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LES PILIERS DE LA TRAITRISE - Scandale-France.org

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<strong>LA</strong> QUINTESSENCE <strong>DE</strong> <strong>LA</strong> DIPLOMATIE… ET VOGUE <strong>LA</strong> GALERE<br />

- Carnet de route du 04 février 2004 :<br />

- Audience devant le juge U.S. Department of Justice – Office Immigration.<br />

- A l’issue, délivrance d’un ordre de ce juge accordant l’annulation de la<br />

procédure d’asile politique avec agrément des deux parties.<br />

- Accord donné<br />

pour un <strong>DE</strong>PART VOLONTAIRE.<br />

- Présence<br />

de Madame GREZE (phonétiquement) – Consul adjointe de<br />

<strong>France</strong> à Washington (U.S.A.).<br />

En vue d’appuyer et accélérer nos démarches pour que le scandale<br />

de notre incarcération injuste à la prison de YORK se règle au plus vite, nous<br />

saisirons les instances diplomatiques françaises.<br />

La date de la première convocation fixée le 26 janvier 2004 à neuf<br />

heures par l’exécutif de l’office de l’immigration sera annulée et reportée au<br />

06 février suivant pour cause d’enneigement… Levés à sept heures, nous<br />

serons reconduits à nos cellules respectives avant midi. Ce jour-là, seuls<br />

deux justiciables placés sur la liste de passage auront l’heureux privilège de<br />

comparaître devant le Juge de l’Immigration. Après bien des péripéties, le<br />

jour J du report devait<br />

enfin poindre. Finalement, l’audience est fixée au 04<br />

février.<br />

La salle de la Cour de Justice siège au sein même de l’établissement<br />

pénitentiaire.<br />

Les yeux hagards, nous traversons le couloir de la mort et le gardien<br />

marque l’arrêt à hauteur d’une pièce vitrée, celle de la chaise électrique. Le<br />

talkie-walkie crache un message et l’escorte repart aussitôt. Au fond du<br />

couloir, une porte à double battant s’ouvre. Etroitement encadrées de<br />

surveillants, mère et fille, revêtues de la salopette orange et chaussées d’une<br />

paire de tongs sont priées de s’introduire dans le prétoire.<br />

Nous prendrons place sur le banc des accusés.<br />

Un juge encadré de deux assesseurs nous examine de haut,<br />

tandis<br />

que le procureur<br />

et le greffier de la cour nous font face. Intimidées par le<br />

décorum, nous observons en silence l’édifice. Quelques instants s’écoulent,<br />

une porte latérale grince sur ses gonds. Je crus voir apparaître dans<br />

l’encadrement le comte de Montecristo, ce célèbre bagnard qui fait partie des<br />

images d’Epinal. Une fraction de seconde, mon cœur s’arrête de<br />

battre.<br />

Maman, blême me saisit le poignet et m’interroge du regard.<br />

Mon frère rit doucement dans sa barbe hirsute.<br />

Cette métamorphose totalement involontaire a une explication. Si le<br />

rasoir est généreusement fourni<br />

par l’administration pénitentiaire américaine,<br />

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