RÉPERTOIRE NUMÉRIQUE DE LA SÉRIE R - Archives ...

RÉPERTOIRE NUMÉRIQUE DE LA SÉRIE R - Archives ... RÉPERTOIRE NUMÉRIQUE DE LA SÉRIE R - Archives ...

archives.pierresvives.herault.fr
from archives.pierresvives.herault.fr More from this publisher
23.06.2013 Views

XXXII pire (Paris 1969 - pages 113-138 et 353-374, 494-505, 600-614), il faut ajouter quatre mémoires, mémoires mesurant l'application de la loi Jourdan dans la région : J. Castel : L'application de la loi Jourdan dans l'Hérault. Les levées directoriales de l'an VIL (Mémoire de maîtrise - Montpellier. 1970) ; J. Bibi : L'application de la loi Jourdan dans les Pyrénées-Orientales. Les levées directoriales de l'an VII. (Mémoire de maîtrise - Montpellier 1971) ; Y. Salit : L'esprit public dans l'Hérault sous le Consulat et l'Empire (Mémoire de maîtrise - Montpellier 1964) et B. Peschot : Recherches sur les Héraultais morts aux armées (Mémoire de maîtrise Montpellier 1971) ; deux articles parus dans Recrutement, mentalités, sociétés (op. cit.) de G. Larguier : « L'émigration militaire dans le département de l'Aude » (page 157-176) et de P. Caries : « Recrutement et mentalités des candidats civils aux grades d'officiers de l'armée de terre dans le département de l'Hérault de 1804 à 1815 » (page 187-203) et la thèse de troisième cycle du Général F Buttner : Préfets et force publique en 1805 : la création des compagnies de réserve (Montpellier 1980 - 313 pages). Enfin, dans un registre différent, signalons le bel ouvrage de M. Martin : Les origines de la presse militaire en France à la fin de l'Ancien Régime et sous la Révolution (1770-1799) (Paris-Vincennes 1975 - 424 pages). Pour la période impériale, s'il y a beaucoup à glaner dans les ouvrages de J. Tulard : L'anti-Napoléon : la légende noire de l'Empereur (Paris 1964-264 pages) ; Le mythe Napoléon (Paris 1971 - 240 pages) ; Napoléon ou le mythe du sauveur (Paris 1977 - 496 pages) ; La vie quotidienne des Français sous Napoléon (Paris 1978 - 320 pages). On n'oubliera pas les articles qui traitent de la région et en particulier celui de M. Vachin sur « Les Lozériens de la Grande Armée » et surtout celui de M. Chabin sur « La conscription dans l'arrondissement de Marvejols à la fin de l'Empire » parus dans la Revue du Gévaudan (Mende 1974 respectivement aux pages 289-295 et 297-307). Mais pour replacer les problèmes de l'insoumission et de la désertion dans leur contexte général, il faut avoir recours à l'ouvrage de G. Vallée : La conscription dans le département de la Charente (1798-1807) (Paris 1937 - 708 pages) qui dépasse largement le cadre géographique cité, et à l'article de J. Waquet : « La société civile devant l'insoumission et la désertion à l'époque de la conscription militaire (1798-1814) d'après la correspondance du Ministre de l'Intérieur » dans le tome CXXVI de la Bibliothèque de l'Ecole des Chartes (1968-page 187-222). Pour la période de la monarchie censitaire, de la seconde république et du second empire, on dispose désormais de la belle thèse de S.W. Serman : Le corps des officiers français sous la II e République et le Second Empire : aristocratie et démocratie dans l'armée au milieu du XIX' siècle (3 volumes - Lille 1978 - 1740 pages), qui remplace désormais l'ouvrage de P. Chalmin : L'officier français de 1815 à 1870 (Paris 1957 - 409 pages). Le problème du remplacement militaire est bien traité par N. Sales de Bohigas : Service militaire et Société en France et en Belgique au XIX e siècle. Remplaçants, remplacés, marchands d'hommes et assurances contre le service militaire (thèse de troisième cycle - Paris 1964 - 2 tomes de 266 et 319 pages) et par B. Schnapper : Le remplacement militaire en France : quelques aspects politiques, économiques et sociaux du recrutement au XIX" siècle (Paris 1968 - 326 pages). Inversement sur la question des engagés, on lira J. Vidalenc : « Engagés et conscrits sous la Restauration (1815-1830) » dans Recrutement, mentalités, sociétés (op. cit. pages 235-256), et on aura un bref aperçu des problèmes d'opinion dans l'armée dans celui de D. Porch : « Recrutement et républicanisme dans l'artillerie française 1815-1845 » dans Recrutement... (op. cit. pages 257-263). Bien sûr, il convient dans ce domaine aussi d'élargir l'horizon avec notamment J.P. Charnay : Société militaire et suffrage politique en France depuis 1789 (Paris 1964). Enfin cette période fut aussi celle de*la garde nationale pour laquelle on ne citera ici, parmi une bibliographie possible fort réduite, que l'ouvrage de L. Girard : La garde nationale 1814-1871 (Paris 1964- 388 pages). La troisième république est une période faste pour l'abondance des dossiers dans la série R et pour la bibliographie. Cela est dû à la défaite de 1870, à la mise en place progressive d'une conscription véritablement universelle et égalitaire, à la Grande Guerre et à ses suites. On lira le très bon article d'A. Corvisier sur « Les circonscriptions militaires en France » dans Actes du 101 e Congrès des Sociétés Savantes. Frontières et limites de 1610 à nos jours, (Paris 1978 - pages 207-221), qui donne le cadre géo-administratif dans lequel opèrent les services militaires. Pour cette période les problèmes militaires s'inscrivent dans des courants de pensée parmi lesquels le nationalisme est latent : on en aura un aperçu avec R. Rémond : La droite en France (Paris 1968 - 471 pages), E. Weber : L'action française (Paris 1964 -649 pages) et « Le renouveau nationaliste en France et le glissement vers la droite, 1905-1914 » dans R.H.M.C. (avriljuin 1958, page 114-128), J. Lestoquoy : Histoire du patriotisme en France des origines à nos jours (Paris 1968 - 253 pages) ; R. Girardet : Le nationalisme français (1871-1914) (Paris 1968 - 253 pages) ; R. Girardet : La société militaire dans la France contemporaine (1815-1939) (Paris 1953 - 331 pages ; P. Nora : « Ernest Lavisse : son rôle dans la formation du sentiment national » dans Revue historique (juillet-septembre 1962 - pages 73-106) et du même auteur « Les deux apogées de l'Action Française » dans Annales E.S.C. (N° 1 - janvier-février 1964, page 127-141), N. Broc : « Histoire de la géographie et nationalisme en France sous la III e République (1871-1914) » dans Information historique (janvier-février 1970), J. et M. Ozouf : « Le thème du patriotisme dans les manuels primaires » dans Le Mouvement social (N° 49 - octobre-décembre 1964, page 3-31) et enfin M. Spivak : « Contribution à l'étude du nationalisme français : gymnastique, exercices militaires et sports de 1870 à 1914 » dans Bulletin de la Société d'Histoire moderne (N° 3 1978 - pages 24-31) et, du même M. Spivak : Les origines militaires de l'éducation physique en France (thèse troisième cycle dactylographiée - Montpellier 1975). L'époque est aussi celle d'un antimilitarisme bruyant même s'il est limité. On glanera des informations dans J. Maitron : Histoire du mouvement anarchiste en France (1880-1914), (Paris 1951 - 744 pages) et, sous la direction du même auteur, dans le Dictionnaire du mouvement ouvrier français. On pourra aussi consulter le recueil de textes de Jean Rabaut : L'antimilitarisme en France, (Paris 1975 - 253 pages), et lire les articles du numéro de janvier-février 1976 de Politique Aujourd'hui : « Antimilitarisme » sous la direction de M. Rebérioux, sans oublier l'ouvrage essentiel pour ce problème de J.J. Becker : Le carnet B. Les pouvoirs publics et /'antimilitarisme avant la guerre de 1914 (Paris 1973 - 227 pages) et la bonne mise au point pour la région de R. Andréani :

XXXIII « L'antimilitarisme en Languedoc méditerranéen avant la première guerre mondiale » dans R.H.M.C. (janviermars 1973, page 104-123) et « Le Languedoc méditerranéen et le retour au service de trois ans (1913-1914) » dans Recrutement, Mentalités, Sociétés (op. cit. page 317-324). Sur le plan plus général de l'attitude socialiste et syndicaliste face aux problèmes militaires, on se reportera aux ouvrages généraux de J. Droz : Histoire du socialisme (tome 2 de 1875 à 1918), (Paris 1974 - 674 pages), D. Ligou : Histoire du socialisme en France (1871-1961) (Paris 1962 - 672 pages), G. Lefranc : Le mouvement socialiste sous la troisième république (1875-1940) (Paris 1964 - 444 pages) et du même : Le mouvement syndical sous la troisième république (Paris 1967 - 452 pages). Mais on lira surtout les éclairants articles de M. Winock : « Socialisme et patriotisme en France (1891-1894) » dans R.H.M.C. Guillet-septembre 1973, page 376-423), J. Julliard : « La C.G.T. devant la guerre (1900-1914) » dans Le Mouvement Social (octobre-décembre 1964), A. Kriegel : « Patrie ou révolution : le mouvement ouvrier français devant la guerre » dans Revue d'Histoire économique et sociale Guillet-septembre 1965, page 365-386) et le petit livre de J.J. Becker et A. Kriegel : 1914. La Guerre et le mouvement ouvrier français (Paris 1964 - 244 pages). Tout ceci ne saurait dispenser de la lecture de Jean Jaurès : L'armée nouvelle (l re édition, Paris 1910, 2 e édition Paris 1932 présentée par M. Bonnefous, 467 pages, 3 e édition, Paris 1969 - 315 pages, présentée par M. Rebérioux). Sur l'attitude du Languedoc méditerranéen face à l'armée et aux problèmes de la nation, on se reportera à la thèse de troisième cycle de R. Andréani : Armée et Nation en Languedoc méditerranéen (1905-1914) (Montpellier 1974 - 479 pages dactylographiées) et à ses articles : « Problèmes militaires et sentiment national en Biterrois d'après « l'Union Républicaine » 1910-1911 dans Actes du XLIIP Congrès de la Fédération historique du Languedoc méditerranéen et du Roussillon (Béziers 1970 - pages 427-432) et « Le Languedoc et la France » dans Annales du Midi (1978 - pages 53-65). On complétera en élargissant la vision avec la thèse sur l'opinion publique de J.J.Becker : 1914. Comment les Français sont entrés dans la guerre (Paris 1977 - 637 pages). Cette thèse ainsi que celle de troisième cycle de R. Andréani comportent de solides bibliographies auxquelles éventuellement on aura recours. Elles ne dispensent pas de consulter la thèse et la bibliographie de J. Maurin : Armée-Guerre- Sociétés : soldats languedociens (1889-1914) (Montpellier 1979 -1870 pages dactylographiées qui abordent les problèmes des mentalités face à l'armée et à la guerre de façon différente en utilisant les registres matricules du recrutement, registres utilisés aussi par quelques mémoires de maîtrise, notamment : M. Chaudesaigues : La classe 1889 dans l'Hérault pendant la guerre de 1914-1918 (cantons de Sète, Mèze, Mauguio, Frontignan) (Montpellier 1973) ; G. Milhau : La classe 1889 dans l'Hérault (cantons de Béziers) (Montpellier 1972) ; J. Trahine : La classe 1889 dans les cantons de Florensac - Agde - Montagnac - Pézenas - Roujan - Servian (Montpellier 1972). Sur l'impact de l'armement et de l'économie de défense, on se reportera aux deux articles pionniers de R. Huard : « Guerre, mines et politique. Mobilisation et production de guerre dans la région d'Alès (1870- 1871) » dans Mines et mineurs en Languedoc-Roussillon (Montpellier 1977 - pages 201-210) et F. Crouzet : « Remarques sur l'industrie des armements en France du milieu du XIX e siècle à 1914 » dans Revue Historique (N° 510 - avril-juin 1974 - pages 409-422). Evidemment, sur la Grande Guerre, les dossiers de la série R ne contiennent que très peu de renseignements sur la conduite de la guerre. Cependant on ne pourra tirer tout le profit de ces liasses qu'après avoir lu quelques ouvrages généraux sur la guerre, notamment J.B. Duroselle : Histoire de la Grande Guerre, la France et les Français 1914-1920 (Paris 1972 - 395 pages) et les deux thèses de Guy Pédroncini : Les mutineries de 1917 (Paris 1967 - 328 pages) et Pétain, Général en chef, 1917-1918 (Paris 1974 - 463 pages). En revanche y sont nombreuses les liasses sur les prisonniers de guerre pour lesquels on se reportera au livre de G. Cahen Salvador : Les prisonniers de guerre (1914-1918) (Paris 1929 - 316 pages) qui n'a pas été remplacé ; et sur les pertes de guerre pour lesquelles on aura une bonne vue d'ensemble avec M. Huber : La population de la France pendant la Guerre (Paris 1931 - 1025 pages) et J. Ibarrola : Les incidences des deux conflits mondiaux sur l'évolution démographique française (Grenoble 1964 - 285 pages), tandis que le mémoire de maîtrise de Marc Saura, Les Biterrois morts pour la France (Montpellier 1972) apporte des précisions intéressantes sur la seconde ville de l'Hérault. Mais les livres de M. Huber et J. Irrabola permettent aussi d'aborder l'ensemble des problèmes humains résultant de l'état de guerre, en particulier celui de la santé publique pour lequel on consultera A. Mignon : Le service de santé pendant la guerre de 1914-1918 (Paris 1926-1928, 4 volumes de 699, 693, 709 et 833 pages) et L. Bernard : La défense de la santé publique pendant la guerre (Paris - New Haven 1929 - 338 pages), ouvrages de la fondation Carnegie, tout comme ceux qui traitent de l'économie de guerre et des problèmes sociaux nés de la guerre, parmi lesquels on retiendra W. Oualid et Ch. Picquemard : Salaires et tarifs, conventions collectives et grèves, la politique du Ministère de l'Armement et du Ministère du Travail (Paris 1929 - 559 pages), B. Nogaro et Lt Col. Weil : La main-d'œuvre étrangère et coloniale (Paris 1926 - 796 pages), J. Le Henaff : Le rôle militaire des chemins de fer (Paris 1923 - 276 pages), M. Peschaud : Politique et fonctionnement des transports par chemin de fer pendant la guerre (Paris sans date - 504 pages) et Ch. Gide et W. Oualid : Le bilan de la guerre pour la France (Paris 1930 - 370 pages). Ces ouvrages restent fondamentaux même s'ils ont été rajeunis sur certains points, en particulier par G. Gillyboeuf ; « Du bataillon médical à l'élément médical d'intervention rapide » dans Revue historique de l'Armée (1972 - N° spécial, page 64-87), les articles du N° 2 des Cahiers du « mouvement social » : « 1914-1918. L'autre front » (Paris 1977 - 237 pages), P. Boutonnet : « L'effort de guerre du P.L.M. en 1914-1918 » dans Bulletin de la Société d'histoire moderne (N° 8 - 1974 - page 21-32) ; et les belles pages sur ce problème de F. Caron dans : Histoire de l'exploitation d'un grand réseau, la Compagnie des chemins de fer du Nord 1846-1937 (Paris 1973-619 pages). Sur l'impact politique de la guerre, il y a peu d'éléments, semble-t-il dans cette série. Pour ces problèmes on prendra A. Kriegel : Aux origines du parti communiste français (1914-1920) (Paris 1972 - 992 pages) et Jean Sagnes : Le mouvement ouvrier en Languedoc, syndicalistes et socialistes dans l'Hérault de la fondation des bourses du travail à la naissance du parti communiste (Toulouse 1980 - 320 pages).

XXXIII<br />

« L'antimilitarisme en Languedoc méditerranéen avant la première guerre mondiale » dans R.H.M.C. (janviermars<br />

1973, page 104-123) et « Le Languedoc méditerranéen et le retour au service de trois ans (1913-1914) »<br />

dans Recrutement, Mentalités, Sociétés (op. cit. page 317-324).<br />

Sur le plan plus général de l'attitude socialiste et syndicaliste face aux problèmes militaires, on se reportera<br />

aux ouvrages généraux de J. Droz : Histoire du socialisme (tome 2 de 1875 à 1918), (Paris 1974 - 674 pages),<br />

D. Ligou : Histoire du socialisme en France (1871-1961) (Paris 1962 - 672 pages), G. Lefranc : Le mouvement<br />

socialiste sous la troisième république (1875-1940) (Paris 1964 - 444 pages) et du même : Le mouvement syndical<br />

sous la troisième république (Paris 1967 - 452 pages). Mais on lira surtout les éclairants articles de M. Winock :<br />

« Socialisme et patriotisme en France (1891-1894) » dans R.H.M.C. Guillet-septembre 1973, page 376-423), J. Julliard :<br />

« La C.G.T. devant la guerre (1900-1914) » dans Le Mouvement Social (octobre-décembre 1964), A. Kriegel :<br />

« Patrie ou révolution : le mouvement ouvrier français devant la guerre » dans Revue d'Histoire économique<br />

et sociale Guillet-septembre 1965, page 365-386) et le petit livre de J.J. Becker et A. Kriegel : 1914. La Guerre<br />

et le mouvement ouvrier français (Paris 1964 - 244 pages). Tout ceci ne saurait dispenser de la lecture de<br />

Jean Jaurès : L'armée nouvelle (l re édition, Paris 1910, 2 e édition Paris 1932 présentée par M. Bonnefous,<br />

467 pages, 3 e édition, Paris 1969 - 315 pages, présentée par M. Rebérioux).<br />

Sur l'attitude du Languedoc méditerranéen face à l'armée et aux problèmes de la nation, on se reportera<br />

à la thèse de troisième cycle de R. Andréani : Armée et Nation en Languedoc méditerranéen (1905-1914) (Montpellier<br />

1974 - 479 pages dactylographiées) et à ses articles : « Problèmes militaires et sentiment national en Biterrois<br />

d'après « l'Union Républicaine » 1910-1911 dans Actes du XLIIP Congrès de la Fédération historique du Languedoc<br />

méditerranéen et du Roussillon (Béziers 1970 - pages 427-432) et « Le Languedoc et la France » dans Annales<br />

du Midi (1978 - pages 53-65). On complétera en élargissant la vision avec la thèse sur l'opinion publique<br />

de J.J.Becker : 1914. Comment les Français sont entrés dans la guerre (Paris 1977 - 637 pages). Cette thèse<br />

ainsi que celle de troisième cycle de R. Andréani comportent de solides bibliographies auxquelles éventuellement<br />

on aura recours. Elles ne dispensent pas de consulter la thèse et la bibliographie de J. Maurin : Armée-Guerre-<br />

Sociétés : soldats languedociens (1889-1914) (Montpellier 1979 -1870 pages dactylographiées qui abordent les problèmes<br />

des mentalités face à l'armée et à la guerre de façon différente en utilisant les registres matricules du recrutement,<br />

registres utilisés aussi par quelques mémoires de maîtrise, notamment : M. Chaudesaigues : La classe 1889 dans<br />

l'Hérault pendant la guerre de 1914-1918 (cantons de Sète, Mèze, Mauguio, Frontignan) (Montpellier 1973) ;<br />

G. Milhau : La classe 1889 dans l'Hérault (cantons de Béziers) (Montpellier 1972) ; J. Trahine : La classe 1889<br />

dans les cantons de Florensac - Agde - Montagnac - Pézenas - Roujan - Servian (Montpellier 1972).<br />

Sur l'impact de l'armement et de l'économie de défense, on se reportera aux deux articles pionniers de<br />

R. Huard : « Guerre, mines et politique. Mobilisation et production de guerre dans la région d'Alès (1870-<br />

1871) » dans Mines et mineurs en Languedoc-Roussillon (Montpellier 1977 - pages 201-210) et F. Crouzet :<br />

« Remarques sur l'industrie des armements en France du milieu du XIX e siècle à 1914 » dans Revue Historique<br />

(N° 510 - avril-juin 1974 - pages 409-422).<br />

Evidemment, sur la Grande Guerre, les dossiers de la série R ne contiennent que très peu de renseignements<br />

sur la conduite de la guerre. Cependant on ne pourra tirer tout le profit de ces liasses qu'après avoir lu<br />

quelques ouvrages généraux sur la guerre, notamment J.B. Duroselle : Histoire de la Grande Guerre, la France<br />

et les Français 1914-1920 (Paris 1972 - 395 pages) et les deux thèses de Guy Pédroncini : Les mutineries de 1917<br />

(Paris 1967 - 328 pages) et Pétain, Général en chef, 1917-1918 (Paris 1974 - 463 pages). En revanche y sont nombreuses<br />

les liasses sur les prisonniers de guerre pour lesquels on se reportera au livre de G. Cahen Salvador : Les prisonniers<br />

de guerre (1914-1918) (Paris 1929 - 316 pages) qui n'a pas été remplacé ; et sur les pertes de guerre pour lesquelles<br />

on aura une bonne vue d'ensemble avec M. Huber : La population de la France pendant la Guerre (Paris 1931 -<br />

1025 pages) et J. Ibarrola : Les incidences des deux conflits mondiaux sur l'évolution démographique française<br />

(Grenoble 1964 - 285 pages), tandis que le mémoire de maîtrise de Marc Saura, Les Biterrois morts pour la France<br />

(Montpellier 1972) apporte des précisions intéressantes sur la seconde ville de l'Hérault. Mais les livres de M. Huber<br />

et J. Irrabola permettent aussi d'aborder l'ensemble des problèmes humains résultant de l'état de guerre, en particulier<br />

celui de la santé publique pour lequel on consultera A. Mignon : Le service de santé pendant la guerre de 1914-1918<br />

(Paris 1926-1928, 4 volumes de 699, 693, 709 et 833 pages) et L. Bernard : La défense de la santé publique pendant<br />

la guerre (Paris - New Haven 1929 - 338 pages), ouvrages de la fondation Carnegie, tout comme ceux qui traitent<br />

de l'économie de guerre et des problèmes sociaux nés de la guerre, parmi lesquels on retiendra W. Oualid et<br />

Ch. Picquemard : Salaires et tarifs, conventions collectives et grèves, la politique du Ministère de l'Armement<br />

et du Ministère du Travail (Paris 1929 - 559 pages), B. Nogaro et Lt Col. Weil : La main-d'œuvre étrangère et<br />

coloniale (Paris 1926 - 796 pages), J. Le Henaff : Le rôle militaire des chemins de fer (Paris 1923 - 276 pages),<br />

M. Peschaud : Politique et fonctionnement des transports par chemin de fer pendant la guerre (Paris sans date -<br />

504 pages) et Ch. Gide et W. Oualid : Le bilan de la guerre pour la France (Paris 1930 - 370 pages). Ces ouvrages<br />

restent fondamentaux même s'ils ont été rajeunis sur certains points, en particulier par G. Gillyboeuf ; « Du bataillon<br />

médical à l'élément médical d'intervention rapide » dans Revue historique de l'Armée (1972 - N° spécial, page 64-87),<br />

les articles du N° 2 des Cahiers du « mouvement social » : « 1914-1918. L'autre front » (Paris 1977 - 237 pages),<br />

P. Boutonnet : « L'effort de guerre du P.L.M. en 1914-1918 » dans Bulletin de la Société d'histoire moderne<br />

(N° 8 - 1974 - page 21-32) ; et les belles pages sur ce problème de F. Caron dans : Histoire de l'exploitation<br />

d'un grand réseau, la Compagnie des chemins de fer du Nord 1846-1937 (Paris 1973-619 pages).<br />

Sur l'impact politique de la guerre, il y a peu d'éléments, semble-t-il dans cette série. Pour ces problèmes<br />

on prendra A. Kriegel : Aux origines du parti communiste français (1914-1920) (Paris 1972 - 992 pages) et Jean Sagnes :<br />

Le mouvement ouvrier en Languedoc, syndicalistes et socialistes dans l'Hérault de la fondation des bourses du<br />

travail à la naissance du parti communiste (Toulouse 1980 - 320 pages).

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!