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LES PILIERS DE LA TRAITRISE - Scandale-France.org

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<strong>DE</strong> <strong>LA</strong> FRITURE SUR <strong>LA</strong> LIGNE…<br />

Londres - rapport de transmission du 08 octobre 2003 au préfet Roger<br />

MARION :<br />

(Feuillet 4)<br />

OBJET : Ecoute téléphonique des lignes de Mademoiselle Elisabeth SILVA<br />

(depuis l’affaire Léo BALLEY classée SECRET <strong>DE</strong>FENSE).<br />

A l’issue d’une audition longue de quatre heures dans les locaux de<br />

la Gendarmerie Nationale de DAX (40), en date du 26/02/2002, dans le<br />

cadre de l’affaire de disparition du jeune « Léo BALLEY », qui a donné lieu<br />

à une commission rogatoire classée SECRET <strong>DE</strong>FENSE, j’ai recueilli les<br />

premières impressions de ma sœur Elisabeth SILVA.<br />

Elisabeth m’a confiée avoir été présentée à de hauts gradés de la<br />

Gendarmerie Nationale de DAX (40). L’adjudant O. de la BRD de<br />

GRENOBLE qui s’est spécialement déplacé pour nous entendre, aurait<br />

proposé alors à ces mêmes officiers supérieurs le concours de ma sœur pour<br />

traiter les affaires criminelles complexes, tout en mettant l’accent sur le fait<br />

que l’anonymat d’Elisabeth devait être préservé pour sa sécurité.<br />

A la demande d’O., ma sœur s’est engagée sur le procès-verbal<br />

d’audition en acceptant de ne rien révéler à la presse ou à quiconque du<br />

contenu des séances traitées. (Procès-verbal d’audition contre-signé par O.)<br />

Monsieur O. a mis en garde ma sœur contre les menaces qui pourraient<br />

peser sur sa vie en disant : « N’en parlez à personne, encore au moins aux<br />

médias, votre vie serait en danger. » Au cours de l’entretien qui a suivi<br />

l’audition, O. a mis en avant les détails sur la vie privée de ma sœur et sur<br />

les relations qu’elle entretenait avec son concubin. Je précise qu’Elisabeth<br />

ne s’est pourtant à aucun moment épanchée sur sa vie privée auprès d’O. ou<br />

du gendarme qui l’assistait ce jour là. O. a ajouté : « Vous savez, nous<br />

connaissons beaucoup de choses sur vous depuis un certain temps, faites<br />

attention à ce que vous dites, même au téléphone. » Au vu du classement de<br />

cette affaire en « SECRET <strong>DE</strong>FENSE », de la connaissance d’O. de détails<br />

intimes et des mises en garde répétées sur les menaces qui pèsent sur la vie<br />

d’Elisabeth, nous avons pris très au sérieux l’avertissement sans ambiguïté<br />

de Monsieur O. La mise sous surveillance technique de ses lignes<br />

téléphoniques ne faisait plus l’ombre d’un doute et s’inscrivait à mon sens<br />

dans une certaine logique car le dossier est classé en sensible.<br />

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