23.06.2013 Views

Influence de facteurs biotiques et abiotiques, induits et ... - IRD

Influence de facteurs biotiques et abiotiques, induits et ... - IRD

Influence de facteurs biotiques et abiotiques, induits et ... - IRD

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

fait, on sent dans leur conclusion une tendance à l'extrapolation.<br />

47<br />

Celle-ci s'oppose aux observations faites par ISHIGURO <strong>et</strong><br />

MlYAZONO (1982) avec B. thuringiensis kurstaki <strong>et</strong> aizawai. Pour ces<br />

auteurs, les <strong>de</strong>ux souches réagissent <strong>de</strong> façon similaire aux conditions<br />

étudiées (la pluie <strong>et</strong> le rayonnement solaire). Seule la partie <strong>de</strong> leur<br />

expérience conduite en extérieur peut-être utile à une comparaison car<br />

sous serre le rayonnement direct est largement amputé <strong>de</strong> la<br />

composante ultra-viol<strong>et</strong>te. L'analyse <strong>de</strong> la viabilité <strong>et</strong> <strong>de</strong> la toxicité <strong>de</strong>s<br />

spores est faite pour différentes parties du spectre visible. Les <strong>de</strong>ux<br />

paramètres montrent une diminution d'autant plus marquée que les<br />

longueurs d'on<strong>de</strong> reçues sont proches du bleu (ou <strong>de</strong> l'U.V. qui n'a pas<br />

été étudié).<br />

Ces résultats m<strong>et</strong>tent en évi<strong>de</strong>nce la faille du travail <strong>de</strong><br />

MULLIGAN <strong>et</strong> al. (1980) qui n'ont pas poursuivi leurs observations assez<br />

longtemps pour pouvoir observer une éventuelle chute d'activité<br />

larvici<strong>de</strong> d'une préparation à 1 mg/1 <strong>de</strong> B. thuringiensis H. 14 sur C.<br />

quinquefasciatus alors qu'ils l'observent avec B. sphaericus 1593.<br />

L'apparente discordance avec les résultats <strong>de</strong> BURKE <strong>et</strong> al. (1983),<br />

qui tentent <strong>de</strong> démontrer la stabilité <strong>de</strong> la toxine <strong>de</strong> B. sphaericus 1593<br />

au rayonnement solaire, provient <strong>de</strong> ce que ces auteurs utilisent une<br />

lampe germici<strong>de</strong> U.V. pensant simuler "...plusieurs fois le rayonnement<br />

reçu par la terre au cours d'un jour normal". Ils apportent uniquement la<br />

preuve que la toxine <strong>de</strong> B. sphaericus n'est pas altérée lorsqu'elle est<br />

irradiée 4h à une longueur d'on<strong>de</strong> <strong>de</strong> 254 nm <strong>et</strong> que leur lampe<br />

germici<strong>de</strong> tue effectivement la bactérie.<br />

LACEY <strong>et</strong> SMITTLE (1985) confirment le maintien à un haut<br />

niveau <strong>de</strong> toxicité <strong>de</strong>s spores <strong>de</strong> B. sphaericus (2362) inactivées par<br />

rayonnement gamma alors que les spores <strong>de</strong> B thuringiensis H-14<br />

soumises aux mêmes irradiations présentent une perte significative <strong>de</strong><br />

toxicité.

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!