ARCHEOLOGIE ET SIGNIFICATIONS FONCTIONNELLES DU ...

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III – Les caractéristiques du PARITAKY 3-1 – Adéquation avec la Musique A la fois inséparable de la danse, la musique, elle est avant tout celle jaillissant des baguettes du tambour,… La musique est nette, la mélodie est saisissable, procédant par quart de ton ou par fraction plus nette encore ; l’harmonie est nette, réelle aussi mais pas facile à saisir. Pour ce faire, il faudrait au lieu de prendre comme point de départ le système de mesure employé en occident 2/4, 3/8, 6/8… .Commencer par l’analyse des coups de tambours, des battements de mains, des sons du Sody, avec lesquels des mouvements de pieds, des bras, la tête et le corps sont en parfaite adéquation. Ces artistes sont à la fois danseurs – musiciens et souvent quand on les observe on se demande s’ils créent la danse puis la musique ou vice-versa. Les rythmes sont variés, selon la capacité et la spécialité de chacun, qu’ils soient suivis par les membres supérieurs, inférieurs, la tête et le corps tout entier, une très nette adéquation synchronique avec leur instrument est artistiquement et structurellement remarquable. Par la voie de la répétition et l’improvisation, le paritaky rend sensible le lien très fort entre la musique et la danse et permet d’avoir un nouveau regard sur l’esthétique de ce mode d’expression, composante majeure de la culture Malagasy. Cette similitude a été occultée par la danse nommée « jazz » qui se danse sur la musique Jazz mais qui, en réalité, n’a rien avoir avec cette musique qu’elle s’est appropriée et dont elle a fait son support alors que le Paritaky se base surtout sur la répétition et l’improvisation qui ne vient pas uniquement de la spontanéité ou de l’instinct, mais plutôt de la gymnastique intellectuelle de l’improvisateur à partir des répertoires appris pendant les jours de répétition. 46
3-2 – Matériels utilisés pour le Paritaky 3-2-1 – Karataky : Tambours formés d’un tronc d’arbre creux, recouvert aux deux extrémités, de peau de mouton, dont l’une est trouée que l’on bat avec deux baguettes fabriquées en Mendoravy. 47 « dengon’aponga » qui donne le rythme au soliste. « rohon’aponga » qui donne le rythme général.
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