RÉPERTOIRE NUMÉRIQUE DE LA SÉRIE R - Archives ...

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XXX — Idem, 1835, 39 M 121. — Idem, de l'armée de Russie, prise de Malakoff, 1855, 39 M 210, 214. — Fausse nouvelle de l'envoi au Mexique d'un corps de 12 000 hommes, 1863, 39 M 231. — Guerre de 1870, nouvelles des armées, 39 M 246-249,256. — Guerre du Tonkin, 1884-1887, 39 M 277. — Commerçants des pays en guerre avec la France, 1914-1920, 4 S 62. — Difficultés d'exploitation des chemins de fer d'intérêt local pendant les hostilités, 1914-1940, 5 S 505. — Plans de transports pendant la guerre de 1939-1940,2 S 2717,2720. 9 R. PRISONNIERS DE GUERRE ENNEMIS — Officiers espagnols prisonniers de guerre, an XIII, 39 M 12. — Insurrection parmi les prisonniers prussiens, 1807, 39 M 30. — Renseignements sur Hall, prisonnier de guerre anglais déserteur, 1808, 39 M 31. — Prisonniers espagnols, 1809-1813, 39 M 33, 35, 37, 38, 46,48. — Prisonniers autrichiens, 1809, 39 M 35. — Recherche de prisonniers anglais évadés, 1809, 39 M 35. — Prisonniers de guerre espagnols, 1824-1827, 39 M 99. — Officiers italiens prisonniers de guerre, 1827, 39 M 99. — Internement des prisonniers de guerre mexicains au fort Brescou, 1864, 39 M 237. — Prisonniers, 1916-1919, 42 M 37. — Prisonniers de guerre anglais, an XI, 44 M 2. — Polonais, commission de vérification des grades militaires, dossiers de polonais rayés du contrôle du dépôt de militaires établi à Lunel, subsides accordés aux femmes d'officiers polonais, 1832; 44 M 42. — Emploi de prisonniers de guerre dans les travaux de construction des chemins de fer, guerre 1914-1918, 5 S 275, 963. — Etats des prisonniers espagnols malades, an IX-1827, 1 X 141. P. JOUVE F. ORIENTATION BIBLIOGRAPHIQUE (64) Etablir une orientation bibliographique pour la série R, même en s'en tenant aux ouvrages et articles fondamentaux n'est pas chose aisée, tant aux Archives départementales de l'Hérault cette série est riche. Certes, les dossiers de cette série permettent d'aborder les problèmes spécifiquement militaires et de maintien de l'ordre. Mais l'armée est dans la nation et, ajouterai-je, elle est aussi dans la région : elle s'insère dans un milieu économique et spatial — urbain par la caserne, campagnard par le camp — ; et ceci pose des problèmes et entraîne des réactions de l'opinion tout autant peut-être que les problèmes internationaux ou coloniaux pour lesquels l'armée est un des moyens dont se dote l'Etat afin de rendre crédible sa politique et montrer sa détermination. Mais l'armée est aussi présente dans la société car la France a très tôt une armée de conscription. Le triomphe, à la fin du XIX* siècle, du service obligatoire, puis égal pour tous, fait en principe de chaque Français un soldat pour cinq, trois ou deux ans selon la législation en vigueur. Dès lors, les dossiers de la conscription intéressent les historiens de la société : la source militaire sert à l'histoire sociale. Cette triple perspective explique l'extraordinaire importance de la bibliographie qu'il faudrait dresser ici. Heureusement qu* « l" renr»""»au

XXXI clés sur les périodes précédentes et postérieures pour lesquelles on complétera avec les Bulletins bibliographiques du Service historique de l'Armée que l'on trouve soit au Service historique de l'Armée à Vincennes soit dans les bibliothèques spécialisées. Cette consultation ne dispense pas de regarder la bibliographie de Gildas Bernard dans le Répertoire numérique de la Série R, (affaires militaires 1800-1939) des Archives départementales de l'Aube (Troyes 1970 - 234 pages) où, outre une bibliographie générale (page 120-122), on trouvera une bibliographie locale (page 122-123) et surtout une bibliographie de la campagne de France de 1814 pour l'Est de la France (page 124-141). Dans le même ordre d'idées, le Répertoire Numérique de la Série R Affaires militaires et organismes de temps de guerre (1800-1940) des Archives départementales des Pyrénées-Orientales dressé par Paulette Devos et F. Denel (Perpignan 1974 - 125 pages) fournit outre une orientation bibliographique générale que l'on doit à André Martel, (page VIII-X) une très abondante bibliographie locale (page XI-XXHI). Ce sont là les guides fondamentaux auxquels tout chercheur fréquentant la Série R des Archives départementales de l'Hérault doit se reporter dès l'abord. Pour situer correctement le contenu des dossiers de cette série aussi bien sur le plan chronologique que national et régional, il convient aussi souvent d'avoir recours à quelques instruments de travail. La Statistique Générale de la France, Annuaires Statistiques depuis 1871 fournit des données statistiques générales et départementales sur la conscription : nombre des conscrits, répartition de ceux-ci selon la taille, le degré d'instruction, les maladies et infirmités, l'importance des exemptions, des engagements volontaires, etc. L'Annuaire officiel de l'Armée Française est utile pour connaître non seulement le personnel militaire de carrière mais aussi le stationnement des différents régiments par corps d'armée. La législation concernant le recrutement, les militaires et l'armée sera cernée à partir des volumes de J.B. Duvergier : Lois, décrets, ordonnances, règlements (Paris 1872) pour tout ce qui concerne la période 1800-1870 et ensuite par le Journal Officiel de la République Française. Lois et décrets dont l'utilisation est facilitée sinon remplacée par le Bulletin législatif (lois, décrets, arrêtés, circulaires...) de Dalloz. On pourra avoir intérêt aussi à se pencher sur les Documents parlementaires de la Chambre des députés et du Sénat, parus aussi au Journal Officiel"pour suivre la genèse de telle ou telle loi. La thèse de troisième cycle de Georges Gugliotta : La loi de 1902-1905 sur l'organisation militaire devant le Parlement et l'opinion publique française (Aix-en-Provence 1975 - 260 pages et XLIV pages dactylographiés) est un bon exemple de l'utilisation de ces documents. Mais on dispose aussi de l'étude d'une autre loi du XIX e siècle, la loi Niel, par J. Casevitz : Une loi manquée, la loi Niel 1866-1868 : l'armée française à la veille de la guerre de 1870. (Paris 1960 - 140 pages). Et le Ministère de la Guerre a publié pour le XIX e siècle un Historique des diverses lois sur le recrutement depuis la Révolution jusqu'à nos jours (Paris 1902 - 109 pages). En outre, il est souvent nécessaire d'avoir recours au Journal Militaire Officiel remplacé à partir de 1887 par le Bulletin Officiel du Ministère de la Guerre pour tout ce qui concerne les règlements notamment. Pour le XX e siècle, le Guide social des Anciens Combattants et victimes de Guerre de Claude Petit (Limoges - Paris 1975 - 382 pages) est précieux pour tout ce qui concerne les pensions, la retraite du combattant et autres avantages sociaux consentis par la nation aux victimes directes ou indirectes des guerres. Enfin, les Historiques des régiments constituent, malgré leur caractère souvent panégyrique, un instrument de travail dont la consultation est irremplaçable pour qui veut retrouver ou suivre tel ou tel régiment. La série complète est conservée au Service historique de l'Armée à Vincennes, sous-série 26 N ; mais on en trouve des exemplaires épars dans les fonds des bibliothèques municipales. Instrument de travail aussi l'ouvrage de J. Monteilhet : Les institutions militaires de la France (1814-1932) (deuxième édition Paris 1932 - 472 pages) qui élargit ici le thème qui avait fait l'objet de sa thèse de doctorat de droit : L'obligation et l'égalité du service militaire dans les lois du 27 juillet 1872 et du 15 juillet 1889 (Paris 1903 - 313 pages). Ces deux ouvrages, anciens et fort touffus, sont de consultation peu commode mais aucun livre récent n'est venu pour l'instant les remplacer. Du même ordre, les deux thèses de droit de L. Gérard : L'inscription maritime (Paris 1908 - 323 pages) et J. Vidal : Histoire et statistique de l'insoumission (Paris 1913 - 194 pages). Au-delà de ces instruments de travail de caractère général, il convient pour comprendre et expliquer la conscription du XIX e siècle de se référer aux ouvrages traitant des temps modernes. Pour cette époque on ne retiendra ici que Emile G. Léonard : L'Armée et ses problèmes au XVIII e siècle (Paris 1958) et surtout les livres d'André Corvisier qui ont complètement renouvelé nos connaissances en la matière, depuis sa thèse : L'Armée française de la fin du XVII e siècle au ministère de Choiseul. Le soldat (Paris 1964 - 2 volumes 1088 pages), en passant par l'excellent guide que constitue Les contrôles de troupes sous l'Ancien Régime. Une source d'histoire sociale (Paris 1968), pour aboutir, au-delà des multiples articles de cet auteur non mentionnés ici, à Armées et Sociétés en Europe de 1494 à 1789 (Paris 1976 - 222 pages). On trouvera dans ces ouvrages une importante bibliographie ainsi que dans le beau livre d'Anne Blanchard : Les ingénieurs du « Roy » de Louis XIV à Louis XVI. Etude du corps des fortifications (Montpellier 1979 - 635 pages). Enfin, en attendant de disposer de la thèse de Jean Chagniot, on lira quelques-uns de ses articles, en particulier : « Le guet et la garde de Paris à la fin de l'ancien régime » in R.H.M.C. (66) Tome XX - janvier-mars 1973, page 58-71 ; et « Quelques aspects originaux du recrutement parisien au milieu du XVIII e siècle » in Recrutements, mentalités, Sociétés, actes du colloque international d'histoire militaire de Montpellier, Montpellier 1974 - page 103-113); et «Le problème du maintien de l'ordre à Paris au XVIII e siècle» dans Bulletin de la Société d'histoire moderne (n) 8 -1974 - page 32-45). Pour l'époque révolutionnaire et impériale on aura recours à A. Soboul : Les soldats de l'an II (Paris - 2 e édition - 1970 - 297 pages), J.P. Bertaud : Valmy, la démocratie en armes (Paris 1970 - 325 pages) et à la thèse de ce dernier auteur : La Révolution armée (Paris 1976) dont il a tiré un livre du même titre publié à Paris en 1979 (400 pages) : on y trouvera une abondante bibliographie parfaitement à jour. Aussi ne retiendrai-je seulement ici que quelques ouvrages et articles généraux ou régionaux. Au cours C.D.U. sur L'Armée et la Révolution pendant la Convention (Paris 1957) de M. Reinhard et à l'ouvrage de J. Godechot : Les institutions de la France sous la Révolution et l'Em- (66) Revue d'histoire moderne et contemporaine.

XXXI<br />

clés sur les périodes précédentes et postérieures pour lesquelles on complétera avec les Bulletins bibliographiques du<br />

Service historique de l'Armée que l'on trouve soit au Service historique de l'Armée à Vincennes soit dans les bibliothèques<br />

spécialisées. Cette consultation ne dispense pas de regarder la bibliographie de Gildas Bernard dans le Répertoire<br />

numérique de la Série R, (affaires militaires 1800-1939) des <strong>Archives</strong> départementales de l'Aube (Troyes 1970 -<br />

234 pages) où, outre une bibliographie générale (page 120-122), on trouvera une bibliographie locale (page 122-123)<br />

et surtout une bibliographie de la campagne de France de 1814 pour l'Est de la France (page 124-141). Dans le même<br />

ordre d'idées, le Répertoire Numérique de la Série R Affaires militaires et organismes de temps de guerre (1800-1940)<br />

des <strong>Archives</strong> départementales des Pyrénées-Orientales dressé par Paulette Devos et F. Denel (Perpignan 1974 - 125<br />

pages) fournit outre une orientation bibliographique générale que l'on doit à André Martel, (page VIII-X) une très<br />

abondante bibliographie locale (page XI-XXHI).<br />

Ce sont là les guides fondamentaux auxquels tout chercheur fréquentant la Série R des <strong>Archives</strong> départementales<br />

de l'Hérault doit se reporter dès l'abord.<br />

Pour situer correctement le contenu des dossiers de cette série aussi bien sur le plan chronologique que national<br />

et régional, il convient aussi souvent d'avoir recours à quelques instruments de travail. La Statistique Générale de la<br />

France, Annuaires Statistiques depuis 1871 fournit des données statistiques générales et départementales sur la conscription<br />

: nombre des conscrits, répartition de ceux-ci selon la taille, le degré d'instruction, les maladies et infirmités,<br />

l'importance des exemptions, des engagements volontaires, etc. L'Annuaire officiel de l'Armée Française est utile<br />

pour connaître non seulement le personnel militaire de carrière mais aussi le stationnement des différents régiments<br />

par corps d'armée. La législation concernant le recrutement, les militaires et l'armée sera cernée à partir des volumes<br />

de J.B. Duvergier : Lois, décrets, ordonnances, règlements (Paris 1872) pour tout ce qui concerne la période 1800-1870<br />

et ensuite par le Journal Officiel de la République Française. Lois et décrets dont l'utilisation est facilitée sinon remplacée<br />

par le Bulletin législatif (lois, décrets, arrêtés, circulaires...) de Dalloz. On pourra avoir intérêt aussi à se pencher<br />

sur les Documents parlementaires de la Chambre des députés et du Sénat, parus aussi au Journal Officiel"pour<br />

suivre la genèse de telle ou telle loi. La thèse de troisième cycle de Georges Gugliotta : La loi de 1902-1905 sur l'organisation<br />

militaire devant le Parlement et l'opinion publique française (Aix-en-Provence 1975 - 260 pages et XLIV<br />

pages dactylographiés) est un bon exemple de l'utilisation de ces documents. Mais on dispose aussi de l'étude d'une<br />

autre loi du XIX e siècle, la loi Niel, par J. Casevitz : Une loi manquée, la loi Niel 1866-1868 : l'armée française à la<br />

veille de la guerre de 1870. (Paris 1960 - 140 pages). Et le Ministère de la Guerre a publié pour le XIX e siècle un Historique<br />

des diverses lois sur le recrutement depuis la Révolution jusqu'à nos jours (Paris 1902 - 109 pages). En outre, il<br />

est souvent nécessaire d'avoir recours au Journal Militaire Officiel remplacé à partir de 1887 par le Bulletin Officiel<br />

du Ministère de la Guerre pour tout ce qui concerne les règlements notamment.<br />

Pour le XX e siècle, le Guide social des Anciens Combattants et victimes de Guerre de Claude Petit (Limoges -<br />

Paris 1975 - 382 pages) est précieux pour tout ce qui concerne les pensions, la retraite du combattant et autres avantages<br />

sociaux consentis par la nation aux victimes directes ou indirectes des guerres. Enfin, les Historiques des régiments<br />

constituent, malgré leur caractère souvent panégyrique, un instrument de travail dont la consultation est irremplaçable<br />

pour qui veut retrouver ou suivre tel ou tel régiment. La série complète est conservée au Service historique de<br />

l'Armée à Vincennes, sous-série 26 N ; mais on en trouve des exemplaires épars dans les fonds des bibliothèques municipales.<br />

Instrument de travail aussi l'ouvrage de J. Monteilhet : Les institutions militaires de la France (1814-1932)<br />

(deuxième édition Paris 1932 - 472 pages) qui élargit ici le thème qui avait fait l'objet de sa thèse de doctorat de<br />

droit : L'obligation et l'égalité du service militaire dans les lois du 27 juillet 1872 et du 15 juillet 1889 (Paris 1903 -<br />

313 pages). Ces deux ouvrages, anciens et fort touffus, sont de consultation peu commode mais aucun livre récent<br />

n'est venu pour l'instant les remplacer. Du même ordre, les deux thèses de droit de L. Gérard : L'inscription maritime<br />

(Paris 1908 - 323 pages) et J. Vidal : Histoire et statistique de l'insoumission (Paris 1913 - 194 pages).<br />

Au-delà de ces instruments de travail de caractère général, il convient pour comprendre et expliquer la conscription<br />

du XIX e siècle de se référer aux ouvrages traitant des temps modernes. Pour cette époque on ne retiendra ici<br />

que Emile G. Léonard : L'Armée et ses problèmes au XVIII e siècle (Paris 1958) et surtout les livres d'André Corvisier<br />

qui ont complètement renouvelé nos connaissances en la matière, depuis sa thèse : L'Armée française de la fin<br />

du XVII e siècle au ministère de Choiseul. Le soldat (Paris 1964 - 2 volumes 1088 pages), en passant par l'excellent<br />

guide que constitue Les contrôles de troupes sous l'Ancien Régime. Une source d'histoire sociale (Paris 1968), pour<br />

aboutir, au-delà des multiples articles de cet auteur non mentionnés ici, à Armées et Sociétés en Europe de 1494 à<br />

1789 (Paris 1976 - 222 pages). On trouvera dans ces ouvrages une importante bibliographie ainsi que dans le beau<br />

livre d'Anne Blanchard : Les ingénieurs du « Roy » de Louis XIV à Louis XVI. Etude du corps des fortifications<br />

(Montpellier 1979 - 635 pages). Enfin, en attendant de disposer de la thèse de Jean Chagniot, on lira quelques-uns<br />

de ses articles, en particulier : « Le guet et la garde de Paris à la fin de l'ancien régime » in R.H.M.C. (66) Tome XX -<br />

janvier-mars 1973, page 58-71 ; et « Quelques aspects originaux du recrutement parisien au milieu du XVIII e siècle »<br />

in Recrutements, mentalités, Sociétés, actes du colloque international d'histoire militaire de Montpellier, Montpellier<br />

1974 - page 103-113); et «Le problème du maintien de l'ordre à Paris au XVIII e siècle» dans Bulletin de<br />

la Société d'histoire moderne (n) 8 -1974 - page 32-45).<br />

Pour l'époque révolutionnaire et impériale on aura recours à A. Soboul : Les soldats de l'an II (Paris - 2 e édition<br />

- 1970 - 297 pages), J.P. Bertaud : Valmy, la démocratie en armes (Paris 1970 - 325 pages) et à la thèse de ce dernier<br />

auteur : La Révolution armée (Paris 1976) dont il a tiré un livre du même titre publié à Paris en 1979 (400 pages) :<br />

on y trouvera une abondante bibliographie parfaitement à jour. Aussi ne retiendrai-je seulement ici que quelques<br />

ouvrages et articles généraux ou régionaux. Au cours C.D.U. sur L'Armée et la Révolution pendant la Convention<br />

(Paris 1957) de M. Reinhard et à l'ouvrage de J. Godechot : Les institutions de la France sous la Révolution et l'Em-<br />

(66) Revue d'histoire moderne et contemporaine.

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