Influence de facteurs biotiques et abiotiques, induits et ... - IRD
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Les coefficients d'absorption associés au transfert électronique<br />
étant très élevés, il en résulte une forte atténuation <strong>de</strong>s longueurs<br />
d'on<strong>de</strong>s U.V. dans la haute atmosphère. Du fait <strong>de</strong> la transmissivité quasi<br />
nulle <strong>de</strong> l'atmosphère pour les longueurs d'on<strong>de</strong>s inférieures à 200 nm<br />
<strong>et</strong> <strong>de</strong> la forte absorption <strong>de</strong> l'ozone stratosphérique pour les longueurs<br />
d'on<strong>de</strong>s inférieures à 290 nm, aucune énergie solaire d'une<br />
longueur d'on<strong>de</strong> inférieure à 290 nm ne peut parvenir au sol.<br />
La dimension <strong>de</strong> la plus p<strong>et</strong>ite longueur d'on<strong>de</strong> parvenant au sol dépend<br />
<strong>de</strong> la masse atmosphérique (m) qui surplombe le lieu d'observation. Elle<br />
se situe entre 290 (pour m faible) <strong>et</strong> 310 nm selon le lieu <strong>et</strong> la pério<strong>de</strong><br />
choisis pour l'observation (ROBINSON, 1963).<br />
2.4 L'ALBEDO D'UNE SURFACE D'EAU LIBRE<br />
Une caractéristique du rayonnement solaire importante dans<br />
l'étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s mécanismes biologiques dépendra <strong>de</strong> la nature <strong>de</strong> la surface<br />
réceptrice : on définit l'albedo (a) comme le rapport du flux du<br />
rayonnement réfléchi (R) dans toutes les directions par une surface<br />
donnée au flux <strong>de</strong> rayonnement inci<strong>de</strong>nt (1) à c<strong>et</strong>te surface (1) : a = R/I.<br />
Beaucoup d'étu<strong>de</strong>s concernant l'inactivation <strong>de</strong>s bactéries<br />
entomopathogènes par les rayonnements intéressent B. thuringiensis.<br />
Dans ce cas généralement, la surface réceptrice est constituée <strong>de</strong> feuilles<br />
<strong>de</strong> diverses espèces végétales, par contre B. sphaericus n'est utilisé<br />
qu'en milieu aquatique <strong>et</strong> il importe <strong>de</strong> tenir compte <strong>de</strong> la différence <strong>de</strong><br />
qualité <strong>de</strong> lumière que l'on peut rencontrer dans ces conditions.<br />
La réflectivité d'une surface d'eau libre fluctue très largement en<br />
fonction <strong>de</strong> l'angle d'inci<strong>de</strong>nce du rayonnement (KONDRATIEV, 1972),<br />
donc <strong>de</strong> l'heure. Elle est maximale pour les p<strong>et</strong>ites valeurs <strong>de</strong> l'angle<br />
solaire (lever <strong>et</strong> coucher du soleil) <strong>et</strong> pour les longueurs d'on<strong>de</strong> <strong>de</strong> 500 à<br />
700 nm; elle dépend <strong>de</strong> la qualité <strong>de</strong> l'eau (turbidité <strong>et</strong> état <strong>de</strong> la<br />
surface). Par contre les longueurs d'on<strong>de</strong> ultra-viol<strong>et</strong>tes sont peu<br />
réfléchies. Etant également peu absorbées par l'eau, elles pénètrent<br />
plus profondément le milieu liqui<strong>de</strong> que les rayonnements