23.06.2013 Views

LES PILIERS DE LA TRAITRISE - Scandale-France.org

LES PILIERS DE LA TRAITRISE - Scandale-France.org

LES PILIERS DE LA TRAITRISE - Scandale-France.org

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

io, le scénario est bien rôdé, « SHOW MUST GO ON ». Les strass, les<br />

paillettes, les stars et le cinéma en trois D, dignes des studios hollywoodiens<br />

ont déteint sur ces starlettes de bas étage. Ces intermittents du spectacle à la<br />

vocation ratée, frustrés de jouer<br />

les seconds rôles, sautent sur la moindre<br />

opportunité<br />

offerte pour se renflouer les poches voire toucher une prime<br />

substantielle<br />

afin d’engraisser leur tour de taille XXL. Ca s’esclaffe, ça<br />

bouffe des hamburgers gras dégoulinant de mayonnaise et de ketchup, ça<br />

ingurgite du coca-cola à tire-larigot, sans intraveineuse, ça vocifère sans<br />

porte voix.<br />

Ces individus projetaient un aperçu de la dépravation de leurs<br />

mœurs.<br />

Les immigrés clandestins qui partageront avec nous ces supplices<br />

seront traités comme les Peaux-Rouges au temps de la colonisation sauvage.<br />

Le mythe de l’ouest américain et les westerns de Sergio Leone sont<br />

revus par les ânes bâtés et les médiocres acteurs de l’I.N.S., auxquels une<br />

opération de greffe de neurones, à titre expérimental, devrait s’appliquer<br />

d’urgence. Ici, il n’y a pas de héros.<br />

Les bourriques n’avancent qu’avec la<br />

carotte<br />

au bout du museau, de l’argent liquide comme le sang. Ils<br />

s’acoquinent<br />

avec le démon pour torturer psychologiquement leurs victimes<br />

et saisissent la perche tendue pour exercer leurs talents de pervers<br />

manipulateurs.<br />

La bâtardise des officiers est symbolisée par l’étoile de shérif<br />

épinglée sur leur uniforme de rangers se miroitant jusque sur leur<br />

physionomie. Dans cette commedia dell’arte, version américaine, chaque<br />

acteur démasqué improvisait un monologue. Conscients de l’insuffisance de<br />

leur vocabulaire et de la faiblesse de leur argumentation,<br />

ils se prêtaient à<br />

une<br />

ridicule mascarade de scénarios tout juste dignes d’une arlequinade.<br />

Dans cette pantomime, le tonneau de graisse, alias Colombine,<br />

portrait craché d’un gros boudin sur pattes, interprétait le rôle de l’ouvreuse.<br />

Elle se cantonnait à placer les détenus dans la salle d’attente. Le<br />

nabot court en patte, aux dents plutôt chevalines,<br />

frustré, campait le rôle du<br />

géant<br />

Pantalone, et enfin S.R., se dandinait d’un pied sur l’autre si bien<br />

qu’on discernait sa jambière collante lui couvrant les jambonneaux<br />

jusqu’aux pieds. La marionnette tenait la vedette, dans le rôle du pervers. Ce<br />

maniéré trouvait très divertissant de pointer la case prison à l’instar<br />

d’Arlequin brandissant son bâton. Il se sublimait dans les scènes de<br />

manipulation mentale.<br />

La vision de cette horde d’officiers exhalant la perversité me<br />

pétrifiait.<br />

Leurs jeux de rôle malsains sont une insulte à la dignité humaine.<br />

276

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!