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Influence de facteurs biotiques et abiotiques, induits et ... - IRD

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viabilité en 200 mn n'est plus que <strong>de</strong> 15 %. Dans la gamme U.V.A (366<br />

nm), en 200 minutes, on n'obtient pas <strong>de</strong> réduction <strong>de</strong> la viabilité.<br />

• Toxicité<br />

L'action <strong>de</strong>s rayons ultra-viol<strong>et</strong>s sur le pouvoir entomopathogène<br />

<strong>de</strong> B. sphaericus est mise en évi<strong>de</strong>nce mais il faut rappeler à c<strong>et</strong>te<br />

occasion que la gamme <strong>de</strong>s longueurs d'on<strong>de</strong> inactivantes (eff<strong>et</strong> croissant<br />

en fonction du temps) est située dans la partie du spectre qui n'atteint<br />

pas la surface terrestre ou en quantité infime puisqu'elle est arrêtée par<br />

l'ozone ( S 312 nm). Les U.V.A émis par la source 366 nm sont n<strong>et</strong>tement<br />

moins inactivants. Nous nous situons à la limite du rayonnement visible<br />

<strong>et</strong> nous verrons plus loin qu'il y a lieu <strong>de</strong> moduler ces observations par le<br />

facteur temps.<br />

Lorsque la toxine extraite <strong>de</strong> la spore bactérienne est soumise aux<br />

mêmes irradiations, sa stabilité peut être mise en évi<strong>de</strong>nce. Les résultats<br />

présentés dans le tableau II.6 indiquent une légère perte <strong>de</strong> toxicité, <strong>de</strong><br />

l'ordre <strong>de</strong> 10 %, due aux conditions expérimentales, alors que la perte<br />

enregistrée après 200 minutes d'irradiation (25 à 28 %) semble<br />

indépendante <strong>de</strong> la longueur d'on<strong>de</strong> inci<strong>de</strong>nte.<br />

6.4.2 Rayonnement visible<br />

Les spores <strong>de</strong> B. sphaericus sont exposées 48 heures sous divers<br />

filtres à une source énergétique ém<strong>et</strong>tant dans les ban<strong>de</strong>s spectrales<br />

visibles (lampe halogène). Leur perte <strong>de</strong> toxicité est fonction décroissante<br />

<strong>de</strong> la longueur d'on<strong>de</strong> qu'elles ont reçu jusqu'à un zone située vers 560<br />

nm (tableau II.7). Les moyennes <strong>de</strong> perte <strong>de</strong> toxicité obtenues sous<br />

différents filtres pour trois essais font apparaître trois zones.<br />

• Filtres "bleu sans marque", "blanc sans marque" <strong>et</strong> "bleu Hoya"<br />

(figure II.5a): la perte <strong>de</strong> toxicité est élevée (> 70%) surtout avec le<br />

premier filtre bleu qui transm<strong>et</strong> une quantité non négligeable <strong>de</strong><br />

rayonnement S 312 nm (près <strong>de</strong> 25%).<br />

• Filtres "vert Vivitar", "jaune Kenko" <strong>et</strong> "orange Vivitar" (figure<br />

II.5b <strong>et</strong> II.5c): à mesure que la ban<strong>de</strong> spectrale transmise se situe dans

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