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Contacts :<br />

Nadège CASTANDET, communication<br />

Frédéric BESSES, chantier<br />

Samantha JONES, scénographie et muséographie<br />

Tél. 04 67 57 04 50<br />

Dossier <strong>de</strong> presse<br />

Avril 2011


au cœur du Grand Site<br />

C’est au cœur d’un ensemb<strong>le</strong> naturel et patrimonial exceptionnel que s’inscrit <strong>le</strong> projet<br />

d’Argi<strong>le</strong>um – la Maison <strong>de</strong> la poterie : <strong>le</strong> Grand Site <strong>de</strong> France® Saint-Guilhem-<strong>le</strong>-Désert<br />

Gorges <strong>de</strong> l’Hérault, huitième en France à recevoir ce label consacrant la gestion durab<strong>le</strong><br />

d’un site emblématique du patrimoine national.<br />

Qu’est-ce qu’un Grand Site <strong>de</strong> France® ?<br />

Un label officiel décerné par <strong>le</strong> Ministère <strong>de</strong> l’Ecologie, <strong>de</strong> l'Energie, du Développement Durab<strong>le</strong> et <strong>de</strong><br />

l'Aménagement du Territoire, qui est décerné à <strong>de</strong>s sites remarquab<strong>le</strong>s, protégés au titre <strong>de</strong>s sites classés<br />

et géré par une politique <strong>de</strong> développement éco-responsab<strong>le</strong> compatib<strong>le</strong> avec la préservation <strong>de</strong>s<br />

ressources du territoire, mais aussi avec la dimension touristique <strong>de</strong>s lieux. Ce label récompense et engage,<br />

puisqu’il est attribué pour six ans avant réexamen, au regard d’objectifs et d’indicateurs strictement<br />

contrôlés. Une garantie <strong>de</strong> qualité pour un engagement durab<strong>le</strong> <strong>de</strong> la <strong>Communauté</strong> <strong>de</strong> communes <strong>Vallée</strong> <strong>de</strong><br />

l’Hérault, gestionnaire du site, et <strong>de</strong> ses partenaires.<br />

Le Grand Site <strong>de</strong> France® Saint-Guilhem-<strong>le</strong>-Désert Gorges <strong>de</strong> l’Hérault est une mosaïque <strong>de</strong> paysages et <strong>de</strong><br />

richesses, s’étendant sur près <strong>de</strong> 10 000 ha dont 3 600 <strong>de</strong> monuments naturels et sites <strong>de</strong> caractère.<br />

Il reçoit chaque année entre 650 et 700 000 visiteurs. Au-<strong>de</strong>là même du Grand Site, regroupant à la fois <strong>le</strong>s<br />

ressources <strong>de</strong> la plaine vitico<strong>le</strong>, <strong>le</strong> charme <strong>de</strong>s villages et garrigues et la majesté <strong>de</strong>s Gorges, <strong>le</strong> territoire <strong>de</strong><br />

la <strong>Vallée</strong> <strong>de</strong> l’Hérault dispose <strong>de</strong> nombreux atouts pour séduire ses nombreux visiteurs.<br />

Les Grands Sites <strong>de</strong> France labellisés :<br />

L’Aven d’Orgnac (2004), Bibracte Mont-Beuvray (2007), La Pointe du Raz (2004), <strong>le</strong> Pont du Gard (2004), <strong>le</strong> Puy <strong>de</strong> Dôme (2008), <strong>le</strong><br />

Marais Poitevin (2010), Saint Guilhem <strong>le</strong> désert - Gorges <strong>de</strong> l'Hérault (2010), Sainte Victoire (2004).<br />

27 autres sites sont actuel<strong>le</strong>ment membres du Réseau <strong>de</strong>s Grands Sites <strong>de</strong> France mais n’ont pas obtenu <strong>le</strong> label.<br />

Des atouts incomparab<strong>le</strong>s à préserver<br />

Cet ensemb<strong>le</strong> remarquab<strong>le</strong> fait l’objet d’une protection et d’une attention particulière, notamment par la<br />

maîtrise <strong>de</strong> la sur-fréquentation automobi<strong>le</strong> (mise en place <strong>de</strong> navettes et <strong>de</strong> « circulations douces »), la<br />

gestion raisonnée <strong>de</strong>s espaces ruraux et fragi<strong>le</strong>s, la mise en va<strong>le</strong>ur <strong>de</strong>s villages, et <strong>le</strong> développement d’un<br />

projet <strong>de</strong> tourisme culturel cohérent : la création <strong>de</strong> pô<strong>le</strong>s culturels <strong>de</strong> mise en va<strong>le</strong>ur du territoire dont<br />

fait partie <strong>le</strong> projet d’Argi<strong>le</strong>um -la Maison <strong>de</strong> la Poterie.<br />

Le Pô<strong>le</strong> <strong>de</strong> performance patrimonia<strong>le</strong><br />

Ce projet <strong>de</strong> développement, correspondant à la création d’espaces d’accueil et <strong>de</strong> promotion <strong>de</strong>s<br />

richesses loca<strong>le</strong>s et <strong>de</strong> <strong>le</strong>ur mise en réseau, a été labellisé Pô<strong>le</strong> d’Excel<strong>le</strong>nce Rura<strong>le</strong> (PER) en août 2006,<br />

rejoignant ainsi <strong>le</strong>s 379 PER reconnaissant la qualité <strong>de</strong> projets innovants et créateurs d’emplois en matière<br />

<strong>de</strong> développement <strong>de</strong> territoires ruraux.


Saint-Jean-<strong>de</strong>-Fos,<br />

terre <strong>de</strong> potiers…<br />

Les potiers <strong>de</strong> Saint-Jean-<strong>de</strong>-Fos<br />

Etablie dès <strong>le</strong> XIVe sièc<strong>le</strong>, l’activité potière fait <strong>de</strong> Saint-Jean <strong>de</strong> Fos <strong>le</strong> centre <strong>de</strong><br />

production céramique <strong>le</strong> plus important <strong>de</strong> la vallée <strong>de</strong> l’Hérault. El<strong>le</strong> disparaît<br />

pourtant au cours du premier quart <strong>de</strong> XXe sièc<strong>le</strong>, concurrencée par<br />

l’apparition d’objets utilitaires en métal et par la porcelaine et faïence <strong>de</strong>s<br />

gran<strong>de</strong>s manufactures.<br />

Il faudra attendre <strong>le</strong>s années1980 pour que <strong>de</strong> nouveaux potiers s’instal<strong>le</strong>nt à<br />

Saint-Jean-<strong>de</strong>-Fos, village qui compte aujourd’hui une dizaine d’ateliers dont la renommée attire <strong>de</strong><br />

nombreux visiteurs. Amateurs, passionnés et col<strong>le</strong>ctionneurs, ou simp<strong>le</strong>s curieux se pressent éga<strong>le</strong>ment<br />

lors du marché potier « Terre vivante » du mois d’août, incontournab<strong>le</strong> ren<strong>de</strong>z-vous <strong>de</strong>puis sa première<br />

édition en 1985.<br />

Traditionnel<strong>le</strong> ou contemporaine, la production loca<strong>le</strong> offre une gran<strong>de</strong> diversité et sa qualité attire chaque<br />

année <strong>de</strong> nombreux visiteurs dans <strong>le</strong>s ateliers <strong>de</strong>s artisans.<br />

L’atelier Albe-Saba<strong>de</strong>l<br />

Acquis en 2005 par la Commune <strong>de</strong> Saint-Jean-<strong>de</strong>-Fos et<br />

confié par « mise à disposition » à la <strong>Communauté</strong> <strong>de</strong><br />

communes <strong>Vallée</strong> <strong>de</strong> l’Hérault en 2007, l’atelier Albe-Saba<strong>de</strong>l<br />

est <strong>le</strong> <strong>de</strong>rnier à fermer ses portes au début du XXe sièc<strong>le</strong>.<br />

Transformé en bergerie, il est désaffecté mais conserve tous<br />

<strong>le</strong>s éléments nécessaires à la production d’objets utilitaires et<br />

architecturaux. Remarquab<strong>le</strong>ment conservés, ces éléments<br />

sont aujourd’hui un témoignage exceptionnel <strong>de</strong> la chaîne <strong>de</strong><br />

production et <strong>de</strong>s mo<strong>de</strong>s opératoires pratiqués à Saint-Jean<strong>de</strong>-Fos<br />

à l’apogée <strong>de</strong> son activité traditionnel<strong>le</strong>. L’atelier Albe-Saba<strong>de</strong>l est en effet la <strong>de</strong>rnière unité <strong>de</strong><br />

production traditionnel<strong>le</strong> encore intacte en Languedoc Roussillon, exerçant <strong>de</strong> 1890 à 1920.<br />

Les tours, moulin à vernis, bassins extérieurs <strong>de</strong> décantation <strong>de</strong> l’argi<strong>le</strong>, ainsi qu’un four monumental à<br />

tirage vertical constituent <strong>de</strong>s éléments précieux pour la connaissance <strong>de</strong> l’industrie céramique et <strong>de</strong> son<br />

développement en Languedoc. Les outils et machines en état <strong>de</strong> fonctionnement permettent <strong>de</strong><br />

comprendre un artisanat séculaire et ses procédés. Les matières premières présentes et la distribution <strong>de</strong>s<br />

espaces préservés en complètent et illustrent l’approche.<br />

L’atelier est inscrit à l’Inventaire supplémentaire <strong>de</strong>s Monuments historiques en octobre 2005.<br />

Ce site empreint d’authenticité constituait une chance unique <strong>de</strong> mettre en scène un espace d’évocation <strong>de</strong><br />

la céramique. Extraordinaire outil <strong>de</strong> connaissance, il se <strong>de</strong>vait d’être restauré et mis en va<strong>le</strong>ur dans <strong>le</strong> plus<br />

grand respect <strong>de</strong> son intégrité, nécessaire aux recherches scientifiques auxquel<strong>le</strong>s il peut servir <strong>de</strong> support.


<strong>le</strong> plan du site<br />

Surface : 680 m² <strong>de</strong> bâtiment sur une parcel<strong>le</strong> <strong>de</strong> 2 000 m² et 5 000 m² <strong>de</strong> stationnement<br />

Le parti pris architectural<br />

Préserver l’authenticité <strong>de</strong> l’atelier d’origine<br />

Jouer <strong>le</strong> contraste <strong>de</strong>s matières anciennes et mo<strong>de</strong>rnes (verre, acier Corten)<br />

Restituer la construction traditionnel<strong>le</strong> par l’usage d’éléments céramiques dans <strong>le</strong> bâtiment


Programme<br />

architectural et paysager<br />

Valoriser l’architecture existante dans la démarche contemporaine du projet.<br />

La problématique architectura<strong>le</strong> du projet concerne la création d’une extension neuve venant se greffer à l’atelier<br />

existant restauré, tout en l’articulant <strong>de</strong> manière cohérente au projet <strong>de</strong> recomposition paysagère <strong>de</strong>s espaces <strong>de</strong><br />

stationnement et <strong>de</strong> ses mo<strong>de</strong>s d’accès <strong>de</strong>puis <strong>le</strong> cœur du village.<br />

La relation extension - existant s’organise ainsi en une dynamique « dua<strong>le</strong> » visant à la protection <strong>de</strong>s<br />

caractéristiques originel<strong>le</strong>s <strong>de</strong> l’atelier (rénovation à l’i<strong>de</strong>ntique dans <strong>le</strong> respect <strong>de</strong> l’atmosphère intimiste <strong>de</strong>s<br />

espaces <strong>de</strong> création) tout en signalant par <strong>le</strong> jeu <strong>de</strong> l‘extension neuve la vocation touristique du lieu, offrant ses<br />

espaces d’accueil et d’information ouvert à tous. Le bâtiment contemporain <strong>de</strong> facture industriel<strong>le</strong> (évoquant<br />

l’histoire industriel<strong>le</strong> <strong>de</strong> l’atelier) vient s’insérer dans l’ancien atelier comme un trait d’union entre passé et<br />

présent.<br />

Traitement architectural<br />

L’extension : <strong>le</strong> traitement architectural retenu s’inscrit dans une démarche contemporaine s’appuyant sur la<br />

sobriété <strong>de</strong>s formes et matériaux, s’affranchissant <strong>de</strong> l’ancien pour mieux <strong>le</strong> révé<strong>le</strong>r.<br />

A l’image d’une « pièce métallique usinée » <strong>le</strong> projet met en scène une plaque d’acier Corten pliée et façonnée,<br />

répondant alternativement à la fonction <strong>de</strong> paroi, <strong>de</strong> couverture, d’auvent. Le choix <strong>de</strong> l’acier est éga<strong>le</strong>ment<br />

retenu pour l’aspect brut et premier qu’il véhicu<strong>le</strong>, en cohérence avec l’histoire du site.<br />

L’atelier restauré : l’atelier Saba<strong>de</strong>l débarrassé <strong>de</strong> ses annexes (Nord et Est) est entièrement restauré dans <strong>le</strong><br />

respect <strong>de</strong> ses caractéristiques patrimonia<strong>le</strong>s i<strong>de</strong>ntitaires. Sa faça<strong>de</strong> Sud est néanmoins remaniée avec démolition<br />

<strong>de</strong> la terrasse additionnel<strong>le</strong> et <strong>de</strong> son escalier et réduction <strong>de</strong> la proportion <strong>de</strong>s ouvertures en cohérence avec ses<br />

proportions originel<strong>le</strong>s.<br />

L’accessibilité du site et <strong>le</strong> parti pris paysager<br />

L’enjeu du traitement <strong>de</strong>s abords est d’offrir aux futurs visiteurs un aménagement comprenant à la fois un jardin<br />

ludique et pédagogique participant directement à la dimension muséographique <strong>de</strong> l’équipement mais éga<strong>le</strong>ment<br />

une aire <strong>de</strong> stationnement dont <strong>le</strong> caractère paysager prolongera ce jardin et mettra en scène <strong>le</strong> bâtiment existant<br />

et son extension.<br />

Pour <strong>le</strong> stationnement, <strong>le</strong> projet consiste à rendre la présence <strong>de</strong>s véhicu<strong>le</strong>s stationnés la plus discrète possib<strong>le</strong> en<br />

<strong>le</strong>s intégrant dans une composition paysagère adaptée à la topographie du site s’inspirant <strong>de</strong>s oliveraies en<br />

terrasses. L’aire s’implante ainsi sur la partie Est du terrain, s’offrant à la fois aux villageois et aux visiteurs. El<strong>le</strong> se<br />

prolonge au nord sur la parcel<strong>le</strong> arrière accessib<strong>le</strong> par un ponceau franchissant l’Abus, permettant éga<strong>le</strong>ment<br />

l’accès au site <strong>de</strong>s piétons arrivant <strong>de</strong>puis <strong>le</strong> cimetière grâce à un cheminement crée en bordure <strong>de</strong> la rivière sur<br />

cette parcel<strong>le</strong>. Vers l’Ouest, <strong>le</strong> stationnement en terrasse sera limité <strong>de</strong> façon volontairement affirmée par une<br />

circulation piétonne reprenant <strong>le</strong>s caractéristiques <strong>de</strong> la rue <strong>de</strong> l’Horloge qui conduit au centre du village.


un équipement unique<br />

Alliant l’authenticité <strong>de</strong> l’atelier du XIXe sièc<strong>le</strong> entièrement préservé à <strong>de</strong>s moyens scénographiques<br />

issus <strong>de</strong>s toutes <strong>de</strong>rnières technologies, Argi<strong>le</strong>um est un parcours d’éveil et <strong>de</strong> découverte ludique,<br />

sensoriel et captivant sur la vie <strong>de</strong>s potiers, <strong>le</strong>s savoir-faire et l’histoire <strong>de</strong> la céramique. Si l’on y<br />

ajoute l’élégance <strong>de</strong>s matériaux mo<strong>de</strong>rnes, superposés aux éléments anciens, ainsi que la qualité<br />

graphique <strong>de</strong>s mises en espace, la visite d’Argi<strong>le</strong>um sera pour toute la famil<strong>le</strong> un moment<br />

inoubliab<strong>le</strong>…<br />

Le suivi d’un processus <strong>de</strong> fabrication traditionnel<br />

Le parti pris scénographique est lié au caractère exceptionnel <strong>de</strong>s lieux, qui permettent <strong>de</strong> suivre pas à pas<br />

<strong>le</strong>s étapes <strong>de</strong> fabrication <strong>de</strong> la terre cuite vernissée, <strong>de</strong> la préparation <strong>de</strong> l’argi<strong>le</strong> à la cuisson <strong>de</strong>s objets<br />

produits, <strong>de</strong>stinés principa<strong>le</strong>ment à l’usage domestique ou architectural (tui<strong>le</strong>s, tuyaux, épis <strong>de</strong> faîtages…)<br />

selon <strong>le</strong>s pratiques <strong>de</strong>s XIX e /XX e sièc<strong>le</strong>s.<br />

Les objets <strong>de</strong> la col<strong>le</strong>ction renseignent éga<strong>le</strong>ment sur un mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> vie et une époque : « orjols » (<strong>le</strong>s<br />

cruches caractéristiques <strong>de</strong> la région Montpelliéraine), « conques », « gargou<strong>le</strong>ttes » ou « consciences »,<br />

mais aussi <strong>le</strong>s plus inattendus nichoirs à lapins ou trompettes <strong>de</strong>s ténèbres : autant d’objets dont on<br />

découvrira la signification et <strong>le</strong>s usages au cours <strong>de</strong> la visite…<br />

Loin d’une visite statique, <strong>le</strong> parcours d’Argi<strong>le</strong>um est interactif et novateur. Des personnages mis en scène<br />

par <strong>de</strong>s moyens technologiques variés et novateurs en muséologie incarnent tour à tour <strong>le</strong>s différents<br />

thèmes dont est constituée l’exposition : théâtre optique par système Dreamoc©, projections sur écrans<br />

LCD ou sur objets en céramique permettent une approche ludique et riche en informations.<br />

Les pièces <strong>de</strong> la col<strong>le</strong>ction apportent une illustration <strong>de</strong> choix, doublées <strong>de</strong> fac-similés à toucher pour que<br />

tous <strong>le</strong>s sens participent à cette découverte unique.<br />

Enfin, point d’orgue <strong>de</strong> la visite, une reconstitution saisissante d’une cuisson achève l’immersion du visiteur<br />

dans l’ambiance si particulière <strong>de</strong> l’atelier du potier.


un parcours dans la vie <strong>de</strong>s potiers<br />

Chaque personnage est l’incarnation d’un <strong>de</strong>s thèmes <strong>de</strong> l’exposition<br />

permanente. Chaque rencontre fait plonger dans une époque, un point <strong>de</strong><br />

vue, un témoignage. Les procédés choisis (Dreamoc et écran 40 pouces)<br />

donnent à ces rencontres un surprenant réalisme. Les visiteurs sont interpelés<br />

au fil <strong>de</strong> <strong>le</strong>ur parcours par six personnages, et savent ainsi qu’ils entrent dans<br />

une nouvel<strong>le</strong> zone thématique d’une façon ludique et instructive.<br />

Elie Saba<strong>de</strong>l - Patron <strong>de</strong> l’atelier Saba<strong>de</strong>l, XX ème sièc<strong>le</strong><br />

Il accueil<strong>le</strong> <strong>le</strong>s visiteurs dans l’atelier familial <strong>le</strong> jour <strong>de</strong> son mariage, <strong>le</strong> 22 avril 1911. C’est son père qui, vers 1890, achète<br />

l’atelier qu’Elie exploite jusque vers 1921. On entre d’emblée dans l’histoire familia<strong>le</strong>, inscrite dans cel<strong>le</strong> <strong>de</strong> Saint-Jean-<strong>de</strong>-<br />

Fos, alors <strong>le</strong> plus important centre <strong>de</strong> production céramique <strong>de</strong> la <strong>Vallée</strong> <strong>de</strong> l’Hérault. Elie évoque l’atelier dans <strong>le</strong>quel il a<br />

grandit, apprit, et travaillé, et résume <strong>le</strong> <strong>de</strong>stin <strong>de</strong> l’industrie céramique loca<strong>le</strong>, jusqu’à son renouveau à la fin du XXème<br />

sièc<strong>le</strong>.<br />

Jacques Hugol - Potier, XVII ème sièc<strong>le</strong><br />

Jacques Hugol est un notab<strong>le</strong>, consul du village, et il possè<strong>de</strong> en outre plusieurs carrières d’argi<strong>le</strong> dont il fournit la terre à<br />

ses confrères. Son intervention permet <strong>de</strong> comprendre l’importance et <strong>le</strong>s caractéristiques <strong>de</strong> cette matière première<br />

essentiel<strong>le</strong> à la poterie : l’argi<strong>le</strong>. Illustrant <strong>le</strong> type du maître potier prospère du début du XVIIème sièc<strong>le</strong>, il sensibilise<br />

éga<strong>le</strong>ment <strong>le</strong> visiteur à la première phase <strong>de</strong> la chaîne <strong>de</strong> production, l’extraction et la préparation <strong>de</strong> la terre<br />

Jean Sollier - Apprenti, XVII ème sièc<strong>le</strong><br />

Phase crucia<strong>le</strong> <strong>de</strong> l’acquisition du métier, l’apprentissage est <strong>le</strong> passage obligé vers <strong>le</strong> compagnonnage et la maîtrise.<br />

Engagé dans cette voie, Jean Sollié évoque avec facétie <strong>le</strong>s caractéristiques <strong>de</strong> son statut au sein <strong>de</strong> l’atelier, <strong>le</strong>s tâches qu’il<br />

accomplit et <strong>le</strong>s espoirs qu’il nourrit. Il donne ainsi un aperçu très vivant <strong>de</strong>s conditions <strong>de</strong> vie et <strong>de</strong> travail d’un atelier du<br />

XVIIème sièc<strong>le</strong>, et <strong>de</strong> la hiérarchie en vigueur dans <strong>le</strong> métier <strong>de</strong> potier…<br />

Jacques Durand - Fontainier, XVII ème sièc<strong>le</strong><br />

Jacques Durand connaît bien l’importance <strong>de</strong> l’eau en ce pays <strong>de</strong> sécheresse ; il en maîtrise l’acheminement au village<br />

puisqu’il est potier fontainier, catégorie spécifique <strong>de</strong> potier dont <strong>le</strong> savoir est très recherché… Il initie donc à son art, <strong>de</strong><br />

la recherche <strong>de</strong> la source à la construction <strong>de</strong>s ouvrages, ouvrant ainsi sur une partie majeure <strong>de</strong> la production <strong>de</strong> Saint-<br />

Jean, la poterie <strong>de</strong> construction.<br />

Marguerite André - Veuve <strong>de</strong> potier, XVII ème sièc<strong>le</strong><br />

Avec Marguerite, c’est la place <strong>de</strong>s femmes au sein <strong>de</strong> l’atelier et <strong>de</strong> la chaîne <strong>de</strong> production qui est évoqué : <strong>le</strong>urs tâches,<br />

<strong>le</strong>urs contraintes, <strong>le</strong>urs rô<strong>le</strong> dans la gestion <strong>de</strong> la boutique… On s’apprête dès lors à entrer dans la zone <strong>de</strong> production<br />

où oeuvraient généra<strong>le</strong>ment <strong>le</strong>s femmes, <strong>le</strong> séchage et la finition. Marguerite par<strong>le</strong> avec tendresse et humour <strong>de</strong> son<br />

marie défunt, <strong>de</strong> ses fils <strong>de</strong>venus potiers, <strong>de</strong> sa fierté après une vie ru<strong>de</strong> et active…<br />

Le bouscatier - Fournisseur <strong>de</strong> bois, XIX ème sièc<strong>le</strong><br />

Alors qu’on s’achemine vers la <strong>de</strong>rnière phase <strong>de</strong> la fabrication, la cuisson, <strong>le</strong> bouscatier par<strong>le</strong> du combustib<strong>le</strong>, <strong>de</strong> sa<br />

recherche dans <strong>le</strong>s garrigues voisines, <strong>de</strong>s caractéristiques <strong>de</strong>s fours <strong>de</strong> Saint-Jean, et <strong>de</strong>s mémorab<strong>le</strong>s cuissons ayant<br />

animé <strong>le</strong> village. Nous sommes en p<strong>le</strong>in âge d’or <strong>de</strong> l’industrie céramique loca<strong>le</strong>, pourtant se <strong>de</strong>ssinent déjà <strong>de</strong>s<br />

changements majeurs, qui conduiront à la fin <strong>de</strong> l’industrie traditionnel<strong>le</strong>. Le bouscatier par<strong>le</strong> <strong>de</strong> son amour du bois, <strong>de</strong> la<br />

nature environnante qu’il incite implicitement à découvrir et respecter…


dans l’offre culturel<strong>le</strong> et touristique loca<strong>le</strong><br />

Un centre d’interprétation ouvert à tous<br />

Un centre d’interprétation est caractérisé par son adaptation à <strong>de</strong> nombreux et<br />

différents publics, auxquels il donne <strong>de</strong>s clés <strong>de</strong> compréhension sur un territoire, une<br />

histoire, un paysage…C’est éga<strong>le</strong>ment par l’approche expérimenta<strong>le</strong> et l’utilisation <strong>de</strong><br />

multip<strong>le</strong>s techniques, parlant à tous <strong>le</strong>s sens, qu’il délivre son contenu dont chacun<br />

pourra tirer une connaissance adaptée à son âge, ses attentes, ses connaissances<br />

préalab<strong>le</strong>s.<br />

C’est bien dans ce cadre que s’inscrit Argi<strong>le</strong>um, dont <strong>le</strong> contenu scénographique s’appuie sur <strong>de</strong> multip<strong>le</strong>s<br />

dispositifs pour susciter l’intérêt <strong>de</strong> tous <strong>le</strong>s visiteurs. Adultes, enfants, connaisseurs ou curieux, seuls ou en<br />

groupe : tous trouveront une formu<strong>le</strong> adaptée pour découvrir et redécouvrir cet équipement original.<br />

Pour <strong>le</strong>s enfants, une mise en espace particulière a été pensée tout au long du parcours. Ils pourront, tout<br />

comme <strong>le</strong>s plus grands, apprendre en s’amusant via <strong>le</strong>s jeux d’associations qui jalonnent l’exposition. Un<br />

parcours dans <strong>le</strong> parcours <strong>le</strong>ur est réservé, pour apprendre en famil<strong>le</strong>…<br />

Les classes et <strong>le</strong>s enseignants y trouveront l’illustration <strong>de</strong> très nombreux points <strong>de</strong> <strong>le</strong>ur programme (pour<br />

<strong>le</strong>s primaires : repérage dans <strong>le</strong> temps et l’espace, découverte du mon<strong>de</strong> vivant et <strong>de</strong> la matière, <strong>de</strong> ses<br />

changements d’état ; i<strong>de</strong>ntification <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s pério<strong>de</strong>s <strong>de</strong> l’histoire et <strong>de</strong>s caractéristiques d’un territoire).<br />

Les enfants pourront apprendre en s’amusant grâce aux manipulations et associations tacti<strong>le</strong>s.<br />

Pour <strong>le</strong>s passionnés, <strong>de</strong>s explications plus poussées et <strong>de</strong>s films techniques, ainsi qu’une présentation <strong>de</strong>s<br />

créations contemporaines <strong>de</strong>s potiers et une boutique spécialisée, permettent éga<strong>le</strong>ment <strong>de</strong> se<br />

perfectionner et d’enrichir sa col<strong>le</strong>ction…<br />

Un pô<strong>le</strong> <strong>de</strong> relais touristique dans la <strong>Vallée</strong> <strong>de</strong> l’Hérault<br />

A trois kilomètres du pont du Diab<strong>le</strong>, tout à côté <strong>de</strong> Saint-Guilhem-<strong>le</strong>-Désert, Argi<strong>le</strong>um constitue un<br />

nouveau pô<strong>le</strong> <strong>de</strong> développement culturel venant compléter l’offre touristique proposée par la <strong>Communauté</strong><br />

<strong>de</strong> communes <strong>Vallée</strong> <strong>de</strong> l’Hérault via son Office <strong>de</strong> Tourisme Intercommunal. C’est <strong>le</strong> premier équipement<br />

consacré au patrimoine d’un réseau en cours <strong>de</strong> constitution, afin <strong>de</strong> drainer la fréquentation touristique<br />

très concentrée sur <strong>le</strong>s gorges l’été, et enrichir <strong>le</strong>s séjours <strong>de</strong>s visiteurs <strong>de</strong> découvertes inédites du<br />

territoire. Doté <strong>de</strong> la Maison du Grand Site au pont du Diab<strong>le</strong>, point d’accueil touristique, <strong>le</strong> réseau<br />

s’enrichira au fil <strong>de</strong>s années <strong>de</strong> nouveaux points d’accueil et d’interprétation thématiques, comme l’Abbaye<br />

Saint-Sauveur d’Aniane par exemp<strong>le</strong>.<br />

A noter qu’un système <strong>de</strong> navette gratuit reliera <strong>le</strong> site du pont du Diab<strong>le</strong> à Argi<strong>le</strong>um – la Maison <strong>de</strong> la poterie.<br />

Un appui à l’économie loca<strong>le</strong><br />

C’est éga<strong>le</strong>ment un <strong>de</strong>s enjeux <strong>de</strong> la création d’Argi<strong>le</strong>um : constituer un point d’appui et <strong>de</strong> mise en va<strong>le</strong>ur<br />

<strong>de</strong>s productions du village, la poterie mais éga<strong>le</strong>ment la viticulture très présente dans <strong>le</strong>s ressources loca<strong>le</strong>s.<br />

On retrouve ici un <strong>de</strong>s enjeux forts <strong>de</strong> la gestion du Grand Site Saint-Guilhem <strong>le</strong> Désert-Gorges <strong>de</strong><br />

l’Hérault, qui est <strong>de</strong> concilier la mise en va<strong>le</strong>ur du patrimoine respectueuse <strong>de</strong> l’i<strong>de</strong>ntité du territoire, <strong>le</strong><br />

développement économique local, l’amélioration <strong>de</strong>s conditions <strong>de</strong> vie <strong>de</strong>s habitants, au sein d’un projet<br />

touristique et culturel structuré et qualitatif.


pourquoi ce nom ?<br />

"Argi<strong>le</strong>um – la maison <strong>de</strong> la poterie"<br />

Lier l’équipement à la matière première tout en ouvrant à l’ensemb<strong>le</strong> <strong>de</strong>s pratiques (porcelaine, terre<br />

cuite, faïence, grès, etc…) dans <strong>le</strong>urs diversités géographiques et temporel<strong>le</strong>s, pour l’ancrer dans la<br />

thématique plus large <strong>de</strong> la céramique.<br />

Phonétiquement, <strong>le</strong> sens « argi<strong>le</strong> et homme » renvoie parfaitement au parti pris muséographique et<br />

scénographique retenu, à savoir la mise en scène <strong>de</strong> personnages pour conter l’histoire <strong>de</strong>s potiers.<br />

Faire un lien à l’aspect muséographique par l’emploi du suffixe –eum, qui renvoie à muséum, mais aussi à<br />

une approche universaliste <strong>de</strong> la question, « savante » sans être ennuyeuse.<br />

Le sous titre « la Maison <strong>de</strong> la poterie » vient préciser <strong>le</strong> propos. Il est <strong>le</strong> titre originel du projet<br />

développé par la commune et la communauté <strong>de</strong> communes.<br />

Le logo :


Visiter<br />

Ouverture <strong>le</strong> samedi 9 juil<strong>le</strong>t 2011<br />

En juil<strong>le</strong>t et août : tous <strong>le</strong>s jours <strong>de</strong> 10h à 19h<br />

En septembre, octobre, février, avril, mai et juin :<br />

du mardi au dimanche <strong>de</strong> 10h à 12h30 et14h à 17h<br />

Fermeture fin octobre<br />

Groupes toute l’année sur <strong>de</strong>man<strong>de</strong><br />

Tarifs :<br />

P<strong>le</strong>in tarif adulte 5 €<br />

Enfants : gratuit jusqu’à 10 ans, puis 3 €<br />

Tarif réduit 3€ (<strong>de</strong>man<strong>de</strong>urs d’emploi, étudiants, famil<strong>le</strong>s<br />

nombreuses, personnes handicapées)<br />

Tarif réduit enfants 2,5 €<br />

Tarif pour <strong>le</strong>s bénéficiaires du RSA : 1 €<br />

Tarif famil<strong>le</strong> : 15 € à partir <strong>de</strong> 4 personnes<br />

Groupes adultes 4 €/personne à partir <strong>de</strong> 10 personnes<br />

Groupes scolaires et jeunes 2,50 € par élève<br />

Venir à Saint-Jean <strong>de</strong> Fos


en quelques dates<br />

2005 :<br />

Achat <strong>de</strong> l’atelier par la commune<br />

Inscription <strong>de</strong> l’atelier à l’Inventaire supplémentaire <strong>de</strong>s Monuments Historiques par arrêté du 10 octobre<br />

2005<br />

2006 :<br />

Etu<strong>de</strong> <strong>de</strong> définition et <strong>de</strong> programmation (cabinet d’étu<strong>de</strong>s « Les clés du patrimoine »)<br />

Campagne <strong>de</strong> dégagement <strong>de</strong> l’atelier<br />

2007 :<br />

Mise à disposition <strong>de</strong> l’atelier par la commune à la <strong>Communauté</strong> <strong>de</strong> communes <strong>Vallée</strong> <strong>de</strong> l’Hérault<br />

2008 :<br />

Choix <strong>de</strong> l’équipe scénographique<br />

2009 :<br />

Choix <strong>de</strong> l’architecte<br />

Campagne <strong>de</strong> nettoyage archéologique<br />

2010 :<br />

Juil<strong>le</strong>t à décembre : travaux <strong>de</strong> gros œuvre et aménagements extérieurs<br />

2011 :<br />

Janvier à mai : aménagement intérieur et installations scénographiques et muséographiques<br />

Weekend d’ouverture - 9 et 10 juil<strong>le</strong>t 2011<br />

Tout au long du weekend un programme d’animations sera proposé aux visiteurs <strong>de</strong> 10h à 19h.<br />

- Animation artistique sur <strong>le</strong> parvis <strong>de</strong> la maison <strong>de</strong> la poterie par <strong>le</strong> Centre <strong>de</strong> l’Imaginaire<br />

Scientifique et Technique du Cœur d’Hérault<br />

- Animations par <strong>le</strong>s potiers du village (démonstration <strong>de</strong> tournage, cuisson…)<br />

- Visite découverte du village « Histoire et céramique » par <strong>le</strong>s gui<strong>de</strong>s <strong>de</strong> l’Office <strong>de</strong> tourisme<br />

intercommunal<br />

- Conférences thématiques


Partenaires<br />

FINANCEMENT<br />

Montant total <strong>de</strong> l’opération : 2 200 000 € HT<br />

dont<br />

Frais d’étu<strong>de</strong> 300 000 €<br />

Travaux du bâtiment 1 310 000 €<br />

Création <strong>de</strong> l’aire <strong>de</strong> stationnement 200 000 €<br />

Equipement scénographique et muséographique 390 000 €<br />

Plan <strong>de</strong> financement<br />

Pour la réalisation <strong>de</strong> ce projet, la <strong>Communauté</strong> <strong>de</strong> communes <strong>Vallée</strong> <strong>de</strong> l’Hérault bénéficie <strong>de</strong> l’appui <strong>de</strong><br />

ses partenaires à hauteur <strong>de</strong> 72 % du montant total <strong>de</strong> l’opération ;<br />

soit 1 443 360 € HT <strong>de</strong> subventions versés par :<br />

CHANTIER<br />

Equipe scientifique <strong>de</strong> recherche : LAMM (Laboratoire d'Archéologie Médiéva<strong>le</strong> Méditerranéenne)<br />

UMR 6572 / CNRS Délégation Provence Corse (Aix en Provence) / Université <strong>de</strong> Provence Aix-Marseil<strong>le</strong> 1<br />

Equipe <strong>de</strong> maîtrise d’œuvre :<br />

DDR et FNADT<br />

▪ Architecte : EURL YVAN PEYTAVIN - Montpellier - contact@atelier-peytavin.fr - 04 67 70 92 00<br />

▪ Paysagiste : M. RICHIER - Marseil<strong>le</strong> - 04 91 24 67 06<br />

▪ Bureau d’étu<strong>de</strong>s flui<strong>de</strong>s : BETSO - Montpellier - 04 67 69 12 20<br />

▪ Bureau d’étu<strong>de</strong>s structure : PER INGENIERIE - Montpellier - 04 67 15 39 26<br />

▪ Economiste : EURL M FRUSTIE - Nîmes - 04 66 04 76 88<br />

▪ Bureau d’étu<strong>de</strong>s VRD : BCC - Montpellier - 04 67 58 25 64<br />

▪ Scénographie : LES CRAYONS –Uzès - 04 66 03 32 56 - <strong>le</strong>scrayons@wanadoo.fr<br />

▪ Muséographie : CROCODILE - Saint Alban <strong>de</strong> Montbel - Michel Folliet - 04 79 62 50 14 -<br />

info@crocodi<strong>le</strong>.fr<br />

Coordonnateur SPS : QUALICONSULT (Montpellier) - 04 67 13 80 50<br />

Bureau <strong>de</strong> contrô<strong>le</strong> : SOCOTEC (Montpellier) - 04 67 99 87 87


au fil du chantier…<br />

Les entreprises qui travail<strong>le</strong>nt sur <strong>le</strong> chantier :<br />

Entreprises <strong>de</strong> travaux :<br />

- Démolition et gros œuvre : MUZZARELLI (Le Bosc – 34)<br />

- Charpente bois et couverture : SOP 34 (St Georges d’Orques – 34)<br />

- Charpente métallique : CIM MASSOL Frères (La Primaube – 12)<br />

- Menuiseries aluminium : J’ALLUMINE SAS (Bouillargues – 30)<br />

- Métal<strong>le</strong>rie : DUCROS SN (Montpellier – 34)<br />

- Menuiseries extérieures bois : Vincent GELY (C<strong>le</strong>rmont l’Hérault – 34)<br />

- Cloisons, doublage, faux plafond : SODAC (St Georges d’Orques – 34)<br />

- Peinture : Sarl TRISTAN (Lodève – 34)<br />

- Plomberie, CVC : MORA (Gignac – 34)<br />

- É<strong>le</strong>ctricité : ETNI/SIEMENS (Chateaurenard – 13)<br />

- Aménagements paysagers : LES JARDINS DE PROVENCE (Le Pouzin – 07)<br />

- Voierie, réseaux divers : ESPINAS & Fils / SLA (St-Jean-<strong>de</strong>-Fos – 34)<br />

Equipements scénographiques et muséographiques :<br />

- Equipements muséographiques : SIAM (St-Malo – 35)<br />

- Maquettes et manipulations : Atelier DEXET (Purgerot – 70)<br />

- Matériel audio-visuel et multimédia : ETC AUDIOVISUEL S.A.S. (Ivry-sur-scène – 94)<br />

- Système holographique : ANAMNESIA (Strasbourg – 67) et KALEO (Pra<strong>de</strong>s-<strong>le</strong>-Lez – 34)<br />

- Production audiovisuel<strong>le</strong> et multimédia : STUDIO K LANGUEDOC (Paris – 75)


L’atelier Saba<strong>de</strong>l avant <strong>le</strong> démarrage <strong>de</strong>s travaux<br />

Le parc <strong>de</strong> stationnement<br />

L’atelier et l’appartement


Avant <strong>de</strong> lancer la restauration et <strong>le</strong>s aménagements neufs,<br />

<strong>le</strong> temps du nettoyage et <strong>de</strong>s démolitions<br />

Démolition intérieure <strong>de</strong> l’appartement<br />

Juil<strong>le</strong>t 2010<br />

Démolition du balcon sur faça<strong>de</strong> sud <strong>de</strong> l’atelier<br />

Septembre 2010<br />

Nettoyage archéologique<br />

Eté 2009<br />

Démolition <strong>de</strong> l’annexe est <strong>de</strong> l’atelier<br />

Juil<strong>le</strong>t 2010


Restauration <strong>de</strong> l’atelier<br />

Décembre 2010<br />

Réfection <strong>de</strong> la toiture <strong>de</strong> l’atelier et pose <strong>de</strong> l’ossature métallique <strong>de</strong> l’extension<br />

Mise en œuvre <strong>de</strong> la nouvel<strong>le</strong> charpente<br />

Réfection du plancher dans la sal<strong>le</strong><br />

<strong>de</strong> la tournerie


Mise en place <strong>de</strong> la casquette en ossature acier ceinturant la sal<strong>le</strong> du four<br />

Février 2011<br />

Réfection <strong>de</strong>s enduits et mise en place <strong>de</strong>s chenaux en terre cuite vernisée<br />

Avril 2011


L’extension neuve<br />

Montage <strong>de</strong> l’ossature métallique<br />

Décembre 2010<br />

Fermeture <strong>de</strong> l’annexe nord<br />

Décembre 2010<br />

Mise en œuvre du plancher béton<br />

Janvier 2011


Février 2011<br />

Pose du bardage en acier corten


Mars 2011<br />

Mise en œuvre <strong>de</strong> l’étanchéité et <strong>de</strong> l’isolation


Pose <strong>de</strong>s murs ri<strong>de</strong>aux en verre et ossature aluminium<br />

Avril 2011<br />

Le parc <strong>de</strong> stationnement avant<br />

Création <strong>de</strong>s murets en pierre séparant <strong>le</strong>s différentes terrasses


Contacts<br />

Contacts techniques :<br />

<strong>Communauté</strong> <strong>de</strong> communes <strong>Vallée</strong> <strong>de</strong> l’Hérault :<br />

Louis VILLARET, Prési<strong>de</strong>nt - Joseph BROUSSET, Directeur général <strong>de</strong>s services<br />

▪ Albert SAYAG, Directeur général adjoint<br />

albert.sayag@cc-val<strong>le</strong>e-herault.fr<br />

▪ Frédéric BESSES, Chef <strong>de</strong> projet – Technicien travaux<br />

fre<strong>de</strong>ric.besse@cc-val<strong>le</strong>e-herault.fr<br />

▪ Laure BENE, Chargée <strong>de</strong> mission Grand Site <strong>de</strong> France ® St-Guilhem-<strong>le</strong>-Désert & gorges <strong>de</strong> l’Hérault<br />

laure.bene@cc-val<strong>le</strong>e-herault.fr<br />

▪ Nadège CASTANDET, Responsab<strong>le</strong> communication<br />

Contacts touristiques :<br />

Office <strong>de</strong> Tourisme Intercommunal St-Guilhem-<strong>le</strong>-Désert / <strong>Vallée</strong> <strong>de</strong> l’Hérault :<br />

▪ Benoît PIQUART, Directeur<br />

benoit.piquart@saintguilhem-val<strong>le</strong>eherault.fr<br />

▪ Samantha JONES, Attachée <strong>de</strong> conservation du patrimoine<br />

samantha.jones@saintguilhem-val<strong>le</strong>eherault.fr<br />

Promotion :<br />

▪ Béatrice OLIVE, chargée du service groupe et visites guidées<br />

beatrice.olive@saintguilhem-val<strong>le</strong>eherault.fr<br />

▪ Bérénice RIVIERE, chargée <strong>de</strong> communication et <strong>de</strong> promotion<br />

Berenice.riviere@saintguilhem-val<strong>le</strong>eherault.fr

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