Influence de facteurs biotiques et abiotiques, induits et ... - IRD
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On reJolDt dans ce cas le principe du traitement par les<br />
insectici<strong>de</strong>s chimiques. Les utilisateurs peuvent rechercher un tel agent<br />
dont la spécificité est très largement supérieure à celle <strong>de</strong>s produits <strong>de</strong><br />
synthèse <strong>et</strong> qui exclut toute contamination du milieu naturel. La<br />
commercialisation d'un agent pathogène non viable protège également<br />
les producteurs <strong>de</strong> toute "récupération" <strong>de</strong> la souche <strong>et</strong> sauvegar<strong>de</strong> ainsi<br />
leurs droits. Lorsqu'au contraire le recyclage <strong>de</strong> l'agent biologique est<br />
souhaité pour en prolonger l'action. on recherchera à miniminer les<br />
causes d'altération <strong>de</strong> sa viabilité.<br />
Ces diverses considérations sont à l'origine d'un grand nombre <strong>de</strong><br />
travaux sur les <strong>facteurs</strong> susceptibles d'agir sur la persistance <strong>de</strong>s<br />
organismes entomopathogènes. Une majorité d'étu<strong>de</strong>s sur ce suj<strong>et</strong> s'est<br />
intéressée à B. thuringiensis dont différentes souches sont utilisées<br />
comme pestici<strong>de</strong>s. Déposée le plus souvent sur les feuilles <strong>de</strong>s végétaux.<br />
la bactérie est particulièrement exposée aux différents paramètres<br />
climatiques pouvant réduire son efficacité (BRAND <strong>et</strong> al.• 1975).<br />
Parmi les <strong>facteurs</strong> naturels incriminés (vent. pluie. température.<br />
altitu<strong>de</strong>. latitu<strong>de</strong>). le rayonnement solaire apparaît très tôt dans la<br />
littérature comme celui dont l'eff<strong>et</strong> est le plus marqué. PINNOCK <strong>et</strong> al.<br />
(1971) confirment les conclusions <strong>de</strong> CANTWELL <strong>et</strong> FRANKLIN (1966) <strong>et</strong><br />
(CANTWELL. 1967) sur <strong>de</strong>s spores <strong>de</strong> B. thuringiensis indiquant qu'elles<br />
sont rapi<strong>de</strong>ment tuées par le rayonnement solaire alors que leur toxicité<br />
n'est pas altérée.<br />
Les premières expenences tendant à analyser son eff<strong>et</strong> sur <strong>de</strong>s<br />
spores <strong>de</strong> bactéries entomopathogènes. s'inspirent <strong>de</strong>s techniques<br />
disponibles en bactériologie <strong>et</strong> utilisent comme source d'U.V. <strong>de</strong>s lampes<br />
ayant un pic d'émission à 254 nm. Ceci ne correspond pas à une<br />
gamme <strong>de</strong> longueurs d'on<strong>de</strong> qui atteint la surface terrestre <strong>et</strong><br />
ne peut donc simuler les conditions naturelles (voir § 2).<br />
FRYE <strong>et</strong> al. (1973) étudient la survivance <strong>de</strong> spores <strong>de</strong> B.<br />
thuringiensis (Thurici<strong>de</strong> 90 TS) sur <strong>de</strong>s supports exposés aux conditions<br />
naturelles (insolation. pluies. vent en été dans le Nord-Dakota) <strong>et</strong>