une tranche de<br />

vie ; ici à peine 3 ou 4 jours de la vie de Maria et Léo<br />

De ces deux-là, on ne sait pas grand chose.<br />

Elle travaille dans un bureau à Paris ; lui est psy<br />

à Bruxelles et s’occupe avec sa soeur, de son<br />

père souffrant de la maladie d’Alzheimer. Léo<br />

et Maria ont eu une relation, mais là, ils sont<br />

séparés. Qu’importe le comment ou le pourquoi<br />

ils en sont arrivés là, l’essentiel est ailleurs. Sur<br />

un coup de tête, Maria revient chez Léo, le jour<br />

où celui-ci doit conduire son père dans un home<br />

à Ostende.<br />

Dans la cité balnéaire, une illusion de couple<br />

traversera la nuit sur un air de « Je ne t’aime plus<br />

– Moi aussi… ».<br />

Comme à Ostende est un film en liberté. Dégagé<br />

des contraintes d’une narration classi<strong>que</strong>, le récit<br />

est avare d’informations qu’on trouverait essentielles<br />

ailleurs. On voudrait combler ces ellipses<br />

qui font avancer le film, remplir les vies de ces<br />

personnages <strong>que</strong> la durée courte du film (à peine<br />

plus d’une heure) ne nous donne pas vraiment le<br />

temps de connaître à fond. Mais comme dit plus<br />

haut, l’essentiel est ailleurs. Comme à Ostende<br />

nous parle des liens qui unissent aux autres, de<br />

ces instantanés de vie qui en disent tant sur les<br />

êtres, et sur leur rapport à autrui et au monde<br />

alentour. Bien plus qu’un dialogue, un geste, un<br />

regard, un acte manqué ou un silence donneront<br />

au récit et aux personnages une épaisseur humaine<br />

véritable. Ne s’encombrant pas d’images ou<br />

de scènes inutiles, Comme à Ostende aligne ces<br />

moments magnifi<strong>que</strong>s où l’homme apparaît<br />

dans sa complexité, des moments portés par des<br />

acteurs en communion parfaite avec le pro<strong>je</strong>t de<br />

la réalisatrice, actrice de formation et dont c’est<br />

le premier long métrage.<br />

Film en liberté, Comme à Ostende est le produit<br />

d’un travail d’improvisation impressionnant. Jan<br />

Hammenecker et Myrto Prodopiou, accompagnés<br />

de Simon André (le père) et de Ségolène<br />

Van Der Straten (la sœur de Léo) ont l’énergie et<br />

la souplesse de fauves apprivoisés par une caméra<br />

au plus proche d’eux. Leurs corps explosent,<br />

implosent, se posent pour incarner des personnages<br />

extraordinairement ordinaires.<br />

Finalement, Comme à Ostende se révèle être le<br />

film d’une certaine liberté : celle d’un élan créatif<br />

débridé d’un pro<strong>je</strong>t atypi<strong>que</strong> de notre cinématographie<br />

nationale et qui devrait vous oxygéner<br />

comme une journée à Ostende.<br />

Michaël Ismeni, <strong>Les</strong> <strong>Grignoux</strong><br />

de Delphine Lehericey, Belgi<strong>que</strong>, 2007, 1 h 03.<br />

Avec Jan Hammenecker, Myrto Procopiou, Simon<br />

André, Ségolène Van Der Straten. ChURChiLL


l 5 mars au 8 avril 2008 l 173<br />

Into the Wild<br />

Christopher McCandless, 22 ans, est<br />

promis à un brillant avenir. Pourtant,<br />

tournant le dos à l’existence confortable<br />

qui l’attend, il décide de prendre<br />

la route en laissant tout derrière lui.<br />

Des champs de blé du Dakota aux<br />

flots tumultueux du Colorado, en passant<br />

par les communautés hippies de<br />

Californie, Christopher va rencontrer<br />

des personnages hauts en couleur.<br />

Chacun, à sa manière, va façonner sa<br />

vision de la vie et des autres. Au bout<br />

de son voyage, Christopher atteindra<br />

son but ultime en s’aventurant seul<br />

dans les étendues sauvages de l’Alaska<br />

pour vivre en totale communion avec<br />

la nature… Rebelle et enfant terrible<br />

du cinéma américain, Sean Penn fait<br />

l’éloge de la marge, de la fuite libératrice,<br />

de la quête d’un absolu à travers<br />

une plongée irréversible dans une<br />

nature vierge et sauvage.<br />

de Sean Penn, USA, 2007, 2 h 27, VO. Avec Emile<br />

Hirsch, Marcia Gay Harden, William Hurt, Jena<br />

Malone, Catherine Keener. www.intothewild.<br />

com. PARC ChURChiLL<br />

It’s a Free World<br />

Avec ce film, qui renoue avec la veine<br />

sociale de ses belles années, Ken Loach<br />

nous balance l’un de ses plus grands<br />

films. Nous y suivons les instincts de<br />

survie d’Angie, jolie blonde qui perd<br />

son boulot et se décide à tout faire<br />

pour en retrouver un. Cette battante<br />

invétérée ouvre une agence de recrutement,<br />

et utilise bientôt de la maind’œuvre<br />

clandestine (immigrants et<br />

sans-papiers polonais, ukrainiens, iraniens…).<br />

Mais à la suite d’une malversation,<br />

l’aventure vire au désastre, et<br />

les liens entre Angie et les illégaux basculent<br />

dans l’horreur. Surprise : ce film,<br />

<strong>que</strong> d’aucuns auront vite fait de labelliser<br />

« social », agit en vérité comme un<br />

thriller glaçant, et prend la forme d’un<br />

réquisitoire, d’une radicalité inouïe,<br />

sur la jungle sociale et économi<strong>que</strong><br />

qui est en train d’incendier nos temps<br />

modernes.<br />

d’après Nicolas Crousse, Le Soir<br />

de Ken Loach, Grande-Bretagne, 2007, 1 h 36,<br />

VO. Avec Kierston Wareing, Juliet Ellis, <strong>Les</strong>law<br />

Zurek. ChURChiLL<br />

un baiser<br />

s’il vous plaît<br />

En déplacement pour un soir à Nantes,<br />

émilie rencontre Gabriel. Séduits l’un<br />

par l’autre, mais ayant déjà chacun une<br />

vie, ils savent qu’ils ne se reverront sans<br />

doute jamais. <strong>Il</strong> aimerait l’embrasser.<br />

Elle aussi, mais une histoire l’en empêche<br />

: celle d’une femme mariée et de<br />

son meilleur ami surpris par les effets<br />

d’un baiser. Un baiser qui aurait dû<br />

être sans consé<strong>que</strong>nces…<br />

Finesse, délié, ravissement : voici <strong>longtemps</strong><br />

qu’une comédie sentimentale<br />

française n’avait fait mouche à ce point.<br />

Jamais vulgaire, toujours subtil, alliant<br />

la sophistication rhétori<strong>que</strong> à l’entraînement<br />

du divertissement, le quatrième long<br />

métrage d’Emmanuel Mouret étincelle,<br />

dans la grande tradition du genre, des mille<br />

feux antagonistes de l’esprit et de la chair.<br />

(Jac<strong>que</strong>s Mandelbaum, Le Monde)<br />

d’Emmanuel Mouret, France, 2007, 1 h 40.<br />

Avec Emmanuel Mouret, Virginie Ledoyen,<br />

Julie Gayet, Frédéri<strong>que</strong> Bel, Michael Cohen.<br />

w w w . u n b a i s e r s v p - l e f i l m . c o m .<br />

ChURChiLL<br />

Lust, caution (Se jie)<br />

Réalisé par Ang Lee (Le secret de<br />

Brokeback Mountain) et récompensé<br />

par le Lion d’Or au Festival de Venise,<br />

le film nous emmène dans les années<br />

1940, alors <strong>que</strong> le Japon occupe une<br />

partie de la Chine. Wong, <strong>je</strong>une étudiante,<br />

est chargée d’approcher et de<br />

séduire Mr Yee, un des chefs de la collaboration<br />

avec les Japonais, homme<br />

redoutable et méfiant <strong>que</strong> la Résistance<br />

veut supprimer. Très vite, la relation<br />

entre Wong et Mr Yee devient bien<br />

plus complexe…<br />

La surprise provoquée par Lust, Caution,<br />

dont l’émotion atteint de tout grands<br />

moments dans la dernière demi-heure<br />

– on pense à la maestria du Chaplin des<br />

Lumières de la ville – est totale. On<br />

attendait un vrai film de genre, (…) thriller<br />

romanti<strong>que</strong> d’espionnage. Et l’on a un<br />

grand film sans toit ni loi, qui dépasse les<br />

conventions du genre. (Nicolas Crousse,<br />

Le Soir)<br />

d’Ang Lee, Chine, 2007, 2 h 40, VO. Avec Tony<br />

Leung, Tang Wei, Joan Chen. www.lustcautionlefilm.com.<br />

ChURChiLL<br />

promets-moi (Zavet)<br />

Au fond de la campagne serbe vivent<br />

Tsane, son grand-père et leur vache<br />

Cvetka. Un jour, le grand-père de Tsane<br />

lui annonce qu’il va bientôt mourir et<br />

lui fait promettre qu’il rejoindra la ville<br />

la plus proche pour y vendre Cvetka<br />

au marché. Avec l’argent récolté, il<br />

devra acheter une icône et un souvenir.<br />

Enfin, il lui faudra trouver une épouse.<br />

Arrivé en ville, Tsane n’a aucune difficulté<br />

à exaucer les premiers voeux de<br />

son grand-père. Mais comment faire<br />

pour trouver une fiancée ?<br />

Comme dans tout film d’Emir Kutsurica, il<br />

y a une fanfare, des bons et des méchants,<br />

des personnages mauvais mais drôles,<br />

des animaux pour combler les fantasme<br />

zoophiles de certains gitans, et une féerie<br />

ambiante qui fait du bien, le tout saupoudré<br />

de criti<strong>que</strong>s politi<strong>que</strong>s et de cynisme<br />

dont il a seul le secret. (abusdecine.com)<br />

d’Emir Kusturica, Serbie, 2007, 2 h,<br />

VO. Avec Uros Milovanovic , Marija<br />

Petroni<strong>je</strong>viae, Miki Manojlovic, Aleksandar<br />

Berèek. ChURChiLL<br />

american Gangster<br />

Début des années 1970, New York.<br />

Frank Lucas, ancien garde du corps et<br />

confident du parrain noir de Harlem<br />

récemment décédé, assure discrètement<br />

la relève et ne tarde pas à révéler<br />

son leadership, son sens aigu des affaires<br />

et son extrême prudence. Inconnu<br />

de la police comme des hautes instances<br />

de la Cosa Nostra, Lucas organise<br />

avec la complicité d’officiers basés au<br />

Vietnam un véritable pont aérien et<br />

importe des centaines de kilos d’héroïne<br />

pure, qu’il revend à bas prix dans les<br />

rues de New York. De son côté, l’inspecteur<br />

Roberts enquête patiemment<br />

sur l’origine et le fonctionnement de<br />

ce marché parallèle d’un genre inédit…<br />

Quand Ridley Scott s’entiche<br />

d’un genre aussi balisé <strong>que</strong> le film de<br />

gangsters, ça donne une œuvre qui<br />

bouleverse les conventions avec l’air<br />

de les respecter. Du grand art, tout<br />

simplement.<br />

de Ridley Scott, USA, 2007, 2 h 37, VO.<br />

Avec Russel Crowe, Denzel Washington.<br />

w w w. a m e r i c a n ga n g st e r l e f i l m . f r.<br />

ChURChiLL<br />

no country<br />

for old Men<br />

Dans les années 80, au Texas, Moss<br />

(Josh Brolin), un vétéran de l’armée,<br />

tombe par hasard, au milieu d’un<br />

champ de cadavres, sur deux millions<br />

de dollars, produit d’un trafic de drogue<br />

qui a mal tourné. Sans réfléchir, il<br />

embar<strong>que</strong> l’argent dans l’espoir d’offrir<br />

des jours heureux à sa douce Carla<br />

Jean. <strong>Il</strong> se doute qu’il va devoir batailler<br />

pour garder son butin. Sans imaginer<br />

qu’est déjà lancé à ses trousses Chigurh<br />

(Javier Bardem), un incroyable tueur<br />

aux allures d’ange exterminateur qui<br />

bute tout le monde sur son passage,<br />

même les oiseaux. (…) Comme dans<br />

Fargo, on atteint des sommets dans la<br />

violence graphi<strong>que</strong> et dans l’humour le<br />

plus noir, mais, alors qu’on navigue en<br />

territoire connu, on est sans cesse surpris<br />

par le déroulement des péripéties<br />

et par leur mise en scène.<br />

Philippe Rouyer, Positif<br />

de Joel & Ethan Coen, USA, 2007, 2 h 02,<br />

VO. Avec Tommy Lee Jones, Javier Bardem,<br />

Josh Brolin. www.nocountryforoldmen.com.<br />

ChURChiLL<br />

<strong>Les</strong> méduses (Meduzot)<br />

Le jour de son mariage, Keren se casse<br />

la jambe et doit renoncer à sa lune de<br />

miel aux Caraïbes… Une mystérieuse<br />

petite fille sortie de la mer change la<br />

vie de Batya, la <strong>je</strong>une femme qui la<br />

recueille et qu’elle suit comme son<br />

ombre… Joy, une employée de maison<br />

en exil va, sans le vouloir, renouer<br />

les liens entre une vieille femme sévère<br />

et sa fille… Bouteilles <strong>je</strong>tées à la mer,<br />

fragments d’humanités qui flirtent avec<br />

l’absurde… Dans un joyeux désordre<br />

chacun cherche sa place, l’amour,<br />

l’oubli ou sa mémoire, car telle est la<br />

vie à Tel-Aviv…<br />

Récompensé par la Caméra d’or à<br />

Cannes 2007, ce premier film d’un<br />

couple israélien déploie les doutes et<br />

les loufo<strong>que</strong>ries de personnages flottants<br />

et énigmati<strong>que</strong>s qui évoluent à<br />

la fois dans une chroni<strong>que</strong> contemporaine<br />

douce-amère et dans un conte au<br />

charme réjouissant.<br />

de Shira Geffen & Etgar Keret, Israël, 2007,<br />

1 h 18, VO. Avec Sara Adler, Nicole Leidman, Gera<br />

Sandler, Noa Knoller. ChURChiLL<br />

peur(s) du noir<br />

Le frôlement rapide de pattes d’araignées<br />

sur une peau nue… Des bruits<br />

inexplicables <strong>que</strong> l’on entend la nuit,<br />

enfant, dans une chambre close… Une<br />

grande maison vide dans la<strong>que</strong>lle on<br />

devine une présence… L’aiguille d’une<br />

seringue qui se rapproche inexorablement…<br />

Une chose morte emprisonnée<br />

dans un bocal de formol… Le regard<br />

fixe d’un grand chien qui montre les<br />

dents…<br />

Six grands auteurs graphi<strong>que</strong>s et<br />

créateurs de BD ont animé leurs cauchemars,<br />

griffant le papier de leurs<br />

crayons affûtés comme des scalpels,<br />

gommant les couleurs pour n’en garder<br />

<strong>que</strong> l’âpreté de la lumière et le noir<br />

d’encre de l’ombre. Leurs récits entrelacés<br />

composent une fres<strong>que</strong> uni<strong>que</strong>,<br />

où phobies, répulsions et rêves prennent<br />

vie, montrant la peur sous son<br />

visage le plus noir…<br />

de Blutch, Charles Burns, Marie Caillou,<br />

Pierre di Sciullo, Jerry Kramsky, Lorenzo<br />

Mattotti, Richard McGuire, Michel Pirus<br />

& Romain Slocombe, France, 2006, 1 h 25.<br />

www.primalinea.com/pdn/ ChURChiLL<br />

Sauf mention contraire, tous les articles de cette page ont été rédigés par l’équipe des grignoux.<br />

<strong>Les</strong> cerfs-volants<br />

de Kaboul<br />

(the Kite runner)<br />

Bien <strong>que</strong> frères de lait, Amir et Hassan<br />

ont grandi côte à côte dans des mondes<br />

différents : le premier est le fils d’un<br />

riche commerçant, le second est le fils<br />

de leur serviteur. Inséparables, liés par<br />

une même passion, les deux garçons se<br />

vouent une amitié indéfectible. Mais<br />

ce lien va se briser à jamais. Alors <strong>que</strong><br />

sous ses yeux Hassan subit une terrible<br />

ignominie, Amir reste pétrifié. Peur ?<br />

Lâcheté ? Honte ? Pris dans une terrible<br />

confusion des sentiments, il n’esquissera<br />

pas un geste pour sauver son<br />

ami. Eté 2001. Réfugié depuis plusieurs<br />

années aux Etats-Unis, Amir reçoit un<br />

appel du Pakistan. <strong>Il</strong> existe un moyen<br />

de te racheter, lui annonce une voix au<br />

téléphone. Mais ce moyen passe par<br />

une plongée au cœur de l’Afghanistan<br />

des Talibans… et de son propre passé.<br />

de Marc Foster, USA, 2007, 2 h 02, VO. Avec<br />

Saïd Taghmaoui, Wali Razaqui, Shaun Toub,<br />

Jonathan Ahdout. www.kiterunnermovie.com.<br />

ChURChiLL<br />

Dans la vallée<br />

d’Elah<br />

(in the Valley of elah)<br />

Hank Deerfield est membre de la police<br />

militaire à la retraite. C’est un vrai<br />

patriote, avec respect des valeurs américaines;<br />

le genre de gars horripilant,<br />

à la morale monolithi<strong>que</strong>, qui voue<br />

une estime inébranlable à l’armée à<br />

la<strong>que</strong>lle il a tout donné. Mais quand le<br />

corps de son fils, rentré d’Irak <strong>que</strong>l<strong>que</strong>s<br />

jours auparavant, est retrouvé dans un<br />

terrain vague, démembré et calciné, il<br />

décide d’élucider cette affaire <strong>que</strong> la<br />

hiérarchie militaire a trop vite étouffée<br />

selon lui.<br />

A travers la quête de Hank, Paul<br />

Haggis (Crash) dénonce les consé<strong>que</strong>nces<br />

irréparables sur la vie des militaires<br />

revenus d’Irak, et sur celle de leur<br />

famille, mais, dans la foulée, il lance<br />

également un signal de détresse qui ne<br />

passera pas inaperçu.<br />

de Paul haggis, USA, 2007, 2 h, VO. Avec<br />

Tommy Lee Jones, Charlize Theron, Susan<br />

Sarandon, James Franco, Frances Fisher, Wes<br />

Chatham. www.danslavalledelah-lefilm.com.<br />

ChURChiLL<br />

La fabri<strong>que</strong><br />

des sentiments<br />

Eloïse, 36 ans, est belle et brillante,<br />

mais toujours célibataire. Pour briser<br />

sa solitude et parce qu’elle a au fond<br />

d’elle-même le désir d’une vie amoureuse<br />

qu’elle pourrait initier et maîtriser<br />

tout comme sa vie professionnelle,<br />

elle décide de s’inscrire à des speeddating.<br />

Si le réalisateur aborde la thémati<strong>que</strong><br />

amoureuse avec des prati<strong>que</strong>s qui<br />

pourraient basculer dans la franche<br />

gaudriole, ce n’est pas pour se réfugier<br />

dans les stéréotypes cocasses du<br />

théâtre de boulevard. Au contraire, il<br />

construit une œuvre qui se déroule<br />

comme un conte moral sans complaisance<br />

pour notre étonnante modernité<br />

et, à certains moments, La fabri<strong>que</strong> des<br />

sentiments acquiert une dimension fantasti<strong>que</strong>,<br />

surtout quand il est <strong>que</strong>stion<br />

du manège du speed-dating qui se<br />

déroule dans une architecture guindée<br />

et glacée.<br />

de Jean-Marc Moutout, France, 2007, 1 h 44,<br />

VO. Avec Elsa Zylberstein, Jac<strong>que</strong>s Bonnaffé,<br />

Bruno Putzulu. www.lafabri<strong>que</strong>dessentiments.<br />

com. ChURChiLL<br />

prolongations<br />

this is England<br />

1983, Shaun a 12 ans et habite avec<br />

sa mère dans une ville côtière du<br />

nord de l’Angleterre. Garçon solitaire,<br />

c’est pour lui le début des vacances<br />

d’été, lorsqu’il rencontre un groupe<br />

de skinheads locaux. Avec eux, Shaun<br />

découvre le monde des fêtes, du premier<br />

amour et des bottes Doc Martens.<br />

Mais le ton change quand Combo, un<br />

skinhead raciste et plus âgé, sort de<br />

prison. Alors <strong>que</strong> sa bande harcèle<br />

les communautés étrangères locales,<br />

Shaun va subir un rite de passage qui le<br />

sortira violemment de l’enfance.<br />

this is england est un film (…) pour mieux<br />

comprendre, à travers l’histoire d’un bout<br />

d’homme, comment la peur peut <strong>je</strong>ter les<br />

plus craintifs d’entre nous vers le pire alors<br />

qu’ils étaient capables du meilleur. (La<br />

Gazette Utopia)<br />

de Shane Meadow, Angleterre, 2007, 1 h 38, VO.<br />

Avec Thomas Turgoose, Stephen Graham, Joseph<br />

Gilgum, Jo Hartley, Andrew Shim, Vicky Mcclure.<br />

www.thisisenglandmovie.co.uk. ChURChiLL


<strong>Les</strong> Classi<strong>que</strong>s<br />

du Churchill<br />

Cette cinquième saison des Classi<strong>que</strong>s du<br />

Churchill vous invite à un dialogue imaginaire<br />

avec des figures mythi<strong>que</strong>s du Septième Art :<br />

Andrei Roublev, Tarzan, Alexandre Nevski,<br />

Médée, Maria Braun, l’homme invisible, sans<br />

oublier l’incontournable Charlot... Autant de<br />

rendez-vous inoubliables, de rencontres intimes<br />

et de noces sur grand écran pour célébrer<br />

le patrimoine cinématographi<strong>que</strong> mondial.<br />

Tous les films sont issus des collections de la<br />

Cinémathè<strong>que</strong> Royale, présentés avec l’aide<br />

du Service de Culture Cinématographi<strong>que</strong>, et<br />

pro<strong>je</strong>tés en version originale sous-titrée en<br />

français. Cha<strong>que</strong> pro<strong>je</strong>ction sera précédée d’une<br />

conversation autour du film avec Dick Tomasovic<br />

(chercheur FNRS, Service cinéma de l’ULg).<br />

présentation du film à 20 h (l’accès à la salle n’est pas possible<br />

durant la présentation ; réouverture des portes à l’issue de la<br />

présentation). pro<strong>je</strong>ction du film à 20 h 30. <strong>Les</strong> films sont rediffusés<br />

le lendemain vers 14 h au Churchill. prix d’entrée habituels.<br />

possibilité de séances en matinée scolaire : réser vation<br />

indispensable au 04 222 27 78.<br />

Lundi 17 mars & mardi 18 mars<br />

L’homme invisible ·<br />

the invisible Man<br />

etats-unis, 1933 / de James Whale / avec Claude rains,<br />

Gloria Stuart, William Harrigan, Henry travers, una<br />

o’Connor / noir & blanc / 71 mn<br />

CLaSSi<strong>que</strong> inConteStabLe du cinéma d’épouvante tel <strong>que</strong> le<br />

studio universal en imposa l’évidence artisti<strong>que</strong> et le succès populaire<br />

au début des années 1930 (avec aussi et entre autres Dracula,<br />

Frankenstein et Le loup-garou), L’homme invisible adapte remarquablement<br />

le roman de science-fiction de l’écrivain britanni<strong>que</strong><br />

h.g. Wells. Celui-ci avait imaginé un savant pris de démence après<br />

avoir mené à leur terme ses recherches en matière d’invisibilité.<br />

John fulton (aidé par le fameux maquilleur Jack pierce) signe les<br />

effets spéciaux, extraordinaires pour l’épo<strong>que</strong>, d’un film <strong>que</strong> le très<br />

talentueux James Whale met en scène avec un sens consommé du<br />

mystère, de l’action et bien sûr de l’effroi !<br />

James Whale, déjà célèbre pour son Frankenstein (1931), réalise à nouveau<br />

une œuvre marquante du cinéma d’horreur. Le scénario, limpide et<br />

sans faille, fidèle à l’univers scientifi<strong>que</strong> et à l’atmosphère fantasti<strong>que</strong> du<br />

roman de Wells, ménage un suspense efficace. La succession impressionnante<br />

des sé<strong>que</strong>nces d’action et la poésie pathéti<strong>que</strong>, un brin naïve, qui<br />

se dégage de certaines scènes servent à merveille l’itinéraire « initiati<strong>que</strong> »<br />

de ce paranoïa<strong>que</strong> invisible, plus malheureux <strong>que</strong> méchant. Derrière le<br />

noir et blanc somptueux qui enveloppe cha<strong>que</strong> plan, le célèbre John P.<br />

Fulton propose des effets spéciaux extraordinaires. Aujourd’hui encore,<br />

il n’a vraiment pas à rougir d’une <strong>que</strong>lcon<strong>que</strong> comparaison avec les<br />

trucages numéri<strong>que</strong>s. (Gérard Camy, Télérama)<br />

173 l 5 mars au 8 avril 2008 l 5<br />

Lundi 31 mars & mardi 1 er avril<br />

Le mariage de Maria<br />

Braun · Die ehe der Maria Braun<br />

allemagne, 1979 / de rainer Werner Fassbinder / avec Hanna Schygulla,<br />

Klaus Löwitsch, ivan Desny, Gottfried John, rainer Werner Fassbinder /<br />

couleur / 119 mn<br />

rainer Werner fassbinder entame avec ce film une tétralogie explorant symboli<strong>que</strong>ment<br />

l’histoire de l’allemagne nazie puis post-nazie à travers la destinée<br />

de quatre femmes : maria braun, Lili marleen, Lola et Veronika Voss. Le mariage<br />

de Maria Braun est le premier des quatre films à être tourné, même s’il n’est pas le<br />

premier dans la chronologie histori<strong>que</strong>. L’action commence en 1943, avec les noces<br />

de maria et d’un <strong>je</strong>une homme qui part au front dès le lendemain et y trouvera<br />

rapidement la mort. Le mari, en fait bien vivant, multipliera les réapparitions tandis<br />

<strong>que</strong> son épouse entame une ascension d’entraîneuse de bar… Corrosif et mélodramati<strong>que</strong>,<br />

une œuvre détonante d’un cinéaste aux nettes intentions criti<strong>que</strong>s.<br />

Je trouve <strong>que</strong> la femme, le comportement forcé de la femme dans la société en dit davantage<br />

sur cette société <strong>que</strong> les hommes, <strong>que</strong> le comportement des hommes qui préfèrent<br />

vivre comme si tout allait bien. <strong>Les</strong> femmes sentent plus vite, de manière plus précise, bien<br />

avant, <strong>que</strong> <strong>que</strong>l<strong>que</strong> chose ne peut pas coller, ne va pas. Elles ne le sentent pas encore assez<br />

et ne s’engagent pas encore assez. Mais grâce aux femmes, on peut montrer beaucoup<br />

plus de choses. (R.W Fassbinder, <strong>Les</strong> Cahiers du cinéma).<br />

14 e nuit du Film Fantasti<strong>que</strong><br />

Sortez vos coussins et vos couvertures, préparez vos boissons énergisantes et vos bières spéciales,<br />

mettez les femmes enceintes et les enfants au lit, enlevez vos chaussures, gardez vos chaussettes<br />

et installez-vous confortablement : voici venu le temps des rires et des chants fantasti<strong>que</strong>s ! Une<br />

14 e Nuit rouge et noire à faire pâlir d’horreur et d’envie des générations de négociateurs à Val<br />

Duchesse : quatre avant-premières exceptionnelles à ne rater sous aucun prétexte. Malheureusement,<br />

nos délais d’impression de ce journal nous ont empêchés d’annoncer ici les films présentés,<br />

mais rendez-vous illico presto sur notre site (www.grignoux.be) pour en savoir plus ! Et les plus<br />

malins d’entre vous vérifieront leur messagerie électroni<strong>que</strong> et notre newsletter pour être gâtés<br />

(lisez ci-dessous) ! Na !<br />

recevez la programmation en primeur<br />

et gagnez des places gratuites !<br />

Ne man<strong>que</strong>z pas notre newsletter spéciale Fantasti<strong>que</strong> !<br />

Non seulement vous recevrez le programme, mais en plus,<br />

et surtout, un concours vous permettra de gagner 2x2 places<br />

pour la Nuit du Fantasti<strong>que</strong>.<br />

en un mot comme en sang… heu, comme en cent :<br />

pour recevoir cette newsletter, inscrivez-vous<br />

sur le site www.grignoux.be<br />

au churchILL<br />

Jeudi 3 avril à 22 h<br />

courts métrages fantasti<strong>que</strong>s<br />

Deux heures de petits délires débridés : science-fiction, horreur,<br />

humour, suspense, thriller, etc. <strong>Les</strong> méninges de nos réalisateurs n’ont<br />

aucune limite dans la déclinaison du fantasti<strong>que</strong> dans un format court…<br />

un amuse-bouche incontournable avant la Nuit.<br />

Programme complet : www.grignoux.be/bifff08<br />

au parc<br />

Samedi 5 avril à 22 h<br />

14 e nuit du Fantasti<strong>que</strong><br />

4 films en aVaNt-PreMière<br />

Préventes : 15 ¤<br />

(Parc, Churchill, Café le Parc, Belle-ile)<br />

Le jour même : 17 ¤<br />

Le prix d’entrée comprend<br />

le petit dé<strong>je</strong>uner<br />

Programme complet :<br />

www.grignoux.be/bifff08<br />

infos : 04 222 27 78<br />

Avec l’aide de Peymey Diffusion<br />

et du 26 e Festival du Film Fantasti<strong>que</strong> de<br />

Bruxelles (www.bifff.org)


l 5 mars au 8 avril 2008 l 173<br />

La santé par<br />

l’image… clap 8 e !<br />

La 8e édition du Festival International du Film de Santé de Liège<br />

– ImagéSanté – se déroulera au CHU du 10 au 15 mars 2008.<br />

Organisé par le CHU, l’Université de Liège et la Province de<br />

Liège, ce Festival bisannuel connaît un succès croissant, et est devenu<br />

l’un des plus importants événements mondiaux en la matière.<br />

Si sa première édition, en 1994, tenait sur deux jours, ImagéSanté<br />

2008 consacrera pas moins de cinq jours, dans sept salles en parallèle,<br />

à la pro<strong>je</strong>ction d’environ 200 films en compétition, sans<br />

oublier la retransmission d’interventions chirurgicales en direct, les<br />

conférences et tables rondes…<br />

L’ob<strong>je</strong>ctif du Festival est de promouvoir la formation et l’information<br />

en matière de santé par l’intermédiaire de tout moyen audiovisuel.<br />

Forum international de rencontres entre les professionnels<br />

de la recherche médicale et scientifi<strong>que</strong>, du cinéma, de l’industrie<br />

et du monde informati<strong>que</strong>, ImagéSanté constitue un stimulant à<br />

la création de documents audiovisuels de qualité, innovateurs tant<br />

au niveau national qu’international.<br />

coup de zoom sur les salles du Festival…<br />

Côté jardin, ImagéSanté s’adresse à un large public, intéressé par<br />

toutes les <strong>que</strong>stions concernant la santé et le bien-être de la personne,<br />

avec un zoom particulier sur les <strong>je</strong>unes et les seniors.<br />

Principaux thèmes abordés :<br />

– éducation à la santé ;<br />

– impact de l’environnement sur la santé ;<br />

– hygiène de vie ;<br />

– alimentation ;<br />

– sport ;<br />

– bien-être de la personne handicapée.<br />

Côté cour, ImagéSanté s’adresse au public des professionnels de<br />

la santé : médecins généralistes et spécialistes, professionnels du<br />

secteur médical et paramédical, presse spécialisée, étudiants.<br />

Principaux thèmes abordés :<br />

– recherche médicale ;<br />

– traitements médicaux ;<br />

– techni<strong>que</strong>s chirurgicales innovantes ;<br />

– médecine préventive ;<br />

– opérations chirurgicales et médicales commentées en direct.<br />

ImagéSanté, c’est :<br />

– cinq jours consacrés à la santé et à la prévention par le biais de<br />

l’image ;<br />

– 200 films (de court et moyen métrage) et trois journées d’opérations<br />

commentées en direct ;<br />

– des conférences, des ateliers de réflexion ;<br />

– des soirées thémati<strong>que</strong>s (cinéma et santé, gastronomie et<br />

santé…).<br />

Nouveauté : une web TV pour suivre l’actualité du Festival en live<br />

(www.imagesante.be) pour les professionnels et le grand public !<br />

entrée gratuite sur réservation aux 2 séances du Parc<br />

(voir ci-contre).<br />

entrée aux séances du CHu : 7 ¤/jour.<br />

Pass de 25 ¤ valable pour toute la durée du Festival.<br />

inscription gratuite par réservation préalable via<br />

www.imagesante.be.<br />

Direction : Pr. Philippe Kolh<br />

organisation : eNJeu asbl<br />

41 avenue Constantin de Gerlache 4000 Liège<br />

Contact : Dorothée Dradon<br />

e-mail : dd@en<strong>je</strong>u.be<br />

tél. 04 254 97 97<br />

Fax 04 254 97 98<br />

Programmation complète sur www.imagesante.be<br />

LeS Lieux D’iMaGéSaNté :<br />

Cœur du Festival : amphis du CHu (pro<strong>je</strong>ction des films en<br />

compétition, opérations en direct).<br />

Décentralisation : Salle académi<strong>que</strong> de l’uLg<br />

(retransmission interactive des opérations en direct).<br />

Cinéma le Parc : Soirée inaugurale (Loin d’elle)<br />

et Elle s’appelle Sabine.<br />

Loin d’elle<br />

away From Her<br />

Actrice sensible et pudi<strong>que</strong> qui nous<br />

avait émerveillés par la fragilité de<br />

son <strong>je</strong>u dans des films tels <strong>que</strong> Ma<br />

vie sans moi d’isabelle Coixet ou De<br />

beaux lendemains d’Atom Egoyan,<br />

Sarah Polley signe une première<br />

œuvre en tant <strong>que</strong> réalisatrice, et<br />

nous bouleverse par son étonnante<br />

maturité et le tact avec le<strong>que</strong>l elle<br />

évo<strong>que</strong> le thème de la maladie<br />

d’Alzheimer<br />

Fiona et Grant sont mariés depuis 45 ans, ils<br />

ont surmonté les épreuves, l’usure du temps<br />

et s’aiment tendrement. Pourtant, Fiona a des<br />

pertes de mémoire de plus en plus fré<strong>que</strong>ntes.<br />

Apprenant qu’elle souffre de la maladie<br />

d’Alzheimer, elle décide de se faire admettre<br />

en maison spécialisée. Grant ne sait comment<br />

vivre cette séparation, rongé par la culpabilité.<br />

Impuissant, il regarde Fiona s’éloigner de lui et<br />

tomber amoureuse d’un autre patient. Grant<br />

arrivera-t-il à supporter une telle situation et<br />

contrôler ses sentiments ?<br />

Tout dans Loin d’elle transpire la sobriété, la<br />

simplicité, l’humanité… Jamais on ne tombe dans<br />

l’écueil de la sensiblerie malgré un su<strong>je</strong>t qui aurait<br />

pu s’avérer un peu tarte à la crème. A la manière<br />

du cinéma qu’elle affectionne et des films aux<strong>que</strong>ls<br />

elle a participé en tant qu’actrice, la miss Polley<br />

met beaucoup de réserve dans cette façon qu’elle a<br />

Elle s’appelle Sabine<br />

Un portrait sensible de Sabine Bonnaire, autiste de<br />

38 ans, réalisé par sa sœur la plus proche. Un portrait<br />

attachant et lucide, mais d’abord et avant tout un geste<br />

d’amour et de cinéma d’une grande sœur envers sa<br />

cadette<br />

D’abord il y a Sandrine : Sandrine Bonnaire, actrice affichant<br />

aujourd’hui une belle notoriété. Mais cette Sandrine-là ne va pas<br />

se couler aujourd’hui dans un de ces personnages féminins qu’elle<br />

endosse habituellement avec le talent qu’on lui connaît.<br />

Cette Sandrine, dont le prénom va résonner aux quatre coins de<br />

ce film très tendre, ne fera <strong>que</strong> jouer son propre rôle, celui d’une<br />

grande sœur, passionnément éprise de sa petite sœur Sabine, une<br />

petite sœur diagnostiquée « psycho infantile avec comportement<br />

autisti<strong>que</strong> » par l’institution médicale. De gros mots inquiétants<br />

pour signifier <strong>que</strong> tout ne va pas pour le mieux dans sa jolie petite<br />

tête. Une jolie petite tête <strong>que</strong> montrent des vidéos d’hier, datant de<br />

l’épo<strong>que</strong> où Sabine, malgré ce méchant diagnostic, vivait normalement<br />

à l’abri du malheur, entourée par une famille aimante. Des<br />

vidéos qui montrent une gamine rieuse, douée pour le piano et ivre<br />

de joie quand sa grande sœur célèbre réalise son rêve en lui offrant<br />

un voyage aux Etats-Unis, où se succèdent des images de mer et de<br />

plages dorées. Autant d’images de bonheur qui font croire alors <strong>que</strong><br />

les deux sœurs, rayonnantes de la même beauté, ont définitivement<br />

conjuré le mauvais sort.<br />

Que se passe-t-il alors, pour <strong>que</strong> ce bonheur se brouille ? Sandrine<br />

raconte le choc quand le frère aîné décède. L’éclatement de cette<br />

bulle familiale, le départ en province de sa mère avec Sabine, la<br />

dégradation rapide, la violence qui s’installe, les coups portés sur<br />

la mère. Sabine est internée dans un hôpital psychiatri<strong>que</strong>, puis un<br />

paris<br />

au CHu – Sart tilman<br />

Du 11 au 14 mars<br />

aCCèS Gratuit Pour uNe JourNée<br />

De ProJeCtioN au CHoix<br />

sur présentation<br />

du journal <strong>Grignoux</strong>.be<br />

ou de votre carte de membre<br />

Paris sous toutes ses coutures, son marché à<br />

Belleville, ses toits d’ardoise, ses monuments<br />

histori<strong>que</strong>s, ses embouteillages, ses éboueurs,<br />

ses maraîchers et ses sans-papiers. Ville ogresse<br />

montrée sans complaisance, avec tendresse<br />

et cruauté ; Paris la bourgeoise, la populaire, la<br />

branchée, la galère, la tendance, la laborieuse<br />

C’est depuis la fenêtre de Pierre <strong>que</strong> l’on regardera le plus souvent<br />

la ville. Pierre n’est pas comme ce monde qui s’active en<br />

bas, dans la rue : Pierre est calme, Pierre bouge peu. Pierre va<br />

peut-être mourir, mais peut-être pas. Alors en attendant, il scrute<br />

le monde depuis sa fenêtre.<br />

La voisine en face est bien jolie ; étudiante, elle a sûrement un<br />

amoureux… En attendant de le savoir, il va chercher son pain<br />

chez la boulangère, tendance vieille France un peu réac, mais<br />

finalement bonne pâte. Sa sœur Elise lui rend visite souvent,<br />

déboulant avec sa marmaille, son air de cocker toujours en train<br />

de courir après <strong>que</strong>l<strong>que</strong> chose. A 40 piges, elle a fini de croire au<br />

prince charmant et préfère cacher sa solitude sous un air négligé,<br />

détaché des autres.<br />

Un peu plus loin, dans un autre quartier, il y a un prof d’unif.<br />

En pleine crise existentielle, il se demande s’il doit, oui ou non,<br />

accepter ce pro<strong>je</strong>t d’émission de vulgarisation à la télévision, si<br />

bien rémunérée.<br />

<strong>Il</strong> y a un marché et ses vendeurs : maraîcher, poissonnier…<br />

Une autre faune qui se lève tôt, pour aller à Rungis et revenir au<br />

petit matin pour tailler le bout de gras avec Pierre, sa boulangère,<br />

de nous faire partager l’intimité de ce couple de septuagénaires. On entre dans leur univers<br />

sans aucun voyeurisme et rapidement nous les accompagnons dans leurs courses à ski ou<br />

leurs promenades en forêt. A cet égard, il faut également noter l’extrême sobriété de la bande<br />

son : une ballade de Neil Young et puis le délicat bruit des skis sur la neige qui vient encore<br />

accentuer l’impression de connivence intime avec le spectateur.<br />

Côté casting, aucune fausse note non plus. Qui mieux <strong>que</strong> Julie Christie aurait pu<br />

incarner le personnage de Fiona, cette femme d’âge mûr encore très belle et désirable mais<br />

dont l’esprit ne semble plus tout à fait appartenir à elle-même ? (Nathalie Couturier,<br />

commeaucinema.com)<br />

de Sarah Polley, Canada, 2007, 1 h 35. Avec Julie Christie, Michael Murphy, Gordon Pinsent,<br />

Olympia Dukakis. www.awayfromher.co.uk/ PARC ChURChiLL<br />

Festival<br />

au parc<br />

Lundi 10 mars à 20 h<br />

cérémonie d’ouverture<br />

aVaNt-PreM1ère de Loin d’elle de<br />

Sarah Polley<br />

au parc<br />

Mercredi 12 mars à 20 h 30<br />

Soirée des Mutualités<br />

ProJeCtioN de Elle s’appelle Sabine<br />

de Sandrine Bonnaire<br />

Pour les deux séances, l’entrée est gratuite et se fait uni<strong>que</strong>ment sur réservation auprès du<br />

Festival (04 254 97 97 ou dd@en<strong>je</strong>u.be). Dans la limite des places disponibles.<br />

infos et programme complet du Festival sur www.imagesante.be<br />

autre. Elle y restera cinq ans. On reste abasourdis quand on<br />

découvre alors les nouvelles images de Sabine <strong>que</strong> délivre la<br />

caméra de Sandrine, qui rendent sa beauté, sa vitalité, sa joie de<br />

vivre d’antan d’autant plus émouvantes. Devenue grosse et amorphe,<br />

tour à tour agressive et prostrée, elle tente, après avoir quitté<br />

l’hôpital, de remonter la pente dans un centre d’accueil spécialisé,<br />

accompagnée toujours de l’inépuisable amour de Sandrine,<br />

dont la passion pour ses frères humains transparaît dans l’attention<br />

affectueuse qu’elle porte aussi aux autres malades.<br />

Un beau film au cœur gros, réalisé par une fille épatante.<br />

La Gazette Utopia<br />

de Sandrine Bonnaire, France, 2007, 1 h 25. PARC ChURChiLL<br />

sa sœur, sa voisine étudiante, le prof de l’étudiante, le frère du prof,<br />

le gars qui ramasse les poubelles et cet autre qui a traversé les mers<br />

au péril de sa vie pour trouver la lumière, la soi-disant lumière de<br />

Paris.<br />

Voilà, c’est le Paris de Klapisch, drôle et poignant, sincère et déroutant…<br />

la solitude des êtres englués dans leur vie de citadins, des êtres<br />

un peu gris n’osant demander de la couleur.<br />

d’après La Gazette Utopia<br />

de Cedric Klapisch, France, 2007, 2 h 10. Avec Romain Duris, Albert Dupontel, Juliette<br />

Binoche, François Cluzet, Fabrice Luchini, Karin Viard, Mélanie Laurent, Gilles Lellouche,<br />

Zinedine Soualem, Maurice Bénichou. PARC ChURChiLL


Dans le cadre de la Semaine allemande<br />

Quatre minutes · Vier Minuten<br />

<strong>Les</strong> faussaires · Die Fälscher<br />

Berlin, 1936, Salomon Sorowitsch est un faussaire,<br />

expert en billets de ban<strong>que</strong>. Juif trahi sous l’Allemagne<br />

nazie, il est interné dans un camp où les<br />

nazis souhaitent qu’avec le soutien d’experts, il<br />

imprime à grande échelle des devises étrangères.<br />

Si leur travail n’est pas couronné de succès, ils<br />

seront exécutés. <strong>Il</strong> ne s’agit plus de sauver sa peau<br />

à tout prix mais d’interroger sa conscience.<br />

Avec le portrait du Juif et collabo, du survivant et<br />

salaud, Stefan Ruzowitzky prouve qu’on peut être un<br />

173 l 5 mars au 8 avril 2008 l 7<br />

Une œuvre fulgurante, excessive et superbe où la musi<strong>que</strong> s’offre comme un souffle<br />

de liberté, un instrument de rédemption, une thérapie pour les âmes blessées…<br />

Traude Krüger, ex-pianiste virtuose, gagne sa vie<br />

en enseignant le piano dans des prisons depuis<br />

de nombreuses années. Sa nouvelle élève, Jenny,<br />

s’avère être surdouée. <strong>Les</strong> tempéraments en acier<br />

trempé des deux femmes ne peuvent s’accorder<br />

facilement. Le professeur, marquée à vie par une<br />

tragédie de <strong>je</strong>unesse, cache son humanité derrière<br />

un mas<strong>que</strong> rigide, froid et autoritaire. La <strong>je</strong>une<br />

Jenny, elle aussi blessée à vie, montre une vitalité<br />

et une insoumission insupportables. Malgré<br />

leurs différences, les deux femmes vont travailler<br />

ensemble, à tel point <strong>que</strong> Traude Krüger souhaite<br />

présenter Jenny à un prestigieux concours de<br />

pianistes. Entre les règlements de comptes entre<br />

détenues et les douleurs du passé qui se ravivent,<br />

elles feront tout pour parvenir à leur but.<br />

Dès la première scène, nous sommes plongés<br />

dans une atmosphère à la fois étouffante et captivante.Le<br />

film est servi par deux actrices totalement<br />

investies dans leurs rôles, qui portent cette<br />

histoire d’autodestruction et d’accomplissement<br />

avec une force admirable. La partie musicale, très<br />

importante, révèle des trésors d’inventivité, tant<br />

dans la sélection des œuvres classi<strong>que</strong>s <strong>que</strong> dans<br />

les compositions originales, virtuoses. Le cinéma<br />

allemand ne finit pas de nous surprendre !<br />

Diagonal<br />

de Chris Kraus, Allemagne, 2007, 1 h 52, VO. Avec Monica<br />

Bleibtreu, Hannah Herzsprung, Sven Pippig, Ricky Müller,<br />

Vadim Glowna. www.vierminuten.de/ PARC ChURChiLL<br />

Dans un rôle particulièrement ardu, la nouvelle venue Hannah Herzsprung crève littéralement l’écran,<br />

faisant vibrer dans un même brio la sensibilité de la pianiste et la violence de la prisonnière. riche, ce film<br />

l’est également dans ses thèmes abordés, des thèmes liés à l’évocation très juste de l’enfer carcéral jusqu’au<br />

fardeau <strong>que</strong> représente parfois le don artisti<strong>que</strong>. on pourrait craindre <strong>que</strong> le film s’alourdisse par l’entrelacs<br />

excessif de ses su<strong>je</strong>ts. Ses différentes épaisseurs enrichissent bien au contraire la relation des deux femmes.<br />

Dans un crescendo délicat porté par la grâce de sa musi<strong>que</strong>, Quatre minutes ne perd jamais ni de sa vitesse ni<br />

de son émotion. affichant une élégance étonnante dans la composition toute picturale de ses images, osant<br />

même une subtile pointe d’humour, Chris Kraus prouve qu’il n’est pas seulement un excellent scénariste<br />

mais aussi un virtuose de la réalisation. (Blandine Josselin, evene.fr)<br />

Vitus sera présenté en version française pour le <strong>je</strong>une public à partir du mercredi 2 avril<br />

Vitus, l’enfant prodige · Vitus<br />

Auteur du remarquable L’âme sœur il y a une vingtaine d’années (nos tout premiers<br />

spectateurs s’en souviendront !), Fredi Murer nous revient avec une œuvre qui<br />

affronte avec subtilité la <strong>que</strong>stion délicate de l’enfant surdoué<br />

Vitus est ce qu’on appelle un enfant surdoué,<br />

comme tombé du ciel : il est né avec l’oreille<br />

musicale, joue du piano comme un dieu et se<br />

plonge déjà dans l’encyclopédie quand ses copains<br />

de maternelle en sont encore aux albums avec des<br />

gros dessins aux couleurs vives… Ses parents se<br />

prennent évidemment à rêver pour lui d’une vie<br />

d’exception, d’une carrière internationale de pianiste<br />

virtuose. <strong>Il</strong>s vont donc s’activer à le pousser<br />

dans cette direction et sa mère abandonne même<br />

son travail pour se consacrer exclusivement à son<br />

avenir radieux…<br />

Mais Vitus fait de la résistance. Plutôt <strong>que</strong> de<br />

rester des heures assis au piano, il préfère aller<br />

voir son grand-père paternel, un vieux sage qui<br />

se méfie des illusions du monde moderne et qui<br />

passe le plus clair de son temps à bricoler dans<br />

son atelier. Ensemble le vieil homme et l’enfant<br />

se laissent aller au pur plaisir du <strong>je</strong>u et de l’imagination<br />

: ils font le grand pro<strong>je</strong>t de construire<br />

une machine volante qui pourrait emporter Vitus<br />

dans le ciel…<br />

Ces moments d’évasion et de bonheur pépépetit-fils<br />

sont évidemment de dangereuses pertes<br />

de temps dans le programme de mise en orbite<br />

du <strong>je</strong>une prodige et maman les voit d’un très<br />

mauvais œil, essayant de ramener le pianiste au<br />

clavier forcé. Mais Vitus prend au fil des ans un<br />

sacré caractère et va décider de prendre son destin<br />

en main. Ça va secouer un brin la petite famille !<br />

Fredi Murer raconte avec entrain cette jolie<br />

histoire et évite de tomber dans les clichés : les<br />

<strong>je</strong>unes acteurs qui interprètent Vitus à l’âge de 6<br />

puis 12 ans sont de vrais gamins, pas des singes<br />

savants. Et les parents ne sont pas des abominables,<br />

juste des adultes qui ne savent pas trop comment<br />

se débrouiller avec leur fils hors normes.<br />

La Gazette Utopia<br />

de Fredi M. Murer, Suisse, 2007, 2 h, VO. Avec<br />

Bruno Ganz, Julika Jenkins, Urs Jucker, Tamara<br />

Scarpellini, Fabrizio Borsani, Teo Gheorghiu.<br />

www.ocean-films.com/vitus/ PARC ChURChiLL<br />

Voilà un film qui aurait mérité de plus longues analyses, tant il pose de <strong>que</strong>stions sur la normalité et le don,<br />

sur l’intelligence et le sentiment, sur la nature et la culture, sur le geste artisanal et la création artisti<strong>que</strong>, sur<br />

l’ordinaire et l’exceptionnel, sur le quotidien rassurant et les ouvertures inattendues. Cet enfant aux portes<br />

de l’adolescence donne à sentir la part d’ineffable qui se cache en chacun de nous, par la simple perception<br />

des possibilités infinies d’un être surdoué et le mystère <strong>que</strong> constitue l’alchimie du cerveau. (Positif)<br />

traître et avoir une conscience. Participer activement<br />

à l’horreur et demeurer un homme, fait de doutes et<br />

de sensibilité. Et donc – surprise –, ce énième film sur<br />

les camps s’avère novateur. <strong>Il</strong> transcende, en outre, la<br />

page histori<strong>que</strong> pour alimenter une <strong>que</strong>stion universelle.<br />

(Nicolas Crousse, Le Soir)<br />

de Stefan Ruzowitzky, Autriche, 2007, 1 h 38, VO.<br />

Avec David Striesow, Karl Markovics, August Diehl.<br />

www.diefaelscher.at. ChURChiLL


8 l<br />

Du MerCreDi 5 MarS au MarDi 11 MarS 2008<br />

P a r C C H u r C H i L L<br />

5 mars au 8 avril 2008 l 173<br />

14:30 <strong>Les</strong> femmes de l’ombre<br />

17:00 Into the Wild<br />

20:00 Modus operandi ▶ p. 12<br />

+ équipe du film<br />

15:30 <strong>Les</strong> femmes de l’ombre<br />

18:00 Modus operandi<br />

20:00 <strong>Les</strong> femmes de l’ombre<br />

JeuDi 6 mars<br />

VeNDreDi 7 mars<br />

au Café du Parc à 20 h 15 ▶ p. 15<br />

MaLiNNe BoLoN en concert<br />

12:05 La fabri<strong>que</strong> des sentiments<br />

14:15 Stardust, le mystère de l’étoile<br />

17:00 La fabri<strong>que</strong> des sentiments<br />

19:45 Paris<br />

22:15 Dans la vallée d’Elah<br />

12:00 No Country for Old Men<br />

14:15 It’s a Free World<br />

16:15 Un baiser s’il vous plaît<br />

18:15 This is England<br />

20:15 La fabri<strong>que</strong> des sentiments<br />

22:15 Nos souvenirs brûlés<br />

12:10 Lust, Caution<br />

15:30 <strong>Les</strong> femmes de l’ombre<br />

15:00 <strong>Les</strong> cerfs-volants de Kaboul<br />

18:00 Modus operandi<br />

17:30 Nos souvenirs brûlés<br />

20:00 <strong>Les</strong> femmes de l’ombre<br />

20:00 Nos souvenirs brûlés<br />

22:15 Modus operandi<br />

22:15 Peur(s) du noir<br />

SaMeDi 8 mars<br />

14:30 Modus operandi<br />

16:45 Into the Wild<br />

20:00 <strong>Les</strong> femmes de l’ombre ▶ p. 3<br />

+ actrice déborah françois<br />

DiMaNCHe 9 mars<br />

14:00 Peur(s) du noir<br />

15:45 Paris<br />

18:15 La fabri<strong>que</strong> des sentiments<br />

20:30 Paris<br />

14:00 Patate<br />

15:15 <strong>Les</strong> femmes de l’ombre<br />

17:45 Into the Wild<br />

20:35 <strong>Les</strong> femmes de l’ombre<br />

+ réalisatrice<br />

LuNDi 10 mars<br />

14:00 Max & Co<br />

15:45 Nos souvenirs brûlés<br />

18:00 La fabri<strong>que</strong> des sentiments<br />

20:15 Comme à Ostende ▶ p. 3<br />

15:15 <strong>Les</strong> femmes de l’ombre<br />

12:00 Un baiser s’il vous plaît<br />

14:00 <strong>Les</strong> faussaires<br />

16:00 Paris<br />

17:30 Modus operandi<br />

18:30 <strong>Les</strong> méduses<br />

20:00 Loin d’elle ▶ p. 6 20:15 La fabri<strong>que</strong> des sentiments<br />

imagéSanté (sur réservation) 22:15 <strong>Les</strong> méduses<br />

MarDi 11 mars<br />

15:00 <strong>Les</strong> femmes de l’ombre<br />

17:30 Into the Wild<br />

20:15 Modus operandi<br />

MerCreDi 5 mars<br />

VeNDreDi 14 mars<br />

12:00 No Country for Old Men<br />

14:15 Nos souvenirs brûlés<br />

17:00 Paris<br />

19:45 Paris<br />

22:15 No Country for Old Men<br />

12:10 Promets-moi<br />

14:30 Paris<br />

17:00 Lust, Caution<br />

20:00 Nos souvenirs brûlés<br />

22:15 Peur(s) du noir<br />

12:10 Paris<br />

14:30 Nos souvenirs brûlés<br />

17:00 La fabri<strong>que</strong> des sentiments<br />

19:00 <strong>Les</strong> méduses<br />

20:35 Lust, Caution<br />

12:10 Un baiser s’il vous plaît<br />

14:00 Paris<br />

17:00 No Country for Old Men<br />

19:45 Paris<br />

22:15 This is England<br />

14:00 Paris<br />

16:45 Into the Wild<br />

19:45 Paris<br />

22:15 This is England<br />

12:00 Nos souvenirs brûlés<br />

14:15 Paris<br />

17:00 Promets-moi<br />

20:00 L’homme invisible ▶ p. 5<br />

<strong>Les</strong> Classi<strong>que</strong>s du Churchill<br />

22:00 Elle s’appelle Sabine<br />

12:00 No Country for Old Men<br />

14:15 L’homme invisible<br />

15:45 La fabri<strong>que</strong> des sentiments<br />

18:00 This is England<br />

20:00 Modus operandi<br />

22:00 Paris<br />

Programmation 04 343 24 67 – www.grignoux.be<br />

12:10 Paris<br />

14:30 <strong>Les</strong> cerfs-volants de Kaboul<br />

17:15 Nos souvenirs brûlés<br />

20:00 Nos souvenirs brûlés<br />

22:15 No Country for Old Men<br />

12:10 <strong>Les</strong> cerfs-volants de Kaboul<br />

14:30 Nos souvenirs brûlés<br />

17:00 <strong>Les</strong> faussaires<br />

19:45 Nos souvenirs brûlés<br />

22:00 Paris<br />

12:15 <strong>Les</strong> méduses<br />

14:00 This is England<br />

16:00 La fabri<strong>que</strong> des sentiments<br />

18:00 <strong>Les</strong> cerfs-volants de Kaboul<br />

20:30 Un baiser s’il vous plaît<br />

22:30 It’s a Free World<br />

14:15 <strong>Les</strong> faussaires<br />

16:15 Nos souvenirs brûlés<br />

18:30 Dans la vallée d’Elah<br />

21:00 Nos souvenirs brûlés<br />

14:15 Stardust, le mystère de l’étoile<br />

17:00 Paris<br />

19:30 Paris<br />

22:00 Nos souvenirs brûlés<br />

12:05 Dans la vallée d’Elah<br />

14:15 It’s a Free World<br />

16:15 Nos souvenirs brûlés<br />

18:30 Peur(s) du noir<br />

20:15 Nos souvenirs brûlés<br />

22:30 This is England<br />

12:15 Peur(s) du noir<br />

14:00 This is England<br />

16:00 La fabri<strong>que</strong> des sentiments<br />

18:15 <strong>Les</strong> méduses<br />

20:00 Nos souvenirs brûlés<br />

22:15 Un baiser s’il vous plaît<br />

12:05 Nos souvenirs brûlés<br />

14:15 <strong>Les</strong> cerfs-volants de Kaboul<br />

16:45 American Gangster<br />

19:45 Paris<br />

22:15 No Country for Old Men<br />

12:15 <strong>Les</strong> cerfs-volants de Kaboul<br />

14:30 Promets-moi<br />

17:15 <strong>Les</strong> faussaires<br />

19:45 Modus operandi<br />

21:45 Nos souvenirs brûlés<br />

12:15 <strong>Les</strong> méduses<br />

14:00 Modus operandi<br />

16:00 La fabri<strong>que</strong> des sentiments<br />

18:00 Peur(s) du noir<br />

19:45 Nos souvenirs brûlés<br />

22:00 Nos souvenirs brûlés<br />

14:00 <strong>Les</strong> cerfs-volants de Kaboul<br />

16:20 <strong>Les</strong> méduses<br />

18:00 <strong>Les</strong> faussaires<br />

20:00 Nos souvenirs brûlés<br />

22:15 Nos souvenirs brûlés<br />

14:15 Stardust, le mystère de l’étoile<br />

17:00 Nos souvenirs brûlés<br />

19:30 Nos souvenirs brûlés<br />

21:45 No Country for Old Men<br />

12:10 Modus operandi<br />

14:00 Elle s’appelle Sabine<br />

15:45 <strong>Les</strong> cerfs-volants de Kaboul<br />

18:15 Nos souvenirs brûlés<br />

20:30 Lust, Caution<br />

12:05 Into the Wild<br />

15:00 Paris<br />

17:30 Promets-moi<br />

20:00 Nos souvenirs brûlés<br />

22:15 Nos souvenirs brûlés<br />

12:15 <strong>Les</strong> méduses<br />

14:00 Patate<br />

15:30 Promets-moi<br />

18:00 Peur(s) du noir<br />

19:45 Un baiser s’il vous plaît<br />

21:45 American Gangster<br />

12:05 Dans la vallée d’Elah<br />

14:15 Promets-moi<br />

Du MerCreDi 12 MarS au MarDi 18 MarS 2008<br />

P a r C C H u r C H i L L<br />

14:00 Max & Co<br />

15:35 Quatre minutes<br />

17:45 <strong>Les</strong> femmes de l’ombre<br />

20:30 Elle s’appelle Sabine ▶ p. 6<br />

imagéSanté (sur réservation)<br />

JeuDi 13 mars<br />

16:00 Elle s’appelle Sabine<br />

18:00 Loin d’elle<br />

20:00 <strong>Les</strong> femmes de l’ombre<br />

au Café du Parc à 20 h 30 ▶ p. 15<br />

CHrySteL Wautier trio<br />

en concert<br />

15:30 <strong>Les</strong> femmes de l’ombre<br />

18:00 Loin d’elle<br />

20:00 Quatre minutes<br />

22:15 <strong>Les</strong> femmes de l’ombre<br />

SaMeDi 15 mars<br />

14:00 Max & Co<br />

14:00 Patate<br />

15:45 <strong>Les</strong> femmes de l’ombre<br />

15:15 Un baiser s’il vous plaît<br />

18:15 Elle s’appelle Sabine<br />

17:15 La fabri<strong>que</strong> des sentiments<br />

20:00 Loin d’elle<br />

19:30 Paris<br />

22:00 Quatre minutes<br />

22:00 Paris<br />

DiMaNCHe 16 mars<br />

14:00 Max & Co<br />

15:45 Quatre minutes<br />

18:00 <strong>Les</strong> femmes de l’ombre<br />

20:15 Loin d’elle<br />

16:00 Loin d’elle<br />

18:00 Quatre minutes<br />

20:15 <strong>Les</strong> femmes de l’ombre<br />

MerCreDi 12 mars<br />

LuNDi 17 mars<br />

MarDi 18 mars<br />

15:15 Loin d’elle<br />

17:15 <strong>Les</strong> femmes de l’ombre<br />

20:00 Soirée Amazonie ▶ p. 12<br />

frontière de vie<br />

17:00 Paris<br />

19:45 <strong>Les</strong> cerfs-volants de Kaboul<br />

22:15 Dans la vallée d’Elah<br />

12:05 Un baiser s’il vous plaît<br />

14:15 Paris<br />

17:00 Dans la vallée d’Elah<br />

19:45 Paris<br />

22:15 No Country for Old Men<br />

14:00 Stardust, le mystère de l’étoile<br />

16:30 <strong>Les</strong> cerfs-volants de Kaboul<br />

19:00 Un baiser s’il vous plaît<br />

21:00 Lust, Caution<br />

14:00 <strong>Les</strong> cerfs-volants de Kaboul<br />

16:30 Dans la vallée d’Elah<br />

19:00 <strong>Les</strong> cerfs-volants de Kaboul<br />

21:30 Lust, Caution<br />

12:10 Promets-moi<br />

14:30 <strong>Les</strong> cerfs-volants de Kaboul<br />

17:00 Promets-moi<br />

19:30 <strong>Les</strong> cerfs-volants de Kaboul<br />

22:00 Paris<br />

12:10 <strong>Les</strong> cerfs-volants de Kaboul<br />

14:30 Lust, Caution<br />

17:30 <strong>Les</strong> faussaires<br />

19:30 Dans la vallée d’Elah<br />

21:45 American Gangster<br />

Programmation 04 343 24 67 – www.grignoux.be<br />

12:15 Peur(s) du noir<br />

14:00 Un baiser s’il vous plaît<br />

16:00 Modus operandi<br />

18:00 La fabri<strong>que</strong> des sentiments<br />

20:15 Dans la vallée d’Elah<br />

22:30 La fabri<strong>que</strong> des sentiments<br />

12:00 No Country for Old Men<br />

14:15 Un baiser s’il vous plaît<br />

17:00 Paris<br />

19:30 <strong>Les</strong> cerfs-volants de Kaboul<br />

22:00 Dans la vallée d’Elah<br />

12:05 La fabri<strong>que</strong> des sentiments<br />

14:15 Promets-moi<br />

17:00 <strong>Les</strong> cerfs-volants de Kaboul<br />

20:00 Un baiser s’il vous plaît<br />

22:00 Dans la vallée d’Elah<br />

14:15 Stardust, le mystère de l’étoile<br />

16:45 Paris<br />

19:30 <strong>Les</strong> cerfs-volants de Kaboul<br />

22:00 Dans la vallée d’Elah<br />

14:00 Patate<br />

15:30 <strong>Les</strong> cerfs-volants de Kaboul<br />

18:00 Un baiser s’il vous plaît<br />

20:00 Dans la vallée d’Elah<br />

22:15 <strong>Les</strong> méduses<br />

12:05 Dans la vallée d’Elah<br />

14:15 <strong>Les</strong> faussaires<br />

16:15 <strong>Les</strong> méduses<br />

18:00 Modus operandi<br />

20:00 La fabri<strong>que</strong> des sentiments<br />

22:00 Un baiser s’il vous plaît<br />

12:10 Un baiser s’il vous plaît<br />

14:00 <strong>Les</strong> cerfs-volants de Kaboul<br />

16:30 Elle s’appelle Sabine<br />

18:15 Peur(s) du noir<br />

20:15 <strong>Les</strong> méduses<br />

22:00 <strong>Les</strong> faussaires<br />

Du MerCreDi 19 MarS au MarDi 25 MarS 2008<br />

P a r C C H u r C H i L L<br />

14:00 Horton<br />

12:00 Quatre minutes<br />

14:15 Patate<br />

16:00 Horton<br />

15:30 Elle s’appelle Sabine<br />

18:00 A bord du Dar<strong>je</strong>eling Limited 17:15 <strong>Les</strong> femmes de l’ombre<br />

20:00 <strong>Il</strong> y a <strong>longtemps</strong> <strong>que</strong> <strong>je</strong> t’aime 19:45 Paris<br />

22:15 J’ai toujours rêvé d’être un… 22:15 No Country for Old Men<br />

JeuDi 20 mars<br />

12:15 Elle s’appelle Sabine<br />

14:00 La fabri<strong>que</strong> des sentiments<br />

16:00 <strong>Les</strong> faussaires<br />

18:00 Elle s’appelle Sabine<br />

20:30 LoïC LaNtoiNe<br />

20:00 Loin d’elle<br />

en CoNCert<br />

22:00 Paris<br />

VeNDreDi 21 mars<br />

12:05 Loin d’elle<br />

14:00 Paris<br />

15:45 Horton<br />

17:45 <strong>Il</strong> y a <strong>longtemps</strong> <strong>que</strong> <strong>je</strong> t’aime 17:00 Promets-moi<br />

20:00 J’ai toujours rêvé d’être un… 19:45 Paris<br />

22:15 A bord du Dar<strong>je</strong>eling Limited 22:15 <strong>Les</strong> femmes de l’ombre<br />

SaMeDi 22 mars<br />

14:00 Horton<br />

16:00 Horton<br />

14:15 Nos souvenirs brûlés<br />

18:00 A bord du Dar<strong>je</strong>eling Limited 17:00 Paris<br />

20:00 <strong>Il</strong> y a <strong>longtemps</strong> <strong>que</strong> <strong>je</strong> t’aime 19:45 <strong>Les</strong> femmes de l’ombre<br />

22:15 J’ai toujours rêvé d’être un… 22:00 Paris<br />

DiMaNCHe 23 mars<br />

14:00 Horton<br />

16:00 <strong>Il</strong> y a <strong>longtemps</strong> <strong>que</strong> <strong>je</strong> t’aime<br />

18:30 J’ai toujours rêvé d’être un…<br />

20:35 A bord du Dar<strong>je</strong>eling Limited<br />

14:00 Horton<br />

16:00 Horton<br />

18:00 A bord du Dar<strong>je</strong>eling Limited<br />

20:00 J’ai toujours rêvé d’être un…<br />

14:00 Horton<br />

16:00 Horton<br />

18:00 J’ai toujours rêvé d’être un…<br />

20:15 <strong>Il</strong> y a <strong>longtemps</strong> <strong>que</strong> <strong>je</strong> t’aime<br />

prévente : nouveau au parc et au churchill !<br />

Vous pouvez acheter vos places à l’avance au Parc pour le Churchill<br />

et au Churchill pour le Parc pour tous les événements et séances de cinéma.<br />

MerCreDi 19 mars<br />

LuNDi 24 mars<br />

MarDi 25 mars<br />

14:30 Vitus, l’enfant … VO<br />

17:00 <strong>Les</strong> femmes de l’ombre<br />

19:45 Quatre minutes<br />

22:00 Paris<br />

14:15 <strong>Les</strong> femmes de l’ombre<br />

17:00 Nos souvenirs brûlés<br />

19:30 Nos souvenirs brûlés<br />

21:45 Promets-moi<br />

10:20 Patate<br />

12:00 Modus operandi<br />

14:15 Franz et le chef d’orchestre<br />

15:30 Loin d’elle<br />

17:30 <strong>Les</strong> femmes de l’ombre<br />

20:00 Quatre minutes<br />

22:15 <strong>Les</strong> femmes de l’ombre<br />

12:10 This is England<br />

14:00 Modus operandi<br />

16:00 <strong>Les</strong> faussaires<br />

18:00 Loin d’elle<br />

20:00 Nos souvenirs brûlés<br />

22:15 Nos souvenirs brûlés<br />

12:05 Nos souvenirs brûlés<br />

14:15 Lust, Caution<br />

17:15 Paris<br />

20:00 <strong>Les</strong> femmes de l’ombre<br />

22:15 Nos souvenirs brûlés<br />

12:15 <strong>Les</strong> femmes de l’ombre<br />

14:30 <strong>Les</strong> cerfs-volants de Kaboul<br />

17:00 Loin d’elle<br />

19:45 Nos souvenirs brûlés<br />

22:00 Nos souvenirs brûlés<br />

14:00 Un baiser s’il vous plaît<br />

16:00 <strong>Les</strong> faussaires<br />

18:00 Loin d’elle<br />

20:00 Nos souvenirs brûlés<br />

22:15 Promets-moi<br />

14:00 Chasseurs de dragons<br />

15:45 Nos souvenirs brûlés<br />

18:00 Loin d’elle<br />

20:00 Nos souvenirs brûlés<br />

22:15 <strong>Les</strong> méduses<br />

14:00 Patate<br />

15:30 Vitus, l’enfant … VO<br />

18:00 Loin d’elle<br />

20:00 Paris<br />

22:30 <strong>Les</strong> méduses<br />

10:10 Max & Co<br />

12:00 La fabri<strong>que</strong> des sentiments<br />

14:00 Chasseurs de dragons<br />

16:00 Paris<br />

18:30 <strong>Les</strong> méduses<br />

20:15 Elle s’appelle Sabine<br />

22:00 Nos souvenirs brûlés<br />

Cafeteria matinale<br />

Petits-dé<strong>je</strong>uners à la québecoise<br />

De 8 h 30 à 12 h 30<br />

Fermé lundi et mardi<br />

NOUVELLE ADRESSE :<br />

34 Cour Saint-Gilles 4000 Liège<br />

(sur la Place de l’Eglise)<br />

04 252 46 46<br />

www.<strong>que</strong>beccafe.be<br />

Programmation 04 343 24 67 – www.grignoux.be<br />

12:05 Promets-moi<br />

14:30 <strong>Les</strong> cerfs-volants de Kaboul<br />

17:00 Vitus, l’enfant … VO<br />

20:00 La fabri<strong>que</strong> des sentiments<br />

22:00 Dans la vallée d’Elah<br />

12:10 <strong>Les</strong> cerfs-volants de Kaboul<br />

14:30 Quatre minutes<br />

17:00 Promets-moi<br />

19:45 Un baiser s’il vous plaît<br />

21:45 Dans la vallée d’Elah<br />

12:10 Un baiser s’il vous plaît<br />

14:00 Elle s’appelle Sabine<br />

15:45 La fabri<strong>que</strong> des sentiments<br />

17:45 This is England<br />

20:00 Dans la vallée d’Elah<br />

22:15 Quatre minutes<br />

14:00 Patate<br />

15:15 Vitus, l’enfant … VO<br />

17:35 Dans la vallée d’Elah<br />

20:00 La fabri<strong>que</strong> des sentiments<br />

22:00 No Country for Old Men<br />

14:00 Patate<br />

15:15 Un baiser s’il vous plaît<br />

17:15 <strong>Les</strong> cerfs-volants de Kaboul<br />

19:45 Dans la vallée d’Elah<br />

22:00 No Country for Old Men<br />

14:00 Chasseurs de dragons<br />

15:45 La fabri<strong>que</strong> des sentiments<br />

18:00 Elle s’appelle Sabine<br />

19:45 <strong>Les</strong> cerfs-volants de Kaboul<br />

22:15 Un baiser s’il vous plaît<br />

Séances à 10 h. tarif réduit : 3,90 ¤ (heure de la séance = début du film)<br />

10:00 Chasseurs de dragons<br />

12:00 Un baiser s’il vous plaît<br />

14:00 Patate<br />

15:15 <strong>Les</strong> cerfs-volants de Kaboul<br />

17:45 Nos souvenirs brûlés<br />

20:00 Vitus, l’enfant … VO<br />

22:15 No Country for Old Men


Du MerCreDi 26 MarS au MarDi 1er aVriL 2008<br />

P a r C C H u r C H i L L<br />

MerCreDi 26 mars<br />

14:00 Chasseurs de dragons<br />

15:45 Vitus, l’enfant … VO<br />

18:00 Reviens-moi (Atonement)<br />

20:30 <strong>Il</strong> y a <strong>longtemps</strong> <strong>que</strong> <strong>je</strong> t’aime<br />

10:10 Max & Co<br />

12:00 Nos souvenirs brûlés<br />

14:30 Horton<br />

16:30 Into the Wild<br />

19:45 J’ai toujours rêvé d’être un…<br />

22:00 No Country for Old Men<br />

JeuDi 27 mars<br />

10:10 Max & Co<br />

12:10 A bord du Dar<strong>je</strong>eling Limited<br />

13:45 Chasseurs de dragons<br />

14:00 Franz et le chef d’orchestre<br />

15:30 Paris<br />

15:15 Promets-moi<br />

18:00 Reviens-moi (Atonement)<br />

17:45 J’ai toujours rêvé d’être un…<br />

20:30 Coin rouge, coin bleu ▶ p. 12 20:00 <strong>Les</strong> femmes de l’ombre<br />

+ réalisateur<br />

22:15 A bord du Dar<strong>je</strong>eling Limited<br />

VeNDreDi 28 mars<br />

10:00 Horton<br />

12:00 Loin d’elle<br />

14:00 Chasseurs de dragons<br />

14:00 Franz et le chef d’orchestre<br />

15:45 Chasseurs de dragons<br />

15:15 Promets-moi<br />

17:30 <strong>Il</strong> y a <strong>longtemps</strong> <strong>que</strong> <strong>je</strong> t’aime 17:45 Elle s’appelle Sabine<br />

19:45 Paris<br />

19:45 <strong>Les</strong> femmes de l’ombre<br />

22:15 Reviens-moi (Atonement)<br />

22:00 Nos souvenirs brûlés<br />

SaMeDi 29 mars<br />

14:00 Chasseurs de dragons<br />

15:45 Vitus, l’enfant … VO<br />

18:05 Reviens-moi (Atonement)<br />

20:30 <strong>Il</strong> y a <strong>longtemps</strong> <strong>que</strong> <strong>je</strong> t’aime<br />

DiMaNCHe 30 mars<br />

14:00 Chasseurs de dragons<br />

15:45 Reviens-moi (Atonement)<br />

18:15 <strong>Il</strong> y a <strong>longtemps</strong> <strong>que</strong> <strong>je</strong> t’aime<br />

20:30 Paris<br />

LuNDi 31 mars<br />

14:15 Horton<br />

16:15 J’ai toujours rêvé d’être un…<br />

18:30 Loin d’elle<br />

20:30 A bord du Dar<strong>je</strong>eling Limited<br />

22:30 A bord du Dar<strong>je</strong>eling Limited<br />

14:00 Horton<br />

16:00 A bord du Dar<strong>je</strong>eling Limited<br />

18:00 J’ai toujours rêvé d’être un…<br />

20:15 J’ai toujours rêvé d’être un…<br />

22:20 Un baiser s’il vous plaît<br />

10:00 Horton<br />

12:00 <strong>Les</strong> méduses<br />

14:00 Horton<br />

16:00 Elle s’appelle Sabine<br />

17:45 A bord du Dar<strong>je</strong>eling Limited<br />

20:00 Le mariage de Maria Braun ▶ p. 5<br />

<strong>Les</strong> Classi<strong>que</strong>s du Churchill<br />

MarDi 1<br />

10:00 Horton<br />

12:00 J’ai toujours rêvé d’être un…<br />

14:00 Horton<br />

16:00 Loin d’elle<br />

18:00 Modus operandi<br />

20:00 J’ai toujours rêvé d’être un…<br />

22:15 Un baiser s’il vous plaît<br />

er 14:00 Chasseurs de dragons<br />

15:45 Vitus, l’enfant … VO<br />

18:00 <strong>Il</strong> y a <strong>longtemps</strong> <strong>que</strong> <strong>je</strong> t’aime<br />

20:15 Reviens-moi (Atonement)<br />

avril<br />

14:00 Chasseurs de dragons<br />

15:45 Reviens-moi (Atonement)<br />

18:05 Paris<br />

20:30 <strong>Il</strong> y a <strong>longtemps</strong> <strong>que</strong> <strong>je</strong> t’aime<br />

10:00 Horton<br />

12:05 Loin d’elle<br />

14:00 Franz et le chef d’orchestre<br />

15:15 J’ai toujours rêvé d’être un…<br />

17:30 Nos souvenirs brûlés<br />

20:00 A bord du Dar<strong>je</strong>eling Limited<br />

22:00 <strong>Les</strong> femmes de l’ombre<br />

10:00 Horton<br />

12:05 Quatre minutes<br />

14:15 Horton<br />

16:15 La fabri<strong>que</strong> des sentiments<br />

18:15 Elle s’appelle Sabine<br />

20:15 Loin d’elle<br />

22:15 Modus operandi<br />

10:10 Max & Co<br />

12:05 <strong>Les</strong> femmes de l’ombre<br />

14:15 Horton<br />

16:15 Into the Wild<br />

20:00 J’ai toujours rêvé d’être un…<br />

22:15 J’ai toujours rêvé d’être un…<br />

14:00 Franz et le chef d’orchestre<br />

15:15 <strong>Les</strong> cerfs-volants de Kaboul<br />

17:45 <strong>Les</strong> femmes de l’ombre<br />

20:15 J’ai toujours rêvé d’être un…<br />

22:20 J’ai toujours rêvé d’être un…<br />

14:15 Into the Wild<br />

17:15 <strong>Les</strong> femmes de l’ombre<br />

19:45 Loin d’elle<br />

21:45 Nos souvenirs brûlés<br />

10:10 Max & Co<br />

12:05 Nos souvenirs brûlés<br />

14:15 Patate<br />

15:30 Quatre minutes<br />

17:45 Promets-moi<br />

20:30 Into the Wild<br />

10:10 Max & Co<br />

12:10 Quatre minutes<br />

14:15 Le mariage de Maria Braun<br />

16:45 Into the Wild<br />

19:45 <strong>Les</strong> femmes de l’ombre<br />

22:00 <strong>Les</strong> cerfs-volants de Kaboul<br />

Du MerCreDi 2 aVriL au MarDi 8 aVriL 2008<br />

P a r C C H u r C H i L L<br />

MerCreDi 2 avril<br />

10:00 Chasseurs de dragons<br />

12:00 Loin d’elle<br />

14:30 Horton<br />

14:00 Chasseurs de dragons<br />

15:45 Un baiser s’il vous plaît<br />

17:00 L’année où mes parents…<br />

17:45 J’ai toujours rêvé d’être un…<br />

19:30 Nos souvenirs brûlés<br />

20:00 <strong>Il</strong> y a <strong>longtemps</strong> <strong>que</strong> <strong>je</strong> t’aime<br />

21:45 <strong>Les</strong> femmes de l’ombre<br />

22:15 <strong>Les</strong> méduses<br />

JeuDi 3 avril<br />

14:00 Horton<br />

16:00 L’année où mes parents…<br />

18:00 <strong>Les</strong> femmes de l’ombre<br />

20:30 Nos souvenirs brûlés<br />

14:00 Horton<br />

16:00 L’année où mes parents…<br />

18:00 <strong>Les</strong> femmes de l’ombre<br />

20:30 Nos souvenirs brûlés<br />

VeNDreDi 4 avril<br />

SaMeDi 5 avril<br />

15:00 Horton<br />

17:00 Nos souvenirs brûlés<br />

19:30 L’année où mes parents…<br />

22:00 nuit du fantasti<strong>que</strong> ▶ p. 5<br />

14:00 Horton<br />

16:00 L’année où mes parents…<br />

18:15 Nos souvenirs brûlés<br />

20:30 <strong>Les</strong> femmes de l’ombre<br />

15:30 Nos souvenirs brûlés<br />

17:45 <strong>Les</strong> femmes de l’ombre<br />

20:15 L’année où mes parents…<br />

DiMaNCHe 6 avril<br />

LuNDi 7 avril<br />

MarDi 8 avril<br />

15:00 <strong>Les</strong> femmes de l’ombre<br />

17:30 Nos souvenirs brûlés<br />

20:00 Deux sœurs pour un roi ▶ p. 11<br />

avant-première<br />

10:10 Chasseurs de dragons<br />

12:05 Elle s’appelle Sabine<br />

14:00 Chasseurs de dragons<br />

15:45 A bord du Dar<strong>je</strong>eling Limited<br />

17:45 J’ai toujours rêvé d’être un…<br />

20:00 A bord du Dar<strong>je</strong>eling Limited<br />

22:00 Courts métrages fantasti<strong>que</strong>s<br />

10:10 Chasseurs de dragons<br />

12:00 J’ai toujours rêvé d’être un…<br />

14:00 Chasseurs de dragons<br />

15:45 <strong>Il</strong> y a <strong>longtemps</strong> <strong>que</strong> <strong>je</strong> t’aime<br />

18:00 Modus operandi<br />

20:00 J’ai toujours rêvé d’être un…<br />

22:15 No Country for Old Men<br />

14:00 Chasseurs de dragons<br />

15:45 Modus operandi<br />

18:00 Elle s’appelle Sabine<br />

20:00 <strong>Il</strong> y a <strong>longtemps</strong> <strong>que</strong> <strong>je</strong> t’aime<br />

22:15 La fabri<strong>que</strong> des sentiments<br />

14:00 Chasseurs de dragons<br />

16:00 Chasseurs de dragons<br />

17:45 J’ai toujours rêvé d’être un…<br />

20:00 <strong>Il</strong> y a <strong>longtemps</strong> <strong>que</strong> <strong>je</strong> t’aime<br />

22:20 J’ai toujours rêvé d’être un…<br />

12:15 Loin d’elle<br />

14:00 Modus operandi<br />

16:00 <strong>Il</strong> y a <strong>longtemps</strong> <strong>que</strong> <strong>je</strong> t’aime<br />

18:15 Modus operandi<br />

20:15 A bord du Dar<strong>je</strong>eling Limited<br />

22:15 No Country for Old Men<br />

12:05 A bord du Dar<strong>je</strong>eling Limited<br />

14:00 Reviens-moi (Atonement)<br />

17:00 <strong>Il</strong> y a <strong>longtemps</strong> <strong>que</strong> <strong>je</strong> t’aime<br />

19:45 <strong>Il</strong> y a <strong>longtemps</strong> <strong>que</strong> <strong>je</strong> t’aime<br />

22:00 J’ai toujours rêvé d’être un…<br />

Séances à 10 h. tarif réduit : 3,90 ¤ (heure de la séance = début du film)<br />

10:20 Patate<br />

12:10 Quatre minutes<br />

14:15 Franz et le chef d’orchestre<br />

15:30 Modus operandi<br />

17:45 Elle s’appelle Sabine<br />

19:45 Paris<br />

22:15 A bord du Dar<strong>je</strong>eling Limited<br />

10:00 Vitus, l’enfant … VF<br />

12:15 Reviens-moi (Atonement)<br />

14:45 Vitus, l’enfant … VF<br />

17:15 <strong>Il</strong> y a <strong>longtemps</strong> <strong>que</strong> <strong>je</strong> t’aime<br />

19:30 <strong>Il</strong> y a <strong>longtemps</strong> <strong>que</strong> <strong>je</strong> t’aime<br />

21:45 J’ai toujours rêvé d’être un…<br />

10:00 Vitus, l’enfant … VF<br />

12:15 Reviens-moi (Atonement)<br />

14:30 Franz et le chef d’orchestre<br />

15:45 <strong>Les</strong> cerfs-volants de Kaboul<br />

18:15 La fabri<strong>que</strong> des sentiments<br />

20:30 A bord du Dar<strong>je</strong>eling Limited<br />

22:15 Paris<br />

14:00 Franz et le chef d’orchestre<br />

15:15 <strong>Il</strong> y a <strong>longtemps</strong> <strong>que</strong> <strong>je</strong> t’aime<br />

17:30 J’ai toujours rêvé d’être un…<br />

19:45 Paris<br />

22:15 A bord du Dar<strong>je</strong>eling Limited<br />

14:00 Patate<br />

15:30 <strong>Il</strong> y a <strong>longtemps</strong> <strong>que</strong> <strong>je</strong> t’aime<br />

17:45 Loin d’elle<br />

19:45 Paris<br />

22:15 Reviens-moi (Atonement)<br />

12:10 <strong>Il</strong> y a <strong>longtemps</strong> <strong>que</strong> <strong>je</strong> t’aime<br />

14:30 Promets-moi<br />

17:00 Paris<br />

19:45 J’ai toujours rêvé d’être un…<br />

22:00 Paris<br />

12:00 Vitus, l’enfant … VO<br />

14:15 Paris<br />

17:00 Promets-moi<br />

19:45 Paris<br />

22:15 A bord du Dar<strong>je</strong>eling Limited<br />

10:20 Franz et le chef d’orchestre<br />

12:10 Modus operandi<br />

14:15 Patate<br />

15:45 Elle s’appelle Sabine<br />

17:30 A bord du Dar<strong>je</strong>eling Limited<br />

19:45 La fabri<strong>que</strong> des sentiments<br />

21:45 Dans la vallée d’Elah<br />

Séances à 10 h. tarif réduit : 3,90 ¤ (heure de la séance = début du film)<br />

10:20 Patate<br />

12:00 Un baiser s’il vous plaît<br />

14:00 Patate<br />

15:30 <strong>Les</strong> méduses<br />

17:15 <strong>Les</strong> cerfs-volants de Kaboul<br />

19:45 Nos souvenirs brûlés<br />

22:00 J’ai toujours rêvé d’être un…<br />

Séances à 10 h. tarif réduit : 3,90 ¤ (heure de la séance = début du film)<br />

10:20 Franz et le chef d’orchestre<br />

12:10 A bord du Dar<strong>je</strong>eling Limited<br />

14:00 Patate<br />

15:30 Nos souvenirs brûlés<br />

17:45 <strong>Les</strong> cerfs-volants de Kaboul<br />

20:15 A bord du Dar<strong>je</strong>eling Limited<br />

22:15 La fabri<strong>que</strong> des sentiments<br />

14:00 Nos souvenirs brûlés<br />

16:15 Un baiser s’il vous plaît<br />

18:15 <strong>Les</strong> méduses<br />

20:15 Nos souvenirs brûlés<br />

22:30 La fabri<strong>que</strong> des sentiments<br />

14:00 Patate<br />

15:30 Nos souvenirs brûlés<br />

18:00 Quatre minutes<br />

20:15 Elle s’appelle Sabine<br />

22:00 La fabri<strong>que</strong> des sentiments<br />

Séances à 10 h. tarif réduit : 3,90 ¤ (heure de la séance = début du film)<br />

10:20 Patate<br />

12:10 <strong>Les</strong> femmes de l’ombre<br />

14:30 J’ai toujours rêvé d’être un…<br />

17:00 <strong>Les</strong> cerfs-volants de Kaboul<br />

19:30 J’ai toujours rêvé d’être un…<br />

21:45 Dans la vallée d’Elah<br />

Séances à 10 h. tarif réduit : 3,90 ¤ (heure de la séance = début du film)<br />

10:20 Franz et le chef d’orchestre<br />

12:05 La fabri<strong>que</strong> des sentiments<br />

14:00 Patate<br />

15:15 J’ai toujours rêvé d’être un…<br />

17:30 Nos souvenirs brûlés<br />

20:00 A bord du Dar<strong>je</strong>eling Limited<br />

22:00 No Country for Old Men<br />

Séances à 10 h. tarif réduit : 3,90 ¤ (heure de la séance = début du film)<br />

10:10 Max & Co<br />

12:05 Promets-moi<br />

14:30 Vitus, l’enfant … VF<br />

17:00 Reviens-moi (Atonement)<br />

19:45 La fabri<strong>que</strong> des sentiments<br />

21:45 J’ai toujours rêvé d’être un…<br />

Séances à 10 h. tarif réduit : 3,90 ¤ (heure de la séance = début du film)<br />

10:20 Max & Co<br />

12:00 <strong>Les</strong> cerfs-volants de Kaboul<br />

14:15 Franz et le chef d’orchestre<br />

15:20 <strong>Les</strong> cerfs-volants de Kaboul<br />

17:45 Vitus, l’enfant … VO<br />

20:15 Un baiser s’il vous plaît<br />

22:15 La fabri<strong>que</strong> des sentiments<br />

Séances à 10 h. tarif réduit : 3,90 ¤ (heure de la séance = début du film)<br />

10:20 Patate<br />

12:05 Loin d’elle<br />

14:00 Vitus, l’enfant … VF<br />

16:15 A bord du Dar<strong>je</strong>eling Limited<br />

18:15 Loin d’elle<br />

20:15 <strong>Il</strong> y a <strong>longtemps</strong> <strong>que</strong> <strong>je</strong> t’aime<br />

22:30 Un baiser s’il vous plaît<br />

14:30 Vitus, l’enfant … VF<br />

17:00 <strong>Les</strong> cerfs-volants de Kaboul<br />

19:45 Un baiser s’il vous plaît<br />

21:45 J’ai toujours rêvé d’être un…<br />

14:15 A bord du Dar<strong>je</strong>eling Limited<br />

16:15 Un baiser s’il vous plaît<br />

18:15 La fabri<strong>que</strong> des sentiments<br />

20:30 A bord du Dar<strong>je</strong>eling Limited<br />

22:15 <strong>Les</strong> cerfs-volants de Kaboul<br />

12:05 La fabri<strong>que</strong> des sentiments<br />

14:00 Quatre minutes<br />

16:15 Vitus, l’enfant … VO<br />

18:30 <strong>Les</strong> méduses<br />

20:15 Un baiser s’il vous plaît<br />

22:15 Reviens-moi (Atonement)<br />

12:10 Un baiser s’il vous plaît<br />

14:00 Modus operandi<br />

16:00 J’ai toujours rêvé d’être un…<br />

18:15 Loin d’elle<br />

20:15 Elle s’appelle Sabine<br />

22:00 La fabri<strong>que</strong> des sentiments<br />

A bord du Dar<strong>je</strong>eling Limited<br />

173 l 5 mars au 8 avril 2008 l<br />

Depuis 1985<br />

VOIX ET CHANTS DU MONDE<br />

Durant 5 soirées, EN-CHANTEZ-VOUS<br />

avec Domini<strong>que</strong> FAGARD<br />

Stage pour adultes, à Liège, du lundi 31 mars<br />

au vendredi 4 avril de 20 à 22h<br />

Egalement possibilité de cours individuels<br />

ou de cours collectifs hebdomadaires<br />

Renseignements : asbl De Cœur à Oreille · decoeuraoreille@skynet.be · t/f 04 365 93 75


10 l 5 mars au 8 avril 2008 l 173<br />

Chasseurs de dragons<br />

Le détail des séances film par film est disponible sur le site web des<br />

<strong>Grignoux</strong> www.grignoux.be à la page « Agenda » (Tous les films)<br />

▶ a bord p. 11<br />

du Dar<strong>je</strong>eling Limited<br />

ParC du 19/3 au 24/3<br />

CHurCHiLL du 26/3 au 8/4<br />

▶ american Gangster p. 4<br />

CHurCHiLL du 5/3 au 12/3<br />

▶ L’année p. 11<br />

où mes parents…<br />

ParC du 2/4 au 7/4<br />

▶ un baiser s’il vous plaît p. 4<br />

CHurCHiLL du 5/3 au 8/4<br />

▶ <strong>Les</strong> cerfs-volants p. 4<br />

de Kaboul<br />

CHurCHiLL du 5/3 au 6/4<br />

▶ chasseurs de dragons p. 14<br />

CHurCHiLL du 23/3 au 25/3<br />

ParC du 26/3 au 1/4<br />

CHurCHiLL du 2/4 au 6/4<br />

▶ coin rouge, coin bleu p. 12<br />

ParC le 27/3<br />

▶ comme à ostende p. 3<br />

CHurCHiLL le 9/3<br />

▶ courts métrages p. 5<br />

fantasti<strong>que</strong>s<br />

CHurCHiLL le 3/4<br />

▶ Dans la vallée d’Elah p. 4<br />

CHurCHiLL du 5/3 au 31/3<br />

▶ Deux sœurs pour un roi p. 11<br />

ParC le 8/4<br />

▶ Elle s’appelle Sabine p. 6<br />

ParC du 12/3 au 15/3<br />

CHurCHiLL du 17/3 au 8/4<br />

▶ La fabri<strong>que</strong> p. 4<br />

des sentiments<br />

CHurCHiLL du 5/3 au 8/4<br />

▶ <strong>Les</strong> faussaires p. 7<br />

CHurCHiLL du 6/3 au 22/3<br />

▶ <strong>Les</strong> femmes de l’ombre p. 3<br />

ParC du 5/3 au 18/3<br />

CHurCHiLL du 19/3 au 1/4<br />

ParC du 2/4 au 8/4<br />

Nouveau Club de Jazz, jazzy, blues, etc.<br />

CoNCert dès 21 h<br />

Jazz p◉int<br />

18 rue Souverain-Pont 4000 Liège<br />

VENDREDi 07.03<br />

The Wrong Ob<strong>je</strong>ct (jazz/rock)<br />

présentation du nouvel album ▶ 5,00€<br />

SAmEDi 08.03<br />

Dionaka ( jazz) ▶ 5,00€<br />

mARDi 11.03<br />

Johan Dupont (jam session) ▶ 2,50€<br />

JEUDi 13.03<br />

Charnama quartet (jazz) ▶ 6,00€<br />

VENDREDi 14.03<br />

Ô Juliette (jazz manouche) ▶ 6,00€<br />

VENDREDi 21.03<br />

Natacha WUYTS trio ( jazzy) ▶ 6,00€<br />

SAmEDi 22.03<br />

Christophe Luthers (solo guitare, blues)<br />

Michel Felner et Hafid Hantout (chansons)<br />

So Ann (des mots doux/amers, chanson)<br />

▶ 5,00€<br />

JEUDi 27.03<br />

Abysses (duo de souffleurs jazz) ▶ 5,00€<br />

JEUDi 03.04<br />

Yves Teicher play S. Martini (bresil, cuba/jazz)<br />

▶ 6,00€<br />

info. www.myspace.com/jazzpoint18<br />

Prog. www.myspace.com/sansplusattendre<br />

↓MéMo↓↓<br />

▶ Franz p. 14<br />

et le chef d’orchestre<br />

CHurCHiLL du 25/3 au 5/4<br />

▶ L’homme invisible p. 5<br />

CHurCHiLL du 17/3 au 18/3<br />

▶ horton p. 14<br />

ParC du 19/3 au 25/3<br />

CHurCHiLL du 26/3 au 1/4<br />

ParC du 2/4 au 6/4<br />

▶ <strong>Il</strong> y a <strong>longtemps</strong> p. 3<br />

<strong>que</strong> <strong>je</strong> t’aime<br />

ParC du 19/3 au 1/4<br />

CHurCHiLL du 2/4 au 8/4<br />

▶ Into the Wild p. 4<br />

ParC du 5/3 au 11/3<br />

CHurCHiLL du 16/3 au 1/4<br />

▶ It’s a Free World p. 4<br />

CHurCHiLL du 6/3 au 10/3<br />

▶ J’ai toujours rêvé p. 16<br />

d’être un gangster<br />

ParC du 19/3 au 25/3<br />

CHurCHiLL du 26/3 au 8/4<br />

▶ Loïc Lantoine p. 15<br />

en concert<br />

ParC le 20/3<br />

▶ Loin d’elle p. 6<br />

ParC du 10/3 au 18/3<br />

CHurCHiLL du 19/3 au 8/4<br />

▶ Lust, caution p. 4<br />

CHurCHiLL du 7/3 au 20/3<br />

▶ Le mariage p. 5<br />

de Maria Braun<br />

CHurCHiLL du 31/3 au 1/4<br />

▶ Max & co p. 14<br />

CHurCHiLL le 9/3<br />

ParC du 12/3 au 16/3<br />

CHurCHiLL du 25/3 au 3/4<br />

▶ <strong>Les</strong> méduses p. 4<br />

CHurCHiLL du 5/3 au 7/4<br />

▶ Modus operandi p. 12<br />

ParC du 5/3 au 11/3<br />

CHurCHiLL du 12/3 au 8/4<br />

Remusclons le pouvoir d’achat !<br />

Action « BIOGYM » en hausse !*<br />

* Un rapport qualité/prix probablement imbatable.<br />

Fitness, cuisses-abdos, stretching, step, sauna<br />

Tél. 04 224 13 73 \ www.biogym.be<br />

91-93 rue Général Collyns 4000 Liège<br />

(quartier St-Walburge - Citadelle)<br />

▶ no country for old Men p. 4<br />

CHurCHiLL du 5/3 au 7/4<br />

▶ nos souvenirs brûlés p. 16<br />

CHurCHiLL du 5/3 au 1/4<br />

ParC du 2/4 au 8/4<br />

▶ nuit du fantasti<strong>que</strong> p. 5<br />

ParC le 5/4<br />

▶ paris p. 6<br />

CHurCHiLL du 5/3 au 25/3<br />

ParC du 27/3 au 1/4<br />

CHurCHiLL du 2/4 au 8/4<br />

▶ patate p. 14<br />

CHurCHiLL le 5/3<br />

ParC le 9/3<br />

CHurCHiLL du 15/3 au 6/4<br />

▶ peur(s) du noir p. 4<br />

CHurCHiLL du 5/3 au 18/3<br />

▶ promets-moi p. 4<br />

CHurCHiLL du 5/3 au 8/4<br />

▶ Quatre minutes p. 7<br />

ParC du 12/3 au 17/3<br />

CHurCHiLL du 19/3 au 7/4<br />

▶ reviens-moi p. 11<br />

(atonement)<br />

ParC du 26/3 au 1/4<br />

CHurCHiLL du 2/4 au 8/4<br />

▶ Soirée amazonie p. 12<br />

ParC le 18/3<br />

▶ Stardust, p. 14<br />

le mystère de l’étoile<br />

CHurCHiLL du 5/3 au 16/3<br />

▶ this is England p. 4<br />

CHurCHiLL du 6/3 au 21/3<br />

▶ Vitus, l’enfant… p. 7<br />

▶ Vo<br />

CHurCHiLL du 19/3 au 25/3<br />

ParC du 26/3 au 31/3<br />

CHurCHiLL du 3/4 au 8/4<br />

▶ Version française<br />

CHurCHiLL du 2/4 au 5/4<br />

asbl<br />

Votre<br />

bien-être<br />

passe<br />

par<br />

Reviens-moi (Atonement)<br />

↓noS↓éVénEMEntS↓<br />

<strong>Les</strong> séances en présence des équipes de film<br />

▶ Willy Perelsztejn – Modus Operandi – mercredi 5 mars ▶ p. 12<br />

▶ Déborah François – <strong>Les</strong> femmes de l’ombre – samedi 8 mars ▶ p. 3<br />

▶ Delphine Lehericey – Comme à Ostende – dimanche 9 mars ▶ p. 3<br />

▶ alain Marcoen – Coin rouge coin bleu – <strong>je</strong>udi 27 mars ▶ p. 12<br />

<strong>Les</strong> concerts<br />

▶ Malinne Bolon – vendredi 7 mars ▶ p. 15<br />

▶ Chrystel Wautier trio – vendredi 14 mars ▶ p. 15<br />

▶ Loïc Lantoine – <strong>je</strong>udi 20 mars ▶ p. 15<br />

▶ Musafir – vendredi 25 avril ▶ p. 15<br />

<strong>Les</strong> classi<strong>que</strong>s<br />

▶ L’homme invisible de James Whale – lundi 17 mars ▶ p. 5<br />

▶ Le mariage de Maria Braun de rainer Werner Fassbinder – lundi 31 mars<br />

▶ p. 5<br />

et aussi…<br />

▶ Festival imagéSanté – lundi 10 mars & le mercredi 12 mars ▶ p. 6<br />

▶ Soirée amazonie – mardi 18 mars ▶ p. 12<br />

▶ Courts métrages fantasti<strong>que</strong>s – <strong>je</strong>udi 3 avril ▶ p. 5<br />

14e ▶ Nuit du Film Fantasti<strong>que</strong> – samedi 5 avril ▶ p. 5


a bord du Dar<strong>je</strong>eling Limited<br />

the Dar<strong>je</strong>eling Limited<br />

Quand Wes Anderson (La vie aquati<strong>que</strong>, La famille Tenenbaum) transpose avec<br />

bonheur son univers excentri<strong>que</strong> en inde. Avec l’étonnante dynami<strong>que</strong> d’un trio<br />

de choc composé d’Adrien Brody, Owen Wilson et Jason Schwartzman<br />

Trois frères, qui ne se sont pas vus depuis les funérailles<br />

de leur père (Bill Murray), un an plus tôt, se<br />

donnent rendez-vous en Inde, où ils entreprennent<br />

un long périple en train, histoire de tisser de<br />

nouveaux liens et de retrouver leur mère (An<strong>je</strong>lica<br />

Huston) partie en exil. Or, tous trois sont en état de<br />

crise : Francis (Owen Wilson) se relève d’un grave<br />

accident de la route, Jack (Jason Schwartzman)<br />

tente de se remettre d’un chagrin d’amour et<br />

Peter (Adrien Brody) en pleine crise existentielle,<br />

appréhende la naissance de son premier enfant.<br />

<strong>Les</strong> frangins passent une bonne partie du voyage à<br />

se disputer. Livrés à eux-mêmes en plein cœur de<br />

l’Inde, leur périple se corse.<br />

The Dar<strong>je</strong>eling Limited distille de part en part<br />

un charme énorme et capiteux, qui nous berce d’une<br />

étrange poésie : les voyages en train, comme la vie, ne<br />

sont-ils pas de longs travellings ?<br />

Formellement, c’est un festin cocasse d’idées et de<br />

situations qui confirment l’étonnante et vigoureuse<br />

originalité d’Anderson dans le paysage du cinéma<br />

américain. Après Rushmore, les Tenenbaum et La<br />

vie aquati<strong>que</strong>, ce Dar<strong>je</strong>eling gravit une nouvelle marche<br />

dans l’ascension vers le non-sens chic et détraqué<br />

qui semble être la voie du cinéaste. (Olivier Seguret,<br />

Libération)<br />

de Wes Anderson, USA, 2007, 1 h 31, VO. Avec Owen<br />

Wilson, Adrien Brody, Jason Schwartzman, Amara<br />

Karan, Camilla Rutherford, Irfan Khan, Bill Murray,<br />

An<strong>je</strong>lica Huston. www.dar<strong>je</strong>elinglimited-lefilm.com/<br />

PARC ChURChiLL<br />

Deux sœurs pour<br />

un roi · the other Boleyn Girl<br />

La confrontation tant attendue entre deux des<br />

plus fascinantes <strong>je</strong>unes actrices américaines,<br />

Natalie Portman et Scarlett Johansson, devrait<br />

suffire à la réussite de ce film écrit par le<br />

scénariste de The Queen. Ajoutez au casting<br />

Eric Bana et Kristin Scott Thomas et Deux sœurs<br />

pour un roi se fait plus <strong>que</strong> prometteur<br />

1521. Sous la pression de sa famille, la <strong>je</strong>une aristocrate Mary<br />

Boleyn (Scarlett Johansson) devient la maîtresse du roi Henry<br />

viii d’Angleterre. Mais durant la grossesse de Mary, sa sœur<br />

Anne (Natalie Portman) séduit le roi qui devient l’amant des<br />

deux <strong>je</strong>unes femmes… La jalousie de Mary, devenue avec<br />

le temps amoureuse du souverain, s’en trouve décuplée,<br />

d’autant <strong>que</strong> <strong>que</strong>l<strong>que</strong>s années plus tard, Henry annule son<br />

mariage et décide d’épouser Anne.<br />

de Justin Chadwick, Grande-Bretagne, 2007,<br />

1 h 45, VO. Avec Natalie Portman, Scarlett<br />

Johansson, Eric Bana, Kristin Scott Thomas.<br />

www.2soeurspour1roi.com. PARC<br />

L’année où mes parents<br />

sont partis en vacances<br />

o ano em Que Meus Pais Saíram de Férias<br />

173 l 5 mars au 8 avril 2008 l 11<br />

Comment raconter une dictature, parler de résistance ? Comment, ce faisant, parler<br />

d’enfance, de football, d’amour et d’émoi, d’abandon et d’exil ? Comment, avec<br />

tous ces éléments, créer un film destiné aux familles, adultes et enfants à partir de<br />

12 ans ?<br />

C’est ce <strong>que</strong> réussit formidablement Cao<br />

Hamburger avec cette évocation du Brésil de<br />

1970, écrasé par une dictature de plus en plus<br />

dure sévissant depuis 1964. Pourtant vous ne verrez<br />

ni interrogatoire, ni torture, ni cellule secrète<br />

de résistance, ni discours politi<strong>que</strong>. Vous ne les<br />

verrez pas mais vous en ressentirez le poids, l’ombre<br />

et la menace. Et c’est bien de cet équilibre<br />

fragile <strong>que</strong> L’année où mes parents… tire toute<br />

sa force évocatrice. Disons <strong>que</strong> nous sommes<br />

plus du côté de Truffaut et des 400 coups <strong>que</strong> de<br />

Costa Gavras.<br />

En cet été 1970, le Brésil de Pelé s’apprête à<br />

vivre SA coupe du monde, qui le fera entrer dans<br />

l’imaginaire collectif comme LA nation du football.<br />

Pour le petit Mauro pourtant, cet été n’a<br />

rien d’une saison de rêve. Ses parents ont décidé<br />

de partir en vacances sans lui ! <strong>Il</strong>s le conduisent<br />

à Sao Paolo, chez son grand-père. Son père lui<br />

promet <strong>que</strong> les vacances seront courtes et qu’il<br />

sera de retour pour le coup d’envoi de la coupe.<br />

Mais rien ne marche comme prévu. Seul dans<br />

une ville qu’il ne connaît pas, Mauro est recueilli,<br />

bien à contre-cœur dans un premier temps, par<br />

Sholomo, vieux Juif solitaire et voisin du papy. Le<br />

reviens-moi · atonement<br />

Tiré d’un best seller du romancier britanni<strong>que</strong> ian McEwan, Atonement raconte l’histoire de vies brisées<br />

dans l’Angleterre des années 30-40. Après Orgueil et préjugés, Joe Wright retrouve son actrice fétiche<br />

Keira Knightley pour un drame envoûtant sur le pouvoir de l’imagination et de l’écriture<br />

Révélé avec Orgueil et préjugés, adapté d’un roman de Jane<br />

Austen, Joe Wright poursuit dans une veine similaire, puisant<br />

dans un autre roman, Atonement de Ian McEwan, la matière<br />

de sa nouvelle œuvre. On quitte l’Angleterre géorgienne<br />

pour celle des années 30, bruissant déjà des rumeurs de la<br />

Seconde Guerre mondiale. Dans une aristocrati<strong>que</strong> demeure<br />

victorienne, une <strong>je</strong>une fille de 13 ans, Briony Tallis, achève<br />

avec frénésie l’écriture de sa première pièce de théâtre. Le<br />

décor est encore celui d’une chambre d’enfant, mais Briony<br />

est au seuil du monde adulte. En ce jour trop chaud de l’été<br />

1935, la <strong>je</strong>une fille trop indiscrète et à l’imagination fertile<br />

va surprendre une scène ambiguë entre sa sœur Cecilia et<br />

Robbie Turner, le fils des domesti<strong>que</strong>s. De là va découler un<br />

enchaînement d’événements dramati<strong>que</strong>s.<br />

Joe Wright fait preuve d’un souci du détail dans sa reconstitution<br />

de l’Angleterre aristocrati<strong>que</strong> de 1935 et du désastre<br />

de la campagne de France en 1940. <strong>Il</strong> sait réinventer les<br />

figures imposées. L’immense manoir victorien de la famille<br />

Tallis est décrit dans toute sa splendeur, mais prend dès la<br />

gamin est du coup adopté par l’ensemble de ce<br />

quartier juif de Sao Paolo, où il va découvrir une<br />

nouvelle vie, une autre culture. <strong>Il</strong> va y rencontrer<br />

la <strong>je</strong>une et délurée Hanna.<br />

Cao Hamburger ne livre pas un film dossier<br />

sur la vie quotidienne sous une dictature, ni sur<br />

le sport opium du peuple… Son film est une<br />

évocation nostalgi<strong>que</strong> et poéti<strong>que</strong> d’une période<br />

noire de l’histoire du Brésil, vécue plus ou moins<br />

inconsciemment par un enfant de dix ans qui se<br />

retrouve obligé de grandir un peu plus tôt <strong>que</strong><br />

prévu. Un âge où le football est bien plus exaltant<br />

<strong>que</strong> la politi<strong>que</strong>. Un âge où le fait d’être juif, noir,<br />

italien ou communiste n’a pas beaucoup d’importance<br />

puisqu’on est tous Brésiliens et supporters<br />

de la même équipe. Un éloge de la mixité, de la<br />

diversité et de la solidarité. Une lettre d’amour au<br />

Brésil pour ne surtout pas oublier <strong>que</strong>, malgré la<br />

joie et la liesse populaire de cet été 70, la terreur<br />

était reine.<br />

d’après La Gazette Utopia<br />

de Cao hamburger, Brésil, 2006, 1 h 45, VO. Avec Michel<br />

Joelsas, Daniela Piepszyk, Germano Haiut, Simone<br />

Spoladore. www.oano.com.br/ PARC<br />

première image du film, subtile métaphore, l’apparence d’un<br />

écrin qui contient les souvenirs d’une enfant. Le travelling<br />

sur le défilé de figurines évoquant le Déluge anticipe la fuite<br />

en avant de l’héroïne comme les orages qui vont éclater sur<br />

la famille et l’Europe : la retraite de Dunker<strong>que</strong> y fera, plus<br />

loin, écho. Cette antienne, vue si souvent au cinéma, dans<br />

les livres d’histoires ou les documentaires, Wright l’aborde<br />

d’abord frontalement, avec un plan large et stati<strong>que</strong> instantanément<br />

évocateur, qui devient ensuite un magistral<br />

plan-sé<strong>que</strong>nce qui nous plonge au cœur du désastre humain.<br />

Plus <strong>que</strong> de simples décors histori<strong>que</strong>s, fruits des exigences<br />

d’un réalisateur capricieux, ces différents contextes servent<br />

au contraire l’œuvre, caisse de résonance des sentiments des<br />

protagonistes.<br />

Alain Lorfèvre, La Libre Belgi<strong>que</strong><br />

de Joe Wright, Grande-Bretagne, 2007, 2 h 03, VO. Avec Keira Knightley,<br />

James McAvoy, Vanessa Redgrave, Saiorse Ronan, Romola Garai.<br />

www.atonementthemovie.co.uk/ PARC ChURChiLL<br />

au parc<br />

Mardi 8 avril à 20 h<br />

avant-prem1ère


12 l 5 mars au 8 avril 2008 l 173<br />

SoIréE aMazonIE :<br />

Sarayaku, le retour<br />

L a Fr o n t i è r e d e Vi e r ev i e n t<br />

au cinéma Le Parc pour une<br />

soirée exceptionnelle avec un<br />

représentant des Peuples de<br />

la Forêt. José Gualinga, indien<br />

d’Amazonie, présentera deux films<br />

consacrés à ce pro<strong>je</strong>t incroyable :<br />

entourer leur territoire d’une<br />

bordure d’arbres à f leurs de<br />

couleurs<br />

Sang noir<br />

Sang noir fut tourné au retour de Jac<strong>que</strong>s<br />

Dochamps de son premier séjour à<br />

Sarayaku. José Gualinga, alors présent en<br />

Belgi<strong>que</strong>, lui décrypta les images ramenées.<br />

Une amitié naît entre les deux hommes,<br />

des liens étonnants se tissent entre l’Ardenne<br />

et l’Amazonie. Sang Noir contient<br />

en germe, déjà, le pro<strong>je</strong>t de la Frontière de<br />

Vie et permet d’en saisir les ressorts et les<br />

en<strong>je</strong>ux profonds.<br />

Un film, un message, un poème.(…) Sang<br />

noir retentit comme un ultime cri d’alarme.<br />

(Télémousti<strong>que</strong>)<br />

de Jac<strong>que</strong>s Dochamps & José Gualinga, Belgi<strong>que</strong>,<br />

1993, 52 mn. PARC<br />

Pouvoir parler simplement,<br />

être écouté… vraiment<br />

(gratuit, anonyme)<br />

8 rue Saint-Denis Liège<br />

Tél. 0800/15234<br />

au parc<br />

Mardi 18 mars à 20 h<br />

pro<strong>je</strong>ction uni<strong>que</strong><br />

Pro<strong>je</strong>ction de Sang noir et de <strong>Les</strong><br />

connaissances des Hommes de la<br />

forêt suivies d’une rencontre avec<br />

José Gualinga, indien d’amazonie,<br />

animée par Jac<strong>que</strong>s Dochamps,<br />

réalisateur rtBF et président de<br />

Frontière de vie-Belgi<strong>que</strong>.<br />

toute l’équipe de la Frontière sera<br />

ensuite présente au café du Parc<br />

pour vous accueillir et dialoguer<br />

avec vous.<br />

Organisation : Frontière de vie Belgi<strong>que</strong> et les<br />

<strong>Grignoux</strong><br />

en novembre 2006, nous recevions la visite<br />

de José Gualinga, représentant des relations<br />

internationales du peuple Kichwa de<br />

Sarayaku en amazonie équatorienne.<br />

après la pro<strong>je</strong>ction de deux films étonnants<br />

relatant leurs difficultés avec les multinationales<br />

du pétrole, il nous annonça leur<br />

pro<strong>je</strong>t de plantation d’arbres à fleurs de<br />

couleurs ceinturant les 135 000 hectares<br />

de forêt primaire qui constituent leur territoire,<br />

la Frontière de Vie.<br />

José Gualinga revient aujourd’hui nous<br />

présenter l’état d’avancement du pro<strong>je</strong>t<br />

ainsi <strong>que</strong> les derniers développements de<br />

la situation.<br />

Frontière de vie<br />

Belgi<strong>que</strong><br />

La Frontière de Vie est un pro<strong>je</strong>t du Peuple<br />

indien Kichwa de Sarayaku (amazonie<br />

équatorienne). il consiste à créer sur le<br />

pourtour de leur territoire (300 km de long)<br />

une immense frontière d’arbres à fleurs<br />

de couleurs. Cette frontière sera visible<br />

d’avion et se veut un symbole universel<br />

de paix, de protection de la terre et des<br />

peuples autochtones.<br />

Frontière de Vie-Belgi<strong>que</strong>, basé en province<br />

de Liège, est le premier relais européen de<br />

ce pro<strong>je</strong>t titanes<strong>que</strong>.<br />

www.frontieredevie.be<br />

<strong>Les</strong> connaissances<br />

des hommes de la forêt<br />

Eriberto Gualinga, frère de José, a décidé de devenir cinéaste à Sarayaku. Avec peu de<br />

moyens et quasi sans formation, il nous avait étonnés l’an dernier avec Soy Defensor de<br />

la Selva, un film où nous pénétrions au cœur des événements dramati<strong>que</strong>s de l’année<br />

2003. Militaires et ouvriers de la compagnie pétrolière avaient alors débarqué en force<br />

à Sarayaku.<br />

Eriberto nous revient cette année avec un tout nouveau film, plus serein, où les anciens<br />

de la communauté tentent de transmettre aux plus <strong>je</strong>unes leur perception du monde<br />

et les raisons profondes de leur détermination. « Un jour, vous serez comme ces arbres,<br />

leur dit le chamane don Sabino, l’initiateur de la Frontière, et vos pensées ne pourront<br />

être détruites. »<br />

d’Eriberto Gualinga, 2007, 20 mn. PARC<br />

Modus operandi<br />

A l’heure où certains hommes politi<strong>que</strong>s s’emmêlent<br />

les pinceaux avec l’histoire et distillent des propos<br />

hasardeux sur les génocides, Modus Operandi est un<br />

documentaire d’exception qu’ils devraient regarder<br />

en boucle. Le film traite de la déportation des Juifs de<br />

Belgi<strong>que</strong>. Un éclairage bouleversant sur les stratégies<br />

machiavéli<strong>que</strong>s qui installent un peuple dans les marges<br />

de la société pour aboutir à son élimination physi<strong>que</strong><br />

De 1942 à 1944, 24 916 Juifs, hommes, femmes et<br />

enfants, ont été déportés de Belgi<strong>que</strong> vers Auschwitz.<br />

Seuls 1 206 d’entre eux en sont revenus. Une poignée<br />

de nazis ont mis en place la persécution des Juifs de<br />

Belgi<strong>que</strong> avec l’appui volontaire ou inconscient de certaines<br />

autorités belges. Comment ? C’est l’histoire de ce<br />

film. C’est notre histoire, à chacun d’entre nous.<br />

Beaucoup de films se sont intéressés au « pourquoi »<br />

de ces événements. Modus Operandi, par contre, s’intéresse<br />

au « comment ». De plus, il se penche spécifi<strong>que</strong>ment<br />

sur l’histoire d’un pays en particulier : la<br />

Belgi<strong>que</strong>.<br />

Modus Operandi décrit la chronologie des événements<br />

et des différentes phases qui mèneront à la solution<br />

finale : de l’identification de la population juive, de son<br />

exclusion de la vie économi<strong>que</strong> et sociale jusqu’à son<br />

extermination.<br />

Cette histoire est empreinte de plus de nuances qu’il<br />

n’y paraît. Modus Operandi s’écarte du mythe d’une<br />

Belgi<strong>que</strong> exemplaire, tout en évitant de faire le procès<br />

de la « passivité d’une population qui fut d’abord préoccupée<br />

par sa propre survie ».<br />

Le film aborde en particulier les attitudes diverses des<br />

autorités belges chargées d’appli<strong>que</strong>r les ordonnances<br />

coin rouge coin bleu<br />

De salle en salle, de frères en frères, ce film nous<br />

plonge dans le milieu de la boxe, brosse le portrait<br />

impressionniste d’hommes et de femmes passionnés<br />

par ce sport populaire et témoigne de la vie d’une<br />

région. Un regard percutant, un corps à corps magistral<br />

avec une région, signé par le chef opérateur des frères<br />

Dardenne<br />

Ce qui m’a surpris dans la région liégeoise qui tirait ses richesses<br />

du sol, c’est la manière, pour ceux qui descendaient sous terre, de<br />

refaire surface à travers un sport individuel : boxe ou cyclisme, voire<br />

les deux pour certains.<br />

La boxe est notre su<strong>je</strong>t. Nous verrons donc des hommes frapper<br />

dans des sacs, sauter à la corde, muscler leur corps, courir, combattre<br />

enfin sur un petit carré de territoire délimité par une corde tendue<br />

en respectant des règles précises. La parole s’insinue de manière<br />

impromptue pendant les moments de repos pour tenter de percevoir<br />

les motivations, les envies, les faiblesses et les ambitions de chacun.<br />

L’un des thèmes récurrents au travers des personnages est évidemment<br />

l’immigration dans ses différents statuts. Certains par<br />

leur émigration récente ne participent pas à la même immigration<br />

au parc<br />

Jeudi 27 mars à 20 h 30<br />

pro<strong>je</strong>ction<br />

suivie d’une rencontre avec le<br />

réalisateur, alain Marcoen<br />

<strong>que</strong> celle des plus anciens, ces hommes<br />

qui, venus pour travailler dans les mines,<br />

amenèrent femmes et enfants, et qui se<br />

sont sédentarisés. Ces derniers n’avaient<br />

d’autre ambition <strong>que</strong> de nourrir leur<br />

famille et améliorer leurs conditions de<br />

vie par le labeur. L’ambition des premiers<br />

est personnelle et individuelle : c’est le<br />

sport lui-même et la gloire éventuelle<br />

qu’elle pourra leur procurer.<br />

La boxe, qui ne nourrit pas ses hommes<br />

mais qui les remplit d’espoir, de<br />

rêve, d’ambition, et parfois de crainte,<br />

de doute, mais qui n’enlève en rien cette<br />

envie de gagner. Voici donc l’aspect<br />

chronologi<strong>que</strong> cycli<strong>que</strong> de ce documentaire.<br />

Fait d’espoirs en début de saison,<br />

de succès parfois ou de déception mais<br />

toujours d’énormément d’efforts. Ce<br />

film est physi<strong>que</strong>, nous plongerons dans<br />

ce milieu sportif et nous apprendrons à<br />

connaître les <strong>je</strong>unes boxeurs liégeois et<br />

leur entourage.<br />

Alain Marcoen, réalisateur<br />

d’Alain Marcoen, Belgi<strong>que</strong>, 2007, 52 mn. PARC<br />

Grande distribution<br />

et mondialisation financière<br />

cycle de conférences<br />

au parc<br />

Mercredi 5 mars à 20 h<br />

avant-prem1ère<br />

en présence de Willy Perelsztejn,<br />

scénariste, producteur et conseiller<br />

techni<strong>que</strong>.<br />

En collaboration avec le Foyer culturel juif de<br />

Liège et <strong>Les</strong> Territoires de la Mémoire<br />

allemandes, allant selon les cas de la résistance à la<br />

collaboration volontaire ou inconsciente.<br />

Modus Operandi est le résultat d’un travail créatif<br />

considérable avec un ob<strong>je</strong>ctif délibérément pédagogi<strong>que</strong><br />

et une fiabilité rigoureuse sur le plan scientifi<strong>que</strong>,<br />

grâce notamment au travail d’historiens et journalistes<br />

réputés tels <strong>que</strong> José Gotovitch, Jean-Philippe<br />

Schreiber, Luis Angel Bernardo y Garcia, Jean-Jac<strong>que</strong>s<br />

Jespers et Yvan Sevenans.<br />

de hugues Lanneau, Belgi<strong>que</strong>, 2007, 1 h 38.<br />

www.film-modusoperandi.be. PARC<br />

et débats accessibles à tous<br />

Ce samedi 26 avril de 10 à 17 h<br />

Environnement et Conditions de travail<br />

48-50 rue du Beau Mur 4030 Grivegnée<br />

Tél. 04 349 19 02


En prati<strong>que</strong><br />

comment faire ?<br />

<strong>Les</strong> séances d’Écran large sur tableau noir<br />

sont ouvertes à tous les groupes scolaires<br />

accompagnés par leur enseignant : il n’y<br />

a pas de minimum fixé.<br />

Une réservation par téléphone au<br />

04 222 27 78 est cependant indispensable.<br />

Une confirmation écrite sera envoyée<br />

par la poste et rappellera la date, l’heure,<br />

le lieu de la séance ainsi <strong>que</strong> le titre du<br />

film choisi.<br />

<strong>Il</strong> suffit ensuite de se rendre avec le<br />

groupe au cinéma Le Parc ou Churchill à<br />

la date fixée : le paiement se fait généralement<br />

à ce moment-là.<br />

accompagnement<br />

pédagogi<strong>que</strong><br />

Cha<strong>que</strong> film du programme d’Écran large<br />

sur tableau noir est accompagné d’un dossier<br />

pédagogi<strong>que</strong> remis gratuitement aux<br />

enseignants qui assistent aux matinées<br />

scolaires.<br />

<strong>Les</strong> prix<br />

<strong>Les</strong> prix sont volontairement modérés<br />

afin de faciliter la participation la plus<br />

large des élèves.<br />

Enseignement fondamental : 2,50 ¤ par<br />

élève – Enseignement secondaire et supérieur<br />

: 3 ¤ – Gratuit pour les enseignants<br />

accompagnants.<br />

D’autres séances<br />

Si les dates proposées ne vous convenaient<br />

pas, il est généralement possible<br />

d’organiser une séance à la<br />

demande en nous contactant au<br />

04 222 27 78.<br />

<strong>Il</strong> est également possible d’organiser<br />

une pro<strong>je</strong>ction en matinée scolaire d’un<br />

film qui n’est pas à l’affiche du programme<br />

Écran large sur tableau noir pour autant<br />

qu’un minimum d’élèves soit réuni. Vous<br />

pouvez nous contacter à ce propos au<br />

04 222 27 78.<br />

Enfin, tous les films pro<strong>je</strong>tés au<br />

Parc et au Churchill (dont l’agenda<br />

est repris dans les pages centrales de<br />

ce journal) peuvent être vus par des<br />

groupes d’élèves d’au moins dix personnes,<br />

accompagnés d’un professeur<br />

en séances normales d’après-midi en<br />

semaine, au tarif préférentiel de 3,60 ¤<br />

(gratuit pour les professeurs accompagnants).<br />

Une réservation par téléphone<br />

(04 222 27 78) est indispensable.<br />

<strong>Les</strong> animations<br />

En bref…<br />

<strong>Il</strong> y a les films, les dossiers pédagogi<strong>que</strong>s<br />

et… les animations. En effet, de nombreux<br />

films destinés à l’enseignement<br />

fondamental peuvent donner lieu, après<br />

la vision du film, à une animation dans<br />

les classes.<br />

Comment savoir si une animation<br />

est prévue ?<br />

Tous les films de la programmation ne<br />

donnent pas lieu à une animation. Sur ce<br />

programme, il y a des animations prévues<br />

pour Patate et Max & Co.<br />

De plus, nous remettons aux enseignants<br />

qui viennent en matinées scolaires une<br />

fiche signalant l’animation et résumant<br />

son contenu au moment de la pro<strong>je</strong>ction.<br />

Comment réserver une animation ?<br />

La réservation se fait simplement par<br />

téléphone au 04 222 27 78 (Clara<br />

Beelen, Laurence Gales ou Noémie<br />

Theunissen) pour fixer une date<br />

d’animation.<br />

Le programme du Parc-Churchill<br />

se trouve cha<strong>que</strong> semaine<br />

dans le PASSE-PARTOUT<br />

▶Pour le maternel<br />

patate<br />

Ce programme de courts métrages destinés aux enfants de maternelle (il fait<br />

58 minutes) est dominé par le moyen métrage Patate et le jardin potager : pleine<br />

d’humour et de poésie, cette histoire de légumes partant à la découverte du vaste<br />

monde plaira certainement aux petits spectateurs qui seront notamment sensibles<br />

à son graphisme original et coloré.<br />

▶Pour le primaire<br />

crin banc & Le ballon rouge<br />

Voici sur copies neuves deux grands classi<strong>que</strong>s du film pour enfants réalisés par<br />

Albert Lamorisse dans les années 50. Si les deux histoires sont tout à fait différentes<br />

et se déroulent dans des décors contrastés (l’un en Camargue, l’autre dans le Paris<br />

populaire), elles mettent cependant en scène la même amitié entre un gamin<br />

solitaire et un être merveilleux – cheval ou ballon rouge. Pleins de poésie et d’un<br />

charme pres<strong>que</strong> désuet, ces deux moyens métrages sauront plaire à un large public<br />

d’enfants entre six et dix ans environ.<br />

Max & co<br />

Ce film d’animation a des allures de polar dans une petite ville de province française<br />

: il raconte le combat <strong>que</strong> le <strong>je</strong>une Max, aidé de Félicie, va mener contre le<br />

méchant Rodolfo, patron véreux d’une fabri<strong>que</strong> de tapettes à mouche, prêt à tout<br />

pour augmenter son chiffre d’affaires. Au-delà de cette aventure policière, il s’agit<br />

d’une fable écologi<strong>que</strong> et sociale sur la résistance d’une petite ville à la loi inexorable<br />

du profit. Multipliant les clins d’œil, cette production helvète prouve <strong>que</strong> le<br />

cinéma européen d’animation n’a rien à envier à son homologue hollywoodien.<br />

Le roi et l’oiseau<br />

Le roi et l’oiseau est le fruit du travail obstiné de Paul Grimault, qui a mis plus de<br />

vingt ans réaliser le dessin animé dont il rêvait. Basé sur un scénario de Jac<strong>que</strong>s<br />

Prévert, il met en scène le combat de deux <strong>je</strong>unes amoureux contre un roi jaloux et<br />

furieux. Ce chant en faveur de la liberté se déroule dans des décors à la fois superbes<br />

et pleins de fantaisie. Cha<strong>que</strong> image témoigne ainsi de la recherche graphi<strong>que</strong><br />

de son créateur qui a ainsi réalisé un chef-d’œuvre unanimement reconnu.<br />

▶Pour le secondaire<br />

La tête de maman<br />

L’adolescence est certainement l’âge des <strong>que</strong>stionnements sur soi, sur ses proches,<br />

sur le monde et le sens de la vie… C’est ainsi <strong>que</strong> Lulu, quinze ans, se demande<br />

ce qui se passe dans « la tête de maman », à la fois distante, distraite et toujours<br />

un peu malade. Le hasard lui fera ainsi découvrir l’existence d’un amour de <strong>je</strong>unesse<br />

de sa mère : ce sera l’occasion pour Lulu de découvrir un visage de sa mère<br />

qu’elle ne connaissait pas, mais également de vivre sa propre première expérience<br />

amoureuse.<br />

Le vent se lève<br />

Le cinéaste Ken Loach se penche dans ce film sur la guerre d’indépendance<br />

de l’Irlande au début des années 1920. C’est pour lui l’occasion de montrer la<br />

violence de l’impérialisme britanni<strong>que</strong> mais également les déchirements qu’il a<br />

causés au sein de la société irlandaise.<br />

Si l’histoire peut paraître lointaine, elle est pourtant pleinement d’actualité à<br />

un moment où l’impérialisme met à feu et à sang des régions entières. <strong>Les</strong> leçons<br />

à tirer du Vent se lève ne sont cependant pas manichéennes et invitent d’abord à<br />

la réflexion et à la discussion, notamment sur le prix de l’indépendance ou sur la<br />

légitimité de la violence.<br />

aGEnDa au parc au churchILL<br />

Crin blanc<br />

& Le ballon rouge<br />

grignoux.be<br />

est disponible<br />

au Stand Info<br />

de Belle-Île<br />

mardi 4 mars à 13 h 30 mercredi 5 mars à 10 h 15<br />

lundi 10 mars à 10 h 15<br />

La tête de maman vendredi 29 février à 10 h 00<br />

lundi 3 mars à 10 h 00<br />

Patate <strong>je</strong>udi 6 mars à 10 h 30<br />

lundi 10 mars à 10 h 30<br />

Max & Co <strong>je</strong>udi 13 mars à 13 h 30<br />

lundi 17 mars à 10 h 00<br />

<strong>je</strong>udi 6 mars à 10 h 00<br />

mardi 11 mars à 10 h 00<br />

vendredi 14 mars à 10 h 30<br />

mardi 18 mars à 10 h 30<br />

mercredi 19 mars à 10 h 00<br />

vendredi 21 mars à 10 h 00<br />

Le vent se lève vendredi 14 mars à 9 h 30 mercredi 19 mars à 9 h 30<br />

<strong>je</strong>udi 20 mars à 9 h 30<br />

Le roi et l’oiseau vendredi 11 avril à 13 h 30<br />

lundi 14 avril à 10 h 00<br />

mercredi 16 avril à 10 h 00<br />

mardi 22 avril à 10 h 00<br />

Gagnez des<br />

places de cinéma<br />

avec le magazine<br />

SOLiDARiS<br />

Le ballon rouge<br />

Max & Co<br />

Le roi et l’oiseau<br />

La tête de maman<br />

<strong>Les</strong> programmes du Parc/<br />

Churchill sont diffusés<br />

quotidiennement sur le<br />

télétexte de RTC Liège<br />

173 l 5 mars au 8 avril 2008 l 13<br />

grignoux.be<br />

est disponible<br />

à la Fnac


1 l 5 mars au 8 avril 2008 l 173<br />

chasseurs de dragons<br />

Un monde imaginaire, un dragon effroyable, deux adorables ringards comme<br />

chasseurs et une <strong>je</strong>une fille courageuse : il n’en faut pas plus pour <strong>que</strong> cette heroic<br />

fantasy trouve une place de choix auprès de nos <strong>je</strong>unes spectateurs<br />

Gwizdo et Lian-Chu sont deux Chasseurs de dragonss,<br />

mais ce ne sont pas les meilleurs, loin s’en faut... Leurs seuls<br />

talents réels : la carrure de grosse brute au cœur tendre de<br />

Lian-Chu et le don de Gwizdo pour l’arna<strong>que</strong> sous toutes<br />

ses formes. Leur uni<strong>que</strong> ambition : s’offrir une petite ferme<br />

où ils se la couleront douce en élevant des moules, un animal<br />

nettement moins pénible à chasser <strong>que</strong> les dragons.<br />

A <strong>que</strong>l<strong>que</strong>s îles de là, se dresse la forteresse du Seigneur<br />

Arnode. Ce dernier a un problème, il vit dans la terreur du<br />

retour du Bouffe Monde, ce terrible dragon qui, toutes les<br />

vingt saisons, revient pour semer la terreur et la désolation.<br />

Personne n’a pu le vaincre ni même revenir vivant pour<br />

raconter le combat. Zoé, la petite-nièce d’Arnode qui a<br />

décidé de prendre la situation en main, rencontre Gwizdo<br />

et Lian-Chu. Persuadée d’avoir trouvé les héros de ses rêves,<br />

elle va les entraîner dans une folle aventure…<br />

d’Arthur Qwak & Guillaume ivernel, France, 2007, 1 h 20. www.<br />

chasseursdedragons-lefilm.fr. À partir de 6-7 ans. PARC ChURChiLL<br />

patate<br />

Et si le potager devenait un terrain<br />

d’aventures pour les légumes du coin ?<br />

C’est le pari réussi de ce moyen métrage<br />

maraîcher, précédé de quatre historiettes<br />

tout en charme et en inventivité.<br />

Patate et le jardin potager est le film<br />

principal de ce programme. On y rencontre<br />

une <strong>je</strong>une pomme de terre courageuse<br />

partie à la recherche de ses amis<br />

les légumes <strong>que</strong> le jardinier a emmenés.<br />

Flanquée de Brocoli, Poireau et Carotte,<br />

Patate trouve le chemin de la maison et<br />

découvre le secret du jardinier ! Quelle<br />

aventure pour ces légumes qui n’ont<br />

jamais quitté leur carré de terreau !<br />

Patate et le jardin potager est précédé<br />

de quatre courts métrages charmants où<br />

l’on verra un <strong>je</strong>une homme chercher à<br />

Durée<br />

Courte<br />

Prix Court<br />

4 ¤<br />

voir les étoiles (La tête dans les étoiles), un<br />

génie sortir d’une boîte de… raviolis (Le<br />

génie de la boîte de raviolis), des pirates<br />

amateurs de poisson (Circuit marine) et<br />

des écoliers en visite dans un étrange<br />

château (Le château des autres). Du rire à<br />

la mélancolie, en passant (un petit peu !)<br />

par la peur, les enfants à partir de 3 ans<br />

vivront <strong>que</strong>l<strong>que</strong>s moments mémorables.<br />

La tête dans les étoiles de Sylvain Vincendeau,<br />

France, 2005, 8 mn 30. Le génie de la boîte de raviolis<br />

de Claude Barras, France, 2005, 7 mn 30. Circuit<br />

Marine d’isabelle Favez, France, 2004, 7 mn. Le<br />

château des autres de Pierre-Luc Granon, France,<br />

2004, 6 mn. Patate et le jardin potager de Damien<br />

Louche-Pelissier & Benoît Chieux, France, 2000,<br />

28 mn. À partir de 3 ans. PARC ChURChiLL<br />

Max & co<br />

Chez Bzzz & Co, usine de tapettes à<br />

mouches, les affaires ne marchent plus<br />

très bien : il n’y a pas suffisamment<br />

de mouches ! Alors <strong>que</strong> les actionnaires<br />

inquiets décident de rationaliser<br />

l’usine, un savant fou se penche sur<br />

un pro<strong>je</strong>t de mouches mutantes qui<br />

ne tardent pas à atta<strong>que</strong>r les habitants<br />

de la ville. Max, un <strong>je</strong>une garçon à<br />

la recherche de son père, découvre<br />

les manipulations de Bzzz & Co et,<br />

accompagné de sa nouvelle amie<br />

Félicie, il part contrer leur plan.<br />

Cette fable écologi<strong>que</strong> et sociale, sur<br />

la résistance des habitants d’une petite<br />

ville soumise aux diktats du profit et<br />

de la rentabilité, est bien dans l’air du<br />

temps et ne man<strong>que</strong>ra pas d’enthousiasmer<br />

les spectateurs à partir de 8<br />

ans.<br />

de Samuel Guillaume & Frédéric Guillaume,<br />

Suisse/Belgi<strong>que</strong>, 2007, 1 h 16. www.maxandcol<br />

e f i l m . c o m / À par t i r d e 8 a n s . PAR C<br />

ChURChiLL<br />

Albums<br />

et littérature<br />

de <strong>je</strong>unesse<br />

Ouvrages scolaires<br />

Jeux et jouets<br />

11 rue des Carmes 4000 Liège<br />

tél. 04 222 42 66<br />

info@laparenthese.be<br />

www.laparenthese.be<br />

horton · Horton Hears a Who<br />

<strong>Les</strong> créateurs de L’âge de glace ont fondu pour un éléphant débonnaire investi d’un<br />

mission extraordinaire : sauver les habitants vivant sur une minuscule poussière !<br />

Plan<strong>que</strong>z votre porcelaine, Horton arrive sur nos écrans pour le bonheur des plus<br />

<strong>je</strong>unes (à partir de 5 ans)<br />

V e r S i o N<br />

FraNçaiSe<br />

Horton est un éléphant pour le moins curieux et doué d’une<br />

grande imagination. Toujours à l’écoute des autres, il prend<br />

la vie du bon côté. Un beau jour, Horton entend un appel au<br />

secours venant d’une minuscule poussière flottant dans les<br />

airs et sur la<strong>que</strong>lle vit une tout aussi minuscule civilisation :<br />

le monde de Zouville. Horton répand la nouvelle auprès des<br />

autres animaux de la Jungle de Nool, mais ils ne le croient<br />

pas et menacent même de détruire la poussière. Notre<br />

sympathi<strong>que</strong> pachyderme décide alors de tout faire pour<br />

protéger ses nouveaux amis. Y parviendra-t-il ?<br />

Horton est l’adaptation d’un roman de la série de littérature<br />

enfantine homonyme, créée dans les années 50 par<br />

Ted Geisel (à qui l’on doit le Grinch). Humour, aventures<br />

et tolérance sont portés à bout de trompe à la sympathie<br />

éléphantes<strong>que</strong>.<br />

de Jimmy hayward & Steve Martino, USA, 2007, 1 h 35, version<br />

française. À partir de 5 ans. http://horton-lefilm.com. PARC<br />

ChURChiLL<br />

Sauf mention contraire, tous les articles de cette page ont été rédigés par l’équipe des grignoux.<br />

Stardust, le<br />

mystère de l’étoile<br />

V e r S i o N<br />

FraNçaiSe<br />

<strong>Il</strong> était une fois un petit village anglais<br />

niché au creux d’une vallée, qui devait<br />

son nom inhabituel, Wall, au mur d’enceinte<br />

qui depuis des siècles dissuadait<br />

ses habitants de s’aventurer dans le<br />

royaume voisin, peuplé de lutins, sorcières,<br />

pirates volants et autres engeances<br />

malfaisantes. Un jour, un candide<br />

<strong>je</strong>une homme, Tristan, qui convoitait<br />

la plus jolie fille de Wall, s’engage à lui<br />

rapporter en gage de son amour une<br />

étoile tombée du ciel et perdue dans<br />

ces territoires interdits.<br />

Voici un joli conte de facture classi<strong>que</strong><br />

qui n’hésite pas à s’offrir <strong>que</strong>l<strong>que</strong>s<br />

beaux accrocs au genre… Avec une<br />

Michelle Pfeiffer divinement détestable<br />

et, cerise sur le gâteau, un Robert De<br />

Niro en capitaine de navire le jour et<br />

travesti chatoyant et honteux la nuit.<br />

de Matthew Vaughn, USA, 2007, 2 h 08,<br />

version française. Avec Charlie Cox, Claire Danes,<br />

Michelle Pfeiffer, Robert De Niro. À partir de 4-5<br />

ans . www.stardust-lefilm.fr. ChURChiLL<br />

Franz et le chef<br />

d’orchestre<br />

Durée<br />

Courte<br />

Prix Court<br />

4 ¤<br />

V e r S i o N<br />

FraNçaiSe<br />

Franz est un petit garçon qui attend<br />

avec impatience de perdre ses dents de<br />

lait pour avoir le droit de jouer du cor<br />

dans l’orchestre <strong>que</strong> dirige son papa.<br />

Le père et le fils se livrent une petite<br />

guerre loufo<strong>que</strong>, le premier cherchant<br />

à calmer son ouaille turbulente, et le<br />

second à attirer l’attention de son géniteur.<br />

<strong>Il</strong>s habitent une caravane posée<br />

au milieu d’un champ de chardons,<br />

<strong>que</strong> les musiciens bravent quotidiennement<br />

pour participer aux répétitions.<br />

Dans ce film, pas d’animaux bavards,<br />

pas d’ob<strong>je</strong>ts animés, mais des humains,<br />

avec des défauts et des qualités, et surtout<br />

des têtes pas croyables. <strong>Il</strong> y a des<br />

gros, des petits, des chauves et des<br />

babas chevelus, des mélomanes et des<br />

rockeurs… Pas du « joli » monde dans<br />

le sens classi<strong>que</strong> du terme, mais du<br />

beau monde parce <strong>que</strong> bigarré, singulier,<br />

exceptionnel…<br />

de Uzi & Lotta Geffenblad, Suède, 2005,<br />

46 mn, version française. À partir de 4-5 ans.<br />

ChURChiLL<br />

L’ASSOCIATIOn<br />

DeS éCOLeS De DevOIRS<br />

en Province de Liège<br />

recherche marraines<br />

et/ou répétiteurs bénévoles pour aide scolaire<br />

dans le primaire et/ou le secondaire<br />

7 rue Stéphany 4000 Liège<br />

04 223 69 07


Loïc Lantoine<br />

en 2003, Loïc Lantoine et François Pierron,<br />

duo français amateur de « chansons pas<br />

chantées », parachutent Badaboum, un<br />

premier album très remarqué. Quatre ans<br />

de scène et un succès grandissant... quand<br />

arrive Tout est calme. une écriture toujours<br />

aussi percutante, une musicalité qui<br />

s’enrichit, et un duo bien entouré : Nosfell,<br />

les têtes raides…<br />

À la face, on reçoit les mots dits, éructés,<br />

chantés de ce drôle de conteur, slameur,<br />

poète qu’est Loïc Lantoine. un poil brut,<br />

fait de doutes, de colère et de tendresse,<br />

chantant le fichu plaisir d’être tous<br />

ensemble qui nous rappelle sans relâche<br />

Jeudi 20 mars à 20 h 30<br />

Préventes : 16 €<br />

parc, churchill, café le parc, caroline Music, Belle-<strong>Il</strong>e, Fnac<br />

Le jour-même : 18 €<br />

GaLerie Du CaFé Le ParC 16 rue CarPay (DroixHe)<br />

JeaN-Marie GraaS<br />

peintures<br />

jusqu’au 18 mars<br />

En concErt<br />

le dérisoire de nos airs sérieux. Loïc<br />

Lantoine aux verbes... et François Pierron<br />

qui bombe le torse en s’arc-boutant<br />

sur sa contrebasse, entourés d’autres<br />

magiciens de la note, nous feront entrer<br />

dans leur chapiteau de singularités et de<br />

ferveur.<br />

Loic antoine est l’une des révélations les<br />

plus marquantes de ces dernières années,<br />

une forme d’une nouveauté et d’une<br />

audace époustouflantes, un interprète<br />

infiniment émouvant, une langue<br />

superbe…<br />

www.loicantoine.com<br />

DJaMeL MerBaH<br />

peintures/aquarelles<br />

du 19 mars au 6 avril<br />

D’autres œuvres sont exposées<br />

à la Galerie orpheu et au café-galerie<br />

Côté cour, côté jardin<br />

0478 488 366<br />

organisation : Centre Liégeois d’action interculturelle.<br />

Avec l’aide des Affaires culturelles de la Province de Liège<br />

En concErt<br />

▷ GuInéE<br />

Vendredi<br />

7 mars<br />

à 20 h 15<br />

Entrée : 6 €<br />

Avec l’aide des Affaires<br />

culturelles de la Province<br />

de Liège et des Jeunesses musicales<br />

En concErt<br />

▷ Jazz<br />

Vendredi<br />

14 mars<br />

à 20 h 30<br />

Entrée : 7 €<br />

Avec l’aide des Affaires<br />

culturelles de la Province<br />

de Liège<br />

Musafir<br />

↓noS ExpoSItIonS↓<br />

La GaLerie PériSCoPe & La GaLerie WéGiMoNt<br />

20 rue Du MoutoN BLaNC LièGe DaNS Le CiNéMa CHurCHiLL<br />

Peter Maurer « FaCeLaND » jusqu’au 6 avril<br />

dans le cadre de la 6 e Biennale internationale de la Photographie<br />

et des arts visuels de Liège 2008<br />

Malinne Bolon<br />

173 l 5 mars au 8 avril 2008 l 15<br />

Malinne Bolon est un trio qui nous vient de Guinée : différentes formes<br />

de calebasses, un panel de percussions et tous sont chanteurs. Le groupe<br />

s’est construit autour de Coka qui vit à Liège depuis plusieurs années. Sa<br />

relation physi<strong>que</strong> avec son bolon l’amène à créer un univers personnel dans<br />

le<strong>que</strong>l il promène l’auditeur à la découverte de traces de vie, de souvenirs,<br />

de réflexions sur l’éloignement, la famille, l’amour… Comme tout chanteur<br />

africain, il dépeint bien plus qu’une simple expérience, c’est une sorte de<br />

philosophie proverbiale qui se dégage de cette force musicale.<br />

chrystel Wautier trio<br />

influencée par la soul, le r’n’B, le gospel et bien entendu le jazz, Chrystel<br />

Wautier est une <strong>je</strong>une chanteuse belge, considérée comme une des artistes<br />

les plus prometteuses de sa génération. C’est en 2005 qu’elle trouve une réelle<br />

identité et une sonorité personnelle au sein de son trio formé par Quentin<br />

Liégeois (guitare) et Boris Schmidt (contrebasse). C’est après deux ans de travail<br />

et de concerts qu’ils enregistrent en 2007 leur premier album Between Us avec<br />

comme invités, Guy Cabay et Jean-Paul estiévenart.<br />

rajasthan<br />

Musafir, « les nomades »,<br />

nous vient du désert<br />

du rajasthan. Hameed<br />

Kahn, leader du groupe<br />

et joueur de tabla,<br />

est parvenu à réunir<br />

des artistes venant de<br />

communautés et de<br />

religions différentes.<br />

Musafir nous présente<br />

une mosaï<strong>que</strong> de<br />

traditions chantées et<br />

dansées, un répertoire<br />

authenti<strong>que</strong> de<br />

musi<strong>que</strong>s subtiles aux confluents des cultures gitane, hindoue et musulmane.<br />

Cet ensemble chatoyant et irrésistible emporte les danseuses dans une<br />

chorégraphie évoquant les contorsions du serpent, accompagne le fakir dans des<br />

exploits inattendus... Sonore et visuel, rythmé et coloré, le spectacle de Musafir est<br />

impressionnant, une véritable féerie.<br />

BIEntôt<br />

En concErt<br />

au cInéMa LE parc<br />

vendredi 25 avril<br />

à 20 h 30<br />

Préventes : 13 €<br />

Churchill, cinéma Le Parc,<br />

Café Le Parc, Caroline Music,<br />

belle-île, Fnac<br />

Le jour-même : 15 €<br />

Avec l’aide des Affaires<br />

culturelles de la Province de Liège<br />

et des Jeunesses Musicales<br />

SLuMBerLaND/La MarQue JauNe<br />

exPoSe au CiNéMa CHurCHiLL<br />

Pierre BaiLLy<br />

Petit PoiLu<br />

du 6 mars au 8 avril 2008<br />

iNFoS SLuMBerLaND 04 223 55 01


1 l 5 mars au 8 avril 2008 l 173<br />

J’ai toujours rêvé<br />

d’être un gangster<br />

En amoureux du cinéma, Samuel Benchetrit (Janis et John) nous<br />

livre ici un petit bijou burles<strong>que</strong>, tendre et nostalgi<strong>que</strong>, drôle<br />

et savoureux, entre film de gangster, western, road movie,<br />

slapstick… Quatre histoires vont se nouer autour d’une cafétéria<br />

perdue sur le parking d’une nationale déserte… C’est là qu’une<br />

galerie de personnages de dingues et de paumés vont se croiser<br />

Prenez une bonne dose de Tarantino (pour la narration non linéaire), ajoutez un<br />

soupçon de Jarmush (version Coffee and Cigarettes), une bonne dose d’humour<br />

décalé (à la belge diront certains, mais les fans de Groland et de Gustave Kerven<br />

s’y retrouveront aussi), vous obtenez J’ai toujours rêvé d’être un gangster, dernier<br />

film de Samuel Benchetrit, après Janis et John.<br />

Un bra<strong>que</strong>ur amateur se frotte à une victime qui, elle aussi, se verrait bien<br />

apprentie bra<strong>que</strong>use… Deux kidnappeurs d’opérette se retrouvent avec, sur les<br />

bras, une adolescente suicidaire qui les supplie de l’exécuter… Cinq septuagénaires<br />

quittent leur retraite pour goûter de nouveau aux joies du braquage…<br />

Duel amoureux (Anna Mougladis et Edouard Baer), duel à la Jarmusch sans<br />

cigarettes (Arno et Alain Bashung), duo de bras cassés (les Belges Bouli Lanners et<br />

Serge Larivière), bande de Tontons Flingueurs décrépis (Jean Rochefort,<br />

Laurent Terzieff, Jean-Pierre Kalfon, Roger Dumas et<br />

Venantino Venantini), le film tourne autour de divers<br />

braquages, pres<strong>que</strong> tous aussi ratés les uns <strong>que</strong> les<br />

autres, et met en présence des loosers qui se font<br />

leur cinéma.<br />

Avec ses audaces narratives et musicales, ses chorégraphies<br />

de personnages, son rythme à la fois soutenu<br />

et dodelinant et son scénario cousu main, J’ai toujours<br />

voulu être un gangster, tourné dans un très beau noir<br />

et blanc, fait la preuve <strong>que</strong> Samuel Benchetrit est non<br />

seulement écrivain, metteur en scène et dramaturge, mais<br />

aussi cinéaste de talent.<br />

d’après Anne Feuillère, www.cineuropa.org<br />

de Samuel Benchetrit, France, 2008, 1 h 50. Avec<br />

Anna Mouglalis, Edouard Baer, Jean Rochefort,<br />

Laurent Terzieff, Jean-Pierre Kalfon, Venantino<br />

Venantini, Roger Dumas, Alain Bashung, Arno, Bouli<br />

Lanners, Serge Larivière. PARC ChURChiLL<br />

Bières aux fûts ou en bouteilles<br />

Jus bios, vins<br />

Petite restauration<br />

Plats du jour<br />

Café et pâtisserie<br />

CONCERtS, ExPOSitiONS<br />

et bonnes musi<strong>que</strong>s…<br />

AU CAFé DU PARC<br />

16 rue Carpay (tous les jours dès 15 h)<br />

nos souvenirs brûlés · things We Lost in the Fire<br />

Sous l’aile protectrice de Sam Mendes (American Beauty), la réalisatrice danoise Susanne Bier<br />

fait ses premiers pas à hollywood, sans renier ses préoccupations d’auteur qui affleuraient<br />

dans Open Hearts et After the Wedding. Un art du mélodrame porté par halle Berry et Benicio<br />

Del Toro<br />

CAFé-RESTAURANT<br />

Reliure-dorure \ Plats à emporter<br />

78 rue sur la Fontaine 4000 Liège<br />

Marie et Etienne PiChAULT<br />

04 223 65 86<br />

www.amourmaracasetsalami.com<br />

Ouvert à midi :<br />

du lundi au vendredi<br />

Le soir : le vendredi<br />

Audrey et Brian menaient une vie tranquille et sans histoires :<br />

onze ans de mariage, deux enfants, le confort et la sécurité<br />

assurés, aucun souci à l’horizon. Mais, un jour, tout s’écroule :<br />

Brian meurt, victime d’un acte de violence gratuite. Encore sous<br />

le choc, Audrey se tourne instinctivement vers le meilleur et plus<br />

ancien ami de son mari, Jerry Sunborne. Un homme qu’elle<br />

jugeait infré<strong>que</strong>ntable, et dont elle comprenait à peine <strong>que</strong> Brian<br />

continue à le fré<strong>que</strong>nter.<br />

Mais, aujourd’hui, face au vide laissé par la mort de Brian, Jerry<br />

l’accro, le paumé, lui apparaît comme une planche de salut, un<br />

ultime lien avec le disparu. Audrey l’invite à s’installer dans une<br />

chambre attenante au garage, avec l’espoir qu’il l’aidera, ainsi<br />

<strong>que</strong> ses enfants, à reprendre une vie normale. Engagé dans un<br />

difficile combat contre la drogue, Jerry accepte la proposition. En<br />

devenant le confident et l’ami d’Audrey et le père de substitution<br />

des <strong>je</strong>unes Harper et Dory, il hérite de nouvelles responsabilités<br />

et développe au fil des jours des ressources insoupçonnées.<br />

Susanne Bier instille de l’ambiguïté là où il n’y en a pas, distille<br />

les informations dans un montage syncopé et s’approche au plus près<br />

des corps et des visages avec une caméra à l’épaule, pour montrer ce<br />

qu’on ne voit pas. Surprenant, le film nous cueille dans les détours<br />

<strong>que</strong> prennent ses personnages pour se sortir de leur coquille. Loin<br />

d’être déprimant, Nos souvenirs brûlés réussit l’exploit, malgré son<br />

su<strong>je</strong>t, d’être un film fortifiant. Même les personnages principaux sont<br />

à l’inverse de ce qu’on imagine : Halle Berry est comme en transe<br />

pendant une grande partie de l’histoire, et n’hésite pas à rendre son<br />

personnage antipathi<strong>que</strong>. Benicio Del Toro, lui, aimante le film<br />

et symbolise l’espoir. Sa composition d’un junkie, doux comme<br />

un agneau et fragile comme le cristal, restera, c’est sûr, dans les<br />

annales. Rien <strong>que</strong> pour lui, il faut aller voir Nos souvenirs brûlés.<br />

(d’après Sophie Benamon, Studio)<br />

de Susanne Bier, USA, 2007, 1 h 58, VO. Avec Halle Berry, Benicio<br />

Del Toro, David Duchovny. www.nossouvenirsbrules.fr/ PARC<br />

ChURChiLL

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!