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Belgique - Belgïe P.P. - P.B. 1630 Linkebeek BC 10744 - Icepol.be

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Éditeur responsable : Rudy Thiroux 374, Ch Romaine 1853 Grim<strong>be</strong>rgen Périodique trimestriel Bureau de dépôt :<strong>1630</strong> <strong>Linke<strong>be</strong>ek</strong> — imprimé à taxes réduites– Agrément n°P911364<br />

Adresse de retour : 206 Chemin des Postes - 1410 Waterloo<br />

<strong>Belgique</strong> - <strong>Belgïe</strong><br />

P.P. - P.B.<br />

<strong>1630</strong> <strong>Linke<strong>be</strong>ek</strong><br />

<strong>BC</strong> <strong>10744</strong>


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Déjà disponible au Garage Dugailly Eric<br />

8,Rue de l’Église - 1380 Lasne E-mail : dugailly.lasne@deal-net.com


Le Mot du Président : Patrick Van Billoen<br />

L'heure des bilans approche !<br />

Le Circuit amateur prend son envol comme en témoignent<br />

les deux épreuves à succès organisées par nos amis du<br />

BGDC. Les 1000 km de zolder vous seront relatés dans la<br />

dernière revue de l'année qui paraîtra encore fin décembre.<br />

Le Circuit encore avec la création par le promoteur<br />

Speedworld du BEC et BSC, disciplines plus élitistes<br />

promet du grand spectacle.<br />

-La Fun Cup qui semble revenir a ses origines avec le retour probable<br />

à l'essence et l'adjonction d'une boite séquentielle améliorant encore les<br />

performances de cette inusable Coccinelle !<br />

Le karting, tant National que régional sortant d'une année très difficile ,<br />

annonce pour 2012 de bonnes choses -que ce soit la réouverture du circuit de<br />

Francorchamps( qui entame ses travaux de mise aux normes CIK ce mois encore<br />

) , la création du championnat  Promo Kart par l'ASAF, qui a pour but<br />

d'amener de nouveaux pilotes via une série 4T de location intégrée<br />

aux compétitions , vers le 2T, ou encore l'inscription de 6 dates au calendrier<br />

régional - tout présage d'une année riche pour cette discipline.<br />

Plusieurs membres de votre écurie sont particulièrement actifs auprès des<br />

instances pour promouvoir ces sports mécaniques. Je réitère mon appel aux<br />

bonnes volontés pour nous aider dans nos tâches diverses au sein de l'écurie<br />

( Organisations, administration, promotion ).<br />

Nous communiquerons sous peu au sujet de la remise de prix de l'écurie et des<br />

documents d'affiliation 2012. A très vite !<br />

Patrick Van Billoen - Président - 0475/82.30.20 - info@icepol.<strong>be</strong><br />

André Vander Auwera - Vice-Prés - 0476/28.45.02 - andre-vda@hotmail.com<br />

Rudy Thiroux - Secrétaire/ Revue - 0475/41.71.44 - secretariat@icepol.<strong>be</strong><br />

Benoit Visnovsky - Site/ Revue - site@icepol.<strong>be</strong> & revue@icepol.<strong>be</strong><br />

Winfield Hoyois - Presse / Pub - 0477/226368 - winfield-hoyois@skynet.<strong>be</strong><br />

Tanguy François - Administrateur - 0495/466927 - tanguy5@scarlet.<strong>be</strong><br />

Les éditeurs se réservent le droit de refuser la publication d’articles ou de parties d’articles n’engageant que leurs auteurs.<br />

Les articles, photos, illustrations et les créations publicitaires repris dans le présent périodique ne peuvent être utilisés, ni<br />

reproduits par quelque procédé que ce soit, qu’après autorisation écrite des éditeurs. Editeur resp/ verantw. uitgever :<br />

Thiroux Rudy 0475/417144


Le Rallye du Condroz‐Huy a donc repris son cours ce dimanche, après le drame et les<br />

évènements de la veille. Et heureusement, plus rien n'est venu pertur<strong>be</strong>r son déroule‐<br />

ment. Bien sûr, les retraits volontaires de Thierry Neuville, Freddy Loix et Bruno Thiry<br />

n'étaient pas de nature à renforcer l'aspect sportif de cette finale du championnat de<br />

<strong>Belgique</strong> sur route, mais l 'important était peut‐être de démontrer qu'on pouvait aller au<br />

bout sans incidents ni accidents supplémentaires...<br />

Ayant pris la décision de rester en course, par respect pour les spectateurs, mais aussi<br />

parce que cette participation représentait trois mois de travail, Patrick Snijers a imposé<br />

sans difficulté aucune sa Mini John Cooper Works WRC. Oubliés les petits soucis d'ali‐<br />

mentation en essence de la veille, le "Grand" s'est laissé glisser sur le podium, non sans<br />

signer de nombreux scratches. Que vaut cette victoire ? Peu importe, finalement... Snijers<br />

a assumé sa décision de poursuivre, et il est rentré en vainqueur à Huy.<br />

Derrière la Mini, David Bonjean (Peugeot 307 WRC) a sué jusqu'au bout pour résister au<br />

retour de Stéphane Lhonnay (Mitsubishi Lancer EvoX). Si le BFO Award n'a pas été décer‐<br />

né au Condroz, compte‐tenu des évènements, sûr que Lhonnay ne l'aurait pas volé. Il a<br />

non seulement dominé le Groupe N, mais il a démontré que sur ce parcours, il ne<br />

craignait pas grand monde. Chapeau, l'artiste !<br />

Langenakens out<br />

La principale défection de cette seconde journée a été Jonas Langenakens (Mitsubishi<br />

Lancer EvoX), victime de son moteur. De quoi offrir la médaille d'argent en N4 à Cédric<br />

Cherain, dont la Renault Mégane RS N4 aux deux seules roues avant motrices n'a rien pu<br />

faire à la régulière face aux tractions intégrales des Mitsubishi. Cherain se classait finale‐<br />

ment 6ème, devancé par Jean‐Pierre Van de Wauwer (Skoda Octavia WRC), reparti à la<br />

manière de Patrick Snijers, et Jasper Van den Heuvel, dont la Lancer EvoX était engagée en<br />

R4.


Le podium en N4 est complété par Dominique Jullien (Mitsubishi Lancer EvoX), qui a de‐<br />

vancé un Kevin Demaerschalk s'étant offert un apprentissage grandeur nature du pilo‐<br />

tage d'une Super 2000. Vainqueur en GT, Chris Van Woensel, excellent d'un bout à l'autre<br />

du rallye, a positionné sa Nissan 370 Z au 9ème rang absolu, précédant la Citroën DS3 R3<br />

de Raphaël Auquier, finalement reparti, contrairement à Bruno Thiry et Xavier Baugnet.<br />

Signalons encore la très <strong>be</strong>lle 12ème place de Julien Collette, au volant d'une Lancer<br />

EvoIX, qui a précédé un Cédric De Cecco (Lancer EvoX) pour lequel tout n'a pas été sim‐<br />

ple, avec encore une crevaison ce dimanche. Deuxième place en GT pour la Porsche 911<br />

GT3 de Francis Lejeune, et victoire en Historic pour Paul Lietaer au volant de sa diaboli‐<br />

que Ford Escort. Il a devancé l'Opel Ascona A de Vincent Verschueren.<br />

A noter que dans le Ford Fiesta SportTrophy, il a été "conseillé" aux pilotes de ne pas<br />

repartir, l'importateur <strong>be</strong>lge s'alignant sur les décisions de ses homologues Peugeot et<br />

Skoda. Manu Canal‐Roblès a donc été déclaré vainqueur après 9 spéciales, mais c'est Bob<br />

Kellen qui s'adjuge la couronne.<br />

Rendez‐vous dans les prochaines heures, afin<br />

de revenir sur un Condroz‐Huy 2011 qui n'a pas<br />

encore fini de faire parler de lui... Hélas.<br />

(Vincent Franssen )<br />

Patrick Snijers<br />

Mini JCW WRC<br />

Pour Ghislain De Mévius<br />

sur la Peugeot 207 RC,<br />

l’aventure du condroz<br />

s’arrêtera après la ss9<br />

Ben-Ahin ou notre<br />

compatriote était encore<br />

classé au 26ème rang<br />

général


STÉVENY-DE RADIGUÈS CHAMPIONS,<br />

LÉMERET-MONDRON VAINQUEURS DE LA DERNIÈRE MANCHE<br />

Le titre absolu étant tombé dans l’escarcelle de Philippe Stéveny et<br />

Didier de Radiguès (KIA) dès samedi, tous les ténors abordaient l’<br />

ultime confrontation des Belgian Touring Car Series avec la ferme<br />

intention de clôturer leur campagne par une victoire. Au terme de 90<br />

minutes de grand spectacle, Stéphane Lémeret et Edouard Mondron<br />

(Renault) ont enfin décroché ces lauriers qui se refusaient à eux<br />

depuis le début de la saison. A tous les niveaux, les concurrents ont<br />

voulu tirer un dernier feu d’artifice avant de se retrouver… en 2012<br />

p o u r d ’ a u t r e s a v e n t u r e s .<br />

Si l’on excepte les deux premiers tours, marqués par une neutralisation<br />

après l’accrochage éliminant la Honda de Hakim Ouassini au<br />

départ, le début de cette manche de clôture a permis aux cadors de la<br />

classe S1 de donner un aperçu de ce que seront les sprints annoncés<br />

pour 2012. Sous la conduite d’un Nico Verdonck (Jaguar) très en<br />

verve, un petit train s’est formé, composé de Iain Dockerill (KIA),<br />

Stéphane Lémeret (Renault), Vincent Radermecker (Volvo), Didier de<br />

Radiguès (KIA), Laurent Richard (Renault) et Jérôme Thiry (Renault)<br />

g r o u p é s e n 5 s e c o n d e s .<br />

Peu à peu pourtant, le peloton s’est étiré jusqu’au 10e tour quand l’<br />

intervention de la safety car pour la sortie de Guy Katsers (Honda) au<br />

raccordement a entraîné un regroupement en tête. Peu après le restart,<br />

la démonstration de Nico Verdonck prenait hélas fin, boîte de<br />

vitesses cassée sur la Jaguar. Tout profit pour Stéphane Lémeret qui<br />

s’installait en tête mais s’inclinait face à Vincent Radermecker, auteur<br />

d’un dépassement à couper le souffle dans le pif-paf. Cependant, le<br />

pilote de la Renault ne lâchait pas prise, d’autant que Didier de Radig<br />

u è s r e s t a i t t r è s m e n a ç a n t .<br />

La seconde partie de course s’annonçait donc explosive entre<br />

Edouard Mondron, Philippe Stéveny et Eric van de Poele ressortis<br />

des stands dans cet ordre. Avec deux rivaux aussi expérimentés<br />

lancés à ses trousses, le jeune pilote Renault passait un terrible<br />

examen…


dont il sortait avec grande distinction : « Au début de mon<br />

relais, je les voyais dans mes rétroviseurs puis à mon grand<br />

bonheur, j’ai constaté que je creusais l’écart. Les derniers tours<br />

ont été incroyablement longs : je m’efforçais de soigner mes<br />

trajectoires pour éviter les risques de crevaison, j’étais à l’écoute<br />

du moindre bruit suspect et je cherchais surtout à gérer mon<br />

avance. Là, c’est fait : j’ai remporté ma première victoire personnelle<br />

qui correspond aussi à la première de l’équipage que je<br />

forme avec Stéphane. Du pur bonheur !<br />

»<br />

Derrière cet autoritaire – jeune – vainqueur, Philippe Stéveny<br />

résistait jusqu’au bout à Eric van de Poele tandis que Steven<br />

Kane (KIA) remontait jusqu’au 4e rang, précédant Christian<br />

Kelders (Renault) auquel cette 5e place assurait le titre honorifique<br />

de vice-champion. On trouvait ensuite Steve Van<strong>be</strong>llingen<br />

(BMW), à nouveau lauréat en T3 grâce à un irrésistible rush<br />

final qui lui permettait de passer in extremis Koen Wauters<br />

(VW). Foglio-Cappelletti (Ginetta), Viron-Richard (Renault) et<br />

Christian Franck (SEAT) complétaient le top 10, ce dernier s’<br />

adjugeant ainsi avec panache la victoire dans le Challenge SEAT<br />

Leon. Les autres titres récompensaient Guy Katsers (Honda-T2),<br />

Alexis van de Poele (Touring Cup-S2), Christophe Pampel-Tom<br />

Van Rompuy (BMW-T4) et Nathalie Maillet-Benoît De Keijser-<br />

Christophe de Fierlant (Roadster Cup-S3).<br />

Le rideau est donc tombé sur les Belgian Touring Car Series<br />

2011 qui ont consacré de <strong>be</strong>aux champions dans toutes les<br />

classes. Les regards sont désormais tournés vers 2012 avec de


Quand avez-vous visité notre portail pour la dernière fois ?<br />

Régulièrement mis à jour, remplis d’infos et d’actualités<br />

cliquez sans plus attendre sur www.icepol.<strong>be</strong>


SIMUL-SYSTERMANS (COLSON RACING) CLÔTURENT LA SAISON EN BEAUTÉ !<br />

Décidément, les champions 2011 semblent s’être mis d’accord pour<br />

terminer leur campagne sur un coup d’éclat, histoire de montrer que<br />

leur sacre ne doit rien à personne. Michel Simul et Philippe Systermans<br />

se sont imposés de haute lutte au Francorchampagne où on n’oubliera<br />

pas de mentionner le <strong>be</strong>au succès partiel décroché par les Français<br />

Alexandre Viron et Emmanuel Orgeval.<br />

Si la petite bise soufflant sur Francorchamps samedi en fin d’aprèsmidi<br />

est de nature à refroidir certaines ardeurs, il ne gêne guère les cadors<br />

de la VW Fun Cup qui, dès le début de la première manche, se livrent<br />

une bataille forcenée pour le leadership. Très en verve, Philippe<br />

Crosset (Amusement Park), Franck Pelle (Racing Club Partners), Nicolas<br />

Jussy (666 Racing Team), Laurent Richard (Delahaye Racing) et<br />

Michel Simul (Colson Racing) pointent aux avant-postes quand, au<br />

terme des 60 minutes, initiales, une intervention de la safety car provoque<br />

un regroupement général.<br />

Le premier fait important touche l’un des équipages en lice pour le titre,<br />

Philippe Crosset-Eric Gressens (Amusement Park), qu’un début<br />

d’incendie rejette définitivement sur la touche. Conséquence de cet<br />

abandon, une voie royale s’ouvre devant les champions 2010… idéalement<br />

lancés pour conserver leurs écussons. A l’instar de Philippe Stéveny<br />

et Didier de Radiguès quelques heures plus tôt en BTCS, Michel<br />

Simul et Philippe Systermans (Colson Racing) veulent cependant décrocher<br />

ce titre avec panache. Au fil des tours, ils demeurent aux avantpostes<br />

mais leur suprématie reste contestée par Laurent Richard-<br />

Gauthier Engish-Jérôme Huon (Delahaye Racing). Hélas, ceux-ci doivent<br />

jeter le gant à une vingtaine de minutes de l’arrivée, victimes d’un<br />

accrochage au début de la « nouvelle portion ».


Au terme de trois heures de ronde, Michel Simul et Philippe Systermans<br />

ajoutent de nouveaux lauriers à leur – impressionnante – collection,<br />

effectuant du même coup un pas déterminant vers le titre. La 2e<br />

place revient à Debrus-Debrus-Gerneay (Acome Côté Passions) devant<br />

Soulet-Verbist-Ooms (School Racing Team) et Bollen-Jussy-Cognon<br />

(666 Racing Team) qui rejoignent l’arrivée malgré de gros soucis<br />

d’embrayage.<br />

Comme d’autres malchanceux, ils décident d’ailleurs de réparer durant<br />

la nuit et ne rangent pas leur monture au parc fermé, encaissant du<br />

coup un tour de pénalité avant le départ de la seconde joute, dimanche<br />

matin. Ils perdent ainsi leurs chances de se mêler à la lutte pour la victoire<br />

finale, laissant aux prises les treize autres équipages ayant couvert<br />

55 boucles durant le premier round.<br />

Le XV de France vengé à Spa-Francorchamps…<br />

Les sprinters sont à la fête, dimanche alors que le soleil commence seulement<br />

à inonder la cuvette de l’Eau Rouge. Dès les premiers tours,<br />

Frédéric Vervisch (McDonald’s Racing), Maxime Soulet (School Racing<br />

Team) et Emmanuel Orgeval (Retrodor-Delahaye) s’en donnent à<br />

cœur joie tandis que les champions 2011 optent pour une stratégie sage<br />

qui leur a si souvent réussi, Philippe Systermans observant les débats<br />

en évitant de s’y mêler de trop près.<br />

Le groupe de tête va hélas perdre le team McDonald’s, victime d’un<br />

souci de cardan. Peu à peu le duo français Alexandre Viron-Emmanuel<br />

Orgeval (Rétrodor-Delahaye) prend ses distances pour s’adjuger la victoire<br />

dans cette manche de clôture du championnat, vengeant ainsi la<br />

défaite… du XV de France en finale de la coupe du monde de rugby.<br />

La 2e place de Ooms-Soulet-Verbist prend un relief particulier lorsqu’on<br />

sait que leur voiture, aux couleurs School Racing Team, est préparée<br />

par des élèves du Lycée Provincial Hornu-Colfontaine dont le<br />

coup d’essai est près de devenir un coup de maître ; rendez-vous est<br />

pris pour 2012. En terminant au 3e rang, les sociétaires du Colson Racing<br />

assurent leur succès au classement cumulé des deux manches. On<br />

pointe ensuite Debrus-Debrus-Gernaey (Acome Côte Passions) et les<br />

Italiens Magnoni-Portatadino (Nova Race Presidenziale).<br />

Au classement final du championnat, le Colson Racing coiffe une quatrième<br />

couronne consécutive. Un bilan impressionnant que Philippe<br />

Systermans résume parfaitement : « Victor Colson travaille à longueur<br />

d’année sur sa voiture afin qu’elle soit toujours au mieux de sa forme,<br />

nous formons avec Michel Simul un équipage homogène et complémentaire<br />

au sein duquel il n’existe aucune compétition, ajoutez-y un<br />

solide zeste d’expérience et vous avez la formule qui explique en partie<br />

cette série victorieuse. »<br />

Classement cumulé : 1. Simul-Systermans (Colson Racing) 67 ; 2. Viron-<br />

Orgeval (Retrodor-Delahaye) 65,5 ; 3. Ooms-Soulet-Verbist (School Racing<br />

Team) 65 ; 4. Debrus-Debrus-Gernaey (Acome Côte passions) 64,5 ; 5. Magnoni-Portatadino<br />

(Nova Race Presidenziale) 60 ; 6. Cognon-Jussy-Bollen (666<br />

Racing Team) 58 ; 7. Cappelletti-Foglio-Bottazzi-Piron (Nova Race 2) 56,5 ; 8.<br />

Lecluse-Boucha-Detiège (Ball Events) 56,5 ; 9. Servais-Radet-Baudart (E-<br />

Race) 55,5 ; 10. Devreker-Werckx-Termote (Euroracing) 53,5 ; etc.


Avec quelque 65 voitures ayant disputé la séance qualificative du vendredi, la<br />

désormais traditionnelle association entre le Belgian Gentlemen Driver’s Club<br />

(BGDC) et le Trophée Tourisme Endurance français a fait recette à Francorchamps,<br />

en lever de rideau des 24 Heures 2CV. Quatre heures durant, les concurrents<br />

ont pu s’en donner à cœur joie ce samedi matin, dans des conditions parfaites<br />

et sous un soleil éclatant. De quoi offrir un spectacle permanent… et un final<br />

à rebondissements ! On attendait en effet une démonstration des Radical lors de<br />

cette épreuve, en écho de leur domination des essais qualificatifs. Première surprise<br />

dès le départ : la Club Sport de Duvivier et Sturbois ne se présentait pas sur<br />

la grille, déclarant forfait pour la course. Qu’à cela ne tienne, au volant de leur<br />

SR3 SL, René Brugmans, Stany Linnertz, Julien Collette et Sébastien Ryhon se<br />

maintenaient en permanence aux avant-postes… jusqu’à une poignée de minutes<br />

de l’arrivée, lorsque Brugmans devait ranger son bolide, embrayage explosé !<br />

D’un coup d’un seul, la course pour la victoire finale était relancée… Et c’est<br />

une BMW qui allait faire irruption, la M3 E46 d’Alain et Patrick Franssen, qui ne<br />

se faisaient pas prier pour remporter la Division 1, mais aussi la Classe E. "On a<br />

tenté de rester très constants, et notre voiture n’a pas rencontré le moindre ennui,<br />

expliquaient de concert les deux frangins au pied du podium. Les ennuis de la<br />

Radical nous permettent de remporter le classement général. Cap maintenant sur<br />

Zolder pour disputer la finale…" Pointant constamment devant les innombrables<br />

Renault Clio II et III de la D1/Cl.D, la VW Golf II de Tony Kevers et Grégory<br />

Paisse aurait pu être ralentie par une faiblesse au niveau du freinage en fin de<br />

parcours, mais il n’en a rien été. Les deux Liégeois ont parfaitement maîtrisé leur<br />

sujet, et le cadet a croisé le drapeau à damier au 2ème rang absolu, remportant<br />

bien sûr cette Classe D qui ne manque assurément pas de concurrence. Comme on<br />

a déjà pu s’en rendre compte cette saison, la Golf préparée par ce sorcier de<br />

Jean-Marie Dehaye respire la forme…


Sur le rapide tracé de Spa-Francorchamps, les BMW ont trouvé un terrain de<br />

jeu idéal, ce qui a permis à Harry et Ronny Van de Water de positionner leur<br />

M3 E30 au 3ème rang général, soit la 2ème place en Classe E, devant la nettement<br />

plus récente 125i de Ward Sluys et Olivier Petroons, qui n’en finissent pas<br />

de louer le Belgian Gentlemen Driver’s Club. Un groupe de chasse qui aurait<br />

aussi dû compter en son sein la M3 E36 de Marc Neyens et Matty Zadnikar, hélas<br />

pénalisée par des ennuis d’arrivée d’essence à même la grille de départ, avant<br />

une gigantesque remontée laissant le bolide noir au 8ème rang absolu. Quant à<br />

la très <strong>be</strong>lle Lotus Exige de Lino Pecoraro, elle voyait son pilote-propriétaire<br />

passer les quatre heures de course au volant, son équipier José Close étant grippé.<br />

Un souci électrique provoquait hélas des ratés moteur durant la première<br />

partie de la course, avant que la situation ne s’améliore. Trop tard néanmoins<br />

pour espérer signer un résultat de choix. Moins de chance encore pour l’originale<br />

VW Cox de Bernard Cornet et Philippe Hortulanus, victime de sa boîte de vitesses.<br />

Si la VW Golf de Kevers et Paisse a dominé la Classe D, les Renault Clio<br />

n’ont pas manqué d’assurer le show pour monopoliser les places d’honneur. Une<br />

fois n’est pas coutume, Michaël Divoy et Patrick Asnong n’ont pas pu goûter<br />

aux joies du podium, la mécanique de leur bolide faisant des siennes. Guère plus<br />

de réussite pour Herman Servranckx et Erik Crab<strong>be</strong>, eux aussi contraints à l’abandon.<br />

C’est dès lors la #463 de Vincent Despriet et Yves Van Colen qui remportait<br />

cette « Clio Cup », ce qui leur offrait la médaille d’argent en Classe D.<br />

Moins d’une minute derrière, on retrouvait Thierry Brugma et Jacques Morlet,<br />

qui prenaient eux-mêmes le meilleur sur Paul Lejeune et Charles Maquet.<br />

La Classe C de la Division 1 a été marquée par la domination de la très <strong>be</strong>lle<br />

Peugeot 206 CC de François Jeukenne et Philippe Ménage, qui a échoué aux<br />

portes du top 10 absolu. Une catégorie marquée par les excellentes prestations<br />

de la Suzuki Swift de Pascal Goffard et Jérémy Princen… eux aussi pénalisés<br />

pour cause de pit-stop précipité ! Ce sont dès lors les Honda Civic de Patrick<br />

Van Billoen, Patrick Van Damme et Thierry Van den A<strong>be</strong>ele d’une part, Jean-<br />

Didier Ronveaux et Christian Franken de l’autre, qui complétaient le podium de<br />

cette classe, précédant une autre Civic, celle de Philippe Lannaux, Marco Van<br />

Belle et Didier Decoene. Quant à la Classe B, elle tombait en toute logique<br />

dans l’escarcelle de la Toyota Yaris de Sébastien Ringlet, Frédéric Ringlet et Sébastien<br />

Gillet. Signalons encore le triplé des BMW dans la Division 3, la palme<br />

revenant à la M3 E36 #77 de Christian Heck et Marc Pinckers, de quoi les mettre<br />

en appétit en vue de l’avenir. Ils ont devancé la #7 de Rudy Spigeleer et<br />

Thierry Grysouille, et la #76 de Jean-Paul Godfroid, de retour aux affaires<br />

sportives, Smaël Haddouche et Stéphane Wuidar.


Avec 33 bolides présents dans le Limbourg ce samedi, pour y disputer sur 120<br />

minutes la finale du Belgian Gentlemen Driver’s Club 2011, le sport automobile<br />

amateur s’est senti pousser des ailes. Il est vrai que la météo de type été indien a<br />

incité les concurrents à donner le maximum, histoire de conclure une très <strong>be</strong>lle<br />

saison 2011 par un véritable feu d’artifice.<br />

Et si la Norma engagée par Philip Daniels en Division 2 pouvait légitimement<br />

prétendre à une victoire absolue après avoir signé la pole position, il n’en a rien<br />

été. Après une démonstration d’une bonne vingtaine de minutes, la barquette<br />

française effectuait un premier bond en arrière dans le classement. Mais le pire<br />

était encore à venir pour Daniels, qui explosait le moteur de son bolide aux troisquarts<br />

de la distance. La cause était entendue. Il n’en fallait bien sûr pas plus aux<br />

BMW des Divisions 1 et 3 pour monopoliser le haut du classement. Et c’est à des<br />

luttes incroyables que l’on a assisté deux heures durant. Avec bien sûr les habitués<br />

du BGDC 2011 que sont Franssen-Franssen (M3 E46), Zaknikar-Neyens (M3 E36)<br />

et Van de Water-Van de Water (M3 E30), mais aussi des petits nouveaux, qui n’avaient<br />

a priori pas prévu de disputer cette épreuve… "Nous sommes en effet issus<br />

des Track Days de Sky Limit Events, explique Wim Verwimp, pilote d’une M3<br />

E36 partagée avec Geert Verwimp. Nous avons préparé nous-mêmes cette voiture, et<br />

nous souhaitions l’engager dans les 1000 Km de Zolder. Mais comme nous n’avons<br />

pas disputé de compétition officielle avant cela, le RACB nous a dit qu’il nous fallait<br />

commencer par une autre épreuve, qui pouvait être la finale du BGDC, programmée…<br />

trois heures avant les 1000 Km de Zolder. Et bien, merci le RACB, car nous avons découvert<br />

une compétition très sympa, que nous retrouverons plus que probablement dans<br />

le futur…" Il est vrai que les Verwimp avaient de bonnes raisons de se réjouir,<br />

puisque leur BMW M3 #48 a joué la gagne jusqu’au bout, maintenant une pression<br />

de tous les instants sur les lauréats de la joute de Spa-Francorchamps, Alain<br />

et Patrick Franssen. Et c’est finalement pour 1’’354 que la victoire est tombée<br />

dans le camp des Franssen, une nouvelle fois vainqueurs, mais cette fois en ayant<br />

mouillé leur maillot… " Derrière ces M3, deux autres BMW du même type en ont<br />

décousu pour la plus deuxième marche du podium de la Division 1, mais aussi le<br />

top 3 au classement général. Et au bout des 120 minutes de course, ce sont 9…<br />

dixièmes de seconde qui séparaient Marc Neyens et Matty Zadnikar d’une part,<br />

Ronny et Harry Van de Water de l’autre. Et c’est la plus récente de ces deux M3,<br />

la E36 de Neyens et Zadnikar, qui a eu le dernier mot. Mais que l’indécision fut<br />

totale et le sport roi…


Une fois encore très fournie, la Classe D, qui regroupe les bolides de 2 litres, a vu<br />

la redoutable VW Golf II de Tony Kevers et Grégory Paisse remporter une nouvelle<br />

victoire face aux Renault Clio de toutes générations. Un résultat trois étoiles<br />

permettant à Paisse de s’imposer comme le pilote le plus performant en Division 1<br />

au bout de la saison. La VW Golf préparée dans les ateliers de Jean-Marie Dehaye<br />

a devancé de deux bonnes minutes la Renault Clio de Paul Lejeune et Olivier Mascaux,<br />

tandis que Filip Uyttendaele a complété le podium de la Classe D, mais<br />

pour une poignée de secondes seulement face à Kris Van Bael et la famille Buffet.<br />

Toujours dans le clan des Clio, on notait la perte de roue avant-gauche à quelques<br />

centaines de mètres de l’arrivée pour la #86 de Thierry Brugma et Jacques Morlet,<br />

mais aussi les débuts en BGDC de Raphaël de Borman, plus habitué au rallye,<br />

qui a partagé avec délectation le volant de la Clio #29 avec Hervé Deger. Des ennuis<br />

de freins ont malheureusement entravé leur progression. Toujours en Classe<br />

D, signalons le retrait de deux des nombreuses Mini Cooper S présentes, la #22 de<br />

Léonard et Etienne Licops et la #196 d’Yvan Muller, victimes d’un bris de courroie.<br />

Après la victoire de la Peugeot 206 CC de François Jeukenne à Spa, la Honda<br />

Civic #48 de Philippe Lannaux, Marco Van Belle et Rudy Thiroux a surgi en<br />

Classe C. Passée entre les mains de Lannaux, la nipponne a effectué un bond en<br />

avant côté performances, ce qui lui a permis de s’imposer devant la lionne de Jeukenne<br />

et une autre Honda Civic, celle de Jean-Didier Ronveaux. Victoire en solo<br />

pour la Toyota Yaris de Frédéric et Sébastien Ringlet, accompagnés de Sébastien<br />

Gillet, en Classe B, alors qu’en Division 3, les BMW ont fait la loi, Geert et Wim<br />

Verwimp imposant sans l’ombre d’un problème la M3 E36 médaillée d’argent au<br />

général devant la M3 E36 de Rudy Spiegeleer et Thierry Grysouille, et la Ford Focus<br />

de Gilles Ronchail et Eric Duthoit, ces derniers ayant été pénalisés de deux<br />

tours en raison d’un pit-stop effectué trop rapidement. Une mésaventure également<br />

survenue à la Renault Clio de Nelson Van Hulle, qui aurait pu revendiquer<br />

un top classement en Classe D, ainsi qu’à la Mini Cooper S de Pierre-Yves Paques.<br />

( V.Franssen - www.speedactiontv.<strong>be</strong>)


SLALOM MARC PASCUAL<br />

Disputé sur le zoning de Soire-Sur-Sambre le dimanche 2 octobre 11,<br />

le 2ème slalom Marc Pascual a attiré pas moins de 50 concurrents<br />

parmi lesquels nous retrouvions nos habitués des podiums, dans cette<br />

discipline toujours très spectaculaires.<br />

Gil<strong>be</strong>rt Verstraeten au volant de la polo GT, inscrite en division 2<br />

classe 4, terminera a une très honorable cinquième place générale avec<br />

un temps de 1.30.40’ . Patrick Becarren sur Autobianchi A112 Abarth<br />

division 1 classe 1, comme a son habitude remportera sa classe et terminera<br />

la journée au 18ème rang en 1.37.40’ toujours plus rapide que<br />

Monique Thibaut 1.48.13’ qui sera pointé 6ème de sa classe.<br />

Toujours en division 1 mais classe 2, c’est Christian Dugnolle ( 3ème<br />

en 1.38.82’) sur Peugeot 106 qui prendra le meilleur sur Joseph Roch<br />

quatrième en 1.38.92’ au volant d’une autre Peugeot 106.<br />

L’information ne serait pas complète sans le résultat de Roger vandewatere<br />

13ème général au volant d’une renault Twingo en 1.35.32’


CLASSEMENT FINAL DU CHAMPIONNAT SLALOM<br />

CF 2011<br />

Classement Général Div.1-2-3<br />

MAZE<br />

CA-<br />

MARC ABOL HO<br />

COLL HANN PASC<br />

1. HT DEGALLAIX BENOIT A.S.A. TORNACUM 96 99 [96] 99 98 97 97 [96] 586<br />

2. HT WILMET BERNARD<br />

PRIN<br />

ESTINNES AUTO-<br />

MOBILE CLUB [89] [93] 98 97 95 95 98 95 578<br />

3. LG VAN STIPHOUT PH CANHAM [90] 96 93 98 94 96 93 570<br />

4. BT VERSTRAETEN GIL ICE POL R.T. 92 91 88 94 [86] [87] 95 90 550<br />

5. HT AUPAIX INGRID ATH RACING<br />

BELGIAN AUDI-VW<br />

[51] [84] 87 93 89 89 85 88 531<br />

6. BT PEREMANS PAUL CLUB 83 85 82 89 [80] [79] 84 83 506<br />

7. LG PAGNOUL ROGER<br />

8. LG SUFFELEERS J<br />

ECURIE BAUDOUIN<br />

VISETOISE<br />

ECURIE LES VO-<br />

73 86 87 79 84 [58] 79 488<br />

LANTS 81 75 90 69 78 94 487<br />

9. BT BECARREN PAT ICE POL R.T. 86 73 79 86 75 [62] 82 481<br />

10. BT ROCH JOSEPH ICE POL R.T.<br />

RACING TEAM DES<br />

84 75 80 77 74 [67] 77 [73] 467<br />

11. HT BONNET JONA COLLINES<br />

BRAINE AUTO<br />

81 80 73 63 [63] 92 74 463<br />

12. HT DE RO JEAN CLUB 70 [58] 83 72 74 89 75 463<br />

13. HT HERCHUEE NICO ATH RACING<br />

RACING TEAM DES<br />

80 67 [64] 81 73 [53] 80 81 462<br />

14. HT VANDERHAUWAERT COLLINES 98 83 97 92 88 458<br />

15. BT VANDEWATERE R ICE POL R.T. 78 64 69 79 [60] [64] 87 76 453<br />

BT DUGNOLLE CHR ICE POL R.T. 70 72 66 84 [65] [65] 78 68 438<br />

LG JADOT JEROME MOTOR CLUB HAN- 88 91 96 92 367<br />

18. HT DE HAM HUGUES<br />

19. HT DEJARDIN JEAN<br />

AUTOMOBILE<br />

CLUB MONS-<br />

MOTOR UNION<br />

62 [53] 59 63 54 [34] 57 65 360<br />

BIANCHI 64 51 51 57 [36] 67 64 354<br />

BT THIBAUT MONIQUE ICE POL R.T. 53 55 55 67 59 [40] 60 349<br />

21. LG KAKET EDWIN ECURIE HESBAYE 56 52 [50] 58 56 [39] 59 66 347<br />

22. LG DUBOIS JOHN<br />

23. LG VAN KESSEL R<br />

24. NA DELHEZ STEPHANE<br />

25. LG CHARLIER TH<br />

ECURIE BAUDOUIN<br />

VISETOISE<br />

THE WINNING<br />

56 53 69 60 73 311<br />

TEAM<br />

ECURIE N.E.W. RA-<br />

74 74 82 69 299<br />

CING<br />

MOTOR CLUB HAN-<br />

79 65 61 65 270<br />

NUTOIS 76 63 76 46 261<br />

26. LG BROUET SEB ECURIE HESBAYE 69 65 73 48 255<br />

HT VINCKE MARTIN BOMEREE MOTOR 57 37 68 63 225<br />

28. BT VAN DER STRATEN ECURIE AZUR 60 55 27 61 203<br />

BT BACHY GAETANE ECURIE AZUR 59 54 30 55 198


Pour le grade à chaud, la classification J300 donne les chiffres suivants :<br />

Grade SAE à chaud Viscosité cinématique mini en mm2/s (cSt) à 100°<br />

Viscosité dynamique mini en mPa.s à 150°<br />

20 5.6 2.6 * 30 9.3 2.9 * 40 12.5 2.9 ou 3.7 * 50 16.3 3.7 * 60 21.9 3.7<br />

La viscosité cinématique est ici mesurée sous faible vitesse de déformation, alors<br />

que la viscosité dynamique à 150° est mesurée sous vitesse de déformation élevée<br />

(i.e fort cisaillement). Pour quelques détails sur les nuances entre ces deux viscosités,<br />

c'est par ici ...<br />

On constate donc que la variation de viscosité entre fonctionnement à froid et à<br />

chaud est considérable, puisque le ratio entre la viscosité dynamique à -10° d'une<br />

SAE 20W et celle à 150° d'une SAE 20 est supérieur à 1000. Compte tenu des objectifs<br />

exposés un peu plus tôt, les fabricants d'huiles doivent lutter contre ce phénomène.<br />

C'est dans cet objectif qu'ont été développées les huiles multigrade : une<br />

huile SAE 10W40 se comporte ainsi comme une SAE 10W à froid, et comme une<br />

SAE 40 à chaud.<br />

Pour résumer, on peut donc dire simplement que plus les chiffres caractérisant les<br />

grades à froid et à chaud sont "éloignés", plus l'huile résistera efficacement aux<br />

méfaits de températures extrêmes : une 5W50 sera donc à cet effet préférable à<br />

une 20W30.<br />

Cependant, le grade SAE n'a pas grand chose à voir avec la qualité d'une huile.<br />

On peut très bien avoir d'excellentes 20W30, et des 5W50 médiocres. Pour mieux<br />

apprécier la qualité d'un lubrifiant, il faut donc introduire les éléments suivants :<br />

- l'indice de viscosité<br />

- les différentes normes de qualité<br />

l'indice de viscosité<br />

On a vu que la viscosité d'une huile, quelle qu'elle soit, varie considérablement<br />

avec la température. La représentation directe de la viscosité cinématique v en<br />

fonction de la température T n'est pas simple, et l'approximation généralement<br />

retenue est celle de Walther et Mac Coull :<br />

v + a = exp (B/Tn)


où a est une constante égale à 0.7,<br />

v est en mm²/s,<br />

T est en Kelvin,<br />

B et n sont des caractéristiques de l'huile.<br />

Si l'on exprime log (log (v+a)) en fonction de log (T), les cour<strong>be</strong>s caractéristiques<br />

deviennent remarquablement proches de droites, qui permettent ainsi, pour peu<br />

que l'on connaisse la viscosité à deux températures distinctes, de la calculer par<br />

interpolation linéaire sur toute la plage de température.<br />

L'indice de viscosité (VI, pour Viscosity Index) est un nombre qui caractérise la<br />

pente de cette droite : plus il est élevé, plus la pente de la droite est faible, et donc<br />

plus la viscosité est stable en dépit de l'augmentation de température. Il est calculé<br />

par comparaison à 40 et 100° de l'huile à tester avec deux huiles de référence dont<br />

les VI sont arbitrairement fixés à 0 et 100. Le détail du calcul n'est pas particulièrement<br />

intéressant, et il semble plus utile de donner les ordres de grandeur des indices<br />

de viscosité pour différentes familles de lubrifiants :<br />

Catégories d'huiles VI<br />

huiles minérales naphténo-aromatiques 0<br />

huiles minérales naphténo-parrafiniques 50-60<br />

huiles minérales parrafiniques 90-110<br />

huiles minérals issues d'un raffinage à l'hydrogène 100-150<br />

PAO et PIO (polyalphaoléfines et polyinternalolefins) 120-170<br />

PAG (polyalkylènes glycols) 130-250<br />

diesters 120-180<br />

esters de néopolyols 100-180<br />

silicones (polyméthylsiloxanes) 80-400<br />

les différentes normes de qualité<br />

Normes API pour huiles moteur<br />

Le grade SAE et l'indice de viscosité ne sont pas les seules grandeurs à prendre en<br />

compte au moment de choisir une huile, et l'ASTM (American Society for Testing<br />

and Materials), la SAE et l'API (American Petroleum Institute) ont mis au point,<br />

pour quantifier la qualité d'un lubrifiant, une classification particulière. Désignée<br />

par deux lettres, elle commence par S pour les moteurs à essence et C pour les moteurs<br />

diesel. Elle s'étend respectivement de SA à SJ et de CA à CF, la qualité allant<br />

croissant lorsque la deuxième lettre "augmente".


Pour les moteurs à essence, seules les catégories SH et SJ sont à proprement parler<br />

certifiées par l'API, alors que les catégories SA à SG étaient validées par le fabricant<br />

lui-même selon des procédures qui lui laissaient <strong>be</strong>aucoup de li<strong>be</strong>rté.<br />

L'API attribue par ailleurs un la<strong>be</strong>l "économie d'énergie" pour un gain en consommation<br />

d'essence allant de 0.5 à 1.4 % selon le grade par rapport à une huile de<br />

synthèse 5W30 de référence.<br />

Normes ACEA pour huiles moteur<br />

L'ACEA (Association des Constructeurs Européens d'Automobiles, successeur du<br />

CCMC -Comité des Constructeurs d'automobiles du Marché Commun-) propose<br />

par ailleurs ses propres classifications pour les véhicules européens dont les moteurs<br />

ont souvent des performances et donc des exigences spécifiques plus élevées<br />

que les moteurs américains. Les trois qualités d'huile actuelles pour moteurs à<br />

essence sont :<br />

- A1-98, qui caractérise une huile à faible viscosité,<br />

économe en carburant (2.5 % de gain par rapport à<br />

une 15W40 de référence)<br />

- A2-98 pour une huile de qualité standard<br />

- A3-98 pour une huile de qualité supérieure<br />

Les normes équivalentes pour moteurs diesel sont respectivement B1-98 (huiles<br />

"économiques"), B2-98 (huiles de qualité standard, plutôt destinées aux moteurs<br />

à injection directe), B3-98 (huiles haut de gamme, pour moteurs à injection indirecte).<br />

Il existe en outre une catégorie B4-98 particulièrement adaptée aux petits<br />

moteurs à injection directe.<br />

Enfin, certains constructeurs européens ont leurs propres spécifications, les plus<br />

connues étant sans doute celles de Volkswagen.<br />

Normes pour huiles moteur 2 temps<br />

Les huiles pour moteurs 2 temps doivent satisfaire des exigences supplémentaires :<br />

tenue à plus haute température, solubilité dans l'essence, brûler sans dégager de<br />

fumée et sans produire de dépôts. Les moteurs de deux-roues doivent aujourd'hui<br />

utiliser des huiles de catégorie API TC, les autres catégories étant actuellement<br />

dépassées.<br />

L'ISO propose un projet de spécification international, les trois catégories étant<br />

ISO-L-EGB, ISO-L-EGC et ISO-L-EGD par ordre croissant d'exigence.


Normes pour huiles de transmission<br />

La classification donnée par la SAE obéit aux mêmes principes que pour les huiles<br />

moteur, à savoir un garde à froid et/ou un grade à chaud. Les spécifications numériques<br />

sont indiquées dans le tableau suivant :<br />

Grade SAE Température maxi pour une viscosité de 150 000 mPa.s<br />

Viscosité cinématique minimum à 100° en mm²/s<br />

70W -55° 4.1 * 75W -40° 4.1 * 80W -26° 7.0 * 85W -12° 11.0 *<br />

Nota : la viscosité d'une huile moteur 20W est à peu près identique à celle d'une<br />

huile pour transmission 80W.<br />

Les huiles extrême-pression (EP) formulées pour les transmissions contiennent des<br />

additifs sulfophosphorés (qui peuvent être corrosifs vis-à-vis de matériaux comme le<br />

bronze). L'API classe ces huiles pour transmissions en différentes catégories, les plus<br />

usitées actuellement étant les GL4 pour boîtes et ponts peu sollicités (spiroconiques<br />

ou hypoïdes à faible déport), GL5 (transmissions plus sollicitées) et GL5-LS qui désignent<br />

les huiles contenant des modificateurs de frottement, pour les transmissions<br />

concernant des organes de friction immergés. C'est en particulier le cas pour les<br />

différentiels à glissement limité (d'où le LS, pour limited slip).<br />

Espérons qu’avec toutes ces informations, vous soyez à présent capable de choisir<br />

exactement l’huile dont vous aurez <strong>be</strong>soin ! Autrement...voyez votre garagiste !

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