Il y a longtemps que je t'aime - Les Grignoux
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Nos souveNirs brûlés<br />
un film de Susanne Bier<br />
l 173<br />
5 mars au 8 avril 2008<br />
<strong>Il</strong> y a <strong>longtemps</strong><br />
<strong>que</strong> <strong>je</strong> t’aime<br />
au parc<br />
Samedi 8 mars à 20 h<br />
pro<strong>je</strong>ction<br />
en présence de Déborah François<br />
un film de Philippe Claudel<br />
un film de Cédric Klapisch<br />
Paris<br />
<strong>je</strong>une<br />
public<br />
Chasseurs<br />
de dragons<br />
Horton
2 l 5 mars au 8 avril 2008 l 173<br />
J’ai toujours rêvé d’être un gangster<br />
di<br />
é to<br />
C’est avec ce journal 173 <strong>que</strong> nous allons<br />
guetter les premiers frémissements du<br />
printemps 2008. On ne sait pas encore<br />
si nous allons cueillir un nouveau gouvernement<br />
en forme de fruit ou légume<br />
surréaliste, mais <strong>Les</strong> <strong>Grignoux</strong> vous garan-<br />
tissent l’ouverture du futur cinéma Sauvenière au printemps.<br />
A l’heure où nous écrivons cet éditorial, on peut vous dire<br />
<strong>que</strong> le chauffage a déjà connu sa mise à feu, <strong>que</strong> les salles<br />
sont habillées de tissus tendus, d’écrans et de fauteuils. C’est<br />
promis, juré, dans la prochaine livraison du journal, on vous<br />
donnera la date d’une inauguration qui sera forcément<br />
festive, éléphantes<strong>que</strong> et ouverte à tous.<br />
En attendant ce jour mémorable, vous verrez <strong>que</strong> cette<br />
nouvelle programmation s’articule souvent autour des multiples<br />
facettes du combat des femmes. On a l’heureuse<br />
impression <strong>que</strong> la journée du 8 mars consacrée à la femme<br />
déborde de partout.<br />
Inspiré de faits réels, <strong>Les</strong> femmes de l’ombre de Jean-<br />
Pierre Salomé nous rappelle <strong>que</strong> des femmes ordinaires ont<br />
participé activement à la Résistance pendant la Seconde<br />
Guerre mondiale. Déborah François, qui fait partie du casting<br />
avec notamment Sophie Marceau, Julie Depardieu et<br />
Marie Gillain, sera présente au Parc le 8 mars pour présenter<br />
le film et parrainer la coopérative liégeoise « Scènes et Fil »,<br />
spécialisée dans la création et la confection de costumes au<br />
service des arts du spectacle.<br />
Le lendemain, dimanche 9 mars, la <strong>je</strong>une réalisatrice<br />
Delphine Lehericey présentera au Churchill sa première<br />
réalisation, Comme à Ostende. Un film en liberté, fruit d’un<br />
travail d’improvisation exceptionnel par des acteurs transcendés<br />
et de la vision personnelle et sensible <strong>que</strong> porte la<br />
réalisatrice sur les rapports humains. Une bouffée d’oxygène<br />
dans notre cinéma belge.<br />
La réalisatrice danoise Susanne Bier a rejoint les états-<br />
Unis pour réaliser son dernier film, Nos souvenirs brûlés. Le<br />
savoir-faire et les contraintes de la production américaine<br />
ne l’ont pas empêchée de rester fidèle à ses drames familiaux<br />
épurés et percutants (Open Hearts, After the Wedding).<br />
Aujourd’hui, elle a pu utiliser l’expérience, l’instinct et le<br />
charisme d’acteurs chevronnés comme Halle Berry et Benicio<br />
Del Toro pour signer un mélodrame où il est <strong>que</strong>stion de<br />
deuil, de rédemption et de fêlures existentielles.<br />
Dans un même registre, avec <strong>Il</strong> y a <strong>longtemps</strong> <strong>que</strong> <strong>je</strong><br />
t’aime, l’écrivain français Philippe Claudel (<strong>Les</strong> âmes grises)<br />
passe derrière la caméra pour évo<strong>que</strong>r les retrouvailles de<br />
deux sœurs (Kristin Scott Thomas et Elsa Zylberstein) dont<br />
l’aînée vient de purger une peine de quinze ans de prison.<br />
Et pour ses premiers pas en tant <strong>que</strong> réalisateur, Philippe<br />
Claudel a eu la bonne idée de ne pas privilégier les beaux<br />
mots pour faire davantage confiance aux gestes, aux nondits,<br />
aux visages égarés ou lumineux de ses actrices.<br />
Dans le cadre de la Semaine allemande, nous vous recommanderons<br />
chaudement Quatre minutes de Chris Kraus, où<br />
une vieille dame aigrie enseigne le piano dans une prison et<br />
finit par y rencontrer une <strong>je</strong>une musicienne prodige mais<br />
enragée et rebelle à toute forme d’autorité. Le film nous<br />
réserve des face-à-face poignants entre la professeure et<br />
l’élève, le tout magnifié par la présence déchirante et vivifiante<br />
d’une musi<strong>que</strong> classi<strong>que</strong> qui acquiert d’étonnantes<br />
vibrations dès qu’elle s’exprime loin des chapelles mondaines<br />
de l’élite.<br />
Dans des registres plus décalés qui fleurent bon l’humour<br />
burles<strong>que</strong>, on vous conseille le road-movie indien A bord du<br />
Dar<strong>je</strong>eling Limited concocté par l’inclassable Wes Anderson<br />
(La vie aquati<strong>que</strong>, La famille Tenenbaum) ainsi <strong>que</strong> J’ai toujours<br />
rêvé d’être un gangster de Samuel Benchetrit (Janis<br />
et John), qui décline un incroyable cri d’amour au cinéma<br />
muet et à la mythologie des films de gangsters à l’ancienne.<br />
Et pour notre bonheur, le cinéaste français a eu le bon goût<br />
d’épicer sa fantaisie en noir et blanc avec de l’humour potache<br />
made in Belgium en convoquant des énergumènes<br />
comme Bouli Lanners, Arno et Serge Larivière.<br />
On restera fidèle à la pro<strong>je</strong>ction de documentaires sur<br />
grand écran en vous proposant Coin rouge, coin bleu, le<br />
dernier film d’Alain Marcoen, le chef opérateur des frères<br />
Dardenne. Le cinéaste nous offre un regard magistral sur<br />
le monde de la boxe amateur; et tout son génie (on pèse<br />
nos mots !) est d’avoir su restituer la fulgurance physi<strong>que</strong>,<br />
le corps à corps éprouvant de la boxe et d’installer une<br />
réflexion sociale sur la destinée d’une génération de <strong>je</strong>unes<br />
immigrés caressant l’inaccessible étoile et tentant de revendi<strong>que</strong>r<br />
une reconnaissance sociale.<br />
<strong>Les</strong> préparatifs du Sauvenière ne nous ont pas empêchés<br />
de nous mobiliser pour le fantasti<strong>que</strong> avec sa Nuit, le samedi<br />
5 avril au Parc, et les courts métrages du genre, le <strong>je</strong>udi 3<br />
avril au Churchill. Le tout devrait vous permettre de passer<br />
une bonne fin d’hiver.<br />
NB : Bonne nouvelle pour les irréductibles de la voiture :<br />
le Parking Neu<strong>je</strong>an écrase ses prix pour les spectateurs du<br />
Churchill et du futur Sauvenière. Jetez donc un œil à l’encart<br />
ci-dessous.<br />
Parking Neu<strong>je</strong>an<br />
Partenaire des cinémas<br />
Churchill & Sauvenière<br />
Vendredi & samedi<br />
ouVert toute la nuit<br />
Du dimanche au <strong>je</strong>udi<br />
ouVert jusqu’à 1 h du matin<br />
1 h de parking gratuit*<br />
ou<br />
ForFait soirée cinéma<br />
(à partir de 19 h) > 3,50 ¤*<br />
* Le ticket de parking est à valider au cinéma<br />
Churchill ou Sauvenière.<br />
Vous êtes responsable d’entreprise<br />
Vous pensez <strong>que</strong> vous pourriez vous associer à l’événement<br />
<strong>que</strong> constitue l’ouverture du Cinéma Sauvenière…<br />
N’hésitez pas à nous contacter par courriel à contact@grignoux.be<br />
Diverses formules sont possibles : achat de places, d’une soirée privée,<br />
d’une avant-première…<br />
cInéMa SauVEnIèrE<br />
La touche finale<br />
Photos Sauvenière : Du doigté, du noir et de la couleur, effectivement…<br />
© www.alainjanssens.be<br />
D’autres photos sont également visibles sur notre site internet www.grignoux.be.<br />
Loïc Lantoine<br />
En concErt<br />
Jeudi 20 mars à 20 h 30<br />
Préventes : 16 €<br />
parc, churchill, café le parc, caroline Music, Belle-<strong>Il</strong>e, Fnac<br />
Le jour-même : 18 €<br />
grignoux.be, le journal des membres des cinémas Le Parc, Churchill & Sauvenière gérés par le centre culturel « <strong>Les</strong> grignoux » asbl 9 rue Sœurs de Has<strong>que</strong> 4000 Liège · Tél. 04 222 27 78 · Fax 04 222 31 78<br />
■ Programmation et infos : http://www.grignoux.be ■ Programmation quotidienne sur répondeur : 04 343 24 67 · courriel : contact@grignoux.be ■ grignoux.be n o 173 du 5 mars au 8 avril 2008 ■ Tirage :<br />
57 000 ex. ■ equipe de rédaction : Michel Condé · Dany Habran · Michaël ismeni · Jean-Pierre Pécasse · Anne Vervier ■ illustrateurs : Pierre Kroll · Jean-Claude Salémi ■ graphisme : Yves Schamp ■ impression : Masset sa ■<br />
Contact publicité : <strong>Les</strong> grignoux · Christine Legros · christine.legros@grignoux.be ■ editeur responsable : J.M. Hermand 5 rue g. rem 4000 Liège ■ Cinéma Churchill · 20 rue du Mouton blanc Liège ■ Cinéma Sauvenière · 12 Place<br />
xavier neu<strong>je</strong>an Liège ■ Cinéma Le Parc 22 rue Carpay Liège/Droixhe ■ Avec l’aide du Ministère de la Communauté française, du Ministère de la région Wallonne, de la Ville de Liège et le soutien d’europa Cinemas media · programme of the european union<br />
Avec l’aide des Affaires culturelles de la Province de Liège
<strong>Les</strong> femmes de l’ombre<br />
L’histoire de cinq Françaises engagées dans la Résistance pendant la Seconde<br />
Guerre mondiale. Leur mission : l’exfiltration d’un agent britanni<strong>que</strong> tombé aux<br />
mains des Allemands juste avant le débar<strong>que</strong>ment. Cinq femmes qui, loin d’être<br />
des héroïnes, vont le devenir. Avec Sophie Marceau, Marie Gillain, Julie Depardieu,<br />
Déborah François et Maya Sansa<br />
Engagée dans la Résistance française,<br />
Louise (Sophie Marceau) s’enfuit<br />
à Londres après l’assassinat de son<br />
mari. Elle est recrutée par le SOE,<br />
un service secret de renseignement<br />
et de sabotage piloté par Churchill.<br />
Dans l’urgence, on lui confie sa première<br />
mission, l’exfiltration d’un<br />
agent britanni<strong>que</strong> tombé aux mains<br />
des Allemands alors qu’il préparait le débar<strong>que</strong>ment sur les plages<br />
normandes. Louise doit d’abord constituer un commando<br />
de femmes spécialement choisies pour les besoins de l’opération.<br />
Elle engage Suzy (Marie Gillain), danseuse de cabaret qui<br />
excelle dans l’art de séduire les hommes ; puis Gaëlle (Déborah<br />
François), chimiste, spécialiste en explosifs ; enfin, Jeanne (Julie<br />
Depardieu), prostituée, capable d’assassiner de sang froid.<br />
Parachutées en Normandie, elles sont rejointes par Maria, juive<br />
italienne, opératrice radio et dernière pièce du dispositif.<br />
Tracer le portrait d’une femme avec les seconds rôles autour ne<br />
m’intéressait pas parce qu’au-delà de traiter l’héroïsme au féminin,<br />
<strong>je</strong> voulais décrire l’entraide qui a existé, chez les femmes, dans ce<br />
contexte violent. Un groupe de personnages permet de montrer<br />
plusieurs facettes de la guerre, différentes réactions, à une même<br />
situation.<br />
Mais il y avait un ris<strong>que</strong> à cela, car nous sommes dans un film<br />
d’action où l’intrigue doit progresser en permanence. Je me suis souvent<br />
demandé si le rythme de l’action permettrait de créer de vrais<br />
rapports entre tous ces personnages féminins. Je crois qu’on a réussi<br />
grâce au travail des comédiennes et à leurs fortes personnalités. Elles<br />
ont su faire exister leur personnage dans le groupe. (…)<br />
Et puis, j’avais vraiment envie de rendre hommage aux femmes<br />
de la Résistance, car celles qui ont eu la chance de survivre n’ont pas<br />
eu des vies simples, après la libération. Nombre d’entre elles ont eu<br />
du mal à retrouver une place, car aux yeux des hommes, elles sont<br />
passées pour de drôles de femmes. Elles avaient une certaine indépendance,<br />
n’avaient pas froid aux yeux, et on se demandait jusqu’où<br />
elles étaient allées. Leur héroïsme ne les a pas aidées dans leur vie de<br />
femme. (Jean-Paul Salomé, réalisateur)<br />
de Jean-Paul Salomé, France, 2007, 2 h. Avec Sophie Marceau, Julie Depardieu,<br />
Marie Gillain, Déborah François, Maya Sansa, Julien Boisselier, Moritz Bleibtreu,<br />
Vincent Rottiers. www.lesfemmesdelombre.com. PARC ChURChiLL<br />
au parc<br />
Samedi 8 mars à 20 h<br />
pro<strong>je</strong>ction<br />
en présence de Déborah François,<br />
actrice.<br />
accompagnée d’une présentation<br />
de Scènes et Fil, atelier liégeois<br />
de création et de confection de<br />
costumes.<br />
Une co-organisation <strong>Grignoux</strong> et FPS.<br />
Cette soirée sera pour nous l’occasion de faire connaître<br />
une Société Coopérative à finalité Sociale nouvellement<br />
créée par cinq <strong>je</strong>unes Liégeoises, Scènes et<br />
fil, atelier de création et de confection de costumes<br />
au service du spectacle et des arts de la scène, où<br />
« cinq <strong>je</strong>unes femmes mettent en commun leur talent<br />
de costumière : une coopérative aux doigts d’or. »<br />
(Le Soir)<br />
après avoir suivi une formation de deux ans à l’école<br />
des femmes prévoyantes Socialistes, avec le soutien<br />
de la région Wallonne, pour devenir costumières,<br />
cinq femmes se sont lancées, avec l’aide de la fpS<br />
et la collaboration de la Smart et de l’arebs, dans la<br />
réalisation de costumes pour le théâtre, le cinéma,<br />
la danse, la musi<strong>que</strong>, le <strong>je</strong>u de rôle, le folklore, les<br />
entreprises et les particuliers.<br />
Cette année commence fort pour elles avec la création<br />
de leur société coopérative à finalité sociale. Ce<br />
pro<strong>je</strong>t a pour but de permettre à différents partenaires<br />
culturels ou sociaux de s’associer à elles afin <strong>que</strong><br />
l’entreprise soit au plus près des besons des acteurs<br />
de terrain.<br />
Cette soirée sera pour elles l’occasion de présenter<br />
leur travail et d’exposer <strong>que</strong>l<strong>que</strong>s-uns des costumes<br />
qu’elles ont réalisés.<br />
en outre, déborah françois a accepté de devenir marraine<br />
de cette coopérative, soutenant cette initiative<br />
originale qui prouve une fois de plus <strong>que</strong> les arts de la<br />
scène ont de multiples facettes et <strong>que</strong> les différents<br />
métiers du cinéma, de la lumière ou de l’ombre, ne<br />
seraient rien les uns sans les autres.<br />
de plus, en cette journée du 8 mars, cette activité<br />
rappellera utilement le rôle actif <strong>que</strong> peuvent prendre<br />
des femmes – <strong>je</strong>unes et liégeoises en l’occurrence<br />
– dans la vie culturelle et économi<strong>que</strong>.<br />
au churchILL<br />
Dimanche 9 mars à 20 h 15<br />
pro<strong>je</strong>ction uni<strong>que</strong><br />
suivie d’une rencontre<br />
avec la réalisatrice.<br />
Entrée gratuite à retirer le 9 mars à partir<br />
de 15 h à la caisse des cinémas (2 places<br />
maximum par personne).<br />
Dans le cadre de la Journée de la Femme.<br />
Avec l’aide de Femmes Enseignement<br />
Recherche Université de Liège (FER-ULg).<br />
<strong>Il</strong> y a <strong>longtemps</strong><br />
<strong>que</strong> <strong>je</strong> t’aime<br />
comme à ostende<br />
173 l 5 mars au 8 avril 2008 l 3<br />
Sélectionné au Festival de Berlin, l’écrivain Philippe Claudel (<strong>Les</strong> âmes<br />
grises) réussit brillamment son entrée dans le cinéma avec un drame familial<br />
sobre et poignant porté par Kristin Scott Thomas et Elsa Zylberstein<br />
Dans ce premier film,<br />
le romancier orchestre<br />
les retrouvailles de deux<br />
sœurs. L’aînée (Kristin<br />
Scott Thomas) sort de prison<br />
après avoir purgé une<br />
longue peine. La cadette<br />
(Elsa Zylberstein) est une<br />
mère épanouie. Tout semble<br />
les séparer ou pres<strong>que</strong>.<br />
Mais les liens du sang sont<br />
les plus forts et la première,<br />
en portant un lourd secret,<br />
possède une étonnante<br />
force de vie…<br />
Philippe Claudel n’a <strong>que</strong><br />
faire de l’esbroufe. C’est<br />
d’abord à ses personnages<br />
qu’il s’intéresse. <strong>Il</strong> a choisi<br />
pour incarner ces sœurs deux comédiennes qu’on n’imaginait pas nécessairement à l’affiche du<br />
même film. Elles se révèlent l’une et l’autre formidables. Kristin Scott Thomas, d’abord, qui trouve<br />
là le plus beau rôle d’une carrière qui n’a pas toujours tenu les promesses de ces débuts (…). Sa<br />
performance est d’autant plus remarquable qu’elle passe par un dépouillement total et une prise<br />
de ris<strong>que</strong> dont peu de comédiennes de son âge sont capables. (…) Nul besoin pour la comédienne<br />
de morceaux d’anthologie ou de tirades taillées dans le verbe : c’est de l’intérieur qu’elle joue ce<br />
personnage. Face à elle, le moins qu’on puisse dire, c’est qu’Elsa Zylberstein se trouve réduite à un<br />
statut de faire-valoir. Elle va toutefois bien au-delà de son contrat et insuffle à son personnage une<br />
précieuse vitalité qui contraste avec le <strong>je</strong>u en retrait de sa partenaire. Comme si Claudel orchestrait<br />
ce pas de deux à seule fin de trouver une impossible harmonie, quand la paix reviendra enfin.<br />
<strong>Il</strong> y a <strong>longtemps</strong> <strong>que</strong> <strong>je</strong> t’aime n’est ni un film verbeux ni un manifeste littéraire saupoudré de<br />
mots d’auteur. Philippe Claudel a saisi la spécificité du cinéma comme peu de ses confrères. Pas<br />
<strong>que</strong>stion pour lui de se contenter d’aligner les dialogues choc ou les considérations existentielles. <strong>Il</strong><br />
sait également faire la juste part des choses entre le théâtre et le cinéma. Certaines expressions du<br />
visage en disent plus long devant sa caméra <strong>que</strong> des répli<strong>que</strong>s inutiles chez d’autres. De même, il<br />
traite chacun de ses protagonistes avec le même respect et fait appel pour les seconds rôles à des<br />
interprètes d’une justesse confondante (…). Par son tempo musical qui alterne les longs silences et les<br />
brus<strong>que</strong>s envolées, <strong>Il</strong> y a <strong>longtemps</strong> <strong>que</strong> <strong>je</strong> t’aime mar<strong>que</strong> la naissance d’un cinéaste authenti<strong>que</strong><br />
qui sait ne jamais confondre les mots avec les images. (Jean-Philippe Guerand, dvdrama.com)<br />
de Philippe Claudel, France, 2007, 1 h 55. Avec Kristin Scott Thomas, Elsa Zylberstein, Serge Hazanavicius,<br />
Laurent Grévill, Frédéric Pierrot. PARC ChURChiLL<br />
Comme à Ostende fait partie de ces « petits » films dont le souvenir perdure<br />
<strong>longtemps</strong> après le généri<strong>que</strong> de fin : une impression mélancoli<strong>que</strong>, un sentiment<br />
de légèreté, un frisson de bien-être et finalement, et tout simplement, on ressent<br />
la douce sensation d’avoir partagé une humanité vraie, le temps d’une tranche de<br />
vie ; ici à peine 3 ou 4 jours de la vie de Maria et Léo<br />
De ces deux-là, on ne sait pas grand chose.<br />
Elle travaille dans un bureau à Paris ; lui est psy<br />
à Bruxelles et s’occupe avec sa soeur, de son<br />
père souffrant de la maladie d’Alzheimer. Léo<br />
et Maria ont eu une relation, mais là, ils sont<br />
séparés. Qu’importe le comment ou le pourquoi<br />
ils en sont arrivés là, l’essentiel est ailleurs. Sur<br />
un coup de tête, Maria revient chez Léo, le jour<br />
où celui-ci doit conduire son père dans un home<br />
à Ostende.<br />
Dans la cité balnéaire, une illusion de couple<br />
traversera la nuit sur un air de « Je ne t’aime plus<br />
– Moi aussi… ».<br />
Comme à Ostende est un film en liberté. Dégagé<br />
des contraintes d’une narration classi<strong>que</strong>, le récit<br />
est avare d’informations qu’on trouverait essentielles<br />
ailleurs. On voudrait combler ces ellipses<br />
qui font avancer le film, remplir les vies de ces<br />
personnages <strong>que</strong> la durée courte du film (à peine<br />
plus d’une heure) ne nous donne pas vraiment le<br />
temps de connaître à fond. Mais comme dit plus<br />
haut, l’essentiel est ailleurs. Comme à Ostende<br />
nous parle des liens qui unissent aux autres, de<br />
ces instantanés de vie qui en disent tant sur les<br />
êtres, et sur leur rapport à autrui et au monde<br />
alentour. Bien plus qu’un dialogue, un geste, un<br />
regard, un acte manqué ou un silence donneront<br />
au récit et aux personnages une épaisseur humaine<br />
véritable. Ne s’encombrant pas d’images ou<br />
de scènes inutiles, Comme à Ostende aligne ces<br />
moments magnifi<strong>que</strong>s où l’homme apparaît<br />
dans sa complexité, des moments portés par des<br />
acteurs en communion parfaite avec le pro<strong>je</strong>t de<br />
la réalisatrice, actrice de formation et dont c’est<br />
le premier long métrage.<br />
Film en liberté, Comme à Ostende est le produit<br />
d’un travail d’improvisation impressionnant. Jan<br />
Hammenecker et Myrto Prodopiou, accompagnés<br />
de Simon André (le père) et de Ségolène<br />
Van Der Straten (la sœur de Léo) ont l’énergie et<br />
la souplesse de fauves apprivoisés par une caméra<br />
au plus proche d’eux. Leurs corps explosent,<br />
implosent, se posent pour incarner des personnages<br />
extraordinairement ordinaires.<br />
Finalement, Comme à Ostende se révèle être le<br />
film d’une certaine liberté : celle d’un élan créatif<br />
débridé d’un pro<strong>je</strong>t atypi<strong>que</strong> de notre cinématographie<br />
nationale et qui devrait vous oxygéner<br />
comme une journée à Ostende.<br />
Michaël Ismeni, <strong>Les</strong> <strong>Grignoux</strong><br />
de Delphine Lehericey, Belgi<strong>que</strong>, 2007, 1 h 03.<br />
Avec Jan Hammenecker, Myrto Procopiou, Simon<br />
André, Ségolène Van Der Straten. ChURChiLL
l 5 mars au 8 avril 2008 l 173<br />
Into the Wild<br />
Christopher McCandless, 22 ans, est<br />
promis à un brillant avenir. Pourtant,<br />
tournant le dos à l’existence confortable<br />
qui l’attend, il décide de prendre<br />
la route en laissant tout derrière lui.<br />
Des champs de blé du Dakota aux<br />
flots tumultueux du Colorado, en passant<br />
par les communautés hippies de<br />
Californie, Christopher va rencontrer<br />
des personnages hauts en couleur.<br />
Chacun, à sa manière, va façonner sa<br />
vision de la vie et des autres. Au bout<br />
de son voyage, Christopher atteindra<br />
son but ultime en s’aventurant seul<br />
dans les étendues sauvages de l’Alaska<br />
pour vivre en totale communion avec<br />
la nature… Rebelle et enfant terrible<br />
du cinéma américain, Sean Penn fait<br />
l’éloge de la marge, de la fuite libératrice,<br />
de la quête d’un absolu à travers<br />
une plongée irréversible dans une<br />
nature vierge et sauvage.<br />
de Sean Penn, USA, 2007, 2 h 27, VO. Avec Emile<br />
Hirsch, Marcia Gay Harden, William Hurt, Jena<br />
Malone, Catherine Keener. www.intothewild.<br />
com. PARC ChURChiLL<br />
It’s a Free World<br />
Avec ce film, qui renoue avec la veine<br />
sociale de ses belles années, Ken Loach<br />
nous balance l’un de ses plus grands<br />
films. Nous y suivons les instincts de<br />
survie d’Angie, jolie blonde qui perd<br />
son boulot et se décide à tout faire<br />
pour en retrouver un. Cette battante<br />
invétérée ouvre une agence de recrutement,<br />
et utilise bientôt de la maind’œuvre<br />
clandestine (immigrants et<br />
sans-papiers polonais, ukrainiens, iraniens…).<br />
Mais à la suite d’une malversation,<br />
l’aventure vire au désastre, et<br />
les liens entre Angie et les illégaux basculent<br />
dans l’horreur. Surprise : ce film,<br />
<strong>que</strong> d’aucuns auront vite fait de labelliser<br />
« social », agit en vérité comme un<br />
thriller glaçant, et prend la forme d’un<br />
réquisitoire, d’une radicalité inouïe,<br />
sur la jungle sociale et économi<strong>que</strong><br />
qui est en train d’incendier nos temps<br />
modernes.<br />
d’après Nicolas Crousse, Le Soir<br />
de Ken Loach, Grande-Bretagne, 2007, 1 h 36,<br />
VO. Avec Kierston Wareing, Juliet Ellis, <strong>Les</strong>law<br />
Zurek. ChURChiLL<br />
un baiser<br />
s’il vous plaît<br />
En déplacement pour un soir à Nantes,<br />
émilie rencontre Gabriel. Séduits l’un<br />
par l’autre, mais ayant déjà chacun une<br />
vie, ils savent qu’ils ne se reverront sans<br />
doute jamais. <strong>Il</strong> aimerait l’embrasser.<br />
Elle aussi, mais une histoire l’en empêche<br />
: celle d’une femme mariée et de<br />
son meilleur ami surpris par les effets<br />
d’un baiser. Un baiser qui aurait dû<br />
être sans consé<strong>que</strong>nces…<br />
Finesse, délié, ravissement : voici <strong>longtemps</strong><br />
qu’une comédie sentimentale<br />
française n’avait fait mouche à ce point.<br />
Jamais vulgaire, toujours subtil, alliant<br />
la sophistication rhétori<strong>que</strong> à l’entraînement<br />
du divertissement, le quatrième long<br />
métrage d’Emmanuel Mouret étincelle,<br />
dans la grande tradition du genre, des mille<br />
feux antagonistes de l’esprit et de la chair.<br />
(Jac<strong>que</strong>s Mandelbaum, Le Monde)<br />
d’Emmanuel Mouret, France, 2007, 1 h 40.<br />
Avec Emmanuel Mouret, Virginie Ledoyen,<br />
Julie Gayet, Frédéri<strong>que</strong> Bel, Michael Cohen.<br />
w w w . u n b a i s e r s v p - l e f i l m . c o m .<br />
ChURChiLL<br />
Lust, caution (Se jie)<br />
Réalisé par Ang Lee (Le secret de<br />
Brokeback Mountain) et récompensé<br />
par le Lion d’Or au Festival de Venise,<br />
le film nous emmène dans les années<br />
1940, alors <strong>que</strong> le Japon occupe une<br />
partie de la Chine. Wong, <strong>je</strong>une étudiante,<br />
est chargée d’approcher et de<br />
séduire Mr Yee, un des chefs de la collaboration<br />
avec les Japonais, homme<br />
redoutable et méfiant <strong>que</strong> la Résistance<br />
veut supprimer. Très vite, la relation<br />
entre Wong et Mr Yee devient bien<br />
plus complexe…<br />
La surprise provoquée par Lust, Caution,<br />
dont l’émotion atteint de tout grands<br />
moments dans la dernière demi-heure<br />
– on pense à la maestria du Chaplin des<br />
Lumières de la ville – est totale. On<br />
attendait un vrai film de genre, (…) thriller<br />
romanti<strong>que</strong> d’espionnage. Et l’on a un<br />
grand film sans toit ni loi, qui dépasse les<br />
conventions du genre. (Nicolas Crousse,<br />
Le Soir)<br />
d’Ang Lee, Chine, 2007, 2 h 40, VO. Avec Tony<br />
Leung, Tang Wei, Joan Chen. www.lustcautionlefilm.com.<br />
ChURChiLL<br />
promets-moi (Zavet)<br />
Au fond de la campagne serbe vivent<br />
Tsane, son grand-père et leur vache<br />
Cvetka. Un jour, le grand-père de Tsane<br />
lui annonce qu’il va bientôt mourir et<br />
lui fait promettre qu’il rejoindra la ville<br />
la plus proche pour y vendre Cvetka<br />
au marché. Avec l’argent récolté, il<br />
devra acheter une icône et un souvenir.<br />
Enfin, il lui faudra trouver une épouse.<br />
Arrivé en ville, Tsane n’a aucune difficulté<br />
à exaucer les premiers voeux de<br />
son grand-père. Mais comment faire<br />
pour trouver une fiancée ?<br />
Comme dans tout film d’Emir Kutsurica, il<br />
y a une fanfare, des bons et des méchants,<br />
des personnages mauvais mais drôles,<br />
des animaux pour combler les fantasme<br />
zoophiles de certains gitans, et une féerie<br />
ambiante qui fait du bien, le tout saupoudré<br />
de criti<strong>que</strong>s politi<strong>que</strong>s et de cynisme<br />
dont il a seul le secret. (abusdecine.com)<br />
d’Emir Kusturica, Serbie, 2007, 2 h,<br />
VO. Avec Uros Milovanovic , Marija<br />
Petroni<strong>je</strong>viae, Miki Manojlovic, Aleksandar<br />
Berèek. ChURChiLL<br />
american Gangster<br />
Début des années 1970, New York.<br />
Frank Lucas, ancien garde du corps et<br />
confident du parrain noir de Harlem<br />
récemment décédé, assure discrètement<br />
la relève et ne tarde pas à révéler<br />
son leadership, son sens aigu des affaires<br />
et son extrême prudence. Inconnu<br />
de la police comme des hautes instances<br />
de la Cosa Nostra, Lucas organise<br />
avec la complicité d’officiers basés au<br />
Vietnam un véritable pont aérien et<br />
importe des centaines de kilos d’héroïne<br />
pure, qu’il revend à bas prix dans les<br />
rues de New York. De son côté, l’inspecteur<br />
Roberts enquête patiemment<br />
sur l’origine et le fonctionnement de<br />
ce marché parallèle d’un genre inédit…<br />
Quand Ridley Scott s’entiche<br />
d’un genre aussi balisé <strong>que</strong> le film de<br />
gangsters, ça donne une œuvre qui<br />
bouleverse les conventions avec l’air<br />
de les respecter. Du grand art, tout<br />
simplement.<br />
de Ridley Scott, USA, 2007, 2 h 37, VO.<br />
Avec Russel Crowe, Denzel Washington.<br />
w w w. a m e r i c a n ga n g st e r l e f i l m . f r.<br />
ChURChiLL<br />
no country<br />
for old Men<br />
Dans les années 80, au Texas, Moss<br />
(Josh Brolin), un vétéran de l’armée,<br />
tombe par hasard, au milieu d’un<br />
champ de cadavres, sur deux millions<br />
de dollars, produit d’un trafic de drogue<br />
qui a mal tourné. Sans réfléchir, il<br />
embar<strong>que</strong> l’argent dans l’espoir d’offrir<br />
des jours heureux à sa douce Carla<br />
Jean. <strong>Il</strong> se doute qu’il va devoir batailler<br />
pour garder son butin. Sans imaginer<br />
qu’est déjà lancé à ses trousses Chigurh<br />
(Javier Bardem), un incroyable tueur<br />
aux allures d’ange exterminateur qui<br />
bute tout le monde sur son passage,<br />
même les oiseaux. (…) Comme dans<br />
Fargo, on atteint des sommets dans la<br />
violence graphi<strong>que</strong> et dans l’humour le<br />
plus noir, mais, alors qu’on navigue en<br />
territoire connu, on est sans cesse surpris<br />
par le déroulement des péripéties<br />
et par leur mise en scène.<br />
Philippe Rouyer, Positif<br />
de Joel & Ethan Coen, USA, 2007, 2 h 02,<br />
VO. Avec Tommy Lee Jones, Javier Bardem,<br />
Josh Brolin. www.nocountryforoldmen.com.<br />
ChURChiLL<br />
<strong>Les</strong> méduses (Meduzot)<br />
Le jour de son mariage, Keren se casse<br />
la jambe et doit renoncer à sa lune de<br />
miel aux Caraïbes… Une mystérieuse<br />
petite fille sortie de la mer change la<br />
vie de Batya, la <strong>je</strong>une femme qui la<br />
recueille et qu’elle suit comme son<br />
ombre… Joy, une employée de maison<br />
en exil va, sans le vouloir, renouer<br />
les liens entre une vieille femme sévère<br />
et sa fille… Bouteilles <strong>je</strong>tées à la mer,<br />
fragments d’humanités qui flirtent avec<br />
l’absurde… Dans un joyeux désordre<br />
chacun cherche sa place, l’amour,<br />
l’oubli ou sa mémoire, car telle est la<br />
vie à Tel-Aviv…<br />
Récompensé par la Caméra d’or à<br />
Cannes 2007, ce premier film d’un<br />
couple israélien déploie les doutes et<br />
les loufo<strong>que</strong>ries de personnages flottants<br />
et énigmati<strong>que</strong>s qui évoluent à<br />
la fois dans une chroni<strong>que</strong> contemporaine<br />
douce-amère et dans un conte au<br />
charme réjouissant.<br />
de Shira Geffen & Etgar Keret, Israël, 2007,<br />
1 h 18, VO. Avec Sara Adler, Nicole Leidman, Gera<br />
Sandler, Noa Knoller. ChURChiLL<br />
peur(s) du noir<br />
Le frôlement rapide de pattes d’araignées<br />
sur une peau nue… Des bruits<br />
inexplicables <strong>que</strong> l’on entend la nuit,<br />
enfant, dans une chambre close… Une<br />
grande maison vide dans la<strong>que</strong>lle on<br />
devine une présence… L’aiguille d’une<br />
seringue qui se rapproche inexorablement…<br />
Une chose morte emprisonnée<br />
dans un bocal de formol… Le regard<br />
fixe d’un grand chien qui montre les<br />
dents…<br />
Six grands auteurs graphi<strong>que</strong>s et<br />
créateurs de BD ont animé leurs cauchemars,<br />
griffant le papier de leurs<br />
crayons affûtés comme des scalpels,<br />
gommant les couleurs pour n’en garder<br />
<strong>que</strong> l’âpreté de la lumière et le noir<br />
d’encre de l’ombre. Leurs récits entrelacés<br />
composent une fres<strong>que</strong> uni<strong>que</strong>,<br />
où phobies, répulsions et rêves prennent<br />
vie, montrant la peur sous son<br />
visage le plus noir…<br />
de Blutch, Charles Burns, Marie Caillou,<br />
Pierre di Sciullo, Jerry Kramsky, Lorenzo<br />
Mattotti, Richard McGuire, Michel Pirus<br />
& Romain Slocombe, France, 2006, 1 h 25.<br />
www.primalinea.com/pdn/ ChURChiLL<br />
Sauf mention contraire, tous les articles de cette page ont été rédigés par l’équipe des grignoux.<br />
<strong>Les</strong> cerfs-volants<br />
de Kaboul<br />
(the Kite runner)<br />
Bien <strong>que</strong> frères de lait, Amir et Hassan<br />
ont grandi côte à côte dans des mondes<br />
différents : le premier est le fils d’un<br />
riche commerçant, le second est le fils<br />
de leur serviteur. Inséparables, liés par<br />
une même passion, les deux garçons se<br />
vouent une amitié indéfectible. Mais<br />
ce lien va se briser à jamais. Alors <strong>que</strong><br />
sous ses yeux Hassan subit une terrible<br />
ignominie, Amir reste pétrifié. Peur ?<br />
Lâcheté ? Honte ? Pris dans une terrible<br />
confusion des sentiments, il n’esquissera<br />
pas un geste pour sauver son<br />
ami. Eté 2001. Réfugié depuis plusieurs<br />
années aux Etats-Unis, Amir reçoit un<br />
appel du Pakistan. <strong>Il</strong> existe un moyen<br />
de te racheter, lui annonce une voix au<br />
téléphone. Mais ce moyen passe par<br />
une plongée au cœur de l’Afghanistan<br />
des Talibans… et de son propre passé.<br />
de Marc Foster, USA, 2007, 2 h 02, VO. Avec<br />
Saïd Taghmaoui, Wali Razaqui, Shaun Toub,<br />
Jonathan Ahdout. www.kiterunnermovie.com.<br />
ChURChiLL<br />
Dans la vallée<br />
d’Elah<br />
(in the Valley of elah)<br />
Hank Deerfield est membre de la police<br />
militaire à la retraite. C’est un vrai<br />
patriote, avec respect des valeurs américaines;<br />
le genre de gars horripilant,<br />
à la morale monolithi<strong>que</strong>, qui voue<br />
une estime inébranlable à l’armée à<br />
la<strong>que</strong>lle il a tout donné. Mais quand le<br />
corps de son fils, rentré d’Irak <strong>que</strong>l<strong>que</strong>s<br />
jours auparavant, est retrouvé dans un<br />
terrain vague, démembré et calciné, il<br />
décide d’élucider cette affaire <strong>que</strong> la<br />
hiérarchie militaire a trop vite étouffée<br />
selon lui.<br />
A travers la quête de Hank, Paul<br />
Haggis (Crash) dénonce les consé<strong>que</strong>nces<br />
irréparables sur la vie des militaires<br />
revenus d’Irak, et sur celle de leur<br />
famille, mais, dans la foulée, il lance<br />
également un signal de détresse qui ne<br />
passera pas inaperçu.<br />
de Paul haggis, USA, 2007, 2 h, VO. Avec<br />
Tommy Lee Jones, Charlize Theron, Susan<br />
Sarandon, James Franco, Frances Fisher, Wes<br />
Chatham. www.danslavalledelah-lefilm.com.<br />
ChURChiLL<br />
La fabri<strong>que</strong><br />
des sentiments<br />
Eloïse, 36 ans, est belle et brillante,<br />
mais toujours célibataire. Pour briser<br />
sa solitude et parce qu’elle a au fond<br />
d’elle-même le désir d’une vie amoureuse<br />
qu’elle pourrait initier et maîtriser<br />
tout comme sa vie professionnelle,<br />
elle décide de s’inscrire à des speeddating.<br />
Si le réalisateur aborde la thémati<strong>que</strong><br />
amoureuse avec des prati<strong>que</strong>s qui<br />
pourraient basculer dans la franche<br />
gaudriole, ce n’est pas pour se réfugier<br />
dans les stéréotypes cocasses du<br />
théâtre de boulevard. Au contraire, il<br />
construit une œuvre qui se déroule<br />
comme un conte moral sans complaisance<br />
pour notre étonnante modernité<br />
et, à certains moments, La fabri<strong>que</strong> des<br />
sentiments acquiert une dimension fantasti<strong>que</strong>,<br />
surtout quand il est <strong>que</strong>stion<br />
du manège du speed-dating qui se<br />
déroule dans une architecture guindée<br />
et glacée.<br />
de Jean-Marc Moutout, France, 2007, 1 h 44,<br />
VO. Avec Elsa Zylberstein, Jac<strong>que</strong>s Bonnaffé,<br />
Bruno Putzulu. www.lafabri<strong>que</strong>dessentiments.<br />
com. ChURChiLL<br />
prolongations<br />
this is England<br />
1983, Shaun a 12 ans et habite avec<br />
sa mère dans une ville côtière du<br />
nord de l’Angleterre. Garçon solitaire,<br />
c’est pour lui le début des vacances<br />
d’été, lorsqu’il rencontre un groupe<br />
de skinheads locaux. Avec eux, Shaun<br />
découvre le monde des fêtes, du premier<br />
amour et des bottes Doc Martens.<br />
Mais le ton change quand Combo, un<br />
skinhead raciste et plus âgé, sort de<br />
prison. Alors <strong>que</strong> sa bande harcèle<br />
les communautés étrangères locales,<br />
Shaun va subir un rite de passage qui le<br />
sortira violemment de l’enfance.<br />
this is england est un film (…) pour mieux<br />
comprendre, à travers l’histoire d’un bout<br />
d’homme, comment la peur peut <strong>je</strong>ter les<br />
plus craintifs d’entre nous vers le pire alors<br />
qu’ils étaient capables du meilleur. (La<br />
Gazette Utopia)<br />
de Shane Meadow, Angleterre, 2007, 1 h 38, VO.<br />
Avec Thomas Turgoose, Stephen Graham, Joseph<br />
Gilgum, Jo Hartley, Andrew Shim, Vicky Mcclure.<br />
www.thisisenglandmovie.co.uk. ChURChiLL
<strong>Les</strong> Classi<strong>que</strong>s<br />
du Churchill<br />
Cette cinquième saison des Classi<strong>que</strong>s du<br />
Churchill vous invite à un dialogue imaginaire<br />
avec des figures mythi<strong>que</strong>s du Septième Art :<br />
Andrei Roublev, Tarzan, Alexandre Nevski,<br />
Médée, Maria Braun, l’homme invisible, sans<br />
oublier l’incontournable Charlot... Autant de<br />
rendez-vous inoubliables, de rencontres intimes<br />
et de noces sur grand écran pour célébrer<br />
le patrimoine cinématographi<strong>que</strong> mondial.<br />
Tous les films sont issus des collections de la<br />
Cinémathè<strong>que</strong> Royale, présentés avec l’aide<br />
du Service de Culture Cinématographi<strong>que</strong>, et<br />
pro<strong>je</strong>tés en version originale sous-titrée en<br />
français. Cha<strong>que</strong> pro<strong>je</strong>ction sera précédée d’une<br />
conversation autour du film avec Dick Tomasovic<br />
(chercheur FNRS, Service cinéma de l’ULg).<br />
présentation du film à 20 h (l’accès à la salle n’est pas possible<br />
durant la présentation ; réouverture des portes à l’issue de la<br />
présentation). pro<strong>je</strong>ction du film à 20 h 30. <strong>Les</strong> films sont rediffusés<br />
le lendemain vers 14 h au Churchill. prix d’entrée habituels.<br />
possibilité de séances en matinée scolaire : réser vation<br />
indispensable au 04 222 27 78.<br />
Lundi 17 mars & mardi 18 mars<br />
L’homme invisible ·<br />
the invisible Man<br />
etats-unis, 1933 / de James Whale / avec Claude rains,<br />
Gloria Stuart, William Harrigan, Henry travers, una<br />
o’Connor / noir & blanc / 71 mn<br />
CLaSSi<strong>que</strong> inConteStabLe du cinéma d’épouvante tel <strong>que</strong> le<br />
studio universal en imposa l’évidence artisti<strong>que</strong> et le succès populaire<br />
au début des années 1930 (avec aussi et entre autres Dracula,<br />
Frankenstein et Le loup-garou), L’homme invisible adapte remarquablement<br />
le roman de science-fiction de l’écrivain britanni<strong>que</strong><br />
h.g. Wells. Celui-ci avait imaginé un savant pris de démence après<br />
avoir mené à leur terme ses recherches en matière d’invisibilité.<br />
John fulton (aidé par le fameux maquilleur Jack pierce) signe les<br />
effets spéciaux, extraordinaires pour l’épo<strong>que</strong>, d’un film <strong>que</strong> le très<br />
talentueux James Whale met en scène avec un sens consommé du<br />
mystère, de l’action et bien sûr de l’effroi !<br />
James Whale, déjà célèbre pour son Frankenstein (1931), réalise à nouveau<br />
une œuvre marquante du cinéma d’horreur. Le scénario, limpide et<br />
sans faille, fidèle à l’univers scientifi<strong>que</strong> et à l’atmosphère fantasti<strong>que</strong> du<br />
roman de Wells, ménage un suspense efficace. La succession impressionnante<br />
des sé<strong>que</strong>nces d’action et la poésie pathéti<strong>que</strong>, un brin naïve, qui<br />
se dégage de certaines scènes servent à merveille l’itinéraire « initiati<strong>que</strong> »<br />
de ce paranoïa<strong>que</strong> invisible, plus malheureux <strong>que</strong> méchant. Derrière le<br />
noir et blanc somptueux qui enveloppe cha<strong>que</strong> plan, le célèbre John P.<br />
Fulton propose des effets spéciaux extraordinaires. Aujourd’hui encore,<br />
il n’a vraiment pas à rougir d’une <strong>que</strong>lcon<strong>que</strong> comparaison avec les<br />
trucages numéri<strong>que</strong>s. (Gérard Camy, Télérama)<br />
173 l 5 mars au 8 avril 2008 l 5<br />
Lundi 31 mars & mardi 1 er avril<br />
Le mariage de Maria<br />
Braun · Die ehe der Maria Braun<br />
allemagne, 1979 / de rainer Werner Fassbinder / avec Hanna Schygulla,<br />
Klaus Löwitsch, ivan Desny, Gottfried John, rainer Werner Fassbinder /<br />
couleur / 119 mn<br />
rainer Werner fassbinder entame avec ce film une tétralogie explorant symboli<strong>que</strong>ment<br />
l’histoire de l’allemagne nazie puis post-nazie à travers la destinée<br />
de quatre femmes : maria braun, Lili marleen, Lola et Veronika Voss. Le mariage<br />
de Maria Braun est le premier des quatre films à être tourné, même s’il n’est pas le<br />
premier dans la chronologie histori<strong>que</strong>. L’action commence en 1943, avec les noces<br />
de maria et d’un <strong>je</strong>une homme qui part au front dès le lendemain et y trouvera<br />
rapidement la mort. Le mari, en fait bien vivant, multipliera les réapparitions tandis<br />
<strong>que</strong> son épouse entame une ascension d’entraîneuse de bar… Corrosif et mélodramati<strong>que</strong>,<br />
une œuvre détonante d’un cinéaste aux nettes intentions criti<strong>que</strong>s.<br />
Je trouve <strong>que</strong> la femme, le comportement forcé de la femme dans la société en dit davantage<br />
sur cette société <strong>que</strong> les hommes, <strong>que</strong> le comportement des hommes qui préfèrent<br />
vivre comme si tout allait bien. <strong>Les</strong> femmes sentent plus vite, de manière plus précise, bien<br />
avant, <strong>que</strong> <strong>que</strong>l<strong>que</strong> chose ne peut pas coller, ne va pas. Elles ne le sentent pas encore assez<br />
et ne s’engagent pas encore assez. Mais grâce aux femmes, on peut montrer beaucoup<br />
plus de choses. (R.W Fassbinder, <strong>Les</strong> Cahiers du cinéma).<br />
14 e nuit du Film Fantasti<strong>que</strong><br />
Sortez vos coussins et vos couvertures, préparez vos boissons énergisantes et vos bières spéciales,<br />
mettez les femmes enceintes et les enfants au lit, enlevez vos chaussures, gardez vos chaussettes<br />
et installez-vous confortablement : voici venu le temps des rires et des chants fantasti<strong>que</strong>s ! Une<br />
14 e Nuit rouge et noire à faire pâlir d’horreur et d’envie des générations de négociateurs à Val<br />
Duchesse : quatre avant-premières exceptionnelles à ne rater sous aucun prétexte. Malheureusement,<br />
nos délais d’impression de ce journal nous ont empêchés d’annoncer ici les films présentés,<br />
mais rendez-vous illico presto sur notre site (www.grignoux.be) pour en savoir plus ! Et les plus<br />
malins d’entre vous vérifieront leur messagerie électroni<strong>que</strong> et notre newsletter pour être gâtés<br />
(lisez ci-dessous) ! Na !<br />
recevez la programmation en primeur<br />
et gagnez des places gratuites !<br />
Ne man<strong>que</strong>z pas notre newsletter spéciale Fantasti<strong>que</strong> !<br />
Non seulement vous recevrez le programme, mais en plus,<br />
et surtout, un concours vous permettra de gagner 2x2 places<br />
pour la Nuit du Fantasti<strong>que</strong>.<br />
en un mot comme en sang… heu, comme en cent :<br />
pour recevoir cette newsletter, inscrivez-vous<br />
sur le site www.grignoux.be<br />
au churchILL<br />
Jeudi 3 avril à 22 h<br />
courts métrages fantasti<strong>que</strong>s<br />
Deux heures de petits délires débridés : science-fiction, horreur,<br />
humour, suspense, thriller, etc. <strong>Les</strong> méninges de nos réalisateurs n’ont<br />
aucune limite dans la déclinaison du fantasti<strong>que</strong> dans un format court…<br />
un amuse-bouche incontournable avant la Nuit.<br />
Programme complet : www.grignoux.be/bifff08<br />
au parc<br />
Samedi 5 avril à 22 h<br />
14 e nuit du Fantasti<strong>que</strong><br />
4 films en aVaNt-PreMière<br />
Préventes : 15 ¤<br />
(Parc, Churchill, Café le Parc, Belle-ile)<br />
Le jour même : 17 ¤<br />
Le prix d’entrée comprend<br />
le petit dé<strong>je</strong>uner<br />
Programme complet :<br />
www.grignoux.be/bifff08<br />
infos : 04 222 27 78<br />
Avec l’aide de Peymey Diffusion<br />
et du 26 e Festival du Film Fantasti<strong>que</strong> de<br />
Bruxelles (www.bifff.org)
l 5 mars au 8 avril 2008 l 173<br />
La santé par<br />
l’image… clap 8 e !<br />
La 8e édition du Festival International du Film de Santé de Liège<br />
– ImagéSanté – se déroulera au CHU du 10 au 15 mars 2008.<br />
Organisé par le CHU, l’Université de Liège et la Province de<br />
Liège, ce Festival bisannuel connaît un succès croissant, et est devenu<br />
l’un des plus importants événements mondiaux en la matière.<br />
Si sa première édition, en 1994, tenait sur deux jours, ImagéSanté<br />
2008 consacrera pas moins de cinq jours, dans sept salles en parallèle,<br />
à la pro<strong>je</strong>ction d’environ 200 films en compétition, sans<br />
oublier la retransmission d’interventions chirurgicales en direct, les<br />
conférences et tables rondes…<br />
L’ob<strong>je</strong>ctif du Festival est de promouvoir la formation et l’information<br />
en matière de santé par l’intermédiaire de tout moyen audiovisuel.<br />
Forum international de rencontres entre les professionnels<br />
de la recherche médicale et scientifi<strong>que</strong>, du cinéma, de l’industrie<br />
et du monde informati<strong>que</strong>, ImagéSanté constitue un stimulant à<br />
la création de documents audiovisuels de qualité, innovateurs tant<br />
au niveau national qu’international.<br />
coup de zoom sur les salles du Festival…<br />
Côté jardin, ImagéSanté s’adresse à un large public, intéressé par<br />
toutes les <strong>que</strong>stions concernant la santé et le bien-être de la personne,<br />
avec un zoom particulier sur les <strong>je</strong>unes et les seniors.<br />
Principaux thèmes abordés :<br />
– éducation à la santé ;<br />
– impact de l’environnement sur la santé ;<br />
– hygiène de vie ;<br />
– alimentation ;<br />
– sport ;<br />
– bien-être de la personne handicapée.<br />
Côté cour, ImagéSanté s’adresse au public des professionnels de<br />
la santé : médecins généralistes et spécialistes, professionnels du<br />
secteur médical et paramédical, presse spécialisée, étudiants.<br />
Principaux thèmes abordés :<br />
– recherche médicale ;<br />
– traitements médicaux ;<br />
– techni<strong>que</strong>s chirurgicales innovantes ;<br />
– médecine préventive ;<br />
– opérations chirurgicales et médicales commentées en direct.<br />
ImagéSanté, c’est :<br />
– cinq jours consacrés à la santé et à la prévention par le biais de<br />
l’image ;<br />
– 200 films (de court et moyen métrage) et trois journées d’opérations<br />
commentées en direct ;<br />
– des conférences, des ateliers de réflexion ;<br />
– des soirées thémati<strong>que</strong>s (cinéma et santé, gastronomie et<br />
santé…).<br />
Nouveauté : une web TV pour suivre l’actualité du Festival en live<br />
(www.imagesante.be) pour les professionnels et le grand public !<br />
entrée gratuite sur réservation aux 2 séances du Parc<br />
(voir ci-contre).<br />
entrée aux séances du CHu : 7 ¤/jour.<br />
Pass de 25 ¤ valable pour toute la durée du Festival.<br />
inscription gratuite par réservation préalable via<br />
www.imagesante.be.<br />
Direction : Pr. Philippe Kolh<br />
organisation : eNJeu asbl<br />
41 avenue Constantin de Gerlache 4000 Liège<br />
Contact : Dorothée Dradon<br />
e-mail : dd@en<strong>je</strong>u.be<br />
tél. 04 254 97 97<br />
Fax 04 254 97 98<br />
Programmation complète sur www.imagesante.be<br />
LeS Lieux D’iMaGéSaNté :<br />
Cœur du Festival : amphis du CHu (pro<strong>je</strong>ction des films en<br />
compétition, opérations en direct).<br />
Décentralisation : Salle académi<strong>que</strong> de l’uLg<br />
(retransmission interactive des opérations en direct).<br />
Cinéma le Parc : Soirée inaugurale (Loin d’elle)<br />
et Elle s’appelle Sabine.<br />
Loin d’elle<br />
away From Her<br />
Actrice sensible et pudi<strong>que</strong> qui nous<br />
avait émerveillés par la fragilité de<br />
son <strong>je</strong>u dans des films tels <strong>que</strong> Ma<br />
vie sans moi d’isabelle Coixet ou De<br />
beaux lendemains d’Atom Egoyan,<br />
Sarah Polley signe une première<br />
œuvre en tant <strong>que</strong> réalisatrice, et<br />
nous bouleverse par son étonnante<br />
maturité et le tact avec le<strong>que</strong>l elle<br />
évo<strong>que</strong> le thème de la maladie<br />
d’Alzheimer<br />
Fiona et Grant sont mariés depuis 45 ans, ils<br />
ont surmonté les épreuves, l’usure du temps<br />
et s’aiment tendrement. Pourtant, Fiona a des<br />
pertes de mémoire de plus en plus fré<strong>que</strong>ntes.<br />
Apprenant qu’elle souffre de la maladie<br />
d’Alzheimer, elle décide de se faire admettre<br />
en maison spécialisée. Grant ne sait comment<br />
vivre cette séparation, rongé par la culpabilité.<br />
Impuissant, il regarde Fiona s’éloigner de lui et<br />
tomber amoureuse d’un autre patient. Grant<br />
arrivera-t-il à supporter une telle situation et<br />
contrôler ses sentiments ?<br />
Tout dans Loin d’elle transpire la sobriété, la<br />
simplicité, l’humanité… Jamais on ne tombe dans<br />
l’écueil de la sensiblerie malgré un su<strong>je</strong>t qui aurait<br />
pu s’avérer un peu tarte à la crème. A la manière<br />
du cinéma qu’elle affectionne et des films aux<strong>que</strong>ls<br />
elle a participé en tant qu’actrice, la miss Polley<br />
met beaucoup de réserve dans cette façon qu’elle a<br />
Elle s’appelle Sabine<br />
Un portrait sensible de Sabine Bonnaire, autiste de<br />
38 ans, réalisé par sa sœur la plus proche. Un portrait<br />
attachant et lucide, mais d’abord et avant tout un geste<br />
d’amour et de cinéma d’une grande sœur envers sa<br />
cadette<br />
D’abord il y a Sandrine : Sandrine Bonnaire, actrice affichant<br />
aujourd’hui une belle notoriété. Mais cette Sandrine-là ne va pas<br />
se couler aujourd’hui dans un de ces personnages féminins qu’elle<br />
endosse habituellement avec le talent qu’on lui connaît.<br />
Cette Sandrine, dont le prénom va résonner aux quatre coins de<br />
ce film très tendre, ne fera <strong>que</strong> jouer son propre rôle, celui d’une<br />
grande sœur, passionnément éprise de sa petite sœur Sabine, une<br />
petite sœur diagnostiquée « psycho infantile avec comportement<br />
autisti<strong>que</strong> » par l’institution médicale. De gros mots inquiétants<br />
pour signifier <strong>que</strong> tout ne va pas pour le mieux dans sa jolie petite<br />
tête. Une jolie petite tête <strong>que</strong> montrent des vidéos d’hier, datant de<br />
l’épo<strong>que</strong> où Sabine, malgré ce méchant diagnostic, vivait normalement<br />
à l’abri du malheur, entourée par une famille aimante. Des<br />
vidéos qui montrent une gamine rieuse, douée pour le piano et ivre<br />
de joie quand sa grande sœur célèbre réalise son rêve en lui offrant<br />
un voyage aux Etats-Unis, où se succèdent des images de mer et de<br />
plages dorées. Autant d’images de bonheur qui font croire alors <strong>que</strong><br />
les deux sœurs, rayonnantes de la même beauté, ont définitivement<br />
conjuré le mauvais sort.<br />
Que se passe-t-il alors, pour <strong>que</strong> ce bonheur se brouille ? Sandrine<br />
raconte le choc quand le frère aîné décède. L’éclatement de cette<br />
bulle familiale, le départ en province de sa mère avec Sabine, la<br />
dégradation rapide, la violence qui s’installe, les coups portés sur<br />
la mère. Sabine est internée dans un hôpital psychiatri<strong>que</strong>, puis un<br />
paris<br />
au CHu – Sart tilman<br />
Du 11 au 14 mars<br />
aCCèS Gratuit Pour uNe JourNée<br />
De ProJeCtioN au CHoix<br />
sur présentation<br />
du journal <strong>Grignoux</strong>.be<br />
ou de votre carte de membre<br />
Paris sous toutes ses coutures, son marché à<br />
Belleville, ses toits d’ardoise, ses monuments<br />
histori<strong>que</strong>s, ses embouteillages, ses éboueurs,<br />
ses maraîchers et ses sans-papiers. Ville ogresse<br />
montrée sans complaisance, avec tendresse<br />
et cruauté ; Paris la bourgeoise, la populaire, la<br />
branchée, la galère, la tendance, la laborieuse<br />
C’est depuis la fenêtre de Pierre <strong>que</strong> l’on regardera le plus souvent<br />
la ville. Pierre n’est pas comme ce monde qui s’active en<br />
bas, dans la rue : Pierre est calme, Pierre bouge peu. Pierre va<br />
peut-être mourir, mais peut-être pas. Alors en attendant, il scrute<br />
le monde depuis sa fenêtre.<br />
La voisine en face est bien jolie ; étudiante, elle a sûrement un<br />
amoureux… En attendant de le savoir, il va chercher son pain<br />
chez la boulangère, tendance vieille France un peu réac, mais<br />
finalement bonne pâte. Sa sœur Elise lui rend visite souvent,<br />
déboulant avec sa marmaille, son air de cocker toujours en train<br />
de courir après <strong>que</strong>l<strong>que</strong> chose. A 40 piges, elle a fini de croire au<br />
prince charmant et préfère cacher sa solitude sous un air négligé,<br />
détaché des autres.<br />
Un peu plus loin, dans un autre quartier, il y a un prof d’unif.<br />
En pleine crise existentielle, il se demande s’il doit, oui ou non,<br />
accepter ce pro<strong>je</strong>t d’émission de vulgarisation à la télévision, si<br />
bien rémunérée.<br />
<strong>Il</strong> y a un marché et ses vendeurs : maraîcher, poissonnier…<br />
Une autre faune qui se lève tôt, pour aller à Rungis et revenir au<br />
petit matin pour tailler le bout de gras avec Pierre, sa boulangère,<br />
de nous faire partager l’intimité de ce couple de septuagénaires. On entre dans leur univers<br />
sans aucun voyeurisme et rapidement nous les accompagnons dans leurs courses à ski ou<br />
leurs promenades en forêt. A cet égard, il faut également noter l’extrême sobriété de la bande<br />
son : une ballade de Neil Young et puis le délicat bruit des skis sur la neige qui vient encore<br />
accentuer l’impression de connivence intime avec le spectateur.<br />
Côté casting, aucune fausse note non plus. Qui mieux <strong>que</strong> Julie Christie aurait pu<br />
incarner le personnage de Fiona, cette femme d’âge mûr encore très belle et désirable mais<br />
dont l’esprit ne semble plus tout à fait appartenir à elle-même ? (Nathalie Couturier,<br />
commeaucinema.com)<br />
de Sarah Polley, Canada, 2007, 1 h 35. Avec Julie Christie, Michael Murphy, Gordon Pinsent,<br />
Olympia Dukakis. www.awayfromher.co.uk/ PARC ChURChiLL<br />
Festival<br />
au parc<br />
Lundi 10 mars à 20 h<br />
cérémonie d’ouverture<br />
aVaNt-PreM1ère de Loin d’elle de<br />
Sarah Polley<br />
au parc<br />
Mercredi 12 mars à 20 h 30<br />
Soirée des Mutualités<br />
ProJeCtioN de Elle s’appelle Sabine<br />
de Sandrine Bonnaire<br />
Pour les deux séances, l’entrée est gratuite et se fait uni<strong>que</strong>ment sur réservation auprès du<br />
Festival (04 254 97 97 ou dd@en<strong>je</strong>u.be). Dans la limite des places disponibles.<br />
infos et programme complet du Festival sur www.imagesante.be<br />
autre. Elle y restera cinq ans. On reste abasourdis quand on<br />
découvre alors les nouvelles images de Sabine <strong>que</strong> délivre la<br />
caméra de Sandrine, qui rendent sa beauté, sa vitalité, sa joie de<br />
vivre d’antan d’autant plus émouvantes. Devenue grosse et amorphe,<br />
tour à tour agressive et prostrée, elle tente, après avoir quitté<br />
l’hôpital, de remonter la pente dans un centre d’accueil spécialisé,<br />
accompagnée toujours de l’inépuisable amour de Sandrine,<br />
dont la passion pour ses frères humains transparaît dans l’attention<br />
affectueuse qu’elle porte aussi aux autres malades.<br />
Un beau film au cœur gros, réalisé par une fille épatante.<br />
La Gazette Utopia<br />
de Sandrine Bonnaire, France, 2007, 1 h 25. PARC ChURChiLL<br />
sa sœur, sa voisine étudiante, le prof de l’étudiante, le frère du prof,<br />
le gars qui ramasse les poubelles et cet autre qui a traversé les mers<br />
au péril de sa vie pour trouver la lumière, la soi-disant lumière de<br />
Paris.<br />
Voilà, c’est le Paris de Klapisch, drôle et poignant, sincère et déroutant…<br />
la solitude des êtres englués dans leur vie de citadins, des êtres<br />
un peu gris n’osant demander de la couleur.<br />
d’après La Gazette Utopia<br />
de Cedric Klapisch, France, 2007, 2 h 10. Avec Romain Duris, Albert Dupontel, Juliette<br />
Binoche, François Cluzet, Fabrice Luchini, Karin Viard, Mélanie Laurent, Gilles Lellouche,<br />
Zinedine Soualem, Maurice Bénichou. PARC ChURChiLL
Dans le cadre de la Semaine allemande<br />
Quatre minutes · Vier Minuten<br />
<strong>Les</strong> faussaires · Die Fälscher<br />
Berlin, 1936, Salomon Sorowitsch est un faussaire,<br />
expert en billets de ban<strong>que</strong>. Juif trahi sous l’Allemagne<br />
nazie, il est interné dans un camp où les<br />
nazis souhaitent qu’avec le soutien d’experts, il<br />
imprime à grande échelle des devises étrangères.<br />
Si leur travail n’est pas couronné de succès, ils<br />
seront exécutés. <strong>Il</strong> ne s’agit plus de sauver sa peau<br />
à tout prix mais d’interroger sa conscience.<br />
Avec le portrait du Juif et collabo, du survivant et<br />
salaud, Stefan Ruzowitzky prouve qu’on peut être un<br />
173 l 5 mars au 8 avril 2008 l 7<br />
Une œuvre fulgurante, excessive et superbe où la musi<strong>que</strong> s’offre comme un souffle<br />
de liberté, un instrument de rédemption, une thérapie pour les âmes blessées…<br />
Traude Krüger, ex-pianiste virtuose, gagne sa vie<br />
en enseignant le piano dans des prisons depuis<br />
de nombreuses années. Sa nouvelle élève, Jenny,<br />
s’avère être surdouée. <strong>Les</strong> tempéraments en acier<br />
trempé des deux femmes ne peuvent s’accorder<br />
facilement. Le professeur, marquée à vie par une<br />
tragédie de <strong>je</strong>unesse, cache son humanité derrière<br />
un mas<strong>que</strong> rigide, froid et autoritaire. La <strong>je</strong>une<br />
Jenny, elle aussi blessée à vie, montre une vitalité<br />
et une insoumission insupportables. Malgré<br />
leurs différences, les deux femmes vont travailler<br />
ensemble, à tel point <strong>que</strong> Traude Krüger souhaite<br />
présenter Jenny à un prestigieux concours de<br />
pianistes. Entre les règlements de comptes entre<br />
détenues et les douleurs du passé qui se ravivent,<br />
elles feront tout pour parvenir à leur but.<br />
Dès la première scène, nous sommes plongés<br />
dans une atmosphère à la fois étouffante et captivante.Le<br />
film est servi par deux actrices totalement<br />
investies dans leurs rôles, qui portent cette<br />
histoire d’autodestruction et d’accomplissement<br />
avec une force admirable. La partie musicale, très<br />
importante, révèle des trésors d’inventivité, tant<br />
dans la sélection des œuvres classi<strong>que</strong>s <strong>que</strong> dans<br />
les compositions originales, virtuoses. Le cinéma<br />
allemand ne finit pas de nous surprendre !<br />
Diagonal<br />
de Chris Kraus, Allemagne, 2007, 1 h 52, VO. Avec Monica<br />
Bleibtreu, Hannah Herzsprung, Sven Pippig, Ricky Müller,<br />
Vadim Glowna. www.vierminuten.de/ PARC ChURChiLL<br />
Dans un rôle particulièrement ardu, la nouvelle venue Hannah Herzsprung crève littéralement l’écran,<br />
faisant vibrer dans un même brio la sensibilité de la pianiste et la violence de la prisonnière. riche, ce film<br />
l’est également dans ses thèmes abordés, des thèmes liés à l’évocation très juste de l’enfer carcéral jusqu’au<br />
fardeau <strong>que</strong> représente parfois le don artisti<strong>que</strong>. on pourrait craindre <strong>que</strong> le film s’alourdisse par l’entrelacs<br />
excessif de ses su<strong>je</strong>ts. Ses différentes épaisseurs enrichissent bien au contraire la relation des deux femmes.<br />
Dans un crescendo délicat porté par la grâce de sa musi<strong>que</strong>, Quatre minutes ne perd jamais ni de sa vitesse ni<br />
de son émotion. affichant une élégance étonnante dans la composition toute picturale de ses images, osant<br />
même une subtile pointe d’humour, Chris Kraus prouve qu’il n’est pas seulement un excellent scénariste<br />
mais aussi un virtuose de la réalisation. (Blandine Josselin, evene.fr)<br />
Vitus sera présenté en version française pour le <strong>je</strong>une public à partir du mercredi 2 avril<br />
Vitus, l’enfant prodige · Vitus<br />
Auteur du remarquable L’âme sœur il y a une vingtaine d’années (nos tout premiers<br />
spectateurs s’en souviendront !), Fredi Murer nous revient avec une œuvre qui<br />
affronte avec subtilité la <strong>que</strong>stion délicate de l’enfant surdoué<br />
Vitus est ce qu’on appelle un enfant surdoué,<br />
comme tombé du ciel : il est né avec l’oreille<br />
musicale, joue du piano comme un dieu et se<br />
plonge déjà dans l’encyclopédie quand ses copains<br />
de maternelle en sont encore aux albums avec des<br />
gros dessins aux couleurs vives… Ses parents se<br />
prennent évidemment à rêver pour lui d’une vie<br />
d’exception, d’une carrière internationale de pianiste<br />
virtuose. <strong>Il</strong>s vont donc s’activer à le pousser<br />
dans cette direction et sa mère abandonne même<br />
son travail pour se consacrer exclusivement à son<br />
avenir radieux…<br />
Mais Vitus fait de la résistance. Plutôt <strong>que</strong> de<br />
rester des heures assis au piano, il préfère aller<br />
voir son grand-père paternel, un vieux sage qui<br />
se méfie des illusions du monde moderne et qui<br />
passe le plus clair de son temps à bricoler dans<br />
son atelier. Ensemble le vieil homme et l’enfant<br />
se laissent aller au pur plaisir du <strong>je</strong>u et de l’imagination<br />
: ils font le grand pro<strong>je</strong>t de construire<br />
une machine volante qui pourrait emporter Vitus<br />
dans le ciel…<br />
Ces moments d’évasion et de bonheur pépépetit-fils<br />
sont évidemment de dangereuses pertes<br />
de temps dans le programme de mise en orbite<br />
du <strong>je</strong>une prodige et maman les voit d’un très<br />
mauvais œil, essayant de ramener le pianiste au<br />
clavier forcé. Mais Vitus prend au fil des ans un<br />
sacré caractère et va décider de prendre son destin<br />
en main. Ça va secouer un brin la petite famille !<br />
Fredi Murer raconte avec entrain cette jolie<br />
histoire et évite de tomber dans les clichés : les<br />
<strong>je</strong>unes acteurs qui interprètent Vitus à l’âge de 6<br />
puis 12 ans sont de vrais gamins, pas des singes<br />
savants. Et les parents ne sont pas des abominables,<br />
juste des adultes qui ne savent pas trop comment<br />
se débrouiller avec leur fils hors normes.<br />
La Gazette Utopia<br />
de Fredi M. Murer, Suisse, 2007, 2 h, VO. Avec<br />
Bruno Ganz, Julika Jenkins, Urs Jucker, Tamara<br />
Scarpellini, Fabrizio Borsani, Teo Gheorghiu.<br />
www.ocean-films.com/vitus/ PARC ChURChiLL<br />
Voilà un film qui aurait mérité de plus longues analyses, tant il pose de <strong>que</strong>stions sur la normalité et le don,<br />
sur l’intelligence et le sentiment, sur la nature et la culture, sur le geste artisanal et la création artisti<strong>que</strong>, sur<br />
l’ordinaire et l’exceptionnel, sur le quotidien rassurant et les ouvertures inattendues. Cet enfant aux portes<br />
de l’adolescence donne à sentir la part d’ineffable qui se cache en chacun de nous, par la simple perception<br />
des possibilités infinies d’un être surdoué et le mystère <strong>que</strong> constitue l’alchimie du cerveau. (Positif)<br />
traître et avoir une conscience. Participer activement<br />
à l’horreur et demeurer un homme, fait de doutes et<br />
de sensibilité. Et donc – surprise –, ce énième film sur<br />
les camps s’avère novateur. <strong>Il</strong> transcende, en outre, la<br />
page histori<strong>que</strong> pour alimenter une <strong>que</strong>stion universelle.<br />
(Nicolas Crousse, Le Soir)<br />
de Stefan Ruzowitzky, Autriche, 2007, 1 h 38, VO.<br />
Avec David Striesow, Karl Markovics, August Diehl.<br />
www.diefaelscher.at. ChURChiLL
8 l<br />
Du MerCreDi 5 MarS au MarDi 11 MarS 2008<br />
P a r C C H u r C H i L L<br />
5 mars au 8 avril 2008 l 173<br />
14:30 <strong>Les</strong> femmes de l’ombre<br />
17:00 Into the Wild<br />
20:00 Modus operandi ▶ p. 12<br />
+ équipe du film<br />
15:30 <strong>Les</strong> femmes de l’ombre<br />
18:00 Modus operandi<br />
20:00 <strong>Les</strong> femmes de l’ombre<br />
JeuDi 6 mars<br />
VeNDreDi 7 mars<br />
au Café du Parc à 20 h 15 ▶ p. 15<br />
MaLiNNe BoLoN en concert<br />
12:05 La fabri<strong>que</strong> des sentiments<br />
14:15 Stardust, le mystère de l’étoile<br />
17:00 La fabri<strong>que</strong> des sentiments<br />
19:45 Paris<br />
22:15 Dans la vallée d’Elah<br />
12:00 No Country for Old Men<br />
14:15 It’s a Free World<br />
16:15 Un baiser s’il vous plaît<br />
18:15 This is England<br />
20:15 La fabri<strong>que</strong> des sentiments<br />
22:15 Nos souvenirs brûlés<br />
12:10 Lust, Caution<br />
15:30 <strong>Les</strong> femmes de l’ombre<br />
15:00 <strong>Les</strong> cerfs-volants de Kaboul<br />
18:00 Modus operandi<br />
17:30 Nos souvenirs brûlés<br />
20:00 <strong>Les</strong> femmes de l’ombre<br />
20:00 Nos souvenirs brûlés<br />
22:15 Modus operandi<br />
22:15 Peur(s) du noir<br />
SaMeDi 8 mars<br />
14:30 Modus operandi<br />
16:45 Into the Wild<br />
20:00 <strong>Les</strong> femmes de l’ombre ▶ p. 3<br />
+ actrice déborah françois<br />
DiMaNCHe 9 mars<br />
14:00 Peur(s) du noir<br />
15:45 Paris<br />
18:15 La fabri<strong>que</strong> des sentiments<br />
20:30 Paris<br />
14:00 Patate<br />
15:15 <strong>Les</strong> femmes de l’ombre<br />
17:45 Into the Wild<br />
20:35 <strong>Les</strong> femmes de l’ombre<br />
+ réalisatrice<br />
LuNDi 10 mars<br />
14:00 Max & Co<br />
15:45 Nos souvenirs brûlés<br />
18:00 La fabri<strong>que</strong> des sentiments<br />
20:15 Comme à Ostende ▶ p. 3<br />
15:15 <strong>Les</strong> femmes de l’ombre<br />
12:00 Un baiser s’il vous plaît<br />
14:00 <strong>Les</strong> faussaires<br />
16:00 Paris<br />
17:30 Modus operandi<br />
18:30 <strong>Les</strong> méduses<br />
20:00 Loin d’elle ▶ p. 6 20:15 La fabri<strong>que</strong> des sentiments<br />
imagéSanté (sur réservation) 22:15 <strong>Les</strong> méduses<br />
MarDi 11 mars<br />
15:00 <strong>Les</strong> femmes de l’ombre<br />
17:30 Into the Wild<br />
20:15 Modus operandi<br />
MerCreDi 5 mars<br />
VeNDreDi 14 mars<br />
12:00 No Country for Old Men<br />
14:15 Nos souvenirs brûlés<br />
17:00 Paris<br />
19:45 Paris<br />
22:15 No Country for Old Men<br />
12:10 Promets-moi<br />
14:30 Paris<br />
17:00 Lust, Caution<br />
20:00 Nos souvenirs brûlés<br />
22:15 Peur(s) du noir<br />
12:10 Paris<br />
14:30 Nos souvenirs brûlés<br />
17:00 La fabri<strong>que</strong> des sentiments<br />
19:00 <strong>Les</strong> méduses<br />
20:35 Lust, Caution<br />
12:10 Un baiser s’il vous plaît<br />
14:00 Paris<br />
17:00 No Country for Old Men<br />
19:45 Paris<br />
22:15 This is England<br />
14:00 Paris<br />
16:45 Into the Wild<br />
19:45 Paris<br />
22:15 This is England<br />
12:00 Nos souvenirs brûlés<br />
14:15 Paris<br />
17:00 Promets-moi<br />
20:00 L’homme invisible ▶ p. 5<br />
<strong>Les</strong> Classi<strong>que</strong>s du Churchill<br />
22:00 Elle s’appelle Sabine<br />
12:00 No Country for Old Men<br />
14:15 L’homme invisible<br />
15:45 La fabri<strong>que</strong> des sentiments<br />
18:00 This is England<br />
20:00 Modus operandi<br />
22:00 Paris<br />
Programmation 04 343 24 67 – www.grignoux.be<br />
12:10 Paris<br />
14:30 <strong>Les</strong> cerfs-volants de Kaboul<br />
17:15 Nos souvenirs brûlés<br />
20:00 Nos souvenirs brûlés<br />
22:15 No Country for Old Men<br />
12:10 <strong>Les</strong> cerfs-volants de Kaboul<br />
14:30 Nos souvenirs brûlés<br />
17:00 <strong>Les</strong> faussaires<br />
19:45 Nos souvenirs brûlés<br />
22:00 Paris<br />
12:15 <strong>Les</strong> méduses<br />
14:00 This is England<br />
16:00 La fabri<strong>que</strong> des sentiments<br />
18:00 <strong>Les</strong> cerfs-volants de Kaboul<br />
20:30 Un baiser s’il vous plaît<br />
22:30 It’s a Free World<br />
14:15 <strong>Les</strong> faussaires<br />
16:15 Nos souvenirs brûlés<br />
18:30 Dans la vallée d’Elah<br />
21:00 Nos souvenirs brûlés<br />
14:15 Stardust, le mystère de l’étoile<br />
17:00 Paris<br />
19:30 Paris<br />
22:00 Nos souvenirs brûlés<br />
12:05 Dans la vallée d’Elah<br />
14:15 It’s a Free World<br />
16:15 Nos souvenirs brûlés<br />
18:30 Peur(s) du noir<br />
20:15 Nos souvenirs brûlés<br />
22:30 This is England<br />
12:15 Peur(s) du noir<br />
14:00 This is England<br />
16:00 La fabri<strong>que</strong> des sentiments<br />
18:15 <strong>Les</strong> méduses<br />
20:00 Nos souvenirs brûlés<br />
22:15 Un baiser s’il vous plaît<br />
12:05 Nos souvenirs brûlés<br />
14:15 <strong>Les</strong> cerfs-volants de Kaboul<br />
16:45 American Gangster<br />
19:45 Paris<br />
22:15 No Country for Old Men<br />
12:15 <strong>Les</strong> cerfs-volants de Kaboul<br />
14:30 Promets-moi<br />
17:15 <strong>Les</strong> faussaires<br />
19:45 Modus operandi<br />
21:45 Nos souvenirs brûlés<br />
12:15 <strong>Les</strong> méduses<br />
14:00 Modus operandi<br />
16:00 La fabri<strong>que</strong> des sentiments<br />
18:00 Peur(s) du noir<br />
19:45 Nos souvenirs brûlés<br />
22:00 Nos souvenirs brûlés<br />
14:00 <strong>Les</strong> cerfs-volants de Kaboul<br />
16:20 <strong>Les</strong> méduses<br />
18:00 <strong>Les</strong> faussaires<br />
20:00 Nos souvenirs brûlés<br />
22:15 Nos souvenirs brûlés<br />
14:15 Stardust, le mystère de l’étoile<br />
17:00 Nos souvenirs brûlés<br />
19:30 Nos souvenirs brûlés<br />
21:45 No Country for Old Men<br />
12:10 Modus operandi<br />
14:00 Elle s’appelle Sabine<br />
15:45 <strong>Les</strong> cerfs-volants de Kaboul<br />
18:15 Nos souvenirs brûlés<br />
20:30 Lust, Caution<br />
12:05 Into the Wild<br />
15:00 Paris<br />
17:30 Promets-moi<br />
20:00 Nos souvenirs brûlés<br />
22:15 Nos souvenirs brûlés<br />
12:15 <strong>Les</strong> méduses<br />
14:00 Patate<br />
15:30 Promets-moi<br />
18:00 Peur(s) du noir<br />
19:45 Un baiser s’il vous plaît<br />
21:45 American Gangster<br />
12:05 Dans la vallée d’Elah<br />
14:15 Promets-moi<br />
Du MerCreDi 12 MarS au MarDi 18 MarS 2008<br />
P a r C C H u r C H i L L<br />
14:00 Max & Co<br />
15:35 Quatre minutes<br />
17:45 <strong>Les</strong> femmes de l’ombre<br />
20:30 Elle s’appelle Sabine ▶ p. 6<br />
imagéSanté (sur réservation)<br />
JeuDi 13 mars<br />
16:00 Elle s’appelle Sabine<br />
18:00 Loin d’elle<br />
20:00 <strong>Les</strong> femmes de l’ombre<br />
au Café du Parc à 20 h 30 ▶ p. 15<br />
CHrySteL Wautier trio<br />
en concert<br />
15:30 <strong>Les</strong> femmes de l’ombre<br />
18:00 Loin d’elle<br />
20:00 Quatre minutes<br />
22:15 <strong>Les</strong> femmes de l’ombre<br />
SaMeDi 15 mars<br />
14:00 Max & Co<br />
14:00 Patate<br />
15:45 <strong>Les</strong> femmes de l’ombre<br />
15:15 Un baiser s’il vous plaît<br />
18:15 Elle s’appelle Sabine<br />
17:15 La fabri<strong>que</strong> des sentiments<br />
20:00 Loin d’elle<br />
19:30 Paris<br />
22:00 Quatre minutes<br />
22:00 Paris<br />
DiMaNCHe 16 mars<br />
14:00 Max & Co<br />
15:45 Quatre minutes<br />
18:00 <strong>Les</strong> femmes de l’ombre<br />
20:15 Loin d’elle<br />
16:00 Loin d’elle<br />
18:00 Quatre minutes<br />
20:15 <strong>Les</strong> femmes de l’ombre<br />
MerCreDi 12 mars<br />
LuNDi 17 mars<br />
MarDi 18 mars<br />
15:15 Loin d’elle<br />
17:15 <strong>Les</strong> femmes de l’ombre<br />
20:00 Soirée Amazonie ▶ p. 12<br />
frontière de vie<br />
17:00 Paris<br />
19:45 <strong>Les</strong> cerfs-volants de Kaboul<br />
22:15 Dans la vallée d’Elah<br />
12:05 Un baiser s’il vous plaît<br />
14:15 Paris<br />
17:00 Dans la vallée d’Elah<br />
19:45 Paris<br />
22:15 No Country for Old Men<br />
14:00 Stardust, le mystère de l’étoile<br />
16:30 <strong>Les</strong> cerfs-volants de Kaboul<br />
19:00 Un baiser s’il vous plaît<br />
21:00 Lust, Caution<br />
14:00 <strong>Les</strong> cerfs-volants de Kaboul<br />
16:30 Dans la vallée d’Elah<br />
19:00 <strong>Les</strong> cerfs-volants de Kaboul<br />
21:30 Lust, Caution<br />
12:10 Promets-moi<br />
14:30 <strong>Les</strong> cerfs-volants de Kaboul<br />
17:00 Promets-moi<br />
19:30 <strong>Les</strong> cerfs-volants de Kaboul<br />
22:00 Paris<br />
12:10 <strong>Les</strong> cerfs-volants de Kaboul<br />
14:30 Lust, Caution<br />
17:30 <strong>Les</strong> faussaires<br />
19:30 Dans la vallée d’Elah<br />
21:45 American Gangster<br />
Programmation 04 343 24 67 – www.grignoux.be<br />
12:15 Peur(s) du noir<br />
14:00 Un baiser s’il vous plaît<br />
16:00 Modus operandi<br />
18:00 La fabri<strong>que</strong> des sentiments<br />
20:15 Dans la vallée d’Elah<br />
22:30 La fabri<strong>que</strong> des sentiments<br />
12:00 No Country for Old Men<br />
14:15 Un baiser s’il vous plaît<br />
17:00 Paris<br />
19:30 <strong>Les</strong> cerfs-volants de Kaboul<br />
22:00 Dans la vallée d’Elah<br />
12:05 La fabri<strong>que</strong> des sentiments<br />
14:15 Promets-moi<br />
17:00 <strong>Les</strong> cerfs-volants de Kaboul<br />
20:00 Un baiser s’il vous plaît<br />
22:00 Dans la vallée d’Elah<br />
14:15 Stardust, le mystère de l’étoile<br />
16:45 Paris<br />
19:30 <strong>Les</strong> cerfs-volants de Kaboul<br />
22:00 Dans la vallée d’Elah<br />
14:00 Patate<br />
15:30 <strong>Les</strong> cerfs-volants de Kaboul<br />
18:00 Un baiser s’il vous plaît<br />
20:00 Dans la vallée d’Elah<br />
22:15 <strong>Les</strong> méduses<br />
12:05 Dans la vallée d’Elah<br />
14:15 <strong>Les</strong> faussaires<br />
16:15 <strong>Les</strong> méduses<br />
18:00 Modus operandi<br />
20:00 La fabri<strong>que</strong> des sentiments<br />
22:00 Un baiser s’il vous plaît<br />
12:10 Un baiser s’il vous plaît<br />
14:00 <strong>Les</strong> cerfs-volants de Kaboul<br />
16:30 Elle s’appelle Sabine<br />
18:15 Peur(s) du noir<br />
20:15 <strong>Les</strong> méduses<br />
22:00 <strong>Les</strong> faussaires<br />
Du MerCreDi 19 MarS au MarDi 25 MarS 2008<br />
P a r C C H u r C H i L L<br />
14:00 Horton<br />
12:00 Quatre minutes<br />
14:15 Patate<br />
16:00 Horton<br />
15:30 Elle s’appelle Sabine<br />
18:00 A bord du Dar<strong>je</strong>eling Limited 17:15 <strong>Les</strong> femmes de l’ombre<br />
20:00 <strong>Il</strong> y a <strong>longtemps</strong> <strong>que</strong> <strong>je</strong> t’aime 19:45 Paris<br />
22:15 J’ai toujours rêvé d’être un… 22:15 No Country for Old Men<br />
JeuDi 20 mars<br />
12:15 Elle s’appelle Sabine<br />
14:00 La fabri<strong>que</strong> des sentiments<br />
16:00 <strong>Les</strong> faussaires<br />
18:00 Elle s’appelle Sabine<br />
20:30 LoïC LaNtoiNe<br />
20:00 Loin d’elle<br />
en CoNCert<br />
22:00 Paris<br />
VeNDreDi 21 mars<br />
12:05 Loin d’elle<br />
14:00 Paris<br />
15:45 Horton<br />
17:45 <strong>Il</strong> y a <strong>longtemps</strong> <strong>que</strong> <strong>je</strong> t’aime 17:00 Promets-moi<br />
20:00 J’ai toujours rêvé d’être un… 19:45 Paris<br />
22:15 A bord du Dar<strong>je</strong>eling Limited 22:15 <strong>Les</strong> femmes de l’ombre<br />
SaMeDi 22 mars<br />
14:00 Horton<br />
16:00 Horton<br />
14:15 Nos souvenirs brûlés<br />
18:00 A bord du Dar<strong>je</strong>eling Limited 17:00 Paris<br />
20:00 <strong>Il</strong> y a <strong>longtemps</strong> <strong>que</strong> <strong>je</strong> t’aime 19:45 <strong>Les</strong> femmes de l’ombre<br />
22:15 J’ai toujours rêvé d’être un… 22:00 Paris<br />
DiMaNCHe 23 mars<br />
14:00 Horton<br />
16:00 <strong>Il</strong> y a <strong>longtemps</strong> <strong>que</strong> <strong>je</strong> t’aime<br />
18:30 J’ai toujours rêvé d’être un…<br />
20:35 A bord du Dar<strong>je</strong>eling Limited<br />
14:00 Horton<br />
16:00 Horton<br />
18:00 A bord du Dar<strong>je</strong>eling Limited<br />
20:00 J’ai toujours rêvé d’être un…<br />
14:00 Horton<br />
16:00 Horton<br />
18:00 J’ai toujours rêvé d’être un…<br />
20:15 <strong>Il</strong> y a <strong>longtemps</strong> <strong>que</strong> <strong>je</strong> t’aime<br />
prévente : nouveau au parc et au churchill !<br />
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MerCreDi 19 mars<br />
LuNDi 24 mars<br />
MarDi 25 mars<br />
14:30 Vitus, l’enfant … VO<br />
17:00 <strong>Les</strong> femmes de l’ombre<br />
19:45 Quatre minutes<br />
22:00 Paris<br />
14:15 <strong>Les</strong> femmes de l’ombre<br />
17:00 Nos souvenirs brûlés<br />
19:30 Nos souvenirs brûlés<br />
21:45 Promets-moi<br />
10:20 Patate<br />
12:00 Modus operandi<br />
14:15 Franz et le chef d’orchestre<br />
15:30 Loin d’elle<br />
17:30 <strong>Les</strong> femmes de l’ombre<br />
20:00 Quatre minutes<br />
22:15 <strong>Les</strong> femmes de l’ombre<br />
12:10 This is England<br />
14:00 Modus operandi<br />
16:00 <strong>Les</strong> faussaires<br />
18:00 Loin d’elle<br />
20:00 Nos souvenirs brûlés<br />
22:15 Nos souvenirs brûlés<br />
12:05 Nos souvenirs brûlés<br />
14:15 Lust, Caution<br />
17:15 Paris<br />
20:00 <strong>Les</strong> femmes de l’ombre<br />
22:15 Nos souvenirs brûlés<br />
12:15 <strong>Les</strong> femmes de l’ombre<br />
14:30 <strong>Les</strong> cerfs-volants de Kaboul<br />
17:00 Loin d’elle<br />
19:45 Nos souvenirs brûlés<br />
22:00 Nos souvenirs brûlés<br />
14:00 Un baiser s’il vous plaît<br />
16:00 <strong>Les</strong> faussaires<br />
18:00 Loin d’elle<br />
20:00 Nos souvenirs brûlés<br />
22:15 Promets-moi<br />
14:00 Chasseurs de dragons<br />
15:45 Nos souvenirs brûlés<br />
18:00 Loin d’elle<br />
20:00 Nos souvenirs brûlés<br />
22:15 <strong>Les</strong> méduses<br />
14:00 Patate<br />
15:30 Vitus, l’enfant … VO<br />
18:00 Loin d’elle<br />
20:00 Paris<br />
22:30 <strong>Les</strong> méduses<br />
10:10 Max & Co<br />
12:00 La fabri<strong>que</strong> des sentiments<br />
14:00 Chasseurs de dragons<br />
16:00 Paris<br />
18:30 <strong>Les</strong> méduses<br />
20:15 Elle s’appelle Sabine<br />
22:00 Nos souvenirs brûlés<br />
Cafeteria matinale<br />
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De 8 h 30 à 12 h 30<br />
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Programmation 04 343 24 67 – www.grignoux.be<br />
12:05 Promets-moi<br />
14:30 <strong>Les</strong> cerfs-volants de Kaboul<br />
17:00 Vitus, l’enfant … VO<br />
20:00 La fabri<strong>que</strong> des sentiments<br />
22:00 Dans la vallée d’Elah<br />
12:10 <strong>Les</strong> cerfs-volants de Kaboul<br />
14:30 Quatre minutes<br />
17:00 Promets-moi<br />
19:45 Un baiser s’il vous plaît<br />
21:45 Dans la vallée d’Elah<br />
12:10 Un baiser s’il vous plaît<br />
14:00 Elle s’appelle Sabine<br />
15:45 La fabri<strong>que</strong> des sentiments<br />
17:45 This is England<br />
20:00 Dans la vallée d’Elah<br />
22:15 Quatre minutes<br />
14:00 Patate<br />
15:15 Vitus, l’enfant … VO<br />
17:35 Dans la vallée d’Elah<br />
20:00 La fabri<strong>que</strong> des sentiments<br />
22:00 No Country for Old Men<br />
14:00 Patate<br />
15:15 Un baiser s’il vous plaît<br />
17:15 <strong>Les</strong> cerfs-volants de Kaboul<br />
19:45 Dans la vallée d’Elah<br />
22:00 No Country for Old Men<br />
14:00 Chasseurs de dragons<br />
15:45 La fabri<strong>que</strong> des sentiments<br />
18:00 Elle s’appelle Sabine<br />
19:45 <strong>Les</strong> cerfs-volants de Kaboul<br />
22:15 Un baiser s’il vous plaît<br />
Séances à 10 h. tarif réduit : 3,90 ¤ (heure de la séance = début du film)<br />
10:00 Chasseurs de dragons<br />
12:00 Un baiser s’il vous plaît<br />
14:00 Patate<br />
15:15 <strong>Les</strong> cerfs-volants de Kaboul<br />
17:45 Nos souvenirs brûlés<br />
20:00 Vitus, l’enfant … VO<br />
22:15 No Country for Old Men
Du MerCreDi 26 MarS au MarDi 1er aVriL 2008<br />
P a r C C H u r C H i L L<br />
MerCreDi 26 mars<br />
14:00 Chasseurs de dragons<br />
15:45 Vitus, l’enfant … VO<br />
18:00 Reviens-moi (Atonement)<br />
20:30 <strong>Il</strong> y a <strong>longtemps</strong> <strong>que</strong> <strong>je</strong> t’aime<br />
10:10 Max & Co<br />
12:00 Nos souvenirs brûlés<br />
14:30 Horton<br />
16:30 Into the Wild<br />
19:45 J’ai toujours rêvé d’être un…<br />
22:00 No Country for Old Men<br />
JeuDi 27 mars<br />
10:10 Max & Co<br />
12:10 A bord du Dar<strong>je</strong>eling Limited<br />
13:45 Chasseurs de dragons<br />
14:00 Franz et le chef d’orchestre<br />
15:30 Paris<br />
15:15 Promets-moi<br />
18:00 Reviens-moi (Atonement)<br />
17:45 J’ai toujours rêvé d’être un…<br />
20:30 Coin rouge, coin bleu ▶ p. 12 20:00 <strong>Les</strong> femmes de l’ombre<br />
+ réalisateur<br />
22:15 A bord du Dar<strong>je</strong>eling Limited<br />
VeNDreDi 28 mars<br />
10:00 Horton<br />
12:00 Loin d’elle<br />
14:00 Chasseurs de dragons<br />
14:00 Franz et le chef d’orchestre<br />
15:45 Chasseurs de dragons<br />
15:15 Promets-moi<br />
17:30 <strong>Il</strong> y a <strong>longtemps</strong> <strong>que</strong> <strong>je</strong> t’aime 17:45 Elle s’appelle Sabine<br />
19:45 Paris<br />
19:45 <strong>Les</strong> femmes de l’ombre<br />
22:15 Reviens-moi (Atonement)<br />
22:00 Nos souvenirs brûlés<br />
SaMeDi 29 mars<br />
14:00 Chasseurs de dragons<br />
15:45 Vitus, l’enfant … VO<br />
18:05 Reviens-moi (Atonement)<br />
20:30 <strong>Il</strong> y a <strong>longtemps</strong> <strong>que</strong> <strong>je</strong> t’aime<br />
DiMaNCHe 30 mars<br />
14:00 Chasseurs de dragons<br />
15:45 Reviens-moi (Atonement)<br />
18:15 <strong>Il</strong> y a <strong>longtemps</strong> <strong>que</strong> <strong>je</strong> t’aime<br />
20:30 Paris<br />
LuNDi 31 mars<br />
14:15 Horton<br />
16:15 J’ai toujours rêvé d’être un…<br />
18:30 Loin d’elle<br />
20:30 A bord du Dar<strong>je</strong>eling Limited<br />
22:30 A bord du Dar<strong>je</strong>eling Limited<br />
14:00 Horton<br />
16:00 A bord du Dar<strong>je</strong>eling Limited<br />
18:00 J’ai toujours rêvé d’être un…<br />
20:15 J’ai toujours rêvé d’être un…<br />
22:20 Un baiser s’il vous plaît<br />
10:00 Horton<br />
12:00 <strong>Les</strong> méduses<br />
14:00 Horton<br />
16:00 Elle s’appelle Sabine<br />
17:45 A bord du Dar<strong>je</strong>eling Limited<br />
20:00 Le mariage de Maria Braun ▶ p. 5<br />
<strong>Les</strong> Classi<strong>que</strong>s du Churchill<br />
MarDi 1<br />
10:00 Horton<br />
12:00 J’ai toujours rêvé d’être un…<br />
14:00 Horton<br />
16:00 Loin d’elle<br />
18:00 Modus operandi<br />
20:00 J’ai toujours rêvé d’être un…<br />
22:15 Un baiser s’il vous plaît<br />
er 14:00 Chasseurs de dragons<br />
15:45 Vitus, l’enfant … VO<br />
18:00 <strong>Il</strong> y a <strong>longtemps</strong> <strong>que</strong> <strong>je</strong> t’aime<br />
20:15 Reviens-moi (Atonement)<br />
avril<br />
14:00 Chasseurs de dragons<br />
15:45 Reviens-moi (Atonement)<br />
18:05 Paris<br />
20:30 <strong>Il</strong> y a <strong>longtemps</strong> <strong>que</strong> <strong>je</strong> t’aime<br />
10:00 Horton<br />
12:05 Loin d’elle<br />
14:00 Franz et le chef d’orchestre<br />
15:15 J’ai toujours rêvé d’être un…<br />
17:30 Nos souvenirs brûlés<br />
20:00 A bord du Dar<strong>je</strong>eling Limited<br />
22:00 <strong>Les</strong> femmes de l’ombre<br />
10:00 Horton<br />
12:05 Quatre minutes<br />
14:15 Horton<br />
16:15 La fabri<strong>que</strong> des sentiments<br />
18:15 Elle s’appelle Sabine<br />
20:15 Loin d’elle<br />
22:15 Modus operandi<br />
10:10 Max & Co<br />
12:05 <strong>Les</strong> femmes de l’ombre<br />
14:15 Horton<br />
16:15 Into the Wild<br />
20:00 J’ai toujours rêvé d’être un…<br />
22:15 J’ai toujours rêvé d’être un…<br />
14:00 Franz et le chef d’orchestre<br />
15:15 <strong>Les</strong> cerfs-volants de Kaboul<br />
17:45 <strong>Les</strong> femmes de l’ombre<br />
20:15 J’ai toujours rêvé d’être un…<br />
22:20 J’ai toujours rêvé d’être un…<br />
14:15 Into the Wild<br />
17:15 <strong>Les</strong> femmes de l’ombre<br />
19:45 Loin d’elle<br />
21:45 Nos souvenirs brûlés<br />
10:10 Max & Co<br />
12:05 Nos souvenirs brûlés<br />
14:15 Patate<br />
15:30 Quatre minutes<br />
17:45 Promets-moi<br />
20:30 Into the Wild<br />
10:10 Max & Co<br />
12:10 Quatre minutes<br />
14:15 Le mariage de Maria Braun<br />
16:45 Into the Wild<br />
19:45 <strong>Les</strong> femmes de l’ombre<br />
22:00 <strong>Les</strong> cerfs-volants de Kaboul<br />
Du MerCreDi 2 aVriL au MarDi 8 aVriL 2008<br />
P a r C C H u r C H i L L<br />
MerCreDi 2 avril<br />
10:00 Chasseurs de dragons<br />
12:00 Loin d’elle<br />
14:30 Horton<br />
14:00 Chasseurs de dragons<br />
15:45 Un baiser s’il vous plaît<br />
17:00 L’année où mes parents…<br />
17:45 J’ai toujours rêvé d’être un…<br />
19:30 Nos souvenirs brûlés<br />
20:00 <strong>Il</strong> y a <strong>longtemps</strong> <strong>que</strong> <strong>je</strong> t’aime<br />
21:45 <strong>Les</strong> femmes de l’ombre<br />
22:15 <strong>Les</strong> méduses<br />
JeuDi 3 avril<br />
14:00 Horton<br />
16:00 L’année où mes parents…<br />
18:00 <strong>Les</strong> femmes de l’ombre<br />
20:30 Nos souvenirs brûlés<br />
14:00 Horton<br />
16:00 L’année où mes parents…<br />
18:00 <strong>Les</strong> femmes de l’ombre<br />
20:30 Nos souvenirs brûlés<br />
VeNDreDi 4 avril<br />
SaMeDi 5 avril<br />
15:00 Horton<br />
17:00 Nos souvenirs brûlés<br />
19:30 L’année où mes parents…<br />
22:00 nuit du fantasti<strong>que</strong> ▶ p. 5<br />
14:00 Horton<br />
16:00 L’année où mes parents…<br />
18:15 Nos souvenirs brûlés<br />
20:30 <strong>Les</strong> femmes de l’ombre<br />
15:30 Nos souvenirs brûlés<br />
17:45 <strong>Les</strong> femmes de l’ombre<br />
20:15 L’année où mes parents…<br />
DiMaNCHe 6 avril<br />
LuNDi 7 avril<br />
MarDi 8 avril<br />
15:00 <strong>Les</strong> femmes de l’ombre<br />
17:30 Nos souvenirs brûlés<br />
20:00 Deux sœurs pour un roi ▶ p. 11<br />
avant-première<br />
10:10 Chasseurs de dragons<br />
12:05 Elle s’appelle Sabine<br />
14:00 Chasseurs de dragons<br />
15:45 A bord du Dar<strong>je</strong>eling Limited<br />
17:45 J’ai toujours rêvé d’être un…<br />
20:00 A bord du Dar<strong>je</strong>eling Limited<br />
22:00 Courts métrages fantasti<strong>que</strong>s<br />
10:10 Chasseurs de dragons<br />
12:00 J’ai toujours rêvé d’être un…<br />
14:00 Chasseurs de dragons<br />
15:45 <strong>Il</strong> y a <strong>longtemps</strong> <strong>que</strong> <strong>je</strong> t’aime<br />
18:00 Modus operandi<br />
20:00 J’ai toujours rêvé d’être un…<br />
22:15 No Country for Old Men<br />
14:00 Chasseurs de dragons<br />
15:45 Modus operandi<br />
18:00 Elle s’appelle Sabine<br />
20:00 <strong>Il</strong> y a <strong>longtemps</strong> <strong>que</strong> <strong>je</strong> t’aime<br />
22:15 La fabri<strong>que</strong> des sentiments<br />
14:00 Chasseurs de dragons<br />
16:00 Chasseurs de dragons<br />
17:45 J’ai toujours rêvé d’être un…<br />
20:00 <strong>Il</strong> y a <strong>longtemps</strong> <strong>que</strong> <strong>je</strong> t’aime<br />
22:20 J’ai toujours rêvé d’être un…<br />
12:15 Loin d’elle<br />
14:00 Modus operandi<br />
16:00 <strong>Il</strong> y a <strong>longtemps</strong> <strong>que</strong> <strong>je</strong> t’aime<br />
18:15 Modus operandi<br />
20:15 A bord du Dar<strong>je</strong>eling Limited<br />
22:15 No Country for Old Men<br />
12:05 A bord du Dar<strong>je</strong>eling Limited<br />
14:00 Reviens-moi (Atonement)<br />
17:00 <strong>Il</strong> y a <strong>longtemps</strong> <strong>que</strong> <strong>je</strong> t’aime<br />
19:45 <strong>Il</strong> y a <strong>longtemps</strong> <strong>que</strong> <strong>je</strong> t’aime<br />
22:00 J’ai toujours rêvé d’être un…<br />
Séances à 10 h. tarif réduit : 3,90 ¤ (heure de la séance = début du film)<br />
10:20 Patate<br />
12:10 Quatre minutes<br />
14:15 Franz et le chef d’orchestre<br />
15:30 Modus operandi<br />
17:45 Elle s’appelle Sabine<br />
19:45 Paris<br />
22:15 A bord du Dar<strong>je</strong>eling Limited<br />
10:00 Vitus, l’enfant … VF<br />
12:15 Reviens-moi (Atonement)<br />
14:45 Vitus, l’enfant … VF<br />
17:15 <strong>Il</strong> y a <strong>longtemps</strong> <strong>que</strong> <strong>je</strong> t’aime<br />
19:30 <strong>Il</strong> y a <strong>longtemps</strong> <strong>que</strong> <strong>je</strong> t’aime<br />
21:45 J’ai toujours rêvé d’être un…<br />
10:00 Vitus, l’enfant … VF<br />
12:15 Reviens-moi (Atonement)<br />
14:30 Franz et le chef d’orchestre<br />
15:45 <strong>Les</strong> cerfs-volants de Kaboul<br />
18:15 La fabri<strong>que</strong> des sentiments<br />
20:30 A bord du Dar<strong>je</strong>eling Limited<br />
22:15 Paris<br />
14:00 Franz et le chef d’orchestre<br />
15:15 <strong>Il</strong> y a <strong>longtemps</strong> <strong>que</strong> <strong>je</strong> t’aime<br />
17:30 J’ai toujours rêvé d’être un…<br />
19:45 Paris<br />
22:15 A bord du Dar<strong>je</strong>eling Limited<br />
14:00 Patate<br />
15:30 <strong>Il</strong> y a <strong>longtemps</strong> <strong>que</strong> <strong>je</strong> t’aime<br />
17:45 Loin d’elle<br />
19:45 Paris<br />
22:15 Reviens-moi (Atonement)<br />
12:10 <strong>Il</strong> y a <strong>longtemps</strong> <strong>que</strong> <strong>je</strong> t’aime<br />
14:30 Promets-moi<br />
17:00 Paris<br />
19:45 J’ai toujours rêvé d’être un…<br />
22:00 Paris<br />
12:00 Vitus, l’enfant … VO<br />
14:15 Paris<br />
17:00 Promets-moi<br />
19:45 Paris<br />
22:15 A bord du Dar<strong>je</strong>eling Limited<br />
10:20 Franz et le chef d’orchestre<br />
12:10 Modus operandi<br />
14:15 Patate<br />
15:45 Elle s’appelle Sabine<br />
17:30 A bord du Dar<strong>je</strong>eling Limited<br />
19:45 La fabri<strong>que</strong> des sentiments<br />
21:45 Dans la vallée d’Elah<br />
Séances à 10 h. tarif réduit : 3,90 ¤ (heure de la séance = début du film)<br />
10:20 Patate<br />
12:00 Un baiser s’il vous plaît<br />
14:00 Patate<br />
15:30 <strong>Les</strong> méduses<br />
17:15 <strong>Les</strong> cerfs-volants de Kaboul<br />
19:45 Nos souvenirs brûlés<br />
22:00 J’ai toujours rêvé d’être un…<br />
Séances à 10 h. tarif réduit : 3,90 ¤ (heure de la séance = début du film)<br />
10:20 Franz et le chef d’orchestre<br />
12:10 A bord du Dar<strong>je</strong>eling Limited<br />
14:00 Patate<br />
15:30 Nos souvenirs brûlés<br />
17:45 <strong>Les</strong> cerfs-volants de Kaboul<br />
20:15 A bord du Dar<strong>je</strong>eling Limited<br />
22:15 La fabri<strong>que</strong> des sentiments<br />
14:00 Nos souvenirs brûlés<br />
16:15 Un baiser s’il vous plaît<br />
18:15 <strong>Les</strong> méduses<br />
20:15 Nos souvenirs brûlés<br />
22:30 La fabri<strong>que</strong> des sentiments<br />
14:00 Patate<br />
15:30 Nos souvenirs brûlés<br />
18:00 Quatre minutes<br />
20:15 Elle s’appelle Sabine<br />
22:00 La fabri<strong>que</strong> des sentiments<br />
Séances à 10 h. tarif réduit : 3,90 ¤ (heure de la séance = début du film)<br />
10:20 Patate<br />
12:10 <strong>Les</strong> femmes de l’ombre<br />
14:30 J’ai toujours rêvé d’être un…<br />
17:00 <strong>Les</strong> cerfs-volants de Kaboul<br />
19:30 J’ai toujours rêvé d’être un…<br />
21:45 Dans la vallée d’Elah<br />
Séances à 10 h. tarif réduit : 3,90 ¤ (heure de la séance = début du film)<br />
10:20 Franz et le chef d’orchestre<br />
12:05 La fabri<strong>que</strong> des sentiments<br />
14:00 Patate<br />
15:15 J’ai toujours rêvé d’être un…<br />
17:30 Nos souvenirs brûlés<br />
20:00 A bord du Dar<strong>je</strong>eling Limited<br />
22:00 No Country for Old Men<br />
Séances à 10 h. tarif réduit : 3,90 ¤ (heure de la séance = début du film)<br />
10:10 Max & Co<br />
12:05 Promets-moi<br />
14:30 Vitus, l’enfant … VF<br />
17:00 Reviens-moi (Atonement)<br />
19:45 La fabri<strong>que</strong> des sentiments<br />
21:45 J’ai toujours rêvé d’être un…<br />
Séances à 10 h. tarif réduit : 3,90 ¤ (heure de la séance = début du film)<br />
10:20 Max & Co<br />
12:00 <strong>Les</strong> cerfs-volants de Kaboul<br />
14:15 Franz et le chef d’orchestre<br />
15:20 <strong>Les</strong> cerfs-volants de Kaboul<br />
17:45 Vitus, l’enfant … VO<br />
20:15 Un baiser s’il vous plaît<br />
22:15 La fabri<strong>que</strong> des sentiments<br />
Séances à 10 h. tarif réduit : 3,90 ¤ (heure de la séance = début du film)<br />
10:20 Patate<br />
12:05 Loin d’elle<br />
14:00 Vitus, l’enfant … VF<br />
16:15 A bord du Dar<strong>je</strong>eling Limited<br />
18:15 Loin d’elle<br />
20:15 <strong>Il</strong> y a <strong>longtemps</strong> <strong>que</strong> <strong>je</strong> t’aime<br />
22:30 Un baiser s’il vous plaît<br />
14:30 Vitus, l’enfant … VF<br />
17:00 <strong>Les</strong> cerfs-volants de Kaboul<br />
19:45 Un baiser s’il vous plaît<br />
21:45 J’ai toujours rêvé d’être un…<br />
14:15 A bord du Dar<strong>je</strong>eling Limited<br />
16:15 Un baiser s’il vous plaît<br />
18:15 La fabri<strong>que</strong> des sentiments<br />
20:30 A bord du Dar<strong>je</strong>eling Limited<br />
22:15 <strong>Les</strong> cerfs-volants de Kaboul<br />
12:05 La fabri<strong>que</strong> des sentiments<br />
14:00 Quatre minutes<br />
16:15 Vitus, l’enfant … VO<br />
18:30 <strong>Les</strong> méduses<br />
20:15 Un baiser s’il vous plaît<br />
22:15 Reviens-moi (Atonement)<br />
12:10 Un baiser s’il vous plaît<br />
14:00 Modus operandi<br />
16:00 J’ai toujours rêvé d’être un…<br />
18:15 Loin d’elle<br />
20:15 Elle s’appelle Sabine<br />
22:00 La fabri<strong>que</strong> des sentiments<br />
A bord du Dar<strong>je</strong>eling Limited<br />
173 l 5 mars au 8 avril 2008 l<br />
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Chasseurs de dragons<br />
Le détail des séances film par film est disponible sur le site web des<br />
<strong>Grignoux</strong> www.grignoux.be à la page « Agenda » (Tous les films)<br />
▶ a bord p. 11<br />
du Dar<strong>je</strong>eling Limited<br />
ParC du 19/3 au 24/3<br />
CHurCHiLL du 26/3 au 8/4<br />
▶ american Gangster p. 4<br />
CHurCHiLL du 5/3 au 12/3<br />
▶ L’année p. 11<br />
où mes parents…<br />
ParC du 2/4 au 7/4<br />
▶ un baiser s’il vous plaît p. 4<br />
CHurCHiLL du 5/3 au 8/4<br />
▶ <strong>Les</strong> cerfs-volants p. 4<br />
de Kaboul<br />
CHurCHiLL du 5/3 au 6/4<br />
▶ chasseurs de dragons p. 14<br />
CHurCHiLL du 23/3 au 25/3<br />
ParC du 26/3 au 1/4<br />
CHurCHiLL du 2/4 au 6/4<br />
▶ coin rouge, coin bleu p. 12<br />
ParC le 27/3<br />
▶ comme à ostende p. 3<br />
CHurCHiLL le 9/3<br />
▶ courts métrages p. 5<br />
fantasti<strong>que</strong>s<br />
CHurCHiLL le 3/4<br />
▶ Dans la vallée d’Elah p. 4<br />
CHurCHiLL du 5/3 au 31/3<br />
▶ Deux sœurs pour un roi p. 11<br />
ParC le 8/4<br />
▶ Elle s’appelle Sabine p. 6<br />
ParC du 12/3 au 15/3<br />
CHurCHiLL du 17/3 au 8/4<br />
▶ La fabri<strong>que</strong> p. 4<br />
des sentiments<br />
CHurCHiLL du 5/3 au 8/4<br />
▶ <strong>Les</strong> faussaires p. 7<br />
CHurCHiLL du 6/3 au 22/3<br />
▶ <strong>Les</strong> femmes de l’ombre p. 3<br />
ParC du 5/3 au 18/3<br />
CHurCHiLL du 19/3 au 1/4<br />
ParC du 2/4 au 8/4<br />
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▶ Franz p. 14<br />
et le chef d’orchestre<br />
CHurCHiLL du 25/3 au 5/4<br />
▶ L’homme invisible p. 5<br />
CHurCHiLL du 17/3 au 18/3<br />
▶ horton p. 14<br />
ParC du 19/3 au 25/3<br />
CHurCHiLL du 26/3 au 1/4<br />
ParC du 2/4 au 6/4<br />
▶ <strong>Il</strong> y a <strong>longtemps</strong> p. 3<br />
<strong>que</strong> <strong>je</strong> t’aime<br />
ParC du 19/3 au 1/4<br />
CHurCHiLL du 2/4 au 8/4<br />
▶ Into the Wild p. 4<br />
ParC du 5/3 au 11/3<br />
CHurCHiLL du 16/3 au 1/4<br />
▶ It’s a Free World p. 4<br />
CHurCHiLL du 6/3 au 10/3<br />
▶ J’ai toujours rêvé p. 16<br />
d’être un gangster<br />
ParC du 19/3 au 25/3<br />
CHurCHiLL du 26/3 au 8/4<br />
▶ Loïc Lantoine p. 15<br />
en concert<br />
ParC le 20/3<br />
▶ Loin d’elle p. 6<br />
ParC du 10/3 au 18/3<br />
CHurCHiLL du 19/3 au 8/4<br />
▶ Lust, caution p. 4<br />
CHurCHiLL du 7/3 au 20/3<br />
▶ Le mariage p. 5<br />
de Maria Braun<br />
CHurCHiLL du 31/3 au 1/4<br />
▶ Max & co p. 14<br />
CHurCHiLL le 9/3<br />
ParC du 12/3 au 16/3<br />
CHurCHiLL du 25/3 au 3/4<br />
▶ <strong>Les</strong> méduses p. 4<br />
CHurCHiLL du 5/3 au 7/4<br />
▶ Modus operandi p. 12<br />
ParC du 5/3 au 11/3<br />
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▶ no country for old Men p. 4<br />
CHurCHiLL du 5/3 au 7/4<br />
▶ nos souvenirs brûlés p. 16<br />
CHurCHiLL du 5/3 au 1/4<br />
ParC du 2/4 au 8/4<br />
▶ nuit du fantasti<strong>que</strong> p. 5<br />
ParC le 5/4<br />
▶ paris p. 6<br />
CHurCHiLL du 5/3 au 25/3<br />
ParC du 27/3 au 1/4<br />
CHurCHiLL du 2/4 au 8/4<br />
▶ patate p. 14<br />
CHurCHiLL le 5/3<br />
ParC le 9/3<br />
CHurCHiLL du 15/3 au 6/4<br />
▶ peur(s) du noir p. 4<br />
CHurCHiLL du 5/3 au 18/3<br />
▶ promets-moi p. 4<br />
CHurCHiLL du 5/3 au 8/4<br />
▶ Quatre minutes p. 7<br />
ParC du 12/3 au 17/3<br />
CHurCHiLL du 19/3 au 7/4<br />
▶ reviens-moi p. 11<br />
(atonement)<br />
ParC du 26/3 au 1/4<br />
CHurCHiLL du 2/4 au 8/4<br />
▶ Soirée amazonie p. 12<br />
ParC le 18/3<br />
▶ Stardust, p. 14<br />
le mystère de l’étoile<br />
CHurCHiLL du 5/3 au 16/3<br />
▶ this is England p. 4<br />
CHurCHiLL du 6/3 au 21/3<br />
▶ Vitus, l’enfant… p. 7<br />
▶ Vo<br />
CHurCHiLL du 19/3 au 25/3<br />
ParC du 26/3 au 31/3<br />
CHurCHiLL du 3/4 au 8/4<br />
▶ Version française<br />
CHurCHiLL du 2/4 au 5/4<br />
asbl<br />
Votre<br />
bien-être<br />
passe<br />
par<br />
Reviens-moi (Atonement)<br />
↓noS↓éVénEMEntS↓<br />
<strong>Les</strong> séances en présence des équipes de film<br />
▶ Willy Perelsztejn – Modus Operandi – mercredi 5 mars ▶ p. 12<br />
▶ Déborah François – <strong>Les</strong> femmes de l’ombre – samedi 8 mars ▶ p. 3<br />
▶ Delphine Lehericey – Comme à Ostende – dimanche 9 mars ▶ p. 3<br />
▶ alain Marcoen – Coin rouge coin bleu – <strong>je</strong>udi 27 mars ▶ p. 12<br />
<strong>Les</strong> concerts<br />
▶ Malinne Bolon – vendredi 7 mars ▶ p. 15<br />
▶ Chrystel Wautier trio – vendredi 14 mars ▶ p. 15<br />
▶ Loïc Lantoine – <strong>je</strong>udi 20 mars ▶ p. 15<br />
▶ Musafir – vendredi 25 avril ▶ p. 15<br />
<strong>Les</strong> classi<strong>que</strong>s<br />
▶ L’homme invisible de James Whale – lundi 17 mars ▶ p. 5<br />
▶ Le mariage de Maria Braun de rainer Werner Fassbinder – lundi 31 mars<br />
▶ p. 5<br />
et aussi…<br />
▶ Festival imagéSanté – lundi 10 mars & le mercredi 12 mars ▶ p. 6<br />
▶ Soirée amazonie – mardi 18 mars ▶ p. 12<br />
▶ Courts métrages fantasti<strong>que</strong>s – <strong>je</strong>udi 3 avril ▶ p. 5<br />
14e ▶ Nuit du Film Fantasti<strong>que</strong> – samedi 5 avril ▶ p. 5
a bord du Dar<strong>je</strong>eling Limited<br />
the Dar<strong>je</strong>eling Limited<br />
Quand Wes Anderson (La vie aquati<strong>que</strong>, La famille Tenenbaum) transpose avec<br />
bonheur son univers excentri<strong>que</strong> en inde. Avec l’étonnante dynami<strong>que</strong> d’un trio<br />
de choc composé d’Adrien Brody, Owen Wilson et Jason Schwartzman<br />
Trois frères, qui ne se sont pas vus depuis les funérailles<br />
de leur père (Bill Murray), un an plus tôt, se<br />
donnent rendez-vous en Inde, où ils entreprennent<br />
un long périple en train, histoire de tisser de<br />
nouveaux liens et de retrouver leur mère (An<strong>je</strong>lica<br />
Huston) partie en exil. Or, tous trois sont en état de<br />
crise : Francis (Owen Wilson) se relève d’un grave<br />
accident de la route, Jack (Jason Schwartzman)<br />
tente de se remettre d’un chagrin d’amour et<br />
Peter (Adrien Brody) en pleine crise existentielle,<br />
appréhende la naissance de son premier enfant.<br />
<strong>Les</strong> frangins passent une bonne partie du voyage à<br />
se disputer. Livrés à eux-mêmes en plein cœur de<br />
l’Inde, leur périple se corse.<br />
The Dar<strong>je</strong>eling Limited distille de part en part<br />
un charme énorme et capiteux, qui nous berce d’une<br />
étrange poésie : les voyages en train, comme la vie, ne<br />
sont-ils pas de longs travellings ?<br />
Formellement, c’est un festin cocasse d’idées et de<br />
situations qui confirment l’étonnante et vigoureuse<br />
originalité d’Anderson dans le paysage du cinéma<br />
américain. Après Rushmore, les Tenenbaum et La<br />
vie aquati<strong>que</strong>, ce Dar<strong>je</strong>eling gravit une nouvelle marche<br />
dans l’ascension vers le non-sens chic et détraqué<br />
qui semble être la voie du cinéaste. (Olivier Seguret,<br />
Libération)<br />
de Wes Anderson, USA, 2007, 1 h 31, VO. Avec Owen<br />
Wilson, Adrien Brody, Jason Schwartzman, Amara<br />
Karan, Camilla Rutherford, Irfan Khan, Bill Murray,<br />
An<strong>je</strong>lica Huston. www.dar<strong>je</strong>elinglimited-lefilm.com/<br />
PARC ChURChiLL<br />
Deux sœurs pour<br />
un roi · the other Boleyn Girl<br />
La confrontation tant attendue entre deux des<br />
plus fascinantes <strong>je</strong>unes actrices américaines,<br />
Natalie Portman et Scarlett Johansson, devrait<br />
suffire à la réussite de ce film écrit par le<br />
scénariste de The Queen. Ajoutez au casting<br />
Eric Bana et Kristin Scott Thomas et Deux sœurs<br />
pour un roi se fait plus <strong>que</strong> prometteur<br />
1521. Sous la pression de sa famille, la <strong>je</strong>une aristocrate Mary<br />
Boleyn (Scarlett Johansson) devient la maîtresse du roi Henry<br />
viii d’Angleterre. Mais durant la grossesse de Mary, sa sœur<br />
Anne (Natalie Portman) séduit le roi qui devient l’amant des<br />
deux <strong>je</strong>unes femmes… La jalousie de Mary, devenue avec<br />
le temps amoureuse du souverain, s’en trouve décuplée,<br />
d’autant <strong>que</strong> <strong>que</strong>l<strong>que</strong>s années plus tard, Henry annule son<br />
mariage et décide d’épouser Anne.<br />
de Justin Chadwick, Grande-Bretagne, 2007,<br />
1 h 45, VO. Avec Natalie Portman, Scarlett<br />
Johansson, Eric Bana, Kristin Scott Thomas.<br />
www.2soeurspour1roi.com. PARC<br />
L’année où mes parents<br />
sont partis en vacances<br />
o ano em Que Meus Pais Saíram de Férias<br />
173 l 5 mars au 8 avril 2008 l 11<br />
Comment raconter une dictature, parler de résistance ? Comment, ce faisant, parler<br />
d’enfance, de football, d’amour et d’émoi, d’abandon et d’exil ? Comment, avec<br />
tous ces éléments, créer un film destiné aux familles, adultes et enfants à partir de<br />
12 ans ?<br />
C’est ce <strong>que</strong> réussit formidablement Cao<br />
Hamburger avec cette évocation du Brésil de<br />
1970, écrasé par une dictature de plus en plus<br />
dure sévissant depuis 1964. Pourtant vous ne verrez<br />
ni interrogatoire, ni torture, ni cellule secrète<br />
de résistance, ni discours politi<strong>que</strong>. Vous ne les<br />
verrez pas mais vous en ressentirez le poids, l’ombre<br />
et la menace. Et c’est bien de cet équilibre<br />
fragile <strong>que</strong> L’année où mes parents… tire toute<br />
sa force évocatrice. Disons <strong>que</strong> nous sommes<br />
plus du côté de Truffaut et des 400 coups <strong>que</strong> de<br />
Costa Gavras.<br />
En cet été 1970, le Brésil de Pelé s’apprête à<br />
vivre SA coupe du monde, qui le fera entrer dans<br />
l’imaginaire collectif comme LA nation du football.<br />
Pour le petit Mauro pourtant, cet été n’a<br />
rien d’une saison de rêve. Ses parents ont décidé<br />
de partir en vacances sans lui ! <strong>Il</strong>s le conduisent<br />
à Sao Paolo, chez son grand-père. Son père lui<br />
promet <strong>que</strong> les vacances seront courtes et qu’il<br />
sera de retour pour le coup d’envoi de la coupe.<br />
Mais rien ne marche comme prévu. Seul dans<br />
une ville qu’il ne connaît pas, Mauro est recueilli,<br />
bien à contre-cœur dans un premier temps, par<br />
Sholomo, vieux Juif solitaire et voisin du papy. Le<br />
reviens-moi · atonement<br />
Tiré d’un best seller du romancier britanni<strong>que</strong> ian McEwan, Atonement raconte l’histoire de vies brisées<br />
dans l’Angleterre des années 30-40. Après Orgueil et préjugés, Joe Wright retrouve son actrice fétiche<br />
Keira Knightley pour un drame envoûtant sur le pouvoir de l’imagination et de l’écriture<br />
Révélé avec Orgueil et préjugés, adapté d’un roman de Jane<br />
Austen, Joe Wright poursuit dans une veine similaire, puisant<br />
dans un autre roman, Atonement de Ian McEwan, la matière<br />
de sa nouvelle œuvre. On quitte l’Angleterre géorgienne<br />
pour celle des années 30, bruissant déjà des rumeurs de la<br />
Seconde Guerre mondiale. Dans une aristocrati<strong>que</strong> demeure<br />
victorienne, une <strong>je</strong>une fille de 13 ans, Briony Tallis, achève<br />
avec frénésie l’écriture de sa première pièce de théâtre. Le<br />
décor est encore celui d’une chambre d’enfant, mais Briony<br />
est au seuil du monde adulte. En ce jour trop chaud de l’été<br />
1935, la <strong>je</strong>une fille trop indiscrète et à l’imagination fertile<br />
va surprendre une scène ambiguë entre sa sœur Cecilia et<br />
Robbie Turner, le fils des domesti<strong>que</strong>s. De là va découler un<br />
enchaînement d’événements dramati<strong>que</strong>s.<br />
Joe Wright fait preuve d’un souci du détail dans sa reconstitution<br />
de l’Angleterre aristocrati<strong>que</strong> de 1935 et du désastre<br />
de la campagne de France en 1940. <strong>Il</strong> sait réinventer les<br />
figures imposées. L’immense manoir victorien de la famille<br />
Tallis est décrit dans toute sa splendeur, mais prend dès la<br />
gamin est du coup adopté par l’ensemble de ce<br />
quartier juif de Sao Paolo, où il va découvrir une<br />
nouvelle vie, une autre culture. <strong>Il</strong> va y rencontrer<br />
la <strong>je</strong>une et délurée Hanna.<br />
Cao Hamburger ne livre pas un film dossier<br />
sur la vie quotidienne sous une dictature, ni sur<br />
le sport opium du peuple… Son film est une<br />
évocation nostalgi<strong>que</strong> et poéti<strong>que</strong> d’une période<br />
noire de l’histoire du Brésil, vécue plus ou moins<br />
inconsciemment par un enfant de dix ans qui se<br />
retrouve obligé de grandir un peu plus tôt <strong>que</strong><br />
prévu. Un âge où le football est bien plus exaltant<br />
<strong>que</strong> la politi<strong>que</strong>. Un âge où le fait d’être juif, noir,<br />
italien ou communiste n’a pas beaucoup d’importance<br />
puisqu’on est tous Brésiliens et supporters<br />
de la même équipe. Un éloge de la mixité, de la<br />
diversité et de la solidarité. Une lettre d’amour au<br />
Brésil pour ne surtout pas oublier <strong>que</strong>, malgré la<br />
joie et la liesse populaire de cet été 70, la terreur<br />
était reine.<br />
d’après La Gazette Utopia<br />
de Cao hamburger, Brésil, 2006, 1 h 45, VO. Avec Michel<br />
Joelsas, Daniela Piepszyk, Germano Haiut, Simone<br />
Spoladore. www.oano.com.br/ PARC<br />
première image du film, subtile métaphore, l’apparence d’un<br />
écrin qui contient les souvenirs d’une enfant. Le travelling<br />
sur le défilé de figurines évoquant le Déluge anticipe la fuite<br />
en avant de l’héroïne comme les orages qui vont éclater sur<br />
la famille et l’Europe : la retraite de Dunker<strong>que</strong> y fera, plus<br />
loin, écho. Cette antienne, vue si souvent au cinéma, dans<br />
les livres d’histoires ou les documentaires, Wright l’aborde<br />
d’abord frontalement, avec un plan large et stati<strong>que</strong> instantanément<br />
évocateur, qui devient ensuite un magistral<br />
plan-sé<strong>que</strong>nce qui nous plonge au cœur du désastre humain.<br />
Plus <strong>que</strong> de simples décors histori<strong>que</strong>s, fruits des exigences<br />
d’un réalisateur capricieux, ces différents contextes servent<br />
au contraire l’œuvre, caisse de résonance des sentiments des<br />
protagonistes.<br />
Alain Lorfèvre, La Libre Belgi<strong>que</strong><br />
de Joe Wright, Grande-Bretagne, 2007, 2 h 03, VO. Avec Keira Knightley,<br />
James McAvoy, Vanessa Redgrave, Saiorse Ronan, Romola Garai.<br />
www.atonementthemovie.co.uk/ PARC ChURChiLL<br />
au parc<br />
Mardi 8 avril à 20 h<br />
avant-prem1ère
12 l 5 mars au 8 avril 2008 l 173<br />
SoIréE aMazonIE :<br />
Sarayaku, le retour<br />
L a Fr o n t i è r e d e Vi e r ev i e n t<br />
au cinéma Le Parc pour une<br />
soirée exceptionnelle avec un<br />
représentant des Peuples de<br />
la Forêt. José Gualinga, indien<br />
d’Amazonie, présentera deux films<br />
consacrés à ce pro<strong>je</strong>t incroyable :<br />
entourer leur territoire d’une<br />
bordure d’arbres à f leurs de<br />
couleurs<br />
Sang noir<br />
Sang noir fut tourné au retour de Jac<strong>que</strong>s<br />
Dochamps de son premier séjour à<br />
Sarayaku. José Gualinga, alors présent en<br />
Belgi<strong>que</strong>, lui décrypta les images ramenées.<br />
Une amitié naît entre les deux hommes,<br />
des liens étonnants se tissent entre l’Ardenne<br />
et l’Amazonie. Sang Noir contient<br />
en germe, déjà, le pro<strong>je</strong>t de la Frontière de<br />
Vie et permet d’en saisir les ressorts et les<br />
en<strong>je</strong>ux profonds.<br />
Un film, un message, un poème.(…) Sang<br />
noir retentit comme un ultime cri d’alarme.<br />
(Télémousti<strong>que</strong>)<br />
de Jac<strong>que</strong>s Dochamps & José Gualinga, Belgi<strong>que</strong>,<br />
1993, 52 mn. PARC<br />
Pouvoir parler simplement,<br />
être écouté… vraiment<br />
(gratuit, anonyme)<br />
8 rue Saint-Denis Liège<br />
Tél. 0800/15234<br />
au parc<br />
Mardi 18 mars à 20 h<br />
pro<strong>je</strong>ction uni<strong>que</strong><br />
Pro<strong>je</strong>ction de Sang noir et de <strong>Les</strong><br />
connaissances des Hommes de la<br />
forêt suivies d’une rencontre avec<br />
José Gualinga, indien d’amazonie,<br />
animée par Jac<strong>que</strong>s Dochamps,<br />
réalisateur rtBF et président de<br />
Frontière de vie-Belgi<strong>que</strong>.<br />
toute l’équipe de la Frontière sera<br />
ensuite présente au café du Parc<br />
pour vous accueillir et dialoguer<br />
avec vous.<br />
Organisation : Frontière de vie Belgi<strong>que</strong> et les<br />
<strong>Grignoux</strong><br />
en novembre 2006, nous recevions la visite<br />
de José Gualinga, représentant des relations<br />
internationales du peuple Kichwa de<br />
Sarayaku en amazonie équatorienne.<br />
après la pro<strong>je</strong>ction de deux films étonnants<br />
relatant leurs difficultés avec les multinationales<br />
du pétrole, il nous annonça leur<br />
pro<strong>je</strong>t de plantation d’arbres à fleurs de<br />
couleurs ceinturant les 135 000 hectares<br />
de forêt primaire qui constituent leur territoire,<br />
la Frontière de Vie.<br />
José Gualinga revient aujourd’hui nous<br />
présenter l’état d’avancement du pro<strong>je</strong>t<br />
ainsi <strong>que</strong> les derniers développements de<br />
la situation.<br />
Frontière de vie<br />
Belgi<strong>que</strong><br />
La Frontière de Vie est un pro<strong>je</strong>t du Peuple<br />
indien Kichwa de Sarayaku (amazonie<br />
équatorienne). il consiste à créer sur le<br />
pourtour de leur territoire (300 km de long)<br />
une immense frontière d’arbres à fleurs<br />
de couleurs. Cette frontière sera visible<br />
d’avion et se veut un symbole universel<br />
de paix, de protection de la terre et des<br />
peuples autochtones.<br />
Frontière de Vie-Belgi<strong>que</strong>, basé en province<br />
de Liège, est le premier relais européen de<br />
ce pro<strong>je</strong>t titanes<strong>que</strong>.<br />
www.frontieredevie.be<br />
<strong>Les</strong> connaissances<br />
des hommes de la forêt<br />
Eriberto Gualinga, frère de José, a décidé de devenir cinéaste à Sarayaku. Avec peu de<br />
moyens et quasi sans formation, il nous avait étonnés l’an dernier avec Soy Defensor de<br />
la Selva, un film où nous pénétrions au cœur des événements dramati<strong>que</strong>s de l’année<br />
2003. Militaires et ouvriers de la compagnie pétrolière avaient alors débarqué en force<br />
à Sarayaku.<br />
Eriberto nous revient cette année avec un tout nouveau film, plus serein, où les anciens<br />
de la communauté tentent de transmettre aux plus <strong>je</strong>unes leur perception du monde<br />
et les raisons profondes de leur détermination. « Un jour, vous serez comme ces arbres,<br />
leur dit le chamane don Sabino, l’initiateur de la Frontière, et vos pensées ne pourront<br />
être détruites. »<br />
d’Eriberto Gualinga, 2007, 20 mn. PARC<br />
Modus operandi<br />
A l’heure où certains hommes politi<strong>que</strong>s s’emmêlent<br />
les pinceaux avec l’histoire et distillent des propos<br />
hasardeux sur les génocides, Modus Operandi est un<br />
documentaire d’exception qu’ils devraient regarder<br />
en boucle. Le film traite de la déportation des Juifs de<br />
Belgi<strong>que</strong>. Un éclairage bouleversant sur les stratégies<br />
machiavéli<strong>que</strong>s qui installent un peuple dans les marges<br />
de la société pour aboutir à son élimination physi<strong>que</strong><br />
De 1942 à 1944, 24 916 Juifs, hommes, femmes et<br />
enfants, ont été déportés de Belgi<strong>que</strong> vers Auschwitz.<br />
Seuls 1 206 d’entre eux en sont revenus. Une poignée<br />
de nazis ont mis en place la persécution des Juifs de<br />
Belgi<strong>que</strong> avec l’appui volontaire ou inconscient de certaines<br />
autorités belges. Comment ? C’est l’histoire de ce<br />
film. C’est notre histoire, à chacun d’entre nous.<br />
Beaucoup de films se sont intéressés au « pourquoi »<br />
de ces événements. Modus Operandi, par contre, s’intéresse<br />
au « comment ». De plus, il se penche spécifi<strong>que</strong>ment<br />
sur l’histoire d’un pays en particulier : la<br />
Belgi<strong>que</strong>.<br />
Modus Operandi décrit la chronologie des événements<br />
et des différentes phases qui mèneront à la solution<br />
finale : de l’identification de la population juive, de son<br />
exclusion de la vie économi<strong>que</strong> et sociale jusqu’à son<br />
extermination.<br />
Cette histoire est empreinte de plus de nuances qu’il<br />
n’y paraît. Modus Operandi s’écarte du mythe d’une<br />
Belgi<strong>que</strong> exemplaire, tout en évitant de faire le procès<br />
de la « passivité d’une population qui fut d’abord préoccupée<br />
par sa propre survie ».<br />
Le film aborde en particulier les attitudes diverses des<br />
autorités belges chargées d’appli<strong>que</strong>r les ordonnances<br />
coin rouge coin bleu<br />
De salle en salle, de frères en frères, ce film nous<br />
plonge dans le milieu de la boxe, brosse le portrait<br />
impressionniste d’hommes et de femmes passionnés<br />
par ce sport populaire et témoigne de la vie d’une<br />
région. Un regard percutant, un corps à corps magistral<br />
avec une région, signé par le chef opérateur des frères<br />
Dardenne<br />
Ce qui m’a surpris dans la région liégeoise qui tirait ses richesses<br />
du sol, c’est la manière, pour ceux qui descendaient sous terre, de<br />
refaire surface à travers un sport individuel : boxe ou cyclisme, voire<br />
les deux pour certains.<br />
La boxe est notre su<strong>je</strong>t. Nous verrons donc des hommes frapper<br />
dans des sacs, sauter à la corde, muscler leur corps, courir, combattre<br />
enfin sur un petit carré de territoire délimité par une corde tendue<br />
en respectant des règles précises. La parole s’insinue de manière<br />
impromptue pendant les moments de repos pour tenter de percevoir<br />
les motivations, les envies, les faiblesses et les ambitions de chacun.<br />
L’un des thèmes récurrents au travers des personnages est évidemment<br />
l’immigration dans ses différents statuts. Certains par<br />
leur émigration récente ne participent pas à la même immigration<br />
au parc<br />
Jeudi 27 mars à 20 h 30<br />
pro<strong>je</strong>ction<br />
suivie d’une rencontre avec le<br />
réalisateur, alain Marcoen<br />
<strong>que</strong> celle des plus anciens, ces hommes<br />
qui, venus pour travailler dans les mines,<br />
amenèrent femmes et enfants, et qui se<br />
sont sédentarisés. Ces derniers n’avaient<br />
d’autre ambition <strong>que</strong> de nourrir leur<br />
famille et améliorer leurs conditions de<br />
vie par le labeur. L’ambition des premiers<br />
est personnelle et individuelle : c’est le<br />
sport lui-même et la gloire éventuelle<br />
qu’elle pourra leur procurer.<br />
La boxe, qui ne nourrit pas ses hommes<br />
mais qui les remplit d’espoir, de<br />
rêve, d’ambition, et parfois de crainte,<br />
de doute, mais qui n’enlève en rien cette<br />
envie de gagner. Voici donc l’aspect<br />
chronologi<strong>que</strong> cycli<strong>que</strong> de ce documentaire.<br />
Fait d’espoirs en début de saison,<br />
de succès parfois ou de déception mais<br />
toujours d’énormément d’efforts. Ce<br />
film est physi<strong>que</strong>, nous plongerons dans<br />
ce milieu sportif et nous apprendrons à<br />
connaître les <strong>je</strong>unes boxeurs liégeois et<br />
leur entourage.<br />
Alain Marcoen, réalisateur<br />
d’Alain Marcoen, Belgi<strong>que</strong>, 2007, 52 mn. PARC<br />
Grande distribution<br />
et mondialisation financière<br />
cycle de conférences<br />
au parc<br />
Mercredi 5 mars à 20 h<br />
avant-prem1ère<br />
en présence de Willy Perelsztejn,<br />
scénariste, producteur et conseiller<br />
techni<strong>que</strong>.<br />
En collaboration avec le Foyer culturel juif de<br />
Liège et <strong>Les</strong> Territoires de la Mémoire<br />
allemandes, allant selon les cas de la résistance à la<br />
collaboration volontaire ou inconsciente.<br />
Modus Operandi est le résultat d’un travail créatif<br />
considérable avec un ob<strong>je</strong>ctif délibérément pédagogi<strong>que</strong><br />
et une fiabilité rigoureuse sur le plan scientifi<strong>que</strong>,<br />
grâce notamment au travail d’historiens et journalistes<br />
réputés tels <strong>que</strong> José Gotovitch, Jean-Philippe<br />
Schreiber, Luis Angel Bernardo y Garcia, Jean-Jac<strong>que</strong>s<br />
Jespers et Yvan Sevenans.<br />
de hugues Lanneau, Belgi<strong>que</strong>, 2007, 1 h 38.<br />
www.film-modusoperandi.be. PARC<br />
et débats accessibles à tous<br />
Ce samedi 26 avril de 10 à 17 h<br />
Environnement et Conditions de travail<br />
48-50 rue du Beau Mur 4030 Grivegnée<br />
Tél. 04 349 19 02
En prati<strong>que</strong><br />
comment faire ?<br />
<strong>Les</strong> séances d’Écran large sur tableau noir<br />
sont ouvertes à tous les groupes scolaires<br />
accompagnés par leur enseignant : il n’y<br />
a pas de minimum fixé.<br />
Une réservation par téléphone au<br />
04 222 27 78 est cependant indispensable.<br />
Une confirmation écrite sera envoyée<br />
par la poste et rappellera la date, l’heure,<br />
le lieu de la séance ainsi <strong>que</strong> le titre du<br />
film choisi.<br />
<strong>Il</strong> suffit ensuite de se rendre avec le<br />
groupe au cinéma Le Parc ou Churchill à<br />
la date fixée : le paiement se fait généralement<br />
à ce moment-là.<br />
accompagnement<br />
pédagogi<strong>que</strong><br />
Cha<strong>que</strong> film du programme d’Écran large<br />
sur tableau noir est accompagné d’un dossier<br />
pédagogi<strong>que</strong> remis gratuitement aux<br />
enseignants qui assistent aux matinées<br />
scolaires.<br />
<strong>Les</strong> prix<br />
<strong>Les</strong> prix sont volontairement modérés<br />
afin de faciliter la participation la plus<br />
large des élèves.<br />
Enseignement fondamental : 2,50 ¤ par<br />
élève – Enseignement secondaire et supérieur<br />
: 3 ¤ – Gratuit pour les enseignants<br />
accompagnants.<br />
D’autres séances<br />
Si les dates proposées ne vous convenaient<br />
pas, il est généralement possible<br />
d’organiser une séance à la<br />
demande en nous contactant au<br />
04 222 27 78.<br />
<strong>Il</strong> est également possible d’organiser<br />
une pro<strong>je</strong>ction en matinée scolaire d’un<br />
film qui n’est pas à l’affiche du programme<br />
Écran large sur tableau noir pour autant<br />
qu’un minimum d’élèves soit réuni. Vous<br />
pouvez nous contacter à ce propos au<br />
04 222 27 78.<br />
Enfin, tous les films pro<strong>je</strong>tés au<br />
Parc et au Churchill (dont l’agenda<br />
est repris dans les pages centrales de<br />
ce journal) peuvent être vus par des<br />
groupes d’élèves d’au moins dix personnes,<br />
accompagnés d’un professeur<br />
en séances normales d’après-midi en<br />
semaine, au tarif préférentiel de 3,60 ¤<br />
(gratuit pour les professeurs accompagnants).<br />
Une réservation par téléphone<br />
(04 222 27 78) est indispensable.<br />
<strong>Les</strong> animations<br />
En bref…<br />
<strong>Il</strong> y a les films, les dossiers pédagogi<strong>que</strong>s<br />
et… les animations. En effet, de nombreux<br />
films destinés à l’enseignement<br />
fondamental peuvent donner lieu, après<br />
la vision du film, à une animation dans<br />
les classes.<br />
Comment savoir si une animation<br />
est prévue ?<br />
Tous les films de la programmation ne<br />
donnent pas lieu à une animation. Sur ce<br />
programme, il y a des animations prévues<br />
pour Patate et Max & Co.<br />
De plus, nous remettons aux enseignants<br />
qui viennent en matinées scolaires une<br />
fiche signalant l’animation et résumant<br />
son contenu au moment de la pro<strong>je</strong>ction.<br />
Comment réserver une animation ?<br />
La réservation se fait simplement par<br />
téléphone au 04 222 27 78 (Clara<br />
Beelen, Laurence Gales ou Noémie<br />
Theunissen) pour fixer une date<br />
d’animation.<br />
Le programme du Parc-Churchill<br />
se trouve cha<strong>que</strong> semaine<br />
dans le PASSE-PARTOUT<br />
▶Pour le maternel<br />
patate<br />
Ce programme de courts métrages destinés aux enfants de maternelle (il fait<br />
58 minutes) est dominé par le moyen métrage Patate et le jardin potager : pleine<br />
d’humour et de poésie, cette histoire de légumes partant à la découverte du vaste<br />
monde plaira certainement aux petits spectateurs qui seront notamment sensibles<br />
à son graphisme original et coloré.<br />
▶Pour le primaire<br />
crin banc & Le ballon rouge<br />
Voici sur copies neuves deux grands classi<strong>que</strong>s du film pour enfants réalisés par<br />
Albert Lamorisse dans les années 50. Si les deux histoires sont tout à fait différentes<br />
et se déroulent dans des décors contrastés (l’un en Camargue, l’autre dans le Paris<br />
populaire), elles mettent cependant en scène la même amitié entre un gamin<br />
solitaire et un être merveilleux – cheval ou ballon rouge. Pleins de poésie et d’un<br />
charme pres<strong>que</strong> désuet, ces deux moyens métrages sauront plaire à un large public<br />
d’enfants entre six et dix ans environ.<br />
Max & co<br />
Ce film d’animation a des allures de polar dans une petite ville de province française<br />
: il raconte le combat <strong>que</strong> le <strong>je</strong>une Max, aidé de Félicie, va mener contre le<br />
méchant Rodolfo, patron véreux d’une fabri<strong>que</strong> de tapettes à mouche, prêt à tout<br />
pour augmenter son chiffre d’affaires. Au-delà de cette aventure policière, il s’agit<br />
d’une fable écologi<strong>que</strong> et sociale sur la résistance d’une petite ville à la loi inexorable<br />
du profit. Multipliant les clins d’œil, cette production helvète prouve <strong>que</strong> le<br />
cinéma européen d’animation n’a rien à envier à son homologue hollywoodien.<br />
Le roi et l’oiseau<br />
Le roi et l’oiseau est le fruit du travail obstiné de Paul Grimault, qui a mis plus de<br />
vingt ans réaliser le dessin animé dont il rêvait. Basé sur un scénario de Jac<strong>que</strong>s<br />
Prévert, il met en scène le combat de deux <strong>je</strong>unes amoureux contre un roi jaloux et<br />
furieux. Ce chant en faveur de la liberté se déroule dans des décors à la fois superbes<br />
et pleins de fantaisie. Cha<strong>que</strong> image témoigne ainsi de la recherche graphi<strong>que</strong><br />
de son créateur qui a ainsi réalisé un chef-d’œuvre unanimement reconnu.<br />
▶Pour le secondaire<br />
La tête de maman<br />
L’adolescence est certainement l’âge des <strong>que</strong>stionnements sur soi, sur ses proches,<br />
sur le monde et le sens de la vie… C’est ainsi <strong>que</strong> Lulu, quinze ans, se demande<br />
ce qui se passe dans « la tête de maman », à la fois distante, distraite et toujours<br />
un peu malade. Le hasard lui fera ainsi découvrir l’existence d’un amour de <strong>je</strong>unesse<br />
de sa mère : ce sera l’occasion pour Lulu de découvrir un visage de sa mère<br />
qu’elle ne connaissait pas, mais également de vivre sa propre première expérience<br />
amoureuse.<br />
Le vent se lève<br />
Le cinéaste Ken Loach se penche dans ce film sur la guerre d’indépendance<br />
de l’Irlande au début des années 1920. C’est pour lui l’occasion de montrer la<br />
violence de l’impérialisme britanni<strong>que</strong> mais également les déchirements qu’il a<br />
causés au sein de la société irlandaise.<br />
Si l’histoire peut paraître lointaine, elle est pourtant pleinement d’actualité à<br />
un moment où l’impérialisme met à feu et à sang des régions entières. <strong>Les</strong> leçons<br />
à tirer du Vent se lève ne sont cependant pas manichéennes et invitent d’abord à<br />
la réflexion et à la discussion, notamment sur le prix de l’indépendance ou sur la<br />
légitimité de la violence.<br />
aGEnDa au parc au churchILL<br />
Crin blanc<br />
& Le ballon rouge<br />
grignoux.be<br />
est disponible<br />
au Stand Info<br />
de Belle-Île<br />
mardi 4 mars à 13 h 30 mercredi 5 mars à 10 h 15<br />
lundi 10 mars à 10 h 15<br />
La tête de maman vendredi 29 février à 10 h 00<br />
lundi 3 mars à 10 h 00<br />
Patate <strong>je</strong>udi 6 mars à 10 h 30<br />
lundi 10 mars à 10 h 30<br />
Max & Co <strong>je</strong>udi 13 mars à 13 h 30<br />
lundi 17 mars à 10 h 00<br />
<strong>je</strong>udi 6 mars à 10 h 00<br />
mardi 11 mars à 10 h 00<br />
vendredi 14 mars à 10 h 30<br />
mardi 18 mars à 10 h 30<br />
mercredi 19 mars à 10 h 00<br />
vendredi 21 mars à 10 h 00<br />
Le vent se lève vendredi 14 mars à 9 h 30 mercredi 19 mars à 9 h 30<br />
<strong>je</strong>udi 20 mars à 9 h 30<br />
Le roi et l’oiseau vendredi 11 avril à 13 h 30<br />
lundi 14 avril à 10 h 00<br />
mercredi 16 avril à 10 h 00<br />
mardi 22 avril à 10 h 00<br />
Gagnez des<br />
places de cinéma<br />
avec le magazine<br />
SOLiDARiS<br />
Le ballon rouge<br />
Max & Co<br />
Le roi et l’oiseau<br />
La tête de maman<br />
<strong>Les</strong> programmes du Parc/<br />
Churchill sont diffusés<br />
quotidiennement sur le<br />
télétexte de RTC Liège<br />
173 l 5 mars au 8 avril 2008 l 13<br />
grignoux.be<br />
est disponible<br />
à la Fnac
1 l 5 mars au 8 avril 2008 l 173<br />
chasseurs de dragons<br />
Un monde imaginaire, un dragon effroyable, deux adorables ringards comme<br />
chasseurs et une <strong>je</strong>une fille courageuse : il n’en faut pas plus pour <strong>que</strong> cette heroic<br />
fantasy trouve une place de choix auprès de nos <strong>je</strong>unes spectateurs<br />
Gwizdo et Lian-Chu sont deux Chasseurs de dragonss,<br />
mais ce ne sont pas les meilleurs, loin s’en faut... Leurs seuls<br />
talents réels : la carrure de grosse brute au cœur tendre de<br />
Lian-Chu et le don de Gwizdo pour l’arna<strong>que</strong> sous toutes<br />
ses formes. Leur uni<strong>que</strong> ambition : s’offrir une petite ferme<br />
où ils se la couleront douce en élevant des moules, un animal<br />
nettement moins pénible à chasser <strong>que</strong> les dragons.<br />
A <strong>que</strong>l<strong>que</strong>s îles de là, se dresse la forteresse du Seigneur<br />
Arnode. Ce dernier a un problème, il vit dans la terreur du<br />
retour du Bouffe Monde, ce terrible dragon qui, toutes les<br />
vingt saisons, revient pour semer la terreur et la désolation.<br />
Personne n’a pu le vaincre ni même revenir vivant pour<br />
raconter le combat. Zoé, la petite-nièce d’Arnode qui a<br />
décidé de prendre la situation en main, rencontre Gwizdo<br />
et Lian-Chu. Persuadée d’avoir trouvé les héros de ses rêves,<br />
elle va les entraîner dans une folle aventure…<br />
d’Arthur Qwak & Guillaume ivernel, France, 2007, 1 h 20. www.<br />
chasseursdedragons-lefilm.fr. À partir de 6-7 ans. PARC ChURChiLL<br />
patate<br />
Et si le potager devenait un terrain<br />
d’aventures pour les légumes du coin ?<br />
C’est le pari réussi de ce moyen métrage<br />
maraîcher, précédé de quatre historiettes<br />
tout en charme et en inventivité.<br />
Patate et le jardin potager est le film<br />
principal de ce programme. On y rencontre<br />
une <strong>je</strong>une pomme de terre courageuse<br />
partie à la recherche de ses amis<br />
les légumes <strong>que</strong> le jardinier a emmenés.<br />
Flanquée de Brocoli, Poireau et Carotte,<br />
Patate trouve le chemin de la maison et<br />
découvre le secret du jardinier ! Quelle<br />
aventure pour ces légumes qui n’ont<br />
jamais quitté leur carré de terreau !<br />
Patate et le jardin potager est précédé<br />
de quatre courts métrages charmants où<br />
l’on verra un <strong>je</strong>une homme chercher à<br />
Durée<br />
Courte<br />
Prix Court<br />
4 ¤<br />
voir les étoiles (La tête dans les étoiles), un<br />
génie sortir d’une boîte de… raviolis (Le<br />
génie de la boîte de raviolis), des pirates<br />
amateurs de poisson (Circuit marine) et<br />
des écoliers en visite dans un étrange<br />
château (Le château des autres). Du rire à<br />
la mélancolie, en passant (un petit peu !)<br />
par la peur, les enfants à partir de 3 ans<br />
vivront <strong>que</strong>l<strong>que</strong>s moments mémorables.<br />
La tête dans les étoiles de Sylvain Vincendeau,<br />
France, 2005, 8 mn 30. Le génie de la boîte de raviolis<br />
de Claude Barras, France, 2005, 7 mn 30. Circuit<br />
Marine d’isabelle Favez, France, 2004, 7 mn. Le<br />
château des autres de Pierre-Luc Granon, France,<br />
2004, 6 mn. Patate et le jardin potager de Damien<br />
Louche-Pelissier & Benoît Chieux, France, 2000,<br />
28 mn. À partir de 3 ans. PARC ChURChiLL<br />
Max & co<br />
Chez Bzzz & Co, usine de tapettes à<br />
mouches, les affaires ne marchent plus<br />
très bien : il n’y a pas suffisamment<br />
de mouches ! Alors <strong>que</strong> les actionnaires<br />
inquiets décident de rationaliser<br />
l’usine, un savant fou se penche sur<br />
un pro<strong>je</strong>t de mouches mutantes qui<br />
ne tardent pas à atta<strong>que</strong>r les habitants<br />
de la ville. Max, un <strong>je</strong>une garçon à<br />
la recherche de son père, découvre<br />
les manipulations de Bzzz & Co et,<br />
accompagné de sa nouvelle amie<br />
Félicie, il part contrer leur plan.<br />
Cette fable écologi<strong>que</strong> et sociale, sur<br />
la résistance des habitants d’une petite<br />
ville soumise aux diktats du profit et<br />
de la rentabilité, est bien dans l’air du<br />
temps et ne man<strong>que</strong>ra pas d’enthousiasmer<br />
les spectateurs à partir de 8<br />
ans.<br />
de Samuel Guillaume & Frédéric Guillaume,<br />
Suisse/Belgi<strong>que</strong>, 2007, 1 h 16. www.maxandcol<br />
e f i l m . c o m / À par t i r d e 8 a n s . PAR C<br />
ChURChiLL<br />
Albums<br />
et littérature<br />
de <strong>je</strong>unesse<br />
Ouvrages scolaires<br />
Jeux et jouets<br />
11 rue des Carmes 4000 Liège<br />
tél. 04 222 42 66<br />
info@laparenthese.be<br />
www.laparenthese.be<br />
horton · Horton Hears a Who<br />
<strong>Les</strong> créateurs de L’âge de glace ont fondu pour un éléphant débonnaire investi d’un<br />
mission extraordinaire : sauver les habitants vivant sur une minuscule poussière !<br />
Plan<strong>que</strong>z votre porcelaine, Horton arrive sur nos écrans pour le bonheur des plus<br />
<strong>je</strong>unes (à partir de 5 ans)<br />
V e r S i o N<br />
FraNçaiSe<br />
Horton est un éléphant pour le moins curieux et doué d’une<br />
grande imagination. Toujours à l’écoute des autres, il prend<br />
la vie du bon côté. Un beau jour, Horton entend un appel au<br />
secours venant d’une minuscule poussière flottant dans les<br />
airs et sur la<strong>que</strong>lle vit une tout aussi minuscule civilisation :<br />
le monde de Zouville. Horton répand la nouvelle auprès des<br />
autres animaux de la Jungle de Nool, mais ils ne le croient<br />
pas et menacent même de détruire la poussière. Notre<br />
sympathi<strong>que</strong> pachyderme décide alors de tout faire pour<br />
protéger ses nouveaux amis. Y parviendra-t-il ?<br />
Horton est l’adaptation d’un roman de la série de littérature<br />
enfantine homonyme, créée dans les années 50 par<br />
Ted Geisel (à qui l’on doit le Grinch). Humour, aventures<br />
et tolérance sont portés à bout de trompe à la sympathie<br />
éléphantes<strong>que</strong>.<br />
de Jimmy hayward & Steve Martino, USA, 2007, 1 h 35, version<br />
française. À partir de 5 ans. http://horton-lefilm.com. PARC<br />
ChURChiLL<br />
Sauf mention contraire, tous les articles de cette page ont été rédigés par l’équipe des grignoux.<br />
Stardust, le<br />
mystère de l’étoile<br />
V e r S i o N<br />
FraNçaiSe<br />
<strong>Il</strong> était une fois un petit village anglais<br />
niché au creux d’une vallée, qui devait<br />
son nom inhabituel, Wall, au mur d’enceinte<br />
qui depuis des siècles dissuadait<br />
ses habitants de s’aventurer dans le<br />
royaume voisin, peuplé de lutins, sorcières,<br />
pirates volants et autres engeances<br />
malfaisantes. Un jour, un candide<br />
<strong>je</strong>une homme, Tristan, qui convoitait<br />
la plus jolie fille de Wall, s’engage à lui<br />
rapporter en gage de son amour une<br />
étoile tombée du ciel et perdue dans<br />
ces territoires interdits.<br />
Voici un joli conte de facture classi<strong>que</strong><br />
qui n’hésite pas à s’offrir <strong>que</strong>l<strong>que</strong>s<br />
beaux accrocs au genre… Avec une<br />
Michelle Pfeiffer divinement détestable<br />
et, cerise sur le gâteau, un Robert De<br />
Niro en capitaine de navire le jour et<br />
travesti chatoyant et honteux la nuit.<br />
de Matthew Vaughn, USA, 2007, 2 h 08,<br />
version française. Avec Charlie Cox, Claire Danes,<br />
Michelle Pfeiffer, Robert De Niro. À partir de 4-5<br />
ans . www.stardust-lefilm.fr. ChURChiLL<br />
Franz et le chef<br />
d’orchestre<br />
Durée<br />
Courte<br />
Prix Court<br />
4 ¤<br />
V e r S i o N<br />
FraNçaiSe<br />
Franz est un petit garçon qui attend<br />
avec impatience de perdre ses dents de<br />
lait pour avoir le droit de jouer du cor<br />
dans l’orchestre <strong>que</strong> dirige son papa.<br />
Le père et le fils se livrent une petite<br />
guerre loufo<strong>que</strong>, le premier cherchant<br />
à calmer son ouaille turbulente, et le<br />
second à attirer l’attention de son géniteur.<br />
<strong>Il</strong>s habitent une caravane posée<br />
au milieu d’un champ de chardons,<br />
<strong>que</strong> les musiciens bravent quotidiennement<br />
pour participer aux répétitions.<br />
Dans ce film, pas d’animaux bavards,<br />
pas d’ob<strong>je</strong>ts animés, mais des humains,<br />
avec des défauts et des qualités, et surtout<br />
des têtes pas croyables. <strong>Il</strong> y a des<br />
gros, des petits, des chauves et des<br />
babas chevelus, des mélomanes et des<br />
rockeurs… Pas du « joli » monde dans<br />
le sens classi<strong>que</strong> du terme, mais du<br />
beau monde parce <strong>que</strong> bigarré, singulier,<br />
exceptionnel…<br />
de Uzi & Lotta Geffenblad, Suède, 2005,<br />
46 mn, version française. À partir de 4-5 ans.<br />
ChURChiLL<br />
L’ASSOCIATIOn<br />
DeS éCOLeS De DevOIRS<br />
en Province de Liège<br />
recherche marraines<br />
et/ou répétiteurs bénévoles pour aide scolaire<br />
dans le primaire et/ou le secondaire<br />
7 rue Stéphany 4000 Liège<br />
04 223 69 07
Loïc Lantoine<br />
en 2003, Loïc Lantoine et François Pierron,<br />
duo français amateur de « chansons pas<br />
chantées », parachutent Badaboum, un<br />
premier album très remarqué. Quatre ans<br />
de scène et un succès grandissant... quand<br />
arrive Tout est calme. une écriture toujours<br />
aussi percutante, une musicalité qui<br />
s’enrichit, et un duo bien entouré : Nosfell,<br />
les têtes raides…<br />
À la face, on reçoit les mots dits, éructés,<br />
chantés de ce drôle de conteur, slameur,<br />
poète qu’est Loïc Lantoine. un poil brut,<br />
fait de doutes, de colère et de tendresse,<br />
chantant le fichu plaisir d’être tous<br />
ensemble qui nous rappelle sans relâche<br />
Jeudi 20 mars à 20 h 30<br />
Préventes : 16 €<br />
parc, churchill, café le parc, caroline Music, Belle-<strong>Il</strong>e, Fnac<br />
Le jour-même : 18 €<br />
GaLerie Du CaFé Le ParC 16 rue CarPay (DroixHe)<br />
JeaN-Marie GraaS<br />
peintures<br />
jusqu’au 18 mars<br />
En concErt<br />
le dérisoire de nos airs sérieux. Loïc<br />
Lantoine aux verbes... et François Pierron<br />
qui bombe le torse en s’arc-boutant<br />
sur sa contrebasse, entourés d’autres<br />
magiciens de la note, nous feront entrer<br />
dans leur chapiteau de singularités et de<br />
ferveur.<br />
Loic antoine est l’une des révélations les<br />
plus marquantes de ces dernières années,<br />
une forme d’une nouveauté et d’une<br />
audace époustouflantes, un interprète<br />
infiniment émouvant, une langue<br />
superbe…<br />
www.loicantoine.com<br />
DJaMeL MerBaH<br />
peintures/aquarelles<br />
du 19 mars au 6 avril<br />
D’autres œuvres sont exposées<br />
à la Galerie orpheu et au café-galerie<br />
Côté cour, côté jardin<br />
0478 488 366<br />
organisation : Centre Liégeois d’action interculturelle.<br />
Avec l’aide des Affaires culturelles de la Province de Liège<br />
En concErt<br />
▷ GuInéE<br />
Vendredi<br />
7 mars<br />
à 20 h 15<br />
Entrée : 6 €<br />
Avec l’aide des Affaires<br />
culturelles de la Province<br />
de Liège et des Jeunesses musicales<br />
En concErt<br />
▷ Jazz<br />
Vendredi<br />
14 mars<br />
à 20 h 30<br />
Entrée : 7 €<br />
Avec l’aide des Affaires<br />
culturelles de la Province<br />
de Liège<br />
Musafir<br />
↓noS ExpoSItIonS↓<br />
La GaLerie PériSCoPe & La GaLerie WéGiMoNt<br />
20 rue Du MoutoN BLaNC LièGe DaNS Le CiNéMa CHurCHiLL<br />
Peter Maurer « FaCeLaND » jusqu’au 6 avril<br />
dans le cadre de la 6 e Biennale internationale de la Photographie<br />
et des arts visuels de Liège 2008<br />
Malinne Bolon<br />
173 l 5 mars au 8 avril 2008 l 15<br />
Malinne Bolon est un trio qui nous vient de Guinée : différentes formes<br />
de calebasses, un panel de percussions et tous sont chanteurs. Le groupe<br />
s’est construit autour de Coka qui vit à Liège depuis plusieurs années. Sa<br />
relation physi<strong>que</strong> avec son bolon l’amène à créer un univers personnel dans<br />
le<strong>que</strong>l il promène l’auditeur à la découverte de traces de vie, de souvenirs,<br />
de réflexions sur l’éloignement, la famille, l’amour… Comme tout chanteur<br />
africain, il dépeint bien plus qu’une simple expérience, c’est une sorte de<br />
philosophie proverbiale qui se dégage de cette force musicale.<br />
chrystel Wautier trio<br />
influencée par la soul, le r’n’B, le gospel et bien entendu le jazz, Chrystel<br />
Wautier est une <strong>je</strong>une chanteuse belge, considérée comme une des artistes<br />
les plus prometteuses de sa génération. C’est en 2005 qu’elle trouve une réelle<br />
identité et une sonorité personnelle au sein de son trio formé par Quentin<br />
Liégeois (guitare) et Boris Schmidt (contrebasse). C’est après deux ans de travail<br />
et de concerts qu’ils enregistrent en 2007 leur premier album Between Us avec<br />
comme invités, Guy Cabay et Jean-Paul estiévenart.<br />
rajasthan<br />
Musafir, « les nomades »,<br />
nous vient du désert<br />
du rajasthan. Hameed<br />
Kahn, leader du groupe<br />
et joueur de tabla,<br />
est parvenu à réunir<br />
des artistes venant de<br />
communautés et de<br />
religions différentes.<br />
Musafir nous présente<br />
une mosaï<strong>que</strong> de<br />
traditions chantées et<br />
dansées, un répertoire<br />
authenti<strong>que</strong> de<br />
musi<strong>que</strong>s subtiles aux confluents des cultures gitane, hindoue et musulmane.<br />
Cet ensemble chatoyant et irrésistible emporte les danseuses dans une<br />
chorégraphie évoquant les contorsions du serpent, accompagne le fakir dans des<br />
exploits inattendus... Sonore et visuel, rythmé et coloré, le spectacle de Musafir est<br />
impressionnant, une véritable féerie.<br />
BIEntôt<br />
En concErt<br />
au cInéMa LE parc<br />
vendredi 25 avril<br />
à 20 h 30<br />
Préventes : 13 €<br />
Churchill, cinéma Le Parc,<br />
Café Le Parc, Caroline Music,<br />
belle-île, Fnac<br />
Le jour-même : 15 €<br />
Avec l’aide des Affaires<br />
culturelles de la Province de Liège<br />
et des Jeunesses Musicales<br />
SLuMBerLaND/La MarQue JauNe<br />
exPoSe au CiNéMa CHurCHiLL<br />
Pierre BaiLLy<br />
Petit PoiLu<br />
du 6 mars au 8 avril 2008<br />
iNFoS SLuMBerLaND 04 223 55 01
1 l 5 mars au 8 avril 2008 l 173<br />
J’ai toujours rêvé<br />
d’être un gangster<br />
En amoureux du cinéma, Samuel Benchetrit (Janis et John) nous<br />
livre ici un petit bijou burles<strong>que</strong>, tendre et nostalgi<strong>que</strong>, drôle<br />
et savoureux, entre film de gangster, western, road movie,<br />
slapstick… Quatre histoires vont se nouer autour d’une cafétéria<br />
perdue sur le parking d’une nationale déserte… C’est là qu’une<br />
galerie de personnages de dingues et de paumés vont se croiser<br />
Prenez une bonne dose de Tarantino (pour la narration non linéaire), ajoutez un<br />
soupçon de Jarmush (version Coffee and Cigarettes), une bonne dose d’humour<br />
décalé (à la belge diront certains, mais les fans de Groland et de Gustave Kerven<br />
s’y retrouveront aussi), vous obtenez J’ai toujours rêvé d’être un gangster, dernier<br />
film de Samuel Benchetrit, après Janis et John.<br />
Un bra<strong>que</strong>ur amateur se frotte à une victime qui, elle aussi, se verrait bien<br />
apprentie bra<strong>que</strong>use… Deux kidnappeurs d’opérette se retrouvent avec, sur les<br />
bras, une adolescente suicidaire qui les supplie de l’exécuter… Cinq septuagénaires<br />
quittent leur retraite pour goûter de nouveau aux joies du braquage…<br />
Duel amoureux (Anna Mougladis et Edouard Baer), duel à la Jarmusch sans<br />
cigarettes (Arno et Alain Bashung), duo de bras cassés (les Belges Bouli Lanners et<br />
Serge Larivière), bande de Tontons Flingueurs décrépis (Jean Rochefort,<br />
Laurent Terzieff, Jean-Pierre Kalfon, Roger Dumas et<br />
Venantino Venantini), le film tourne autour de divers<br />
braquages, pres<strong>que</strong> tous aussi ratés les uns <strong>que</strong> les<br />
autres, et met en présence des loosers qui se font<br />
leur cinéma.<br />
Avec ses audaces narratives et musicales, ses chorégraphies<br />
de personnages, son rythme à la fois soutenu<br />
et dodelinant et son scénario cousu main, J’ai toujours<br />
voulu être un gangster, tourné dans un très beau noir<br />
et blanc, fait la preuve <strong>que</strong> Samuel Benchetrit est non<br />
seulement écrivain, metteur en scène et dramaturge, mais<br />
aussi cinéaste de talent.<br />
d’après Anne Feuillère, www.cineuropa.org<br />
de Samuel Benchetrit, France, 2008, 1 h 50. Avec<br />
Anna Mouglalis, Edouard Baer, Jean Rochefort,<br />
Laurent Terzieff, Jean-Pierre Kalfon, Venantino<br />
Venantini, Roger Dumas, Alain Bashung, Arno, Bouli<br />
Lanners, Serge Larivière. PARC ChURChiLL<br />
Bières aux fûts ou en bouteilles<br />
Jus bios, vins<br />
Petite restauration<br />
Plats du jour<br />
Café et pâtisserie<br />
CONCERtS, ExPOSitiONS<br />
et bonnes musi<strong>que</strong>s…<br />
AU CAFé DU PARC<br />
16 rue Carpay (tous les jours dès 15 h)<br />
nos souvenirs brûlés · things We Lost in the Fire<br />
Sous l’aile protectrice de Sam Mendes (American Beauty), la réalisatrice danoise Susanne Bier<br />
fait ses premiers pas à hollywood, sans renier ses préoccupations d’auteur qui affleuraient<br />
dans Open Hearts et After the Wedding. Un art du mélodrame porté par halle Berry et Benicio<br />
Del Toro<br />
CAFé-RESTAURANT<br />
Reliure-dorure \ Plats à emporter<br />
78 rue sur la Fontaine 4000 Liège<br />
Marie et Etienne PiChAULT<br />
04 223 65 86<br />
www.amourmaracasetsalami.com<br />
Ouvert à midi :<br />
du lundi au vendredi<br />
Le soir : le vendredi<br />
Audrey et Brian menaient une vie tranquille et sans histoires :<br />
onze ans de mariage, deux enfants, le confort et la sécurité<br />
assurés, aucun souci à l’horizon. Mais, un jour, tout s’écroule :<br />
Brian meurt, victime d’un acte de violence gratuite. Encore sous<br />
le choc, Audrey se tourne instinctivement vers le meilleur et plus<br />
ancien ami de son mari, Jerry Sunborne. Un homme qu’elle<br />
jugeait infré<strong>que</strong>ntable, et dont elle comprenait à peine <strong>que</strong> Brian<br />
continue à le fré<strong>que</strong>nter.<br />
Mais, aujourd’hui, face au vide laissé par la mort de Brian, Jerry<br />
l’accro, le paumé, lui apparaît comme une planche de salut, un<br />
ultime lien avec le disparu. Audrey l’invite à s’installer dans une<br />
chambre attenante au garage, avec l’espoir qu’il l’aidera, ainsi<br />
<strong>que</strong> ses enfants, à reprendre une vie normale. Engagé dans un<br />
difficile combat contre la drogue, Jerry accepte la proposition. En<br />
devenant le confident et l’ami d’Audrey et le père de substitution<br />
des <strong>je</strong>unes Harper et Dory, il hérite de nouvelles responsabilités<br />
et développe au fil des jours des ressources insoupçonnées.<br />
Susanne Bier instille de l’ambiguïté là où il n’y en a pas, distille<br />
les informations dans un montage syncopé et s’approche au plus près<br />
des corps et des visages avec une caméra à l’épaule, pour montrer ce<br />
qu’on ne voit pas. Surprenant, le film nous cueille dans les détours<br />
<strong>que</strong> prennent ses personnages pour se sortir de leur coquille. Loin<br />
d’être déprimant, Nos souvenirs brûlés réussit l’exploit, malgré son<br />
su<strong>je</strong>t, d’être un film fortifiant. Même les personnages principaux sont<br />
à l’inverse de ce qu’on imagine : Halle Berry est comme en transe<br />
pendant une grande partie de l’histoire, et n’hésite pas à rendre son<br />
personnage antipathi<strong>que</strong>. Benicio Del Toro, lui, aimante le film<br />
et symbolise l’espoir. Sa composition d’un junkie, doux comme<br />
un agneau et fragile comme le cristal, restera, c’est sûr, dans les<br />
annales. Rien <strong>que</strong> pour lui, il faut aller voir Nos souvenirs brûlés.<br />
(d’après Sophie Benamon, Studio)<br />
de Susanne Bier, USA, 2007, 1 h 58, VO. Avec Halle Berry, Benicio<br />
Del Toro, David Duchovny. www.nossouvenirsbrules.fr/ PARC<br />
ChURChiLL