ARCHEOLOGIE ET SIGNIFICATIONS FONCTIONNELLES DU ...
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Les danseurs codifient eux mêmes et servent comme répertoire pour la création : (Disa-<br />
Reborebo – Kalokalo - Misoloha - Tata). Les mains et les bras jouent un rôle très importants pour<br />
exprimer les scènes de la vie quotidienne. La vision joue ici un rôle très important surtout une<br />
source d’information car selon Nandikeshvara, une ancienne et célèbre autorité dans l’art de la<br />
Danse, parlant des Moudras (geste des mains) : « … là ou la main se trouve, les yeux doivent être :<br />
là où les yeux vont, l’esprit doit suivre ; et l’objet vu en esprit doit apporter le sentiment approprié<br />
car en lui gît le sens de l’action ».<br />
- Disa : imitant la coupe transversale, le battage, le pilage du riz<br />
- Reborebo : mouvements qui consistent à mobiliser toutes les articulations des membres<br />
supérieurs pour exprimer l’habilité<br />
- Kalokalo : mouvements imitant les Belamaky qui grattent leurs mandolines<br />
- Misoloha : mouvement qui consiste à faire remonter les bras de sa position naturelle<br />
jusque en dessus de la tête en référence des ports majestueux des cornes de zébu<br />
- Tata : position des mains en supination ou pronation exprime la forme de demande et de<br />
prière.<br />
Dans le Paritaky le message des artistes est donc une communication qui met en cause les<br />
spectateurs et les acteurs.<br />
2-5-2 – Les membres inférieurs<br />
Les membres inférieurs jouent le rôle de support du corps autour duquel le danseur<br />
exécutent les pas de bas et les mouvements de déplacement, ils effectuent le « tsinjaka » c’est-à-dire<br />
produire des sons en frappant le sol avec les pieds qui assimilent la danse africaine.<br />
Tout cela gravite et se meut énergiquement autour du corps. Le torse est en légère flexion<br />
(en avant) postero-antérieure autour duquel s’articule toutes les danses, comme les africains, les<br />
danseurs ou danseuses debout, genoux fléchis. Les pieds, parallèles et posés bien à plat, adhèrent<br />
fermement au sol et sont écartés l’un de l’autre d’une longueur égale à la largeur des épaules de<br />
l’artiste.<br />
. Une similitude avec les normes de la danse Dooplé citée par Alphonse THIEROU dans son<br />
œuvre intitulée la danse africaine, un savoir méconnu est à préciser.<br />
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