ARCHEOLOGIE ET SIGNIFICATIONS FONCTIONNELLES DU ...

afak’olan’entana, manan-joky afak’olan-teny » (qui a un cadet a un porte faix, qui a un aîné a un
porte parole). D’autre part, à en croire divers auteurs qui se sont penchés sur les questions.
L’expression « tompon’ny teny » : semble avoir eu trois significations qui marquent trois
temps d’organisation du monde de la parole en relation avec celle de la vie :
1. Maître de la parole dans le domaine des orales et de leur interprétation
2. Maître de parole dans le domaine des conventions
3. Maître de parole dans le domaine de présentation elle même
♦ « andriana tsy mena, tsy hanjaka ary raha mena loatra, tsy araky ny vahoaka » ( à prince
sans pourpre point de royaume, mais avec trop de pourpre point de vrais sujets)
♦ « Andrian-drainazy tsy manam-panjaka ; andrian-dozabe tsy monina amim-bahoaka » (à
prince débonnaire point de royaume, à prince cruel point de sujets)
Expression de refus des excès en tout genre, mais aussi manifestation d’une rupture
importante et d’un changement culturel et de modèle de comportement où la maîtrise des sens et le
contrôle des désirs vont primer sur les réactions brutes et frustres.
2-5 – Les mouvements
Il semble, d’après nos constatations que les formes de danse existant et ayant existé
dans le Paritaky soient infinies et que les danses masculines soient pratiquées de nos jours en même
temps par les femmes.. En fait, nous pouvons les regrouper en deux grandes catégories selon les
segments sollicités et la répartition d’origine car finalement les mouvements sont catégorisés selon
les membres supérieurs et inférieurs.
2-5-1- Les membres supérieurs
Les bras sont un peu plus décollés le long du corps, légèrement portés en avant, levés
vers l’avant, ou nettement dressés vers le haut (paume à l’extérieur ou vers le ciel).
Les mains restent ouvertes, en demi-lune, en supination ou en pronation. Les mouvements reflètent
les expressions et les gestes symboliques tirés de la vie quotidienne.
Propos de Manahy : « ny anay aty dia azo dihizana avokoa na ny hafalian’ny ankizy rehefa
masaka ny manga na ny fahorian’ny ampela rehefa maty ny vadiny ».
Chez nous tout peut être interprété en danse, ou la joie des enfants quand les mangues sont
mûrs ou la tristesse d’une femme quand son mari est mort.
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