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Influence de facteurs biotiques et abiotiques, induits et ... - IRD

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- espèces filtrantes, Daphnia sp. <strong>et</strong> Cypris sp. : ingèrent B. sphaericus<br />

aussi longtemps que celui-ci est présent dans leur milieu, parmi les débris<br />

végétaux. Une faible proportion <strong>de</strong> ces cellules sont sous forme végétative.<br />

Ceci rejoint exactement les vérifications faites en laboratoire.<br />

- espèces prédatrices, Cloeon dipterum <strong>et</strong> Corixa punctata: on<br />

r<strong>et</strong>rouve B. sphaericus dans ces espèces lorsqu'il est présent dans leurs<br />

proies ; la proportion <strong>de</strong> cellules végétatives <strong>et</strong> <strong>de</strong> spores r<strong>et</strong>rouvées chez<br />

C. dipterum (III.8.c), reflète très exactement le <strong>de</strong>venir <strong>de</strong> B. sphaericus<br />

dans les larves <strong>de</strong> Culex.<br />

- espèces <strong>de</strong> fond <strong>de</strong> gîte, Chironomus sp. : le dénombrement <strong>de</strong> B.<br />

sph a e rie u s dans c<strong>et</strong>te espèce suit les mêmes variations que<br />

l'enrichissement <strong>de</strong>s larves du fond du gîte.<br />

4. DISCUSSION<br />

Trois <strong>facteurs</strong> principaux différencient les sites observés dans c<strong>et</strong>te<br />

étu<strong>de</strong>. Ce sont d'une part l'éclairement, ombrage pour l'un <strong>et</strong> totale<br />

obscurité pour l'autre, d'autre part l'éventail <strong>de</strong>s populations aquatiques,<br />

écosystème complexe ou population monospécifique ; le troisième facteur<br />

est bien sûr le mouvement <strong>de</strong> l'eau, courante ou stagnante, dont l'inci<strong>de</strong>nce<br />

est n<strong>et</strong>te sur le maintien <strong>de</strong> la population bactérienne.<br />

Dans le gîte E (canal <strong>de</strong> drainage semi-ombragé) les conditions sont<br />

favorables au recyclage naturel du fait <strong>de</strong> la conservation d'un nombre<br />

élevé <strong>de</strong> spores viables. Cependant la mise en route du processus n'a pas<br />

eu lieu. Par contre il est manifeste dans le gîte D (vi<strong>de</strong> sanitaire). La<br />

germination <strong>de</strong>s spores non toxiques se produit dans le tube digestif <strong>de</strong>s<br />

larves <strong>de</strong> Culex.. Les cellules végétatives sont alors soumises aux enzymes<br />

digestives d'un organisme qui, n'étant pas invalidé par la toxine, poursuit<br />

normalement ses processus digestifs. Des cellules toxiques doivent<br />

cependant être produites puisque le broyat <strong>de</strong> ces larves fourni à d'autres<br />

Culex a sur eux un eff<strong>et</strong> létal. C<strong>et</strong>te observation suggère que la sensibilité<br />

<strong>de</strong>s cellules du tube digestif varie en fonction <strong>de</strong> leur position dans le<br />

tractus digestif.

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