Gazette des jeunes - CAMEO – Outaouais
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:: MONDE<br />
Le cœur<br />
Pas besoin de s’envoler vers<br />
un pays du tiers-monde pour<br />
améliorer les conditions de<br />
vie <strong>des</strong> gens qui y vivent. On<br />
peut simplement s’engager<br />
dans les activités <strong>des</strong><br />
organisations humanitaires<br />
ici, et devenir bénévole<br />
pour un monde meilleur.<br />
| par Melina Schoenborn<br />
Melina Schoenborn est rédactrice<br />
pigiste. Après un long périple en<br />
Asie du Sud-Est, elle s’intéresse<br />
particulièrement à la question de la<br />
solidarité internationale et collabore<br />
régulièrement aux publications du<br />
Centre d’étude et de coopération<br />
internationale (CECI).<br />
48 :: GAZETTE DES FEMMES :: NOV.-DÉC. 2007<br />
bénévole<br />
ai 2006. Un camp de réfu-<br />
M giés occupe le hall du Collège<br />
Regina Assumpta à Montréal.<br />
Les élèves sont perplexes. Que se passet-il<br />
? Elizabeth Marchand et Simon<br />
Parent, 16 ans, ont tôt fait de répondre<br />
à leurs questions. Engagés dans la campagne<br />
d’Amnistie internationale sur le<br />
Darfour, ils veulent sensibiliser leurs<br />
pairs aux conditions de vie diffi ciles<br />
<strong>des</strong> réfugiés de cette région du Soudan,<br />
où sévit une guerre civile depuis 2003.<br />
« Déjà, j’entendais parler du confl it à<br />
la télévision, mais quand j’ai assisté à<br />
la conférence de Roméo Dallaire sur<br />
le Rwanda et les génoci<strong>des</strong>, organisée<br />
par Amnistie, je me suis dit : “Toutes<br />
ces atrocités, il faut que ça arrête !” J’ai<br />
donc essayé de faire un petit quelque<br />
chose », raconte Elizabeth pour expliquer<br />
les raisons qui l’ont poussée à<br />
s’investir dans ce projet.<br />
L’an passé, Elizabeth et Simon n’ont<br />
pas été les seuls à collaborer aux efforts<br />
de solidarité internationale proposés<br />
par Développement et Paix,<br />
le Club 2/3, l’Unicef et<br />
Amnistie internationale. Ces organisations<br />
proposent <strong>des</strong> campagnes de<br />
fi nancement et d’éducation à la population<br />
<strong>des</strong>tinées à être menées par de<br />
<strong>jeunes</strong> bénévoles et <strong>des</strong> animateurs<br />
de vie spirituelle dans les écoles. Les<br />
choix ne manquent pas : environnement,<br />
droits et libertés, commerce<br />
équitable, VIH/sida… Les causes sont<br />
nombreuses et chacune semble trouver<br />
ses défenseurs parmi la clientèle<br />
estudiantine.<br />
Chez Amnistie internationale, on se<br />
réjouit du succès de la campagne sur<br />
la traite <strong>des</strong> enfants, amorcée en 2006.<br />
« Beaucoup de <strong>jeunes</strong> ont réagi. Ça les<br />
a choqués », affi rme Colette Lelièvre,<br />
coordonnatrice <strong>des</strong> campagnes à<br />
la section canadienne francophone<br />
d’Amnistie.<br />
La joyeuse bande de l’École secondaire De Rochebelle, à<br />
Québec, sélectionnée pour participer au J8 en 2007.<br />
Benoît Camirand / Unicef