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Influence de facteurs biotiques et abiotiques, induits et ... - IRD

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approche a été réalisée par <strong>de</strong> BARJAC <strong>et</strong> al. (1980) par techniques<br />

chimiques <strong>et</strong> sérologiques <strong>et</strong> par KRYCH <strong>et</strong> al. (1980) qui étudient<br />

l'homologie ADN/ADN <strong>et</strong> certaines caractéristiques phénotypiques. Ce<br />

travail perm<strong>et</strong> <strong>de</strong> définir cinq groupes parmi lesquels le groupe II a été<br />

subdivisé en lIA <strong>et</strong> lIB. Sur le critère d'une toxicité comparable pour<br />

Culex quinquefasciatus les différentes souches s'avèrent appartenir au<br />

sous-groupe lIA.<br />

Une classification est proposée par YOUSTEN (1984) établie sur la<br />

sensibilité bactérienne à 10 bactériophages (lysotypes) <strong>et</strong> par <strong>de</strong><br />

BARJAC <strong>et</strong> al. (1985) sur l'agglutination par les antigènes flagellaires<br />

(sérotypes). La corrélation entre les résultats obtenus par ces <strong>de</strong>ux<br />

métho<strong>de</strong>s différentes est excellente <strong>et</strong> fait apparaître <strong>de</strong> fortes<br />

homologies entre toutes les souches entomopathogènes.<br />

3.2 TOXINE ET MODE D'ACTION<br />

A l'instar <strong>de</strong> B. thuringiensis, B. sphaericus au cours <strong>de</strong> sa<br />

sporulation produit une ou plusieurs protéines toxiques qui<br />

s'assemblent généralement en cristaux. Après ingestion <strong>de</strong> la spore, sous<br />

l'eff<strong>et</strong> <strong>de</strong>s protéases digestives, actives à <strong>de</strong>s pH élevés (pH 9), les<br />

cristaux sont progressivement dissous. Deux protéines majeures (41,9<br />

kDa = P 43 1 <strong>et</strong> 51,4 kDa = P 52) peuvent être i<strong>de</strong>ntifiées par<br />

chromatographie. Elles entrent dans <strong>de</strong>s processus différents. La<br />

protéine P 43 est activée en une forme 40 kDa ; la protéine P 52 est<br />

totalement hydrolisée (BOURGOUIN, 1988). Il a été démontré que ces<br />

<strong>de</strong>ux composantes sont synergiques <strong>et</strong> que la présence <strong>de</strong> la P 52 est<br />

indispensable pour l'expression <strong>de</strong> la toxicité <strong>de</strong> la P 43 (ARAPINIS <strong>et</strong><br />

al., 1988, BAUMANN <strong>et</strong> al., 1988). La cible d'action <strong>de</strong> la toxine est<br />

constituée par les cellules du mésentéron <strong>de</strong>s larves. Deux autres<br />

protéines <strong>de</strong> 110 kDa <strong>et</strong> <strong>de</strong> 125 kDa sont présentes dans les cristaux <strong>de</strong><br />

certaines souche (2362 notamment). Leur activité est encore mal<br />

comprise mais l'une d'elles pourrait être le précurseur <strong>de</strong> la P 43<br />

(BAUMANN <strong>et</strong> al. 1985).<br />

1 souvent référenciée comme P43, il s'est avéré en affinant l'étu<strong>de</strong> que son poids<br />

moléculaire est plutôt voisin <strong>de</strong> 42 Kd.

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