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Influence de facteurs biotiques et abiotiques, induits et ... - IRD

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1 1<br />

1600 à la <strong>de</strong>ltaméthrine. En Thaïlan<strong>de</strong>, une souche d'Ae<strong>de</strong>s aegypti<br />

résistante à la bioresméthrine a été répertoriée (BRENGUES <strong>et</strong><br />

COOSEMANS,1977). Expérimentalement, la résistance aux pyréthrinoï<strong>de</strong>s<br />

a pu être induite après 10 <strong>et</strong> 20 générations par pression <strong>de</strong> sélection<br />

sur <strong>de</strong>s larves <strong>de</strong> C. quinquefasciatus (PRIESTER <strong>et</strong> GEORGHIOU, 1978)<br />

entraînant une résistance croisée pour plusieurs molécules du groupe<br />

<strong>de</strong>s pyréthrinoï<strong>de</strong>s mais aussi vis-à-vis du DDT car elle est sous la<br />

dépendance d'une <strong>de</strong>s composantes génétiques <strong>de</strong> la résistance aux<br />

organochlorés, le gène kdr, pour "knock-down resistance" (GEORGHIOU,<br />

1980). De ce fait, l'usage du DDT a très probablement présélectionné les<br />

résistances aux pyréthrinoï<strong>de</strong>s.<br />

La toxicité <strong>de</strong> certains pyréthrinoï<strong>de</strong>s <strong>de</strong> synthèse est élevée pour<br />

les mammifères mais vu qu'ils sont biologiquement très actifs à faible<br />

concentration sur les arthropo<strong>de</strong>s, la quantité <strong>de</strong> matière active dans les<br />

produits commercialisés est généralement faible. Ceci, <strong>et</strong> la<br />

métabolisation rapi<strong>de</strong> chez les mammifères, en font <strong>de</strong>s composés peu<br />

dangereux.<br />

1.2.4 Inhibiteurs <strong>de</strong> croissance<br />

La nécessité <strong>de</strong> diversifier les moyens <strong>de</strong> lutte contre les insectes<br />

amène l'idée d'une stratégie nouvelle: celle <strong>de</strong> faire appel à <strong>de</strong>s<br />

molécules plus spécifiques. Les mues, la métamorphose <strong>et</strong> la maturation<br />

sexuelle <strong>de</strong>s insectes sont sous la dépendance d'un contrôle<br />

neuroendocrinien permanent <strong>et</strong> complexe dans lequel <strong>de</strong>ux hormones<br />

ont un rôle prépondérant : l'hormone juvénile <strong>et</strong> l'hormone <strong>de</strong> mue ou<br />

ecdysone . Pour que le développement <strong>de</strong> l'insecte se fasse normalement,<br />

il faut que les hormones n'apparaissent qu'à <strong>de</strong>s moments très précis.<br />

L'idée originale d'utiliser <strong>de</strong>s hormones <strong>de</strong> synthèse ou <strong>de</strong>s mimétiques<br />

<strong>de</strong>s molécules naturelles pour perturber <strong>et</strong> entraver le développement<br />

<strong>de</strong> l'insecte revient à l'entomologiste WILLIAMS en 1956.<br />

Il existe <strong>de</strong>ux familles <strong>de</strong> mimétiques <strong>de</strong> régulateurs <strong>de</strong> croissance<br />

(I.G.R. : Insect Growth Regulator) les juvénoï<strong>de</strong>s <strong>et</strong> les ecdysoï<strong>de</strong>s.

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