Index, organigramme, préface - Lycée technique des Arts et Métiers

Chère lectrice, cher lecteur,
La septième édition du Close-Up est née du défi
de retracer tous les rendez-vous et événements
majeurs qui ont marqué l’année académique 2006-
2007. Dans cette optique, ce Close-Up représente
aussi un hommage à tous les enseignants qui se
sont engagés corps et âme dans leur travail au cours
de cette année scolaire, à tous les pédagogues
dynamiques qui ont conçu et mis en œuvre des
projets intéressants dans le but de motiver leurs
élèves et d’accroître leurs compétences dans divers
domaines. Finalement, nous tenons à remercier tous
les auteurs, élèves et enseignants, qui nous ont fait
parvenir leurs impressions, textes, commentaires et
photos.
Rédaction du Close-Up
Le Grand-Duché, une Tour de Babel
Le plurilinguisme n’offre pas seulement une chance de dialogue et d’enrichissement. Il est aussi un précieux atout,
une nécessité même pour réussir dans un monde où triomphent les échanges. En effet, la compétence en langues
étrangères est reconnue comme une ressource économique et sociale indispensable dans une Europe culturellement
et linguistiquement multiple et au-delà. Or, l’apprentissage de toutes ces langues constitue un défi énorme pour les
écoles… Dans la préface de cette septième édition du Close-Up, nous avons décidé de faire le point.
L’ouverture des frontières et la mondialisation des échanges, comme les progrès de l’intégration européenne, font de la
connaissance des langues un enjeu essentiel, professionnel et culturel, pour le citoyen et résidant luxembourgeois.
Il convient peut-être de préciser d’abord à quelles langues nous faisons référence lorsque nous parlons de
plurilinguisme : la loi du 24 février 1984 sur le régime des langues définit le luxembourgeois comme la langue nationale
des Luxembourgeois et le français comme la langue de la législation. Trois langues, le luxembourgeois, le français et
l’allemand, se partagent ensuite le statut de langues administratives et judiciaires. Le luxembourgeois, l’allemand et le
français coexistent à des degrés différents dans les sphères publique et privée sur tout le territoire. Leur utilisation et
leur importance varient selon qu’il s’agit de la vie familiale, professionnelle, sociale, politique ou culturelle.
Le luxembourgeois est la langue maternelle et la langue de communication quotidienne des Luxembourgeois de
souche, tandis que le français domine comme langue écrite dans l’administration publique et s’utilise largement sur
le marché du travail. L’allemand, pour sa part, jouit d’une présence assez faible au niveau de l’Etat et du marché du
travail, mais reste la langue privilégiée de l’administration communale et de la presse. A l’anglais revient évidemment
une part croissante dans le monde des affaires. Finalement, il ne faut pas oublier que le Luxembourg héberge des
hommes et des femmes de plus de 100 nationalités différentes dont la majorité possèdent une langue propre, parlée
à la maison et entre citoyens de la même nationalité. La communauté portugaise, forte de 68.000 personnes en est
l’exemple le plus éloquent.