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LES PILIERS DE LA TRAITRISE - Scandale-France.org

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L’ETAU SE RESSERRE<br />

- Suite du carnet de route du 18 août 2003 :<br />

Constatation de Madame Marie-José MARQUEZ (ma mère) à 19 heures.<br />

Après cette série noire pleine de rebondissements, se projetait enfin<br />

la perspective de la prise en charge de notre sécurité, via la demande<br />

officielle de protection, transmise par mon frère ce même jour, au chef de<br />

service de l’O.C.R.B. Cruelle déception, la balle de la désillusion nous<br />

ricochera au visage dans un revers croisé et les feuilletons s’enchaîneront en<br />

cascade sur un plateau d’épisodes tragiques. Dans cette ambiance où l’inertie<br />

règne en maître, la cohabitation conviviale s’avère un excellent remède pour<br />

tuer le temps et chasser cette atmosphère d’intrigues pesantes. Nonobstant la<br />

tournure du feuilleton suivant, se déroulant sous les yeux ahuris de ma mère<br />

et sous le nez du voisinage, nous incite à rester sur le qui-vive. Cette journée<br />

du 18 août, l’air est irrespirable. Le ventilateur brasse de l’air chaud.<br />

Maman tourne en rond comme une lionne en cage sur la terrasse,<br />

puis arrête net sa ronde en me faisant signe de la rejoindre.<br />

Maman m’apostrophe : « A l’instant, je regardais distraitement un<br />

type qui débarrassait le coffre de sa vieille voiture, juste en face. Il a entassé<br />

quatre ou cinq énormes sacs de voyages devant le hall d’immeuble. Je le<br />

voyais s’énerver à essayer d’ouvrir la porte d’entrée avec une clé ou un<br />

passe. Il faisait de grands gestes mais il n’a pas réussi à entrer. Il en a même<br />

fait tomber son portable. Il l’a ramassé rageusement et l’a collé à l’oreille.<br />

Je l’ai vu se retourner et regarder en l’air un peu partout autour de<br />

lui. Puis, je ne sais pas quelle mouche l’a piquée, il est pratiquement<br />

remonté en courant dans sa voiture. Il est ressorti moins de cinq secondes<br />

après pour claquer le coffre qu’il avait laissé ouvert. »<br />

Elisabeth : « Je ne vois personne. »<br />

Maman : « C’est normal, il est remonté aussi sec dans sa bagnole. Il<br />

n’a pas bougé depuis. Mais, regarde tous ces gens penchés au balcon.<br />

Qu’est ce qui les intrigue tant ? » Elisabeth : « Ca m’a tout l’air d’être<br />

l’attraction du quartier… Tiens, c’est ton zozo qui ressort. Qu’est-ce qu’il<br />

fait avec un bomber sur le dos en plein été ? Il fait plus de 35 degrés à<br />

l’ombre. Il est givré ce gars là ou quoi ! »<br />

Maman pointe du doigt le drôle d’individu : « Regarde, je te dis<br />

qu’il n’est pas net ce type. Il a manqué de renverser le jeune qui sort du hall<br />

avec son vélo, pour bloquer la porte avant qu’elle ne se referme. »<br />

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