ARCHEOLOGIE ET SIGNIFICATIONS FONCTIONNELLES DU ...

2-6 – Les techniques gestuelles du Paritaky
2-6-1 – Les pas de base
Comme en Afrique, chaque danse à Madagascar surtout « Le Paritaky » comporte un pas de
base. Ces pas constituent les soubassements sur lesquels les danseurs exécutent
- Les mouvements gestuels significatifs qu’ ils expriment au niveau des membres
supérieurs et avec d’autres médiums de communications
- Les déplacements et la chorégraphie pour l’exploitation de l’espace
- C’est à l’intérieur du temps qu’exige ce tremplin que le danseur improvise. Le pas
conduit à la danse, il précède la danse.
- Comme une sorte de pont entre deux séries d’exécutions successives : c’est un moyen de
souffler tout en continuant à danser et une façon de se recharger l’énergie pour une
nouvelle exécution.
On peut constater de différents pas de base dans le Paritaky.
- Famindra
Ces pas comportent surtout des pas dans lesquels on peut contempler les principales formes
de marche : surtout en avant, en arrière, avec arrêt de chaque pied alternativement.
- Tsinjak’imamo
Même forme seulement en imitant la démarche des ivrognes
Des pas toujours mais sur les côtés, sur place ou en progression oblique comme une
personne ivre.
- Hosoka
Des pas qui consistent à dessiner au sol avec les pieds. Même principe mais les pieds ne
quittent pas la terre et surtout en tournant c’est-à-dire une jambe servant de pied de pivot
tandis que l’autre imprime un mouvement qui entraîne une rotation du corps autour de la
jambe d’axe.
- Jaingo
Une danse boiteuse réservée aux hommes et même aux nobles, les jours de grande fête, elle
se pratiquait d’ailleurs aussi pendant les longues réjouissances accompagnant la
circoncision.
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