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Influence de facteurs biotiques et abiotiques, induits et ... - IRD

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m<strong>et</strong>tent al évi<strong>de</strong>nce une corrélation n<strong>et</strong>te entre le <strong>de</strong>gré <strong>de</strong> couverture<br />

nuageuse du ciel (énergie inci<strong>de</strong>nte faible) <strong>et</strong> l'inactivation <strong>de</strong>s spores.<br />

Ils concluent que l'eff<strong>et</strong> létal est dû principalement à la fraction U.V. du<br />

rayonnement solaire sans toutefois apporter <strong>de</strong> preuve <strong>de</strong> c<strong>et</strong>te<br />

hypothèse <strong>et</strong> sans étendre leur observation à une éventuelle<br />

modification du pouvoir pathogène <strong>de</strong> B. thuringiensis.<br />

Les notions <strong>de</strong> viabilité <strong>de</strong> la spore <strong>de</strong> B. thuringiensis <strong>et</strong> <strong>de</strong><br />

toxicité du cristal qui l'accompagne sont dissociées dans les travaux <strong>de</strong><br />

BUllGES, <strong>et</strong> al. (1915). Ils apportent la preuve que l'activité insectici<strong>de</strong> du<br />

cristal n'est pas réduite pour <strong>de</strong>s échantillons soumis à <strong>de</strong>s irradiations<br />

par rayons gamma ou ultra-viol<strong>et</strong>s C (254 nm) qui tuent la spore <strong>et</strong><br />

suggèrent l'utilisation <strong>de</strong> microorganismes non vivants, inactivés par<br />

c<strong>et</strong>te métho<strong>de</strong>,. dans les campagnes <strong>de</strong> traitement.<br />

Dès son isolement par GOLDBERG <strong>et</strong> MARGALIT (1917) Bacillus<br />

thuringiensis israelensis (H-14) est reconnu comme une souche avec<br />

<strong>de</strong>s potentialités nouvelles. Elle est étudiée par les auteurs sous le<br />

double aspect <strong>de</strong> la viabilité <strong>et</strong> <strong>de</strong> la toxicité <strong>de</strong>s spores. Son activité sur<br />

les larves <strong>de</strong> moustiques, attribuée à une toxine stable à la chaleur (60 0<br />

C pendant 20 minutes) <strong>et</strong> aux ultra-viol<strong>et</strong>s germici<strong>de</strong>s, lui ouvre un<br />

nouveau champ d'application qui se situe dans le milieu aquatique où<br />

prévalent d'autres paramètres d'inactivation (pH, composition <strong>de</strong> l'eau)<br />

que ceux du milieu aérien.<br />

Son comportement en milieu naturel a été étudié par MULLIGAN<br />

<strong>et</strong>! al (1980) qui établissent une comparaison avec Bacillus sphaericus<br />

souche 1593-4. Leur conclusion est d'un grand intérêt : exposée au<br />

rayonnement solaire direct pendant 6 heures une suspension à 1 mg/1<br />

<strong>de</strong> Bacillus sphaericus a perdu toute activité larvici<strong>de</strong> (sur <strong>de</strong>s larves <strong>de</strong><br />

C. quinquefasciatus sta<strong>de</strong>s II-III) alors qu'une suspension <strong>de</strong> B.<br />

thuringiensis H-14 <strong>de</strong> même concentration traitée <strong>de</strong> la même manière,<br />

ainsi que les témoins non exposés, ont provoqué une mortalité <strong>de</strong> 100 %<br />

chez les larves. Ils en déduisent que la matière active <strong>de</strong> B. thuringiensis<br />

H-14 n'a pas été inactivée par le rayonnement solaire direct, alors que<br />

Bacillus sphaericus a perdu toute activité larvici<strong>de</strong> en 6 heures mais <strong>de</strong>

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