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Le cyclottigneur n°34 : juin 2012 - Cyclottignies.be

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Page 8<br />

Auteur :<br />

Emmanuel Michiels<br />

DRÔME <strong>2012</strong><br />

3. <strong>Le</strong> Mont Ventoux – l’épouvantail chauve<br />

Vendredi, la journée d’hier laisse des traces. <strong>Le</strong>s jam<strong>be</strong>s se font sentir. Ça va aller, il<br />

n’y a que trois ascensions au programme. <strong>Le</strong> col d’Aulan à 845 m, le col de l’Homme<br />

Mort à 1212 m et le Mont Ventoux à 1912 m soit 142 km et 2900 m à gravir. Il fait<br />

<strong>be</strong>au et chaud, on ira au dessus et Mario, Renaud et Frédéric vont accrocher le mont<br />

chauve à leur palmarès. Vous souvenez-vous de la première fois que vous avez gravi le<br />

Ventoux ?<br />

La satisfaction et la fierté qu’on éprouve au sommet de cet épouvantail du cyclisme.<br />

Pour moi c’est aussi une première, car je ne l’ai jamais monté par Sault. <strong>Le</strong>s premiers<br />

kilomètres de la journée se font à un train de sénateur. C’est drôle, les locaux sont<br />

encore en long et k-way tandis que nous sommes tous en court. La descente de la vallée<br />

du Toulourenc est magnifique. <strong>Le</strong> col de l’Homme Mort est longue et sans grande<br />

difficulté. Nous déjeunons à Sault. Et là, certains jouent l’intox avant l’ascension. JC<br />

et Renaud s’enfilent des frites tandis que Pat VDG vide un demi de bière. <strong>Le</strong>s paris<br />

sont lancés qui sera le premier au dessus. Alain se déleste de la pression en nommant<br />

ses 2 favoris. En fait, il affine sa stratégie.<br />

Ça part à fond. Marc L. lance Alain. C’est là qu’il doit attaquer s’il veut battre les<br />

grimpeurs, il doit les lâcher avant le chalet Reynard. Un peu d’inattention des grimpeurs<br />

et voilà Alain parti pour un numéro solo. Il a les jam<strong>be</strong>s, mais il a aussi la tête<br />

le Gaumais. Combien a-t-il payer Marc? Nous ne le saurons sans doute jamais, mais il<br />

nous a fait un sacré numéro. Il arrive au sommet en 1 heure 22. Bravo ! S’il y a une<br />

performance, c’est qu’il y a de la compétition. Patrick M. et Marc S. ont poussé Alain<br />

à se surpasser et pour ma part Patrick VDG m’a emmené de longs kilomètres, mais au<br />

final sa bière a fait la différence et lui a donné le petit plus qui m’a manqué. Quoi qu’il<br />

en soit, nous sommes restés là pour applaudir le dernier d’entre nous dont l’effort<br />

est au moins aussi <strong>be</strong>au et dur que le nôtre. On a bien mérité un verre à Malaucène<br />

après une <strong>be</strong>lle descente. De retour au gîte, on garde le rythme et l’EPO est salvateur.<br />

Pat VDG se tape dare-dare une diagonale française pour tenir les portes ouvertes<br />

du vélo électrique samedi matin à Wavre. Il sera à temps. Nous, nous refaisons<br />

la journée. L’ambiance est décontractée. On rigole bien et on embête un malheureux<br />

scorpion égaré sur la terrasse.<br />

4. <strong>Le</strong>s Gorges de la Nesque – Entre Air Canada et Canadair<br />

Samedi, dernier jour, ceux qui ont bien géré vont sortir du bois. Après un petit passage<br />

touristique par Vaison-la-Romaine, enfin quelques kilomètres de plat le long de la<br />

route des vins. Beaume de Venise prendra trois des nôtres. Nos trois œnologues détournés<br />

par Bacchus et ses démons ont disparu dans les caves. Nous continuons. <strong>Le</strong><br />

point d’orgue de la journée est l’ascension des gorges de la Nesque. On s’arrête à<br />

Bédoin pour déjeuner. Il fait de plus en plus chaud. Nous nous engouffrons dans les<br />

gorges à toutes allures. Nous y retrouvons le Mario des libres en Brabant. Mieux il se<br />

transforme en Air Canada faisant éclater le groupe, tandis que derrière, Philippe aurait<br />

lui préféré être arrosé par un Canadair. La chaleur l’accable et fait ressortir son<br />

<strong>be</strong>l accent wallon : « Fé t’chaud hein Philippe !» Deux heures plus tard, la dernière<br />

sortie s’achève avec 156 km au compteur pour 1950 m de dénivelé. Il y a du chamois<br />

au menu ce soir-là. On partira tôt demain matin, mais on fête encore. <strong>Le</strong>s œnologues<br />

ont quitté les caves pour nous rapporter quelques bonnes bouteilles.<br />

Vivement l’année prochaine<br />

<strong>Le</strong> bilan est très positif. Tout le monde a pu s’adonner à sa passion du vélo dans des<br />

conditions optimales et une ambiance mêlée de sportivité, d’humour et de bon esprit.<br />

Chacun s’y est plu. <strong>Le</strong>s écarts créés dans les ascensions étaient gommés aux<br />

sommets et au soleil dans une atmosphère sereine où chacun terminait sous les encouragements<br />

des autres. <strong>Le</strong>s soirées menées au rythme de l’apéro récompensaient<br />

nos efforts et nous délassaient sous le signe de l’humour. Bref une terrible semaine<br />

de vélo entre copains. Merci à chacun pour le bon esprit et en particulier à nos<br />

deux organisateurs Alain et Renaud qui possèdent d’évidence les clés de la réussite<br />

d’un tel voyage. Vivement la prochaine virée en 2013 !

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