Influence de facteurs biotiques et abiotiques, induits et ... - IRD
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les gran<strong>de</strong>s longueurs d'on<strong>de</strong>, l'inactivation du pouvoir pathogène <strong>de</strong> B.<br />
sphaericus diminue (66 à 37 %).<br />
* Filtre "rouge Kenko" (figure II.5c): l'énergie admise sur<br />
l'échantillon, avec ce filtre, a une longueur d'on<strong>de</strong> supérieure à 580 nm;<br />
la perte <strong>de</strong> toxicité est en n<strong>et</strong>te augmentation dès que les spores ne<br />
reçoivent plus le rayonnement compris entre 560 <strong>et</strong> 580 nm.<br />
L'absence <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te ban<strong>de</strong> spectrale provoque une plus forte inactivation<br />
<strong>de</strong> la toxine, c'est-à-dire qu'elle comporte une radiation dont la longueur<br />
d'on<strong>de</strong> est protectrice ou restauratrice d es molécules<br />
photoinactivées.<br />
Deux phénomènes antagonistes peuvent donc être mis en évi<strong>de</strong>nce<br />
par c<strong>et</strong>te expérience : une action inactivatrice du rayonnement U.V.,<br />
surtout les li.V.B (vers 310 nm), sur la toxicité <strong>de</strong>s spores <strong>de</strong> B.<br />
s ph a e rie us <strong>et</strong> une restauration <strong>de</strong>s propriétés <strong>de</strong>s protéines<br />
photoinactivées par les rayonnements <strong>de</strong> la ban<strong>de</strong> spectrale située entre<br />
560 <strong>et</strong> 580 nm.<br />
Comme il avait déjà été noté pour le rayonnement ultra-viol<strong>et</strong>, la<br />
toxine purifiée ne semble pas altérée par le rayonnement visible. Nous<br />
n'avons obtenu aucune perte <strong>de</strong> toxicité après 48 h d'irradiation par<br />
énergie visible (spectre compl<strong>et</strong>, sans filtres). Le pouvoir d'absorber les<br />
é.nergies restauratrices revient donc à une substance photophore qui<br />
serait présente dans la spore.<br />
7. DISCUSSION<br />
Si l'on fait la synthèse <strong>de</strong>s nombreux travaux qui tentent d'apporter<br />
un éclaircissement au problème <strong>de</strong> l'inactivation <strong>de</strong>s bactéries<br />
entomopathogènes par les rayonnements, la disparité <strong>de</strong>s résultats n'est<br />
qu'apparente. En eff<strong>et</strong>, ils peuvent être regroupés selon la ban<strong>de</strong><br />
spectrale utilisée par les différents auteurs : le rayonnement solaire (Â. ><br />
290 nm) ou les U.V.C <strong>et</strong> rayons "( qui n'atteignent pas la surface terrestre.<br />
Toutes les étu<strong>de</strong>s conduites avec un rayonnement d'une longueur<br />
d'on<strong>de</strong> inférieure à 290 nm, toutes souches confondues <strong>et</strong> quelles que<br />
soient la durée ou l'intensité <strong>de</strong> l'irradiation, concluent à l'inactivation <strong>de</strong>